Premières Vacances Avec Ma Copine
Le bateau accoste enfin en Grèce à Paros. Ce sont nos premières vacances avec ma chérie. Nous sommes ensemble depuis un an. Un amour comme il peut lêtre à 20 ans. On baise comme des lapins, beaucoup, partout, pour se prouver quon saime. Mais nos nuits ensemble ont été rares. Elle vit chez ses parents, moi aussi. Nous avons un mois à dormir ensemble, chaque nuit, avant la reprise des cours à la fac. Nous allons enfin être un vrai couple. Nous posons nos sacs, nous asseyons, échangeons quelques mots, quand une voix nous interrompt :
- Bienvenue à Paros. Vous êtes Français, nest-ce pas ? Moi aussi. Au fait, vous savez où loger à Paros ?
- Non, nous navons pas encore cherché. Mais nous nallons rester que quelques jours, afin de visiter dautres îles.
- Alors venez chez nous. Il y a une chambre indépendante, au rez-de-chaussée. Vous serez tranquilles. Je serai contente davoir un peu de compagnie, de vous montrer lîle.
Comment refuser ? Cest plutôt un coup de chance, à peine débarqués, rencontrer une Française qui connaît bien Paros et nous propose lhospitalité. Elle est grande, bien charpentée. De toute manière, je ne regarde que ma copine. Ma copine nest pas du même gabarit : petite, très mince, avec un corps dadolescente. Mais jaime ses petits seins, ses jambes minces, son ventre plat, ses reins creusés, ses fesses dures, son visage rieur ses allures de ta avec ses cheveux courts et ses ballerines.
- Chéri, je te présente des amis français. Ils sont étudiants, viennent darriver à Paros et vont passer quelques jours sur lîle. Ils ne savaient pas où loger. Alors je les ai invités chez nous. Ça te sortira peut-être de tes livres
Cest un colosse larges d'épaules, un peu de ventre, la quarantaine. Son accueil nest pas hostile, mais manque de chaleur juste un bonjour, et il revient à ses livres. Un ours, le physique comme le comportement.
- Installez-vous, et si vous voulez, je vous emmène sur une plage que je connais.
Notre hôte na pas menti : une petite crique, une mer dun bleu translucide, juste une dizaine de personnes. Je ressens un choc quand elle enlève sa robe blanche, son corps est puissant, ample, ferme, doré par le soleil, ses jambes sont longues et musclées.
On dirait une statue, avec quelques rondeurs. Je navais pas encore remarqué quelle était belle, une vraie femme.
Avec son physique menu, ma copine, à côté delle, ressemble à sa petite sur, à tous points de vue. Le plus naturellement du monde, elle dégrafe le haut de son maillot.
Ses seins sont pleins, lourds, avec de larges aréoles marron foncé. Ils tombent en peu, en sécartant. Mais ils ont un air conquérant, comme une promesse.
Du coup, ma copine enlève aussi le haut de son maillot et dévoile ses petits seins pointus, plantés hauts. Une dizaine de mètres plus loin, un couple sembrasse, corps contre corps. Ma copine les regarde, et se retourne vers moi, un sourire dans les yeux. Je sais à quoi elle pense. Elle aimerait faire comme eux. Moi aussi. Mais ça ne serait pas sympa pour notre hôte.
Puis notre hôte va se baigner. Quand elle revient, nouveau choc, ses seins, raidis par le contact de leau, semblent la précéder et bougent au rythme de ses pas. On dirait une guerrière de lamour, qui marche vers moi
- Leau est délicieuse. Allez, venez
Ma copine dit quelle est fatiguée et préfère bronzer. Notre hôte me tend la main pour maider à me redresser. Je la prends. Il me semble quelle la garde dans la sienne plus longtemps quil nest nécessaire. Une légère pression, puis ses doigts se séparent des miens en caressant légèrement ma paume. Ma copine na rien vu. Sans doute que notre hôte sennuie avec son mari toujours fourré dans ses livres. Cest peut-être pour ça quelle nous a invité si vite, sans même nous connaître.
Jaime ma copine, mais je nai jamais fait lamour avec une femme, avec une vraie femme. Ma copine aussi aime faire lamour. Alors pourquoi pas un coup double ? Cest un de mes fantasmes : baiser avec deux femmes en même temps. Avec ma copine et une femme de 35 ans, ça serait encore mieux
Heureusement que nous sommes dans leau, car je commence à bander à cette pensée !
