Le Deal 12
Lundi matin, 9h45 sous un déjà chaud soleil, je roule sur cette petite route qui me conduit au domaine. Plus tôt, à mon réveil, je me suis aperçu que Pascale avait discrètement quitté ma maison, laissant une petite carte à côté de mon portable avec un numéro de téléphone et cette simple annotation: "A toi, pour toujours". Mais dans l'immédiat l'essentiel de mon énergie est concentré sur l'épreuve qui m'attend dans quelques minutes. C'est aujourd'hui que je vais être engagé ou pas dans mon nouvel "emploi" et c'est un mélange de crainte et d'excitation que je ressens maintenant, au moment où j'engage ma belle allemande dans le chemin finement gravillonné qui mène à la villa. Je stoppe devant le perron, encore un peu plus angoissé, pourtant, je pense que je n'ai rien oublié. J'ai dans une de mes poches la clé USB contenant ma performance avec Florence, mon ami le plug n'oublie jamais de me rappeler qu'il est toujours placé au bon endroit et j'ai pris grand soin à me raser complètement de façon à satisfaire celle qui dans quelques minutes va vouloir prendre possession de mon existence.
Je m'approche de la grande porte d'entrée et j'ai à peine le temps de sonner que Constance m'ouvre déjà et avec un large sourire:
"Bonjour et bienvenue Monsieur Jo. J'espère que vous avez fait bonne route, entrez je vous en prie.
- Bonjour Constance, merci.
- Puis-je me charger de vos effets personnels, Monsieur Jo?" demande-t-elle avec ce petit air malin qui me rappelle tout à coup le code vestimentaire de cet endroit. Je me dévêtis donc rapidement et lui confie mes fringues en la remerciant de m'avoir rappelé ce point important. A voir sa tête et la façon dont elle me matte, je me dis qu'elle serait sûrement prête pour une autre séance du style de celle à laquelle elle avait participé quelques temps plus tôt. Je reste songeur un instant à l'idée que j'ai des pensées salaces vis à vis quelqu'un qui est quand même un mec, mais elle interrompt ma réflexion:
"Madame Karine vous attend sur la terrasse, Monsieur Jo.
- Merci Constance."
Voilà, c'est le grand moment. Munis de ma clé USB et prenant une grande respiration de façon à paraître le plus possible sûr de moi, je traverse le salon pour accéder à la terrasse par une des grandes baies vitrées. Et Elle est là, allongée sur le sofa en train de lire à l'ombre de la tonnelle. Quel choc à chaque fois que je la vois! Elle est vraiment à tomber dans cette totale et sensuelle nudité. Je me demande bien comment on pourrait se lasser de la vue de ce corps de rêve, parfaitement bronzé, de ces jambes fuselées qui n'en finissent pas... Mais merde, il faut que je me reprenne, je sens déjà un afflux de sang déferler et pas au bon endroit, ce qui ne va pas tarder à trahir ce qui me passe par la tête à ce moment précis:
"Bonjour Jo, tu es ponctuel et j'aime ça. De plus, tu es "habillé" correctement, ce qui est un autre bon point pour toi" me dit-elle d'une voix assez froide, après avoir posé sur la table son livre au titre bien évocateur, "Dressage" et en me toisant comme si elle était en train d'évaluer une nouvelle acquisition.
"Bonjour Madame."
Je suis là, debout et nu devant Elle, ne sachant trop quelle posture adopter, mais très vite:
" Ce Madame me plait assez, mais nous y reviendrons plus tard. Pour l'instant, tourne-toi et ne bouge plus." J'obtempère immédiatement et je m'immobilise dès que je lui tourne le dos.
" Bien! Penche-toi en avant et écarte tes fesses." L'inspection continue. Je me penche donc et lui ouvre mon cul de façon à ce qu'Elle puisse contrôler que mon pensionnaire anal est bien en place. Je suis assez content de moi, pour l'instant, c'est un sans faute et Elle semble en effet satisfaite.
