Découvertes - 2
DECOUVERTES 2
Son sommeil avait été mauvais à la pauvre Odette, plein d'images de corps de filles nues, de lèvres collées les une aux autres. De plus elle pensait que dans ces cauchemars elle avait un peu fait pipi au lit, ses cuisses étant toutes mouillées, sa chemise de nuit et le drap humides. Elle était très honteuse.
Elle entre-ouvrit les yeux et vu, dans le lit voisin, qu'Anne semblait se gratter le bas du ventre. Il doit y avoir des moustiques pensa-t-elle.
Les autres filles commencèrent à se réveiller en s'étirant. Sophie se levât, nue. Comment pouvait-elle coucher sans chemise de nuit? Elle est allée vers le lit d'Ingrid sur les lèvres de laquelle elle a posé les siennes. Etait-ce une coutume du pensionnat de coller ses lèvres à celles d'une autre? Les esquimaux ne se disent-ils pas bonjour en se frottant le nez avait-elle entendu dire.
Le comble est arrivé lors qu'Anne se levant, tout aussi nue que les autres, vint prendre Ingrid par le cou, laquelle posa ses mains sur les fesses d'Anne, et que tout en s'embrassant, elles se mirent à frotter leurs seins et leur bas ventre l'un contre l'autre. C'était certain, Odette était tombée chez des folles! Elle ne put s'empêcher de demander:
- Mais que faites-vous?
- On se fait plaisir, c'est un bon moyen de commencer la journée. Mais tu n'as pas encore tout vu. En revanche, tu as l'interdiction formelle de raconter aux autres et surtout à la surveillante générale ce que tu vois si non il t'en cuira, fais nous confiance
Odette était trop bouleversée pour répondre quoi que ce soit. Elle est partie vers les douches espérant que cela lui clarifierait les idées. Trop de questions faisaient bouillir son cerveau. Elle entendit les autres la suivre en riant.
De retour dans la chambre les trois autres étaient de retour, assises en tailleur, sur leur lit mais toujours nues. Elle a remarqué qu'Ingrid tenait une petite brosse à cheveux et se peignait les poils du bas du ventre, elle ignorait le mot pubis.
- J'aimerais vous poser une question à vous trois.
- Oui, ma belle va y! répondirent toutes trois.
- Comme vous êtes toujours toutes nues j'ai remarqué que les poils de votre pipi ne sont pas tous pareils et Anne n'en a même pas, or les miens sont bien différents.
- Pour te répondre il faudrait que tu nous montres les tiens, dirent-elles perfidement.
- Mais je n'oserais jamais!
- Allons, idiote on est entre filles et tu ne vas pas passer l'année avec nous dans ta chemise de nuit et ton espèce de camisole que tu utilises pour te déshabiller!
En rougissant comme un coquelicot elle remonta sa chemise de nuit presque jusqu'à son nombril.
Les trois autres ouvrirent de grands yeux effarés.
En effet la touffe d'Odette était une forêt vierge communément appelé "tablier de chasseur"; ses poils étaient longs, touffus, remontait à mi chemin entre le haut du triangle et le nombril tandis qu'ils couvraient aussi le pli de l'aine et le haut des cuisses.
- Mais c'est une vraie broussaille en friche ! Et puis cela ne s'appelle pas le "pipi" mais la chatte mais il y a aussi d'autres noms.
- Je crois que j'ai beaucoup de choses à apprendre!
- C'est certain! Mais comme tu sembles gentille on veut bien t'apprendre, je pense qu'à nous trois, avant la fin de l'année on aura pu faire ton éducation mais il y a du travail dit Sophie.
- Mais je ne demande qu'à apprendre.
- Ok on verra ce soir par où commencer mais pour le moment on va en cours.
Toutes quatre sortirent pour aller vers la salle de cours, Anne disant:
- Quelle merde! le prof de sciences nat et chiant, je pense que j'aurai envie d'aller aux toilettes pendant le cours.
Toutes les quatre se sont installées sur le même rang, Odette entre Anne et Sophie. Vers le milieu du cours Anne a levé le doigt pour demander:
- Monsieur, puis-je aller aux toilettes?
- C'est une manie chez vous, à chaque cours vous demandez à aller aux toilettes. Allez y !!!
- Monsieur c'est pas de ma faute mais la reproduction du fucus vésiculeux me donne des envies.
Toute la classe est partie d'un grand éclat de rire; seule Odette se demandait ce qu'il y avait de drôle dans ce que venait de dire Anne.
Elle est revenue une bonne dizaine de minute plus tard, les joues rouges, un large sourire aux lèvres.
En reprenant sa place sa voisine Ingrid lui a demandé:
- C'était bien?
- Super! tiens rends toi compte par toi même et elle a mis ses doigts sous le nez d'Ingrid.
Pourquoi Ingrid lui demande si c'était bien, moi je lui aurais demandé si elle allait bien car dix minutes à rester aux toilettes elle devait avoir des problèmes intestinaux et en plus pourquoi Anne a répondu "super" en lui mettant ses doigts sous le nez. Décidément Odette ne comprenait rien au dialogue de ses camarades
La matinée s'est écoulée lui permettant de faire connaissance avec divers professeurs et surtout avec les autres filles de la classe qui se divisait, de façon évidente, en deux groupes. L'un composé de ses camarades de chambres et d'un certain nombres d'autres, identifiables par leurs tenues, jupes ou robes courtes, pantalons, maquillage, vernis à ongle etc. l'autre de filles comme elle sans fard, vêtues de bleu marine, chemisier blanc boutonné jusqu'au cou, cheveux tirés en queue de cheval ou avec un chignon, bref la prototype des bonnes élèves d'une institution religieuse.
