Prélude


PRELUDE


C'était il y a environ cinquante ans. J'avais dix-sept ans et j'étais en première C au lycée de C.. 
Le printemps était bien installé maintenant et il était encore tôt pour commencer les révisions rituelles de préparation au bac !.. C'est pourtant la raison qu'avait invoquée Guy, mon meilleur copain de l'époque, pour venir me rejoindre dans ma chambre, chez mes parents, quelques jours avant les vacances de Pentecôte.
Guy avait juste un an de plus que moi. Il était blond, cheveux coupés en brosse longue, un peu plus grand que moi, autour du mètre quatre-vingt, des yeux très clairs dans un visage un peu mou, qui ne cadrait guère avec son gabarit de joueur de rugby, sport qu'il pratiquait sans conviction . Dans son flottant bleu et sa chemisette beige, il en imposait t !...Il était originaire d'un bled du piémont pyrénéen, était hébergé pendant l'année scolaire, par son oncle, l'abbé V …, professeur de physique dans un collège privé et bénéficiait d'une apparente liberté que je jalousais parfois .
Moi, à coté de lui, je faisais plus chétif avec mes cheveux châtains, nettement plus longs que les siens, que je coiffais avec une raie sur le coté gauche. Je vivais, avec mon frère et mes deux sœurs , chez mes parents qui n'étaient pas très libéraux d'autant plus que j'étais l’aîné et devais donc donner l'exemple selon l'éthique de l'époque. J'avais donc l'habitude d'organiser et de commander. Pour canaliser cette énergie, mes parents me poussèrent, dès mes douze ans, à adhérer au Scoutisme...ce qui m'allait très bien puisque je pouvais ainsi m'échapper du cocon familial....Je devins chef de patrouille avant d'être désigné comme assistant du chef de troupe pour mon dix septième anniversaire . Guy, qui avait besoin d'être entouré dans son isolement, était venu rejoindre sans grand enthousiasme, la troupe à laquelle j'appartenais.
Donc, ce jour là, nous avions un peu ramé sur un problème de géométrie avec mise en œuvre de Thalès et de Pythagore.

