La Vidéo 2
Valérie regagna le salon et s'assit sur le canapé de cuir fauve. Elle avait les jambes coupées, son profond trouble persistait et elle ne savait plus que penser. L'initiative de Jacqueline l'avait à la fois surprise et ravie. Elle la connaissait depuis une quinzaine d'années et l'avait toujours trouvée très belle. Déjà, lorsqu'elle était adolescente, elle avait ressenti une forte envie de la caresser un jour où elle observait la femme sous la douche du club house de tennis où elles avaient disputé une partie en double. L'image des seins généreux, des fesses rebondies et du sombre triangle de toison qui ornait le bas de son ventre lui revenait en mémoire. Cette simple évocation lui mettait du feu dans les veines et elle posa sa main entre ses jambes. Elle caressait légèrement son sexe à travers le fin slip de coton, sentant sous ses doigts la culotte mouillée de son plaisir grandissant. Appuyant sa caresse, elle glissa ses doigts sous le vêtement écartant les lèvres de sa vulve. Son mouvement s'accéléra, pénétrant plus profondément dans l'intimité ruisselante, ses doigts franchirent l'entrée serrée de son jeune sexe, augmentant à chaque geste son excitation. Au bout d'un instant tout son corps se crispa puis elle se détendit dans un profond soupir.
Totalement vidée de son énergie, elle glissa doucement dans le sommeil, un sourire béat sur les lèvres.
Son assoupissement fut de courte durée. Sans doute sollicitée par sa bonne conscience elle s'éveilla en sursaut. Pensant avoir entendu les jumelles, elle se rendit silencieusement à leur chambre où elle les trouva toujours aussi profondément endormies. Rassurée, elle regagna le salon et s'installa à nouveau sur le canapé plongeant dans un abîme de réflexion. Au bout de quelques minutes elle s'ébroua et se leva pour allumer le téléviseur. Les programmes proposé n'ayant pas retenu son attention, elle décida de visionner une des nombreuses cassettes disposées sur une étagère près du magnétoscope.
Elle sélectionna plusieurs films puis s'installa devant l'écran et introduisit une première cassette. C'était un film qu'elle avait déjà vu et dont le titre inscrit sur la jaquette ne lui rappelait rien. Elle rembobina puis lança la lecture d'une autre bande. Il s'agissait d'un très vieux long métrage en noir et blanc qui ne retint pas non plus ses suffrages. Après quelques autres essais infructueux, elle lança la lecture d'une cassette sans jaquette qui reposait seule sur le téléviseur.
Fugitivement elle vit passer le corps nu d'une femme dans laquelle elle crut reconnaître Jacqueline. Elle arrêta la lecture et rembobina quelques tours pour essayer d'identifier la femme. Sa première impression était la bonne, c'était Jacquie, dans le plus simple appareil. Revenant en arrière en lecture elle put se rendre compte que la femme, le combiné du téléphone dans une main, se caressait de l'autre sans aucune retenue. Intriguée, elle stoppa la lecture et rembobina toute la bande.
S'installant dans le canapé, la télécommande du magnétoscope à la main elle lança la lecture de la cassette en prenant soin de mettre le son en sourdine.
Les images ne montraient que le divan sur lequel elle était assise lorsque l'enregistrement fit entendre la sonnerie du téléphone. Elle vit arriver Jacqueline, vêtue d'un short jaune paille et d'un tee-shirt vert amande. La femme s'assit et décrocha le combiné :
- Allo !
-
- Ah c'est toi chéri, aurais tu oublié quelque chose ?
-
- Ah bon ! et ils reportent ça à quand ?
-
- Tu vois, si tu étais resté près de moi au lieu de courir pour rien, tu aurais pu me faire un gros câlin
-
- Comment je suis habillée ! Et bien j'ai mon short jaune et un tee-shirt vert clair, pourquoi donc ?
-
- Pour l'instant, ma main est sur mon genoux, là où tu dis que la peau est si douce
-
- Je préfèrerais que tu sois là, j'aimerais sentir ton corps contre moi,
-
- Oui, comme si tes mains étaient sur mes seins,
-
- Ne seriez vous pas un peu pervers, mon cher Richard ?
Elle commençait à se tortiller sur le siège comme si l'évocation du corps de son mari faisait monter en elle des vagues de plaisir.
- "
'
- "Je serre mes cuisses sur ma main, oui, je caresse mes cuisses puis encore entre mes jambes. Tu aurais du rester, je sens venir l'envie
"
Elle décrivait à son interlocuteur, ses gestes et ses sensations.
-
- Là je mets ma main sous mon tee-shirt, et je caresse mes seins
-
- Non, je n'ai pas de soutien gorge. Je sens mes seins qui gonflent
Hmmm, j'ai envie de caresses,
de ta grosse queue
-
- Attend, je pose mon tee-shirt.