Après le déjeuner, où la différence des deux groupes était encore plus nette, celui de ses amis se réunissait pendant la récréation près du bâtiment des concierges qui préparaient pour quelques centimes des cafés à celles qui le souhaitait. Pendant cette heure de liberté les trois autres la présentèrent à d'autres filles, Nicole, Isabelle, Josée, Sylvie
Curieusement elles avaient toutes des prénoms assez moderne et bien différents de ceux de l'autre groupe où les Marie-Clothilde, Marie-Pierre, Marie-Thérèse etc. Fleurissait comme des pâquerettes au printemps.
Elle ne comprenait pas pourquoi, mais toutes, bien qu'aimables et gentilles avec elle, la regardaient comme si elle arrivait de la planète Mars!
Elle surprit même, en aparté, une conversation où nouvelle tête demandait à Sophie:
- Mais qu'allez-vous en faire?
- On va l'éduquer, je suis sure que 'on y arrivera. Ce matin on a réussi à lui faire remonter sa chemise de nuit pour nous monter son minou. Ce n'est pas un minou ma pauvre mais un forêt vierge. Le rasoir et la pince à épiler vont chauffer quand on va s'attaquer à l'élagage
.
Elles partir toutes les deux d'un grand éclat de rire mais Odile n'avait pas exactement compris, dans sa candeur, le sens des paroles échangées. Pas plus que dans les autre conversations saisies par son oreille. L'une par exemple:
- Alors Anne il paraît que tu as vu le loup cette été? C'était celui de qui?
- Celui de Frédéric.
- Et alors?
- Il a délicieusement léché la minette et l'a défoncée avec grande douceur.
- Et c'était bien?
- Merveilleux, sa langue et si douce et son dard si puissant! Il a giclé partout!
Odile n'y comprenait rien. Elles avaient un camarade prénommé Frédéric qui avait un loup qui a léché la chatte d'Anne pour la défoncer ensuite avec son dard, mais les loups n'ont pas de dard!
Ensuite il a défoncé le petit chat et le sang à giclé partout, pauvre bête! Et Anne semble très réjouie que son animal est aussi mal fini. Il me faut un caché d'aspirine, je n'y comprend rien et ma tête va éclater!!!
L'après-midi a suivi son cours mais plusieurs fois Ingrid a demandé à sortir aux toilettes pour y rester chaque fois dix bonnes minutes.
Elle doit vraiment avoir un problème intestinal, la pauvre; maman m'a donné dans ma trousse de l'imodium, je lui en proposerai ce soir. Mais ce que je ne pige pas c'est que quand elle revient, elle semble toute réjouie et ne pas du tout être abattue ni souffrir. Bizarre! En plus ce doit être une épidémie car elle n'est pas la seule à faire de même ? Et pourquoi sucent-elles toutes leur doigt en revenant ? C'est plutôt sale d'aller aux toilettes surtout quand on est dérangée!
A la fin de la journée elles ont regagné les chambres où elles pouvaient travailler encore. Anne et Ingrid se sont installées au même bureau, cote à cote, Anne avait ouvert son jeans et Ingrid avait défait son chemisier, enlevée son soutien-gorge et sa jupe et n'avait plus, pour tout vêtement, que le chemisier et le string.
Odette n'avait jamais vue une telle culotte qui laissait les fesses entièrement visible et dont le devant était si transparent que l'on voyait ses poils qui contrairement à Sophie n'avait pas la forme d'un triangle, comme elle d'ailleurs, mais était une bande en carré parfait. Allongée sur son lit elle parcourait les pages d'un manuel, sans les lires, sont cerveaux mis en ébullition par tout ce qu'elle avait vu et entendu pendant la journée. Que de mystères à élucider! Venait s'en ajouter un quand elle a remarqué qu'en fait Ingrid et Anne faisaient semblant de travailler et qu'Ingrid caressait la jambe d'Anne jusque dans la braguette tandis que cette dernière passait sa main sous le chemisier et caressait le dos de son amie et passait même quelques fois sa main sur le devant pour caresser un néné, (mot qu'elle avait appris de sa mère lors de ses premières règles et qui lui avait dit:
- Tes nénés poussent aussi, c'est un autre mot que l'on peut dire pour parler des seins.
L'esprit trop bouillant elle a décidé de s'endormir mais d'autres surprises l'attendaient avant qu'elle ne sombre dans un sommeil agité
.
Anne est revenue des douches avec une petite bassine pleine d'eau et a sorti de la mousse à raser et un rasoir de sa trousse de toilette ainsi qu'un miroir; elle s'est installée sur son lit, jambes largement écarté et à entrepris de raser intégralement son pubis. Odile était sidérée; comment pouvait-on faire cela? Elle tenait quand même la réponse à une énigme c'est qu'Anne se rasait intégralement et non pas que ses poils n'avaient pas encore poussé! La surprise fut à son comble quand elle vit Ingrid s'installer aussi sur le lit armée d'une pince à épiler avec laquelle elle a redonné une forme parfaite à son rectangle blond et qu'avec des ciseaux elle a coupé les poils qui semblait trop longs.
C'était certain elle n'était pas dans un pensionnat mais dans un asile psychiatrique. Elle était loin de se douter que dans moins de huit jours elle allait faire comme elles!
Avant de sombrer dans le sommeil elle se rendit compte que le même manège que la veille se reproduisait; mais là elles étaient trois à se mettre dans le même lit. Ingrid couchée sur Sophie et Anne à côté d'elles!!! A quoi pouvaient-elles bien jouer? Le sommeil s'est emparé d'elle tandis qu'elle se promettait de tirer la chose au clair dès le lendemain.
(A suivre. Merci de vos commentaires et remarques).
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