On en avait mare de ces grecs ! Je proposais à Guy de laisser tomber et de nous occuper de préparer le matériel nécessaire à notre sortie scout du week-end prochain. Aussitôt dit, aussitôt fait !... Je passais préalablement dans la salle de bains, troquant mon pantalon pour un short de tennis, enfilait un tee-shirt de sport...et nous filâmes rapido presto au garage, le matériel étant entreposé dans le grenier auquel on accédait par une échelle de meunier un peu raide !...je m'engageais le premier dans l'escalade de celle-ci, précédant mon copain...et puis j'ai loupé un échelon, je heurtais assez sèchement, de la tête, le bord de la trappe ...et les mains de Guy stoppèrent ma chute en se plaquant vigoureusement sur mes fesses . Ce contact, aussi brutal et inopiné qu’il fut , troublât, bien que quelque peu groggy, le puceau total que j'étais. Guy, sous le prétexte de me soutenir, garda ses mains un peu fouineuses sur mon derrière en me poussant pour finir l'escalade. En prenant pied sur le plancher, il me regarda bizarrement, sans doute conscient de mon trouble.
Tu m'as fait peur me dit-il, en me faisant asseoir sur une caisse vide. Il s'accroupit près de moi en me caressant doucement la cuisse Je reprenais mon souffle qui s'accéléra à nouveau quand ses doigts se glissèrent sous l'ourlet de mon short. Son regard ne me quittait pas tandis que sa main dérapait lentement vers mon sexe dont la rigidité et l'enflure soudaine me paralysait...Je baisais les yeux honteux et troublé de cette...métamorphose !...Stupeur ! Son flottant faisait un énorme bosse au niveau de son entrejambe !... et sa main droite s’efforçait de dénouer la ceinture de son short puis de le faire glisser ainsi que son slip, vers ses genoux...Je relevais les yeux vers lui. ;; Son regard me fixait interrogatif mais ces lèvres restaient closes dans un léger sourire.
Je bafouillais d'une voix de plus en plus hésitante et peu énergique, tandis que sa main gauche s’efforçait de libérer mon sexe des entraves qui l'enserraient " Non , c'est pas bien !.
..Il faut pas faire ça !...Tu es catho comme moi...C'est un péché !...Si ton oncle nous voyait !...ou ma mère !... " A cet instant, je sentis ma verge, enfin libérée, se dresser comme un dard , au dessus de sa main qui l'enserrait!...Je baissais les yeux pour regarder ce spectacle mais dans le même instant je découvris son vit érigé comme un menhir, au dessus de son pubis blond et de ses gros testicules. Il ricana en finissant d’enlever slip et flottant, "  Ta mère, je la vois mal monter ici...quant à mon oncle, laisse tomber !.. Il en a vu bien  d'autres !.. " Moi, c'était le premier sexe masculin que je découvrais dans toute sa nudité , le mien mis à part bien entendu.. Il dressait vers moi, sa bite longue de 18 cm à vue de nez ..épaisse terminée par un gland turgescent et brillant, avec deux grosses veines bleues... J'étais hypnotisé par ce spectacle, immobile et la bouche béante ! ...La main de Guy jouait avec ma queue, plus modeste que la sienne, en effectuant de très lents mouvements de va et vient autour de ma hampe ; mon prépuce recouvrait mon gland que le mouvement suivant faisait réapparaître . Je protestais sans conviction " arrête !... C'est pas bien !...Laisse moi tranquille !..Je ne veux pas que tu me touches comme ça !... " Il me lança un regard un peu narquois en disant " OK !...Je laisse tomber ton zob mais tu regardes et tu vas le regretter...Parole de scout !... " Il se redressa , se débarrassa de sa chemisette, découvrant son torse couvert de poils clairs et ponctué par ses deux mamelons turgescents . Totalement nu, il s'assit sur la caisse vide, les jambes largement écartées m'offrant une vision panoramique de ses attributs sexuel
Juste en face de moi, il reprit sa bite de la main droite, la gauche, malaxant ses testicules...Un lent va-et-vient de ses doigts sur son sexe faisait glisser son prépuce, découvrant puis masquant son énorme gland dont le méat béait au bout. Je regardais ébahi et quelque peu choqué ce mouvement alternatif sans même m'apercevoir que ma propre main s'agitait sur mon sexe !.
..Guy, lui, avait parfaitement analysé la situation...Je flanchais et mon opposition à ces jeux sexuels faiblissait...Il lâcha son sexe, me tira vers lui, m’ôta vivement mon tee shirt et entrepris de lécher mes mamelons qui se raidirent sous ses caresses...Sa main rejoignit la mienne toujours sur ma verge  en relançant le va-et-vient. L'autre avait entrepris de caresser mes fesses, son index descendant lentement la raie de mon cul. Je ne trouvais plus rien à redire ! Mes protestations s'étaient tues ! J'étais passif... mais décidé à poursuivre cette première expérience...jusqu'à son terme. Mon vit devenait douloureux de tension !...Guy me laissa poursuivre seul l'action qu'il avait relancé, se concentrant sur son outil personnel...Assis sur un vieux pouf, les jambes largement écartées moi aussi, je suivais ses mouvements qui se précipitaient maintenant....J'accélérai moi aussi, suivant la cadence imprimée par mon ami...Je le vis se raidir, haleter en tremblant...Un premier jet d'un épais liquide blanchâtre jaillit soudainement de son vit exacerbé...L'éjaculation se poursuivit par deux spasmes supplémentaires tout aussi abondants...Son sperme s'écoulait sur le plancher...Je voulais de toute mes forces, connaître aussi cette explosion...Guy recueillit sur ses doigts les dernières gouttes de sperme qui sourdaient de son méat et introduisit doucement deux doigts englués entre mes lèvres entrouvertes mais épouvantées : sucer son sperme, inconcevable !...Et portant, j'étais en train de le faire et de me délecter de ce jus un peu épais, légèrement sucré mais tellement délectable... Au comble de la stupéfaction et du ravissement, j'avais arrêté de m'occuper de ma verge toujours au garde-à-vous...Guy profita de cette interruption pour s'en saisir . Il me fit lever, s'agenouilla devant moi en portant ses lèvres sur mon gland qu'il explora de sa langue s'attardant sur mes couilles qu'il finit par engloutir dans sa bouche sans cesser de jouer avec ma hampe...Pour moi, tout cela était inimaginable !.
.. Je tremblais légèrement, mon être entièrement centré sur mon sexe brûlant. ..Plus rien ne comptait. Il n'y avait plus que la bouche de Guy, ma verge et mes boules....Les mains de Guy caressaient mes fesses, exploraient ma raie s'approchant peu à peu de mon anus . L'un de ses doigts titillait maintenant mon œillet... cherchant manifestement à s'introduire dans mon cul. J'essayais de résister, sans trop de conviction, à cette nouvelle agression ...tellement agréable. Guy poursuivit son action tout en modifiant sa stratégie...Ses lèvres quittèrent mes testicules ; sa bouche engloutit d'un seul coup mon gland et une bonne partie de la hampe qui le portait...J’eus un hoquet de surprise...sans émettre la moindre protestation....mais ses lèvres glissaient sur mon membre allant et venant, l’enfonçant jusqu'au fond de sa gorge puis se retirant jusqu'à le laisser sortir de sa bouche. C'était ...exquis, délicieux !...Le doigt de Guy venait de réussir à forcer sans vrai violence l'entrée de mon cul quand tout explosa !...Je ne pus et ne souhaitais pas au fond de moi-même, retenir la vague qui montait dans ma bite et qui déferlait dans la bouche de mon ami sans la moindre réaction de ma part !... Guy avalât tranquillement mon sperme et m’embrassât sur la bouche en glissant sa langue engluée de mon jus épais, jusqu'au fond de ma gorge....
Le bruit de la voiture de mon père s’arrêtant devant la porte du garage, vint mettre un terme à cette initiation imprévue. Le nettoyage du grenier avec effacement soigneux des traces, nous prit que quelques minutes... Je saisis au passage mon sac à dos Lafuma, Guy chargeant sur son épaule celui de la tente canadienne. Quelques instants plus tard, nous retrouvions mes parents dans le samon. Après quelques phrases de courtoisie, Guy prenait congé en me serrant la main sans marquer d'émotion particulière, avec un simple clin d’œil.
Par la suite nous nous perdîmes de vue : mon échec retentissant au baccalauréat en juillet me valut un séjour en boite à bac durant l'été. Comme je n'eus pas plus de réussite en septembre, mon père, furieux, me mit en pension dans un collège tenu par les jésuites au fin fond de l'Aveyron, marquant ainsi le terme de ma vie scolaire à C....

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