La Laisse 4
Tu me relèves en m'attrapant par les coudes. Je suis encore serrée dans mon corset. Ma médaille se balance au bout de mon collier. Je me lèche les lèvres. Je n'aimais pas ça avant, mais avec toi, j'adore avaler. De toute façon, avec toi rien n'est normal ! Je n'ai aucunes des réactions que je devrais m'attendre à avoir. J'ai cessé d'essayer de me repérer dans notre relation à la tabulation de ce que j'ai vécu avant. Dans tes bras, sous tes doigts, j'ai des réactions qui me sont totalement inconnues. Tu me fais... Un truc que j'ignore mais qui me fais perdre la tête à chaque fois. Allez comprendre pourquoi...Je me blottis contre ton torse. Debout sans mes chaussures, je me sens toute petite à coté de toi ! Je ferme les yeux et je fourre le nez dans ton cou. J'adore ton odeur.
Tu refermes les bras autour de moi. Je crois que je pourrais rester là la vie entière.
Un bruit me tire ce mon bonheur intemporel. Mylène s'est remise de ses émotions et nous propose à boire. Moi ça va... Toi tu as l'air d'avoir soif. Ca dessèche tous ces efforts il faut dire !
Pendant que tu te désaltères, je regarde l'heure. Minuit trente... Je n'ai pas vu le temps passer !
Peut-être qu'on va rentrer ? Je te regarde pleine d'espoir. Je suis crevée, et en plus, je ne vois pas d'autre combinaison entre nous 4. Ou plutôt si, la seule qu'il reste, c'est que Marc me baise au final. Et je n'en ai vraiment pas envie ! Je m'en suis plutôt bien sortie jusque là et je te suis reconnaissante d'avoir compris que je craignais de me faire posséder par un autre homme que toi et d'en avoir tenu compte. mais tout peut encore basculer... je me demande bien ce que tu vas décider. J'ai l'esprit qui divague : C'est sur Marc n'a joui qu'une fois...Dans les fesses de sa copine... Bon il y a plus dramatique comme soirée il aurait pu aussi bien se la mettre sur l'oreille !
Je suis tirée de mes rêveries par ton ordre :
" Habille-toi "
Ton ordre signe le signal du départ.
Nous saluons nos partenaires d'un soir. Mylène me regarde avec un grand sourire et me dit " j'espère que nous nous reverrons ". Ouais je ne suis pas sure que ce message s'adresse vraiment à moi, à mon avis tu lui as vraiment tapé dans lil vu le regard langoureux qu'elle te jette... Je lui collerais bien une volée de coups de badine pour lui donner une bonne raison d'avoir le feu au cul à celle là décidément !
Nous prenons l'ascenseur et nous retrouvons rapidement au parking. Je monte à l'abri dans la voiture. Je suis contente de la retrouver celle-là ! J'adore ce véhicule, j'ai toujours aimé les gros gabarits et je me sens en sécurité la dedans, avec toi à coté...Je ferme les yeux et je m'étale dans le siège comme une chatte sur le coussin.
Quelle soirée mémorable ! J'ai vécu un sacré paquet d'émotions. Tu me regarde amusé. "
Alors tu as passé une bonne soirée ? "
" Oui Maître, même si j'avoue que j'ai bien flippé par moment "
" Mais c'était fait pour, ma chère soumise"
Oui je sais...Tu sais me faire de bonnes émotions parfois ! je souris de tes idées perverses et nous prenons la route.
J'ai hâte de rentrer. Je suis crevée, pour être honnête. Nous bifurquons par une rue.
Qu'est ce qu'on fiche à passer par ce quartier ? On n'a pas pris cette route à l'aller. Mais à l'aller j'étais en voiture avec ce type, il ne connaissais pas le coin comme toi... Tu empruntes probablement un raccourci. Ça craint par là, il y a des sex-shop partout. On est à Pigalle ?
Tu te gares sur une place. Je te regarde interloquée. On ne rentre pas ?
" Maître ! "
Le son qui sort de ma bouche est un souffle.