Il ny a rien dambigu pendant notre baignade. Elle nage un crawl puissant, au point que je messouffle à la suivre, même si je suis plutôt sportif. De retour sur la plage, elle sort de lhuile solaire de son sac, sen enduit le torse, le visage, et nous conseille den mettre en nous tendant son tube :
- Le soleil est traître, ici. Méfiez-vous, avec vos peaux blanches. Pour le dos, rien ne vaut des mains dhomme pour bien faire pénétrer lhuile.
Je commence par ma copine, en lui massant un peu les épaules, la nuque et les reins.
Puis, je passe à notre hôte, en laissant traîner un peu mes mains sur son dos. Je recommence à bander. Ces deux femmes, alanguies devant moi, la grande et la petite, avec la raie des fesses qui sort du maillot, offertes à mes mains. Je fais bien attention de ne pas aller trop loin avec notre hôte, mais je me sens puissant, viril, jimagine que je les ai baisées lune après lautre, quelles sont à moi
Jai accompagné Alice ma copine se baigner, elle ma dit quelle voulait avoir la peau salée quand nous ferons lamour. Notre hôte nous a parlé delle, son prénom est Eve de son mari Marc qui est un intellectuel qui passe trop de temps dans ses livres, mais a heureusement dautres talents.
Quand nous rentrons, le mari revient lui aussi de la plage. Il est allé se baigner juste devant la maison. Il est en maillot. Cest un faux gros. Son ventre déborde de son maillot. On dirait un viking avec son torse velu. Comme dhabitude, notre hôte prend la direction des opérations, puisque cest visiblement elle qui porte la culotte dans ce couple :
- Bon, nous avons des invités, il faut faire les choses bien.
Alice suit Eve hôte, enchantée de cette complicité. Le mari memmène faire un tour dans Paros. Il en connaît les moindres recoins, salue beaucoup de monde. Sa conversation est plaisante. Mais une fois au bar, je suis quand même un peu gêné dêtre assis à côté de lhomme dont jai envie de baiser la femme.
Jolie surprise, quand nous rentrons à la maison, la table est mise, sur la terrasse face à la mer, et surtout, les femmes sont très belles, maquillées, apprêtées, toutes deux en sandales à talons hauts, en jupe courte, entièrement vêtues de blanc, un tee-shirt évasé et serré pour ma copine, un chemisier largement ouvert Eve. Cest bizarre, car je ne connaissais pas ces sandales chez ma copine, pas plus que cette jupe dailleurs. Et dhabitude, elle ne se maquille pas autant. Eve dissipe le mystère :
- Ta copine ma dit quelle navait pas emmené grand choses. Alors nous sommes passées voir notre voisine qui fait à peu près sa taille, pour lui emprunter des affaires. Et cest moi qui lai maquillée. Vous nous trouvez à votre goût ?
En riant, toutes les deux elles se mettent à tournoyer devant nous, jupes relevées sur leurs cuisses tendues par les talons hauts. Le mari acquiesce mollement. Je suis nettement plus enthousiaste :
- Vous êtes magnifiques, toutes les deux.
La soirée se présente décidément bien. Eve a visiblement séduit ma copine. Peut-être ont-elles eu une discussion intime pour afficher une telle complicité ? Le mari a pris deux ouzos tout à lheure au bar. Moi, un seul. Sil continue à ce rythme, il ne tardera pas à aller se coucher. Et à moi la fiesta !
Le dîner est léger : salade grecque, grillades, fruits. Je métonne quun colosse comme le mari sen contente. Eve mange davantage que lui, en reprend volontiers.
Il a presque rugi de plaisir lorsquil a appris que ma copine était étudiante en lettres classiques, avec latin et grec au programme. Cette discussion académique ennuie Eve. Le vin la rend sensuelle, son regard est tendre. Je surveille du coin de lil le mari pendant quil avale ses verres de résiné. Il ne va pas tarder à aller se coucher, celui-là. Et je sais combien lalcool enflamme le sang de ma copine. Tout se passe comme sur des roulettes. La nuit est maintenant tombée. Lair devient plus frais. Eve sonne le signal du départ :
- Jai envie de danser un peu. Rentrons à lintérieur.