"Maintenant, viens t'asseoir dans ce fauteuil en face de moi." J'obéis docilement. "Je vais t'expliquer et j'espère que je n'aurai qu'une seule fois à la faire, la posture que je veux te voir adopter quand tu seras assis comme ça. Tu te calles bien au fond, les avant bras reposant sur les accoudoirs, les doigts serrés et les paumes de mains vers le haut.
"Bien. Tu dois te considérer maintenant perpétuellement en séance dès que tu te trouves en ma présence. Si nous ne travaillons pas à ta préparation comme c'est le cas présentement, tu as le droit de me parler quand bon te semble, tu m'appelles par mon prénom et tu peux me tutoyer. Il en sera de même en présence de Pierre et de Constance. Par contre, en présence d'invités, tu adopteras principalement deux postures en fonction de mes désirs. Soit je suis assise normalement, auquel cas tu viendras te placer sans que j'ai besoin de te l'ordonner légèrement en retrait sur ma droite, debout, les bras croisés dans le dos, tête baissée et jambes écartées. Tu ne parles que si quelqu'un t'y invite, tu me vouvoies ainsi que le ou les invités et tu m'appelles Madame. Je n'aime pas le terme "maîtresse". Ensuite, tu as peut-être remarqué qu'à plusieurs endroits de la maison sont disposés au sol, de larges coussins plats rouges. C'est sur ces coussins, si je te l'indique, que tu adopteras l'autre posture principale: à genoux, jambes écartées au maximum, assis sur les talons, bras croisés dans le dos et tête baissée. As-tu bien compris ce que je viens de dire?
- Oui Karine, c'est très clair.
- Parfait. Une dernière chose pour l'instant; si je t'ordonne à n'importe quel moment de la journée de te retirer dans ta chambre, l'unique posture à adopter sera, allongé sur le dos, les bras écartés au dessus de la tête et les jambes écartées sans bouger."
Je suis toujours assis dans mon fauteuil, en train de littéralement boire ses paroles et la dévorant des yeux. Le fait de l'avoir entendu m'expliquer comment elle commençait à prendre possession de toute ma personne me transformant au travers de ces diverses postures en "sa chose" ne me choque même pas, bien au contraire, c'est une extrême excitation dans cette nouvelle dévotion qui m'habite maintenant:
"Dis-moi donc mon cochon, tu me sembles bien pressé de te mettre au travail", remarquant mon érection de plus en plus marquée.
"En fait, j'adore quand on me reluque comme ça, j'adore te voir bander pour moi, néanmoins, il te faudra apprendre à te contrôler en présence de nos futurs invités car je connais un certain nombre de Dominas et de Maîtres qui ne résisteront pas longtemps à l'idée de s'amuser avec un soumis aussi volontaire, réceptif et démonstratif! Tu vas pouvoir maintenant signer tes contrats." Elle décroche le téléphone intérieur:
"Constance, apporte-moi les dossiers s'il te plait. Merci."
Les contrats? Etant donné que je vais "travailler" pour Pierre si l'on peut dire, je comprends que j'aie un contrat de travail à signer, mais quoi d'autre? Remarquant ma mine pensive, elle intervient:
"Tu vas avoir deux contrats à signer; un contrat de travail te liant à Pierre, classique et un autre te liant à moi. Je t'invite à prendre connaissance de tout cela et si nécessaire, avant signature, nous discuterons des termes à éventuellement adapter en fonction de tes aspirations personnelles." Sa voix se fait douce et chaude: "Si tu es là aujourd'hui, je pense que c'est parce que tu me fais confiance même si ton éducation n'en est qu'à ses balbutiements et tu m'as en retour démontré au travers des épreuves que tu as déjà subi que je pouvais également avoir confiance en toi. Tu dois dès à présent garder à l'esprit que c'est toi qui détient les clefs de la qualité de notre relation naissante. Ce contrat va garantir le bon déroulement de tous les évènements à venir en fonction d'une part des promesses d'engagement que tu vas me faire et d'autre part, des limites qu'il me faudra respecter quand elles auront été clairement définies." Ces dernières paroles finissent de me rassurer, car bien que j'avais déjà confiance en Elle, savoir que je vais avoir la possibilité de définir des limites à ne pas dépasser finit d'apaiser l'angoisse qui m'habitait, ne sachant pas trop quand même à quelle sauce j'allais être mangé, vu mon manque d'expérience dans le domaine.