" allez descends. Tu ne veux pas te faire baiser mais ne crois pas t'en tirer à si bon compte".
De nouveau j'éjecte de mon nid douillet. Bon sang, il est une heure du mat !
Je te suis tête baissée sur le trottoir. Pas besoin de laisse cette fois... Toi je te suivrais n'importe où.
Tu me pousses dans l'ouverture d'un sexshop. Non sérieux qu'est ce qu'on fait là ?
La patronne est derrière la caisse. Tu me pousses vers elle et tu lui dis " voilà ce dont je vous ai parlé ".
Je te regarde effarée : tu as l'intention de me faire QUOI ? Je ne t'ai pas satisfait ce soir ? J'ai presque envie de te supplier pour qu'on rentre. Pitié Maître ! Votre soumise n'en peut plus...
La femme me détaille des pieds à la tête et te répond " ça ira bien pour cette heure !"
C'est charmant... Je me retiens de lui dire que si je ne lui conviens pas, elle n'a qu'à me fiche dehors... Ça m'arrangera !
Elle nous précède vers une porte sombre qu'elle ouvre. Je n'y vois rien. Je sens ta main entre mes omoplates qui me pousse fermement en avant. Et ta voix qui me susurre " vas-y montre ce que tu sais faire ! Tu as 15 minutes ".
Je me retrouve dans le noir. Ou est ce que je suis ?
15 minutes pour faire quoi ? Je me doute de là ou je suis mais quand même...Si c'est bien la cabine d'un peepshow je me demande pourquoi tu m'as balancé là, surtout à cette heure. Il ne doit pas y avoir grand monde ! Évidemment, comme je suis aussi peu exhib que ce que j'ai envie de me faire posséder par un autre homme que toi, ça peut terminer la soirée en beauté, dans les séries " vaincre ses résistances " ! Arf, j'essaye de me repérer dans le noir mais je n'ai que quelques secondes à attendre, la lumière s'allume.
Je sursaute. Et je recule. Aie ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Je pensais être dans un peepshow, le truc avec des coussins ou tu te tortilles gentiment pendant que des types se branlent derrière une vitre.
En fait, derrière cette porte, je suis... Dans un donjon. Et un gros type avec un pantalon en cuir et l'air glauque me regarde d'un air peu avenant. Heu...Maitre ou es-tu ?! Non mais il y a une erreur là, j'ai déjà un Dom Monsieur, faut pas vous déranger pour moi, je vais y aller hein...Je pivote aussi sec, et je cherche la porte du regard. La cloison est molletonnée ( pour les cris ? ) et on devine à peine la jonction qui donne sur la sortie. Pas de poignée. Par contre, une sacrée collection de martinets, de fouets, de chaines... Ca me ferait fantasmer en temps normal, si j'étais avec toi. Mais avec ce type patibulaire...
J'entends du bruit derrière moi. Il se rapproche. Prise de panique je me jette sur l'endroit ou devrait se trouver la porte et je pousse de toutes mes forces. Ou es-tu ?!!! Qu'est que qu'il a l'intention de me faire en 15 minutes ? il me ceinture et me décolle du sol. Je me débats et pour le coup, c'est la première fois que je résiste vraiment ! Peine perdue. J'envisage un instant de lui balancer un coup de pied dans les bijoux de famille, mais un dernier éclair de lucidité me rappelle que théoriquement, le D/s c'est sous contrôle...Donc tu ne dois pas être loin !
Je cesse de me débattre et le laisse me poser avec méfiance puis m'attr fermement par les cheveux. Il me retourne vers lui et me claque énergiquement les seins pour la peine. Ouille ! D'un geste réflexe je referme les mains pour me protéger mais un ordre tranchant " pas bouger " m'immobilise. Je suis pétrifiée.
Il me traîne vers un fauteuil de gynéco, me bascule dessus et me saucissonne solidement dans une position... carrément obscène. J'ai toujours trouvé la position sur ce type d'instrument vraiment glauque et même en sachant que c'est pour des raisons médicales, ça me demande toujours un effort de mentalisation pour passer outre.
