Le Promenoir De L'Olympia
Le Promenoir de l'Olympia.
Ce soir, j'étais seul dans ma chambre. Tout mon monde avait quitté Paris pour ces courtes vacances de la Toussaint sauf moi. J'avais le moral dans les chaussettes. Le ciel était plombé, brumeux. L'après midi morose, se traînait en longueur. Je restais assis sur mon lit, feuilletant " Paris by night " une revue où figuraient presque tous les programmes de distraction de la capitale. L'un d'eux retint bientôt mon attention : Gilbert Bécaut, autrement dit M. Cent mille volts donnait un " one man show " à l'Olympia, le music-hall du Boulevard des Capucines....Voila un programme intéressant pour un jeune étudiant, célibataire (j'avais vingt et un an) isolé car nouvellement arrivé à Paris . Je consultais mon plan du Metro et mis au point l'itinéraire adéquat pour rejoindre la station " Madeleine ". Ceci fait, j'enfilais rapidement une chemise bleu clair, mon pantalon beige, récupérais mon blazer bleu marine et mes mocassins et en route pour les Boulevards.
A 20,45 h, j' étais dans le hall du Music-hall. Plus de place disponible mis à part quelques billets
de " promenoir ", la partie de la salle la plus éloignée de la scène, dépourvue de sièges. On assistait au spectacle debout, les plus chanceux ayant la possibilité de s'appuyer au muret de séparation avec la classe supérieure !...Muni de mon ticket, je me dirigeais rapidement vers l'espace en question et eu la chance de prendre place, au premier rang, juste derrière le muret recouvert de velours rouge, assez satisfait de la situation.
Le promenoir se remplit peu à peu ; on commençait à se serrer les uns contre les autres...je remarquais, sans y prêter plus d 'attention, que cette foule était composée quasi exclusivement d ' hommes dont les plus âgés n'avaient sûrement pas cinquante ans
Le grand rideau de velours rouge se leva après les trois coups annonçant le début du spectacle. L'éclairage de la salle s'estompa progressivement et un présentateur entra en scène dans un halo lumineux
La première partie du spectacle ne m'a pas laissé grand souvenir.
Quelques mains s'égarèrent sur mes fesses sans que cela ne me trouble. Je mettais ces attouchements sur le compte de la promiscuité du lieu d'autant que depuis mon initiation par Guy trois ans plutôt, malencontreusement abrégée par l'arrivée de mon père, je n'avais eu aucun contact avec un garçon ...A l'entracte, après un passage aux toilettes, je retrouvais ma place sans histoire. Je remarquais cependant un homme d'une quarantaine d'années, peut-être un peu moins dont j'avais inconsciemment noté la présence à proximité, à plusieurs reprises. Un grand type brun, portant une fine moustache à la Alec Guiness, très style " british " , complet droit prince de Galles orné d'une discrète pochette vieux rose
Le promenoir était complètement bondé quand le spectacle reprit avec Bécaud qui chantait Nathalie...une main se posa sur mes fesses et les caressa doucement à travers le tergal de mon pantalon...Je déplaçais assez sèchement mon cul ; La main se retira prestement pour céder la place au bassin de mon voisin arrière qui se colla étroitement à mon postérieur...Dans un réflexe de fuite, j'avançais mon bassin ...ce qui permit à sa bite tendue comme un arc, de se loger dans le sillon de mon cul dont elle n'était séparé que par la mince épaisseur de nos pantalons...Je ne pouvais plus bouger, ses mains étreignant mes cuisses parvenaient à se déplacer vers mon sexe...Un peu affolé, je jetais un rapide coup d'il aux alentours...Mon agresseur, juste derrière moi était le gentleman " so british " que j'avais remarqué . Il me sourit et me fit un rapide clin d'oeil...Personne dans le reste de l'assistance ne sintéressait à notre manège...Sa main droite était maintenant au contact de la bosse que formait, sous mon slip, ma verge exacerbée, l'autre immobilisait mon bassin tandis que le sien agitait sa queue, bien raide, sur l'emplacement de ma raie...Quand il entreprit douvrir ma braguette, je crus mourir de crainte que nous soyons découvert ; Simultanément, j'étais dévoré par le désir d'aller plus loin ; J'agitais mes fesses dans un ultime effort pour fuir ses doigts inquisiteurs qui couraient sur mon slip.