Je danse avec ma copine, qui sabandonne dans mes bras. Marc sébroue avec maladresse, Eve et Alice dansent face à face comme si elles voulaient soffrir en spectacle, bras levés, cuisse contre cuisse, puis fesses contre fesses. Ma copine ne se rend pas compte quelle est entrée dans le jeu de sa cavalière. Elles dansent comme deux guenons impudiques qui veulent exciter leur mâle. Je les regarde, les encourage en frappant des mains. Tout va bien pour moi. Fin du morceau. Eve sélectionne un nouveau slow, et lance à ma copine :
- Changement de cavalier.
Elle vient vers moi. Son corps se colle contre le mien. Je sens ses seins, la chaleur de sa peau, je respire son odeur de femme, je bande à nouveau. Elle ne peut ignorer cet hommage, puisque son bassin est contre le mien. Elle ne recule pas pour autant. De mieux en mieux
Un rapide coup dil vers Alice, aucun danger de ce côté-là, la pauvre est engloutie dans le grand corps de Marc qui repose sur elle. Le slow sarrête. Eve remet une chanson plus rapide, et se tourne vers moi et me dit :
- Tu viens avec moi chercher des rafraîchissements à la cuisine?
Une fois dans la cuisine, elle referme la porte, ouvre celle du frigo, se penche pour prendre des sodas, croupe tendue devant moi. Je pose mes mains sur sa taille, me colle contre ses hanches. Mes mains remontent sur ses seins, elle frissonne, se retourne et membrasse à pleine bouche. Je ne sais pas combien de temps dure ce premier baisé.
Jen ai même oublié ma copine et le mari dans la pièce à côté. Eve me rappelle leur présence, dune voix devenue ine :
- Il faut quon retourne voir ce quils font. Ils pourraient sinquiéter.
En arrivent dans la pièce, je remarque son mari recouvre maintenant Alice. Ils sont allongés sur un des deux divans, et Marc lembrasse ! Alice semble inerte sous son corps, mon premier réflexe est de penser quelle sest trouvée mal, et quil lui fait du bouche-à-bouche. Je nai même pas le temps dêtre jaloux. Eve a pris mon sexe dans sa main, à travers mon jean, et me dit :
- Tu vois, ils nont pas besoin de nous. Occupe-toi de moi, plutôt.
Elle me pousse sur lautre divan, déboutonne mon jean, passe sa main dans mon caleçon, et saisit mon sexe devenu dur. Je déboutonne sa chemise, elle dégrafe son soutien-gorge, et offre sa poitrine à ma bouche pendant quelle commence à me branler. Jen oublie Alice. Seuls mintéressent ses seins, mes mains passent sous sa jupe, remontent sur ses cuisses chaudes et fermes, soulèvent la paroi de son slip, son sexe est trempé. Jenlève mon jean qui me gêne. Elle fait glisser mon caleçon, enlève sa chemise, sa jupe, son slip, fait glisser mon tee-shirt au-dessus de ma tête. Nous sommes nus.
Un bref regard vers ma copine. Non, elle nest pas évanouie. Marc a passé un bras sous son tee-shirt. Je ne vois pas son visage, mais elle semble répondre à ses baisers. Je nai pas le temps de men inquiéter. Eve mattire vers elle. Elle pousse ma tête vers la base de son corps, la dirige vers son sexe. Jouvre ses lèvres et lape son vagin ouvert. Elle gémit, se tord sous la caresse de ma langue. Je remonte vers son clitoris, dur et dressé comme un petit obélisque. Elle guide les mouvements de ma langue en pressant sur ma tête. Jentends un cri aigu, qui mest familier : cest ma copine.
Mais pour linstant seul mimporte le plaisir que je sens monter dans le corps de cette femme. Je bois son suc et je me redresse pour la regarder. Ma bite est dure comme du bois, elle est sous moi, abandonnée, sa tête roule dun côté à lautre, les yeux clos, comme si elle voulait dire non, mais ses seins se gonflent au rythme de sa respiration. Je me sens déjà victorieux de ce grand corps de femme, qui na pas encore goûté à ma bite.
Sur lautre divan, le mouvement du bassin de Marc et les jambes fines de ma copine nouées autour de ses reins sont explicites, il la prend, profondément. Cest étrange, la femme que jaime se fait sauter à quatre mètres de moi, et je ne remarque que sa jupe blanche troussée, les grosses fesses du mari qui a juste baissé son pantalon. La seule pensée qui me vient à lesprit est de me dire quil la baise comme un gros soudard, sans même lui avoir enlevé sa jupe, ni ôté son pantalon.