Les mains, les jambes, la taille... Tout est fixé avec des liens de cuir. je ne risque pas de sauter de là. Je suis toujours limite panique, et je cherche ou tu peux être du regard. Il y a une grande glace sur tout un mur, ma foi, je suppose que ça doit être une saleté de vitre sans tain et que tu te trouves derrière... Enfin j'espère...
Partout ailleurs sont suspendus une collection insensée de cravaches, martinets, badines, chaines, liens divers, colliers, ustensiles dignes d'une salle de , et pendant qu'il m'attache, je ne peux m'empêcher de me demander quelle soumise peut être assez maso pour souhaiter que son Maître utilise toute cette panoplie sur elle...
Je suis totalement immobilisée. Le bassin basculé vers le bord, j'offre mon intimité aussi ouvertement que possible à ce gros porc. Qui doit estimer que ce n'est pas suffisant, car il écarte encore les étriers qui me tiennent les jambes et les pieds.
Je fais presque le grand écart bientôt...
Il m'inspecte et tripote mon piercing, me tirant un gémissement. Décidément, il plait ce piercing !
Puis il me regarde avec un ricanement et me dit :
" il parait que tu n'aimes pas qu'on te touche ni qu'un autre homme que ton Maître te pénètre petite chienne ? C'est bien d'être dévouée ainsi à ton Dominant. Tant que c'est sa volonté. Mais ce soir il a aussi d'autres désirs... Donc j'ai quelques minutes à passer avec toi pour te laisser un souvenir impérissable, à sa demande.
Ca y est, il va me baiser ? Décidément... J'aurais vraiment préféré Marc pour le coup, mais si tu as l'intention de me faire prendre par un autre, pourquoi ne pas simplement me l'ordonner ? Je t'aurais obéi même si je n'aime pas ça... Il y a quelque chose qui cloche. Qu'est ce qu'il mijote ? En plus, il est vraiment moche. Pouah ! Rendez-moi mon Dom !
Il se dirige vers moi. Il ne m'a rien enlevé, juste relevé ma jupe avant de me lier, donc je suppose que c'est ça qui l'intéresse...Je me crispe. j'en ai assez vu ce soir ! Je m'attends à ce qu'il sorte sa queue pour me la fourrer énergiquement quelque part, mais non. il enfile des gants en latex, puis s'enduit les mains de lubrifiant.
Je sens ma pupille se dilater sous l'effet du stress. Il va me fister ! Je n'ai pas fait attention à son gabarit, mais je redoute qu'il ne me déchire. Je ne suis pas très élastique, certaines femmes sont capables d'engloutir des dimensions phénoménales, mais moi...je ne connais pas vraiment mes limites.
Finalement j'arrive à voir ses mains. Ca va encore, elles sont relativement fines pour un homme de sa corpulence... Évidemment j''aurais préféré les tiennes, mais au final tu es peut-être parti regarder une fille se tortiller dans l'une des cabines, pour me donner une leçon... Certes j'ai échappé à l'accouplement avec un autre Dom, mais je ne suis pas sure qu'un fist soit plus enviable, physiquement parlant. Psychologiquement, à choisir je préfère. Un fist, c'est pas pareil. C'est idiot hein ? Mais dans ma tête ce n'est pas une pénétration. Rien à faire, pour moi la limite c'est ça. A priori tu sembles l'avoir bien compris, et tu t'apprêtes à contourner le problème, histoire de me faire bien comprendre que tu disposes de tous mes orifices.
Qu'importe : tant que je reste à toi et qu'il n'y a que ta queue pour me prendre... tant pis je suis prête à souffrir.
Je soupire. Il me dit froidement " j'ai 10 minutes. Tu as perdu du temps à te débattre. On ira plus vite, c'est tout. Tu as intérêt à te détendre..."
Et il commence. Je m'arque sous son avancée implacable dans mon intimité. Il entre 4 doigts... Puis je sens sa main se mettre en dard et s'enfoncer. Je crie. Ca fait mal ! je me cambre pour fuir, mais je ne peux pas. Il peut me déchirer s'il veut, je ne peux rien faire pour éviter ça. Il ressort, rentre à nouveau plusieurs fois...J'arrive à me détendre un peu, quand je comprends qu'il fait quand même un minimum attention. Il en profite pour me pénétrer encore un peu plus. Je sens la partie la plus large se présenter à l'entrée de mon vagin. Il y est presque, mais le plus dur reste à passer.