..Il me glissa à l'oreille " Je te veux ; Va aux toilettes : je t'y retrouve dans cinq minutes !.. " Je ne sais pas encore pourquoi je répondis " oui " en hochant la tête ni pourquoi je me rendis aux lavabos en m'excusant auprès de ceux que je bousculaient, mais une chose est sure, je le fis. J'entrais dans la pièce en question, totalement déserte et m'installais devant un urinoir, laissant croire à un intrus que je satisfaisais un besoin naturel. Ma braguette n'ayant pas été refermée, il ne fallut que quelques secondes pour que ma bite raide comme un cierge surgisse de mon slip que jabaissai sous les boules de mes testicules. La porte du local s'ouvrit et le " gentleman " à la petite moustache entra rapidement...Avant que j'ai fait un geste, il se saisit de ma bite...et de ma bouche, sa langue s'y introduisant et jouant avec la mienne Très vite, il mentraîna vers la plus éloignée des nombreuses cabines, dégrafa la ceinture de mon pantalon et abaissa mon slip sur mes genoux..Ma verge, érigée comme un menhir, se dressait au dessus de la forêt de poils bruns qui recouvrait mon pubis et mes roustons. Presque du même mouvement, il fit apparaître ses attributs en abaissant son pantalon de tweed. Son gland turgescent, une goutte de sperme solvant du méat, dépassait largement de sa main fermée sur sa hampe qui devait bien faire 5 centimètres de diamètre et 18 ou 19 de long. Quel engin énorme !..Il l'approcha du mien quand un bruit de porte nous immobilisa . J'étais tétanisé, mon sexe se dégonfla comme une baudruche
Le sien aussi !..Je tremblais comme une feuille !...Il y eut un bruit d'eau puis celui d'une porte qui se refermait... Il nous fallut quelques secondes pour reprendre nos esprits ; il me proposa " Viens chez moi, on sera plus tranquille. ...J'habite boulevard Raspail, près du Lutétia... " J'étais très hésitant, ce type je ne le connaissais pas !...J'allais pas me faire lever comme une pute !...Et pourtant, j'avais une envie folle de poursuivre mon initiation !.
..Il insista " viens, ma voiture est à deux pas ! " dit-il en remontant son pantalon ...Ma queue reprenait du volume . Il la toucha, emportant du même coup ma décision en me glissant une carte de visite. " D'accord, allons chez vous !.. " Je devenais vraiment une pute !...Je bouclais mon pantalon. " Sors le premier et attends moi devant l'entrée...Je vais chercher ma voiture et je te prends au vol dans dix minutes; C'est une Triumph verte, anglaise!;;;Ah, on se tutoies, c'est plus sympa ! " Je sortis, traversait le foyer désert....Les échos du concert qui me parvenaient, ne changèrent rien à ma décision...La carte de visite indiquait que son possesseur se prénommait George et était chargé d'affaires à l'ambassade britannique...Un pur " britisch "
.sans trace d'accent. J'étais un peu rassuré sur la qualité de l'homme !..Mon sexe reprenait du tonus !...
Un cabriolet, porteur de plaques diplomatique serrait le trottoir devant moi ; Sa portière gauche s'ouvrit et j'embarquais sans ambages. " Merci, George !...Oui, je te tutoies et j'ai vu ta carte de visite !...Elle ne m'a rien dit ni sur ton age, ni sur tes orientations sexuelles...Tu es pédé ?... " On roulait vers la rive sud...Il n'y avait que très peu de circulation...Sa main gauche était posée sur ma cuisse, tout prés de ma verge... " j'ai trente-sept ans pour être franc avec toi. Je ne suis pas un pro de la chose, simplement un amateur très éclairé dont l'épouse vit en Angleterre...où elle prépare notre divorce pour... perversion sexuelle dit-elle, rien que ça !...Je reconnais avoir plusieurs fois tenter de l'enculer sans aucun succès !.. Je crois qu'en réalité je suis bi-sexuel ...Voilà, à toi maintenant " La voiture quittait le boulevard Saint-Germain et s'engageait sur le boulevard Raspail. " J'ai vingt et un an, dis-je, je m'appelle Alan et je suis toujours puceau ! La seule expérience que je possède est une initiation homo...inachevée !...Je trouve des attraits aux deux sexes !...et ne résiste guère à la tentation mais les offres sont rares des unes comme des autres !.
.. mais je ne suis pas une pute ! " La Triumph entrait dans le garage souterrain et se glissa doucement dans un garage particulier. Il se pencha vers moi, m'embrassa en fouillant ma bouche de sa langue curieuse . Il effleura rapidement mon sexe à mi-érection , ouvrit ma portière et sortit. Je le suivis, il prit ma main et dans la pénombre, mentraîna vers l'ascenseur. A peine les portes fermées, il reprit ses avances en déboutonnant ma chemise...La machine stoppa après quelques minutes d'ascension, l'index sur le chiffre 5 .
A suivre : " Boulevard Raspail "
admin
Jan. 31, 2023
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