Mais je ne vais pas plus loin. De ses bras, de ses jambes, notre Eve mattire en elle.
Son sexe est brûlant. Je my enfonce. Jai envie de la prendre violemment, de la faire crier. Ses jambes nouées autour de mes reins maccompagnent, ses mains serrent ma tête au creux de son épaule. Un long cri, plus aigu, recouvre ses râles. Alice vient de jouir. Mais je prends tellement de plaisir dans les bras dEve, dans son ventre que je ne perçois pas la portée de ce que nous sommes en train de faire. Je veux juste la faire jouir, la faire crier encore plus fort que ma copine. Jaccélère mes mouvements quand je la sens proche de lorgasme, puis les ralentit au moment où elle va jouir, pour regarder son beau visage pendant le plaisir. Je vais enfin savoir comment une vraie femme jouit, je me sens acteur autant que spectateur.
Sur lautre divan, Marc a maintenant retourné Alice, et la prend en levrette. Je vois ses grosses fesses blanches trembler quand elles sabattent sur le petit cul de ma copine. La femme que jaime est appuyée sur ses avant-bras, tête relevée, bouche ouverte comme si elle cherchait de lair. Marc ne la tient pas par les hanches, mais par les fesses, quil écarte de ses mains, pouces en dedans, vraiment dedans même, et une de ses mains semble accomplir un mouvement circulaire. Son pouce nest quand même pas enfoncé dans son anus ?
Mais ma partenaire me fait basculer sur le dos, vient sur moi, et sa main file vers ma bite, quelle place devant sa chatte et engloutit dun mouvement de reins. Elle est lourde, puissante, me tient par les épaules, fait coulisser son sexe le long du mien.
Ses seins bougent devant mes yeux. Maintenant, cest moi qui gémis et mabandonne au plaisir.
Jentends un nouveau cri, dont je ne connaissais pas le son, qui vient du divan voisin. Eve me laisse un peu de répit en ralentissant le mouvement de ses reins, tourne mon visage en me prenant vers le menton, et dit :
- Regarde comme cest beau
Son mari tient dune main son sexe dirigé un peu plus haut sur la croupe de ma copine.
Il est à la mesure de son corps, gros, et plus long que le mien. Il appuie de ses reins, progresse lentement. Il la sodomise ! Pourquoi Alice accepte-t-elle, alors quelle ma toujours refusé cette pratique ? Je réalise que son cri était un cri de douleur. Mais elle ne le refuse pas. Sa bouche est toujours ouverte, comme si elle acceptait ce sexe qui écarte son cul pour entrer lentement, toujours plus loin.
Eve recommence à osciller des hanches, et le plaisir revient, même si je ne peux pas enlever les yeux des fesses de Marc, et de son sexe qui senfonce dans lanus de ma copine. Brusquement, il progresse dun coup, ses fesses viennent contre son cul et elle accompagne ce renoncement dun long soupir. Marc commence son va-et-vient dans ses reins, lentement au début, plus vite ensuite. Eve, de sa main sur mon menton, détourne mon visage, pose sa tête contre la mienne, me masquant ma copine, et me dit :
- Ne tinquiète pas, elle est heureuse, moi aussi. Ne pense quà nous.
Ses hanches ont recommencé à danser sur mon sexe, et le plaisir revient, lentement. Un cri encore, aigu et long. Ma copine jouit à nouveau. Le mari est courbé sur elle, il se redresse, et pilonne son cul, en la tenant par les hanches. Alice a posé sa tête sur le divan, complètement offerte. Je ne lavais jamais vue ainsi. Son visage nexprime rien, sinon une infinie douceur. La morsure de la jalousie me saisit le cur. Mais ma partenaire dissipe cette douleur. Elle pose à nouveau son visage contre le mien, mempêchant de voir ma copine :
- À toi, maintenant.
Elle alterne mouvements longs et courts, lents et rapides. Je suis à elle, je dépends delle, je gémis quand elle le veut, comme elle le veut, Alice et le mari nexistent plus, je ne suis plus quune bite, prise dans le fourreau de sa chatte. Je lui dis que je vais jouir, pour quelle continue, pour quelle ne sarrête pas, surtout pas maintenant. Mais elle ralentit :
- Regarde-moi, je veux te voir jouir.
