Collection Le Marin. Le Marin Sur Les Quais De Seine (1/3)
Jaime sortir le marin de la naphtaline de temps en temps.
Histoire vraie ou histoire sortie de mon cerveau bouillonnant quelquefois, surtout dans la nuit rentrant dans une insomnie et finissant par venir taper sur mon clavier.
Un seul café et je me lance, avec mes deux doigts.
Vous me connaissez, Christian 20 ans 1m83 pour 70 kilos, un jeune homme séduisant surtout avec mon pompon sur la tête.
Nous sommes en 1969, en cette année-là, même en perm, il nous faut rester en tenue officielle.
Vareuse avec col rapporté et pantalon à pont.
Jai déjà expliqué que ces pantalons nous les portons avec sur le devant quelques boutons et cest le panneau tombant qui dévoile nos sous-vêtements.
Souvent comme aujourdhui, nous sortons sans.
Nous sommes en mai plus précisément, par un beau soleil de printemps.
Un an que les évènements ayant chamboulé mes vacances lan passé après mon retour de mon premier tour du monde.
Les copains denfance étant soit au travail soit en école ou en fac, jai pris le bus et le métro pour flâner le long des bouquinistes.
Non pas que je sois un lecteur assidu de bouquin ancien, mais de perle de la littérature de ces années-là.
On y trouve des livres érotiques, même carrément pornographiques que lon trouve le long de ces quais de Seine.
Si jen trouve, je vais les ramener à bord et devenir le barbot le cake et faire du fric contre prêts locatifs.
Par endroits, aucun bouquiniste juste le muret qui me permet de voir couler la seine et un des nombreux ponts dont jignore le nom.
Une jeune femme est assise.
Dans un premier temps, je vois une chatte à draguer, ce quen plus des bouquins est un peu mon but.
À 19 ans, avec laide de mon pompon, jai déjà eu quelques conquêtes, certes, éphémères, mais des conquêtes tous de même.
Ce que je cherche, ce sont des chattes bien poilues.
Des blondes, brunes ou dans les roux quoique ce genre de toison est inconnu au bataillon en ce jour du mois de mai.
Noir, les cheveux coiffés en chignon, yeux noirs et robe de grossesse classique.
Merde, je maperçois quelle est enceinte jusquau cou.
Je vais pour partir, pourquoi ai-je posé cette question ?
Vous regardez la Seine !
Oui, jaime la quiétude de leau qui coule, regardez, on voit des poissons dans leau.
Je manque davoir un éclat de rire, une romantique, mais elle a quelque chose de touchant.
Vous avez quel âge ?
17 ans.
Vous attendez déjà un , depuis combien de temps ?
Chez nous les filles nos parents nous mari jeune, je suis enceinte, euh !
Un peu plus de six mois.
Je me prénome Christian, jai 19 ans et je suis en permission encore quelques jours.
Moi cest, euh !
Je vois comme pour ses mois de grossesse, quel semble chercher, mais à son jeune âge cette jeune femme me touche, je lui appuierais sur le nez, il lui sortirait du lait.
Fatima.
Tu viens doù !
Est-ce le tutoiement ou des choses à cacher ?
Elle semble ignorer ma question, pourquoi insister, elle est enceinte et je me vois mal la baiser.
Je peux te poser une question !
Oui, si je peux te répondre.
Je me lance, est-ce quune femme enceinte fait toujours lamour.
Cest là tout mon problème, cest pour cela que je suis venue me promener sur le chemin des amoureux de Peynet.
Tu connais Peynet !
Chouette, le tutoiement cest dans la poche, je joue la franchise.
Non, mais jaime apprendre.
Elle me prend les mains et mexplique les dessins de ce couple damoureux que monsieur Peynet dessine tout au long dendroit connu de Paris.
Je découvre moi qui me crois parigot que Paris mest inconnu alors que jai fait deux fois le tour du monde.
Mais je te parle de Peynet sans avoir répondu à ta question.
Si je me languis, cest que mon mari depuis que je lui ai dit être enceinte, il refuse de me toucher.
En me disant ces mots, elle me sert plus fortement les mains.
Une fraction de seconde, jai limpression quelle va les placer sur son cur, sur ses seins qui me sont cachés.
Jignore pourquoi, de mon côté, je suis chaude comme la braise, jai tout le temps envie quil me fasse lamour.
Cest pourquoi je suis venue ici, pour retrouver le calme de leau qui coule.
Et des poissons !
Nous éclatons de rire, elle prend mon bachi, là encore vous savez que cest le bonnet des marins avec le pompon et le met sur sa tête.
Tu viens, il fait chaud, il y a un café en face, on va se rafraîchir !
Dans ces années-là, peu de voiture pour nous empêcher de traverser hors des clous.
Tout avait moins de rigueurs et de lois pondues au fil des années.
Nous entrons main dans la main et elle mentraîne dans le fond où un espace nous isole du reste du monde.
Un thé !
Deux.
Moi qui bois toujours de la bière depuis que, je suis entré dans la marine, je me revois en vacances chez ma grand-mère près du bois de Vincennes ou pour quatre heures, nous en buvions une tasse avec des petits beurres Lu.
Je deviens fou, elle ma dit être chaude comme la braise.
Japproche ma bouche, étant persuadé de me ramasser une baffe.
Mais elle me rend mon baiser fougueusement me mettant une main derrière la tête pour me tenir si par malheur lidée de me sauver métait venue.
Je porte la main au-dessus de sa robe, je sens son cur, sous son sein palpité.
Viens, en marchant jai vu un hôtel à quelques mètres.
Enceinte, mec, cette meuf est enceinte et mariée à la bague quelle porte à son doigt.
Mais elle est chaude comme la braise.
Alors comme je lai fait pour aller dans ce café, cest la main dans la main presque en courant malgré son état que nous franchissons la distance.
Je passe la réception, lascenseur pour me retrouver dans cette chambre comme il y en a des millions dans toutes les villes du monde.
Mais pour moi, cest la chambre dun château de princesse, dun palace, dune gentille petite femme aimant son mari et sapprêtant à lui faire lamour.
Tu sais, il est bien protégé, fais-moi lamour.
Pour la première fois, sa robe enlevée, ses seins dans ces bonnets, sa culotte en voile léger me montrant dans cette glace que sa toison est noire et très fournie, je prends conscience de son gros ventre.
Jai eu une petite sur, mais jétais trop petit pour me souvenir du ventre de ma maman.
Elle a toujours mon bachi sur sa tête.
Jessaye de dégrafer son soutien-gorge, mais ses seins ont dû encore grossir, car jai du mal.
Elle maide tout en tournant sa langue sur ma langue.
Je peux en prendre un dans ma main, impossible de le couvrir.
Je baisse ma tête, mes lèvres saisissent la fraise énorme et un jet de liquide arrive dans ma bouche.
Je viens de boire ma première rasade de lait maternel.
Cest doux et onctueux.
Je la guide jusquau lit, elle sassoit, ma figure est à hauteur de sa chatte.
Son gros ventre me surplombe.
Je tire sa culotte à moi.
Je vais lui faire, lamour, elle est chaude comme la braise...
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