"Je te laisse prendre connaissance tranquillement de ces documents. Fais-moi signe dès que tu es prêt."
Elle se lève alors, récupère son livre, ma clé USB et de sa démarche féline disparaît bientôt dans la maison.
Je commence donc par étudier le contrat de travail, qui ne me pose aucun problème tant il est avantageux, puis je m'intéresse de près au second contrat qui lui, implique la totalité de ma personne:
"Je soussigné ................., agissant librement et à cur ouvert, demande à ...................., quElle accepte la soumission de ma volonté à la Sienne et quElle me prenne sous Sa protection et sous Sa gouverne, afin que N/nous puissions croître en confiance et respect mutuel. La satisfaction de Ses besoins, désirs et caprices sont compatibles avec mon désir en tant que soumis de Lui être agréable. A cette fin, je Lui offre lusage de mon temps, de mes talents et capacités. De plus, je demande avec une humilité sincère que, en tant que ma Domina, Elle accepte la garde de mon corps pour laccomplissement et lembellissement de N/nos besoins sexuels, spirituels, émotionnels et intellectuels. Pour y parvenir, il Lui est donné toute latitude pour lutilisation de mon corps quel que soit le moment et le lieu, en présence de quiconque, pour Son usage personnel ou pour en faire don, comme bon Lui semblera..."
C'est vraiment tout mon être qui est concerné, mais je ne sais pas pourquoi l'idée de Lui appartenir totalement, l'idée qu'Elle puisse disposer de moi comme bon Lui semble, déclenche en moi à cette lecture une vague d'excitation mêlée à de la curiosité et d'une certaine peur non pas d'être maltraité ou humilié, j'en ai vraiment envie maintenant, mais de ne pas être à la hauteur quand il me faudra aborder le domaine de l'endurance à la douleur, au moment où j'attaque les annexes du contrat concernant les activités que nous approfondirons sans aucun doute, sachant très bien de quoi elle peut être capable dans ses moments de transe hyper sexuelle. Je décide pour les limites à ne pas franchir d'exclure la défécation, la suffocation, les marques permanentes sur la peau et les actes impliquant des s. Pour l'annexe traitant des limites négociées, je décide de lui offrir mon corps dans son intégralité sauf la morsure et le fist anal qui m'apparaît aujourd'hui comme une totale impossibilité. Deux codes de sécurité seront employés: le premier sera "limite" pour attirer Son attention sur le fait que j'arrive au seuil de mon endurance maximum et "stop" pour attirer Son attention sur le fait que je ne peux plus être sollicité d'avantage. Voilà, j'espère ne pas avoir placé la barre trop bas et me saisissant du téléphone intérieur, j'appuie sur la touche O pour office:
"Constance à votre disposition.
- Constance, je souhaiterais que tu préviennes Karine que je suis prêt.
- Je préviens de suite Madame Karine, Monsieur Jo.
- Merci Constance."
Quelques instant plus tard, elle réapparaît et reprend place sur le sofa. Sans plus attendre, elle prend connaissance de mes annotations concernant les diverses annexes et soudain, son beau visage jusque là détendu et serein se ferme montrant visiblement une certaine déception mêlée à de la colère. Elle se saisit de son smart phone et compose un numéro:
"Allo, Alex? C'est Karine. Serais-tu disponible pour moi maintenant? Okay, je t'attends. A tout de suite."