Il pousse un bon coup. Je hurle, ça brûle. Et je me referme autour de son poignet.
Le fist c'est comme la sodomie : une pratique terriblement dominante. Sentir un homme vous pénétrer de sa main a un coté terrifiant. On se sent totalement possédée, comme prise au piège : si on se crispe, il ne ressort pas. Le piège ultime. Une fois la "visiteuse" acceptée, il faut cesser de lutter pour lui laisser une chance de ressortir.
Sauf que là, il me pose un vibro sur le clitoris, et les vibrations vigoureuses enclenchent une succession de spasmes qui, bien loin de faciliter l'expulsion, entraînent une contraction générale de tout mon corps. Je crie, assez fort je pense, mais comme tout est molletonné... On s'en fiche ! Le corps maintenu par les sangles, je subis sa pénétration et le contact du vibro, qui m'excite irrémédiablement pendant que les liens me maintiennent ouverte.
Je n'en peux plus, je vais jouir. Et à nouveau ce foutu dilemme : tu n'es pas là pour me donner l'ordre. Je me retiens. Je suis une chienne bien dressée...Le gros type rigole. Manifestement il a prévu le coup. Il lâche le vibro quelques secondes, se penche et me tend un papier. Et dessus je lis ton écriture. Tu as écrit " tu peux jouir ". La vache ! tu vas m'autoriser à jouir sans même être là ni m'adresser la parole ! C'est vraiment pervers. Mais tant pis, puisque j'ai l'autorisation et seulement 10 minutes...Le type me remet le vibro à pleine puissance et je cesse de lutter. Je sens le plaisir monter de plus en plus violemment, plaisir amplifié par les petits mouvements qu'il fait alors que pourtant il rempli complètement l'espace disponible. En quelques secondes, je suis saisie d'un orgasme surpuissant, que j'exprime dans un rugissement de plusieurs secondes, avant de retomber inerte sur le fauteuil, secouée par des spasmes que je sens partout et qui partent de mon ventre...
L'homme me regarde d'un air content. " Bien petite chienne, une bonne chose de faite et dans les temps. Maintenant, il faut me laisser sortir..."
Aie j'ai la peur de trop me crisper de le coincer là. Il faut que je me détende...
Et ce ne sont pas mes angoisses qui vont m'aider ! Il remue un peu, pose l'autre main sur mon ventre. Puis sort doucement dans un bruit de succion. C'est plus facile que ce que je craignais. Je suis complètement dilatée. Totalement ouverte. Et épuisée.
Tu m'as vaincue ce soir, j'ai bien compris qui commande et que je suis ta chienne. Je ferai ce que tu veux.
L'homme me détache et me remet debout. Il me descend ma jupe et me voilà comme si rien ne s'était passé. Arf, un petit fist incognito. Enfin presque, parce que vu l'état de mes orifices pour ce soir, je vais en garder des traces pendant plusieurs jours !
Tu entres dans la pièce. Ouf ! je suis soulagée dès que je te vois.
" Alors ? Calmée ? "
" Oui Maître ". Je baisse les yeux, un peu honteuse de ma réaction virulente du début.
" une petite chienne qui a du mordant que vous avez là " dit le gros bonhomme. " J'ai cru ne pas en venir à bout... A tous les niveaux, parce qu'elle dilate très lentement ".
" C'est pour ça que je l'ai amenée ici. Il est temps qu'elle comprenne certaines choses en D/s."
" Vous faites bien. Mais de bonnes punitions à coups de cravache lui remettrait aussi les idées en place ".