Je sens son fourreau devenir un étau qui presse ma bite. Jamais une femme ne ma fait ça. Une dernière pression, et jexplose en elle, je linonde de longues saccades de sperme. Elle sabat sur moi, membrasse, me cajole :
- Viens, cest bien, viens encore, je suis heureuse.
Une sorte de grognement me fait revenir sur terre. Cest Marc, il vient de jouir, lui aussi. Il se retire lentement des fesses de ma copine, son sexe semble interminable.
Il est toujours dressé vers son anus quand il sort enfin, il donne une petite tape ses les fesses, comme pour lui dire quil est content delle. Après, il embrasse ses fesses, les écarte à pleines mains, et les tourne vers nous. Eve sest levée et passe devant moi. Je la suis du regard. Elle se dirige vers le buffet, ouvre le tiroir, et sort un petit appareil photo. Le mari a maintenant posé son visage sur le côté des fesses de ma copine, quil tient toujours écartées, visage tourné vers nous. Il sourit. Et je découvre un trou au milieu des fesses dAlice, qui ne bouge toujours pas. Un trou béant, large, lempreinte du sexe qui lui a dilaté le cul !
- Un petit sourire pour la photo, merci.
- La voix dEve est joyeuse pendant quelle appuie sur le déclencheur de son appareil.
Je suis tétanisé par ce que je viens de voir, incapable de la moindre réaction. Eve va ranger son appareil dans le tiroir où elle la pris, et revient vers moi :
- Cest magnifique, un cul de femme ouvert après lamour. Je trouve quil ny a rien de plus beau. Ne sois pas choqué. On ne voit pas son visage. Et cette photo, elle est rien que pour nous, promis.
- Mais
elle navait jamais fait ça, même avec moi.
- Eh bien maintenant, elle le fera. Tous les hommes adorent ça. À toi den profiter.
Mais le pire est encore à venir. Alice sort de sa léthargie. Elle se retourne vers son partenaire na pas un regard pour moi, lembrasse, se frotte contre lui comme une chatte qui ronronne de plaisir, son corps frissonne sous ses grosses mains. À voix basse, elle lui dit :
- Tu mas remplie, je taime, je tappartiens.
Il la prend par la main docile, les yeux baissés, avec sa jupe froissée, elle marche comme un automate, obéissante et vaincue. Jamais je ne lavais vue ainsi. La porte se referme. Je reste seul avec Eve, dans cette pièce qui sent le sexe.
- Viens, on va dans la chambre du bas.
Je la suis aussi, mécaniquement. Mon esprit est figé. Je nai même pas mal. Quest-ce quil nous est arrivé ? Le vin devait être . Ce nest pas possible autrement. Ma copine na pas pu se comporter comme ça, offrir son cul à un inconnu.
Le sac de ma copine est dans la chambre, ses affaires pendent dans le placard. Mais elle nest pas là. Elle est là-haut avec un autre homme. Et moi, je suis avec une autre femme. Cest trop pour moi. Je ne trouve quune solution pour oublier ce que jai vu, ce que jai entendu, mabattre contre le corps doux, chaud et généreux dEve.
Jai posé ma main sur ses cheveux. Et mon sexe, qui na rien compris, recommence à bander quand elle le prend dans sa bouche. Sa main se pose sous mes couilles, les serres. Son ongle descend le sillon de mes fesses, sintroduit doucement dans mon anus. Je gémis. Et jentends, là-haut, ma copine gémir aussi, comme par écho. Je me redresse, je retourne ma partenaire, je lui écarte les fesses. Moi aussi, je veux la prendre par derrière, puisque le mari la fait avec Alice. Je le lui dis, elle me repousse gentiment :
- Non. Cest pour lui mon mari, rien que pour lui. Ça peut te sembler étrange, mais cest comme ça. Cest mon mari
- Mais lui, il la bien fait avec ma copine.
- Tu apprendras quon ne demande jamais ça à une femme. Il a fait en sorte quelle en ait envie. Et elle était daccord. Moi, je ne le fais quavec lui. Mais il y a tant dautres choses à faire. Tu vas voir
.
Elle me fait asseoir sur le rebord du lit, elle écarte mes jambes, pose une main à plat sous mes testicules, et de lautre commence à me branler. Soudain, la main compresse mes bourses. Une onde de douleur traverse mon corps, bientôt remplacée par des ondes de plaisir quand sa main redevient plus douce et ses lèvres sucent mon gland, comme pour se faire pardonner cette maladresse.