Elle enleva le vêtement et profita de ses deux mains libres pour faire rouler ses seins contre ses paumes puis pour agacer leurs pointes durcies entre ses doigts. Manifestement, elle prenait un réel plaisir à caresser sa poitrine rebondie.
- Oui chéri, je suis toujours là. Je caressais mes seins avec mes deux mains.
-
- Hmmm, je fais rouler leurs bout dressés entre mes doigts, c'est bon
Valérie, revenue de son étonnement, s'imaginait dans la même situation. Elle avait une certaine admiration pour Richard, autant pour sa réussite professionnelle que parce qu'elle le trouvait beau. D'ailleurs, bien qu'il soit son aîné de presque vingt cinq ans, elle ne résisterait pas à ses avances, et si il lui commandait à distance de se caresser elle n'hésiterait certainement pas. Hélas, jusqu'à présent il l'avait plutôt regardée comme une gamine
Sur l'écran, Jacquie continuait à décrire ce qu'elle faisait.
- Maintenant, je mets ma main dans mon short. Mes doigts glissent entre mes poils jusqu'au bouton
Elle se cambra, puis coinçant le combiné entre sa joue et son épaule, elle retira son short et son slip d'un même geste fébrile.
-
- Oui mon amour, je t'aime
J'ai enlevé mon short et maintenant je caresse mon clito. Il est tout dur, comme quand tu le lèches du bout de ta langue
"
-
- Oh ! c'est bon, mon médius glisse entre mes lèvres,
Ma chatte est toute mouillées,
J'ai envie de ta bitte,.
Inconsciemment, Valérie s'était mise à caresser son sexe à travers le slip encore humide. Sous ses yeux, Jacquie s'activait en continuant de décrire chacun de ses gestes à son mari.
-
- Chéri, tu devrais faire comme moi. Caresse toi en pensant au joli cul de ta petite femme. Branle ta grosse queue en pensant à ma chatte brûlante,
Tu vas voir quand tu vas rentrer ce soir
-
- Oui mon amour, je te suce, je lèche ta verge et tes couilles, tu remplis ma bouche,
Valérie, les yeux rivés sur le sexe ruisselant de la femme, imaginait Richard assis à son bureau son sexe dans la main, en proie à une bandaison phénoménale...
Sa main glissa sous l'élastique de son slip et elle recommença à se caresser comme elle l'avait fait plus tôt dans la soirée. L'idée de ce pénis dressé réveillait en elle une envie intense
A l'écran, Jacquie avait enfoncé le pouce de sa main droite dans son vagin et titillait son anus de la pointe de son médius.
- Hmmm, j'ai l'impression que ton sexe me fouille,
Ahh, tu sens comme je suis mouillées ?
pilonne moi,
prend moi à fond,
enfonce toi encore,.. viens ! viens ! hmmm, je jouis,
c'est bon,
Elle parlait d'une voix hachée par l'intensité du plaisir. Quelques secondes plus tard, encore cambrée sur le canapé, offrant son entre cuisse largement ouvert à la caméra, la femme reprenait son souffle.
Valérie le médius profondément enfoncé entre les lèvres de son sexe massait son clitoris durci de son pouce. Sa main allait et venait entre ses jambes tandis qu'elle titillait les pointes de ses seins de sa main libre. Posant ses deux pieds sur le rebord du siège, elle souleva ses fesses et enleva sa culotte. Imitant la caresse de Jacqueline, elle enfonça profondément son pouce dans son vagin, branlant son clitoris de son autre main elle passa délicatement son médius sur l'entrée de son anus.
C'était une sensation nouvelle. Elle avait eu une aventure avec un jeune américain mais il l'avait prise en vitesse comme un cowboy pressé qu'il était
Ce doigt sur son petit trou la faisait frissonner
Activant ses deux mains elle enfonça doucement le doigt dans son rectum.
La jeune fille haletait encore lorsque la vidéo arriva aux premières images qu'elle avait vues.
De toute évidence, la belle brune n'avait prêté aucune attention à la caméra qui l'avait filmée. Valérie pensa même qu'elle semblait totalement ignorer qu'elle était filmée.
Un peu étonnée de la chose, la jeune fille décida d'examiner de plus près le caméscope posé face à elle sur l'étagère où elle avait pris la cassette.
Encore troublée par son orgasme et par les images torrides qu'elle avait vues, il lui sembla que l'appareil s'arrêtait lorsqu'elle s'en approcha. Son observation attentive ne donna rien. Elle se tourna vers le magnétoscope, éjecta la cassette et la reposa où elle l'avait prise.
Elle regarda sur l'étagère près du téléviseur, cherchant parmi les cassettes stockées là, un film policier. Richard étant un homme très organisé, elle n'eut aucune peine à repérer les enregistrements consacrés à ce type de cinéma. Elle inséra la cassette dans le magnétoscope et s'installa à nouveau dans le canapé pour visionner le thriller. L'histoire était vraiment très sombre et la jeune fille décida d'arrêter la séance pour feuilleter les revues posées sur la table du salon.
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