" certes... J'y songerai..." Tu lui réponds, mais je sais que tu n'es pas violent. Je t'imagines mal me larder de coups. Quoique ce soir, je viens d'apprendre que je ne connaissais pas tes pratiques et tes idées si bien que ça ! Mais me battre ? Brrr je t'imagine mal en sadique. En dominant, oui. Mais pas en type qui aime faire mal pour le plaisir. C'est bien ça qui me fait craquer d'ailleurs : ce coté si masculin, qui n'a pourtant pas besoin d'être sadique pour s'affirmer. Ta virilité suffit à me faire plier.
" Vous voulez que j'aille la chercher maintenant Monsieur ? "
Le type te pose une question. Tu acquiesces.
Chercher quoi ? Ou qui ? C'est pas encore fini ?! Je crois que tu as décidé de me faire mourir d'épuisement en fait ! Je te regarde perplexe, pendant que ton interlocuteur sort de la pièce.
Nous restons seuls tous les deux. Tu me regardes. Je reste plantée là où je suis, sans oser bouger. Je meurs d'envie de venir me blottir dans tes bras. C'est là que je me sens le plus en sécurité et puis plus j'ai été dominée durement, plus ensuite j'ai besoin de câlins. Ça me rassure. La douceur me permet d'équilibrer l'univers sm et j'en ai physiquement besoin. Mais ce n'est pas le moment de te sauter dessus. Et puis tu ne serais peut être pas d'accord... Je préfère ne pas prendre le risque de me faire rabrouer.
D'ailleurs je fais bien : la porte s'ouvre et l'homme revient avec un truc à la main.
Qu'est ce que c'est que ça encore ?
J'ai les yeux qui s'écarquillent quand je comprends ce qu'est cet ensemble de harnais : une ceinture de chasteté. Tu as vraiment fait les choses en grand pour le coup : cette soirée restera inoubliable...
Impassible, d'un hochement de tête tu lui ordonnes de me la passer. Domptée je soulève ma jupe pendant qu'il me fixe la taille. Puis il passe la bande métallique entre mes jambes. Il serre progressivement les deux grâce à des crans, puis verrouille le tout avec deux petits cadenas. Me voilà harnachée sans aucune possibilité ne serait-ce que de m'effleurer. Pour avoir accès à mon intimité, je devrai désormais passer par toi.
Il te tend les deux clés reliées par une cordelette. Tu ranges le tout dans ta poche.
À côté de la laisse probablement.
Je touche la ceinture. Elle est serrée mais sa matière ne m'empêche pas de prendre une douche ou d'aller aux toilettes. Magnifique... Tu vas pouvoir me la laisser 24/7 si ça te chante. Je stresse un peu pour tout dire. Je me sens prisonnière. En même temps, la situation m'excite. Je me sens encore plus ta propriété. Je suis à toi et tu viens de fermer le donjon !
Tu salues ton interlocuteur et tu me donnes le signal du départ. Nous sortons de la pièce, traversons le sex-shop avant de replonger dans la rue anonyme. Je sens la ceinture qui me comprime la taille et l'entrejambe... J'essaye de marcher normalement mais j'ai l'impression qu'on ne voit que ça !
Tu ouvres la voiture. Je monte dedans, cherchant mes mouvements.
" tu as un problème ? "
Ta question est taquine. Manifestement tu adores la situation. " depuis le temps que je rêve de ceinturer une femme...On devrait légaliser ce truc ! ".
Peut-être...De toute façon, de mon côté, être à toi me convient tout à fait, avec ou sans clés. Je me tortille sur mon siège. Ce n'est quand même pas une panacée en terme de confort ! Tu conduis mais en me voyant faire tu rajoutes " arrêtes de gigoter tu vas rayer le siège. Et puis qu'est ce que ce sera quand je te fixerai un plug en plus du reste !" Gloups ! Je n'ai pas fait attention mais oui... Je touche le métal et je sens l'emplacement pour fixer un plug vaginal, un plug anal... Ou les deux. J'ai intérêt à être sage si je ne veux pas dormir pluggée et enchaînée au pied de ton lit...
Je suis totalement vidée par toutes ces émotions. Je ferme les yeux, je pose timidement la main sur ta jambe de façon à ne pas te gêner dans tes manuvres et je te laisse nous ramener à la maison.
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