Jai limpression quelle tient tout mon corps et tout mon esprit avec ses mains. Je suis couché sur le dos, reins creusés, torse en arc de cercle, face à cette femme qui décide de mon plaisir et ma rendu dépendant de ses gestes. Lattente et lincertitude sont insupportables, de crainte dun nouveau choc sur mes testicules, qui heureusement ne vient pas. Ma jouissance est fulgurante : jai le sentiment davoir éjaculé jusquau plafond. Elle se couche sur moi, provocante :
- Jespère que je ne tai pas fait mal ?
- Tu es diabolique, et déloyale.
- Non, il ny a jamais de déloyauté en amour. Chacun utilise ses armes. Moi, cest lexpérience.
Je ne sais pas combien de fois nous avons fait lamour cette nuit-là. Cest encore sa bouche qui ma réveillé le matin. Le jour filtrait à travers les persiennes. Quand elle a jugé le premier résultat encourageant, elle est remontée vers moi, et jai senti son pied taquiner mon sexe, puis le frotter. Elle ma mis à genoux, sest couchée sur le dos face à moi, a replié les jambes, et ses deux pieds se sont posés autour de mon sexe :
- Prends mes chevilles avec tes mains, serre-les, et fais lamour entre mes pieds, oui, comme ça.
Je me suis branlé entre ses pieds, jusquà léjaculation. Alors, elle ma levé ses pieds vers ma bouche, pour que je les embrasse. Je lai fait, longuement, comme éperdu de reconnaissance. Puis elle est venue vers moi, et ma attiré contre elle, sur le lit. Son corps était gluant de mon sperme. Elle sest levée :
- Dors, il est tôt, je reviens.
Dans un demi-sommeil, je lai entendue grimper lescalier, puis redescendre un moment plus tard :
- Ils dorment. Je suis juste allée prendre quelques affaires dans ma chambre. Je vais prendre une douche.
Je me réveille quand elle ouvre les volets. Le jour entre dans la chambre. Elle est maquillée, coiffée, habillée, avec autant de soin que la veille au soir.
- Tu sais, à 37 ans, une femme na jamais intérêt à ce quun homme la voie au saut du lit. Allez, habille-toi aussi. Mon mari et ta copine sont réveillés. Jai entendu du bruit dans la cuisine.
Ma copine et son mari ne nous ont pas entendus monter. Ils sont sur la terrasse, debout face à la mer. Lui est habillé. Alice ne porte quun tee-shirt qui lui tombe juste sous les fesses. Et rien dessous, la main de Marc le dévoile alors quils continuent de regarder la mer. Elle aurait quand même pu avoir la décence de shabiller normalement ! Mais elle a la tête penchée sur la poitrine de son partenaire, comme sil était devenu son homme en lespace dune nuit. Eux aussi, ils ressemblent à un couple.
Ils se retournent quand nous pénétrons sur la terrasse. Il y a un moment de silence, de gêne. Lui fixe sa femme, avec intensité. Ma copine et moi échangeons des regards fuyants. Elle nest pas maquillée, ses traits sont marqués, ses cheveux en bataille.
Mais ce nest pas moi qui lui ai fait cette tête de femme après une nuit damour. Et surtout, elle semble aimantée par de Marc, quelle entoure de ses bras. Linstant est étrange. Même la voix dEve me semble mal assurée quand elle dit dune voix faussement joyeuse :
- Je fais le café, asseyez-vous.
Nous reprenons les mêmes places que la veille, Alice face à moi, Marc face à une chaise vide que sa femme occupera bientôt. Il me tarde quelle revienne de la cuisine. La situation est inégale. Ma copine est penchée vers Marc et ne regarde que lui. Je nexiste plus pour elle, comme s'il lui avait fait subir un lavage de cerveau.
Je la trouve terriblement belle, et douce. Alors, pour dissiper la morsure de la jalousie, jai besoin dEve contre moi, de la chaleur de sa cuisse contre la mienne.
Je ne parviens pas à regarder cet homme qui a baisé ma copine, et moi, jai baisé la sienne.
Eve, revient enfin, et pose la cafetière sur la table. Son mari la fixe toujours aussi intensément. Elle le regarde aussi, droit dans les yeux, comme si ma copine et moi nétions pas là. Il se lève et lui dit :
- Viens!
Eve se lève aussitôt, son regard rayonne comme celui dune petite fille comblée. Elle prend sa main et le suit dans leur chambre, dont la porte se referme. En un instant, je comprends pourquoi elle sétait maquillée et habillée sexy, ce matin. Ce nétait pas pour moi, mais pour lui ! Alice aussi a compris. Elle se lève, comme piquée par un serpent :
- Il faut quon parte, tout de suite.
Elle dévale lescalier. Quand je la rejoins dans la chambre, elle a enlevé son tee-shirt et enfile en vitesse les premiers habits quelle trouve dans la penderie. Son corps nu ne mémeut pas. Il me semble étranger maintenant quelle la donné à un autre. Elle entasse ses affaires dans ses deux sacs :
- Je ne peux plus rester ici. On sen va, loin, on prend le premier bateau. Cest notre seule chance, tu comprends. Ce sont des salauds, des prédateurs. Ils nen ont rien à faire de nous. Ils nous ont utilisés. Reste si ça te plaît. Moi, je men vais. Mais si tu maimes, rendez-vous au port.
Je fais mes sacs, et descends vers le port. Ma copine est là. Elle me sourit, et agite deux billets quelle tient dans sa main :
- Jespérais bien que tu allais venir. Jai pris des billets sur le premier bateau qui est dans une heure. Je ne sais rien de cette île. Mais je ne voulais pas attendre.
Elle sassied sur le bord du quai, et moi à côté delle. Elle parle en regardant la mer, dune voix ferme, me demande de ne pas linterrompre. Je ne lui connaissais pas cette autorité, comme si elle avait grandi en une nuit :
- Javais vu son jeu, à cette femme, je ne tai rien dit, parce que je voulais savoir jusquoù tu irais avec cette femme qui te faisait des avances devant moi. Mais je croyais que son mari était inoffensif. Lui, je ne lai pas vu venir. Et après, cétait trop tard. Je te voyais prendre du plaisir avec cette femme. Tu ne me regardais pas.
Il était lourd. Il me tenait, il savait ce quil faisait. Je me suis laissé faire, moi aussi. Mais je ne me savais pas si faible. Ils nous ont salis. Quels salauds ! Ils font ça pour mieux se retrouver ensuite, ça les excite. Je ne sais pas si on va sen sortir. Mais jaimerais quon essaie. Je taime. Je te préviens : il va falloir que tu sois très doux avec moi, et patient. On va refaire lamour. Mais pas tout de suite.
Laisse-moi un peu de temps.
Je nai rien à rajouter. Quoi lui dire : que jai honte, que je regrette ? Cest inutile. Je lui prends la main. Je veux lembrasser dans le cou. Je me retire. Elle sent le sexe, elle sent cet homme. Elle est partie trop vite pour avoir le temps de prendre une douche ce matin. Je suis dans le même cas oui, moi aussi, je dois porter lodeur de cette femme sur la peau. Alors, nous restons ainsi, main dans la main, comme des s.
Ma copine était plus amoureuse que jamais. Trop, même. Ses élans, ses mots, ses regards, semblaient factices. Et le soir, elle me rejoignait au lit en slip et tee-shirt, alors que nous avons toujours dormi nus. Elle ma dit quelle voulait quon recommence à zéro, comme un couple qui découvre la sexualité. Elle nétait pourtant pas vierge quand je lai rencontrée. Mais cétait comme si elle voulait expier sa faute, notre faute, en nous imposant une période de chasteté.
Nous navons refait lamour quà notre retour en France. Jai même eu droit à ce quelle avait offert à lautre, et mavait refusé. Pour un piètre résultat. Elle nen avait pas vraiment envie, ne sest laissée sodomiser que parce quelle ne pouvait pas dire non, après ce qui sétait passé en Grèce. Et moi, je lai fait comme pour me venger.
Vu de lextérieur, rien navait changé : toujours en couple, toujours amoureux, toujours tendres en public. Mais entre nous, il y avait quelque chose de cassé. Je crois, avec le recul du temps, quon était trop jeunes pour surmonter une telle épreuve. Lannée scolaire a passé. Nous avons eu chacun notre examen. Ensuite, elle savait que jirai faire ma maîtrise à Paris. Un temps, il avait été question quelle me suive. Juste après la proclamation des examens, je lui ai dit que je partirai seul.
Ça ne la pas surprise. Elle sy attendait. On sest quittés tristement, en peu de mots :
- Cest dommage, a-t-elle dit. Tout ça pour une nuit.
- Oui, cest dommage.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!