Elle repose son téléphone et m'indique le coussin rouge au sol à côté du sofa. Je comprends immédiatement que j'ai dû commettre une erreur et que les minutes qui viennent risquent de ne pas être de tout repos. Je prends immédiatement la posture qu'elle m'avait enseigné plus tôt et m'immobilise dans cette position les yeux rivés sur le dallage d'ardoise. Elle se lève et commence à faire les cents pas sur la terrasse, manifestement contrariée. Sa voix est froide et dure:
"Jo, j'ai pris connaissance de tes souhaits concernant les annexes du contrat et je suis d'accord en tout point avec toi. D'un côté, je suis assez contente que, de toi-même, tu aies placé la barre aussi haut par rapport aux épreuves que tu auras à subir, à vrai dire, je n'en attendais pas moins de ta part et je me conformerai aux limites demandées. Par contre, d'un autre côté, je suis furieuse sur un point précis. Dans les limites à ne pas dépasser, tu as exclu les actes impliquant des s et c'est parfait. Mais as-tu bien lu la ligne suivante? Il s'agissait d'accepter ou non des actes impliquant des animaux. Tu n'as pas rayé cette ligne n'est-ce pas Jo?
- En effet, Madame Karine.
- Il se trouve que d'une part, j'adore les animaux, mais ce qui me dérange le plus, c'est que tu aies pu croire que je puisse me livrer à de tels jeux infects avec toi!" Elle explose:
"J'adore le sexe extrême, c'est vrai, mais crois-le ou non, j'ai aussi mes limites!
- Je vous présente toutes mes humbles excuses, Madame Karine."
Un long silence se fait pendant qu'elle continue à aller et venir sur la terrasse. Au bout de quelques instants qui me paraissent être une éternité:
"Je t'ai déjà dit, il me semble, lors d'une précédente séance que tu avais le droit de t'excuser une et une seule fois! Tu vas donc faire dès aujourd'hui la connaissance d'Alex. C'est un camarade de jeux, c'est aussi un Maître qui viens me prêter main forte en l'absence de Pierre pour m'aider à administrer les châtiments nécessaires aux soumis qui font des erreurs. Sache une chose; ici, la tolérance, c'est zéro défaut! As-tu bien compris?
- Oui, Madame Karine."
Un bruit de cloche se fait soudain entendre:
"Il arrive. Je vais l'accueillir. Toi, tu ne bouges pas."
Quelques minutes plus tard, Maître Alex et Karine arrivent sur la terrasse en devisant gaiement de choses et d'autres.
"C'est une chance que tu ne te sois pas trouvé trop loin, Alex.
- Oui, j'avais un client à rencontrer sur le secteur et je voulais ensuite t'appeler pour passer et dire bonjour. Les grands esprits se rencontrent! Oh, mais que vois-je là? Une jolie petite salope sur son coussin!"
Pour une première rencontre, je dois avouer que je n'aime pas beaucoup ce personnage. Je ne peux pas le voir, n'ayant pas le droit de fixer autre chose que le dallage d'ardoise, mais cette entrée en matière est pour le moins déplaisante. D'un autre côté, je sais aussi qu'il est là pour m'infliger une punition et que pour lui, je ne dois pas représenter autre chose qu'un punching ball ou quelque chose dans le genre. Voilà qui va m'aider, je pense à prendre pleinement conscience de mon degré d'importance dans ce lieu qui doit à ce moment être proche voir égal à zéro. Karine reprend place sur le sofa, pendant que Maître Alex s'installe dans le fauteuil qui était le mien, il n'y a pas si longtemps. De là où je suis, je ne peux toujours pas le voir entièrement mais je peux quand même apercevoir ses pieds et un peu ses jambes, me laissant croire qu'il doit être lui aussi dévêtu. Sa voix est grave et chaude, rassurante et inquiétante à la fois. Ce doit être un homme sur de lui, un dominant coriace comme peut l'être Karine je crois.
Il enchaîne:
"Dis-moi, Karine. Pourquoi avais-tu besoin de moi ce matin?
- Eh bien, cher Alex, figure-toi que j'ai ici un soumis qui pense que je serais capable de m'adonner à des jeux zoophiles!
- Hum! Connaissant ton amour pour les animaux, chère Karine, je trouve que voilà une pensée bien saugrenue à ton égard. D'un autre côté, tu m'as expliqué en arrivant qu'il en était au tout début de son dressage et qu'il t'avait déjà donné de grands espoirs quand à la suite de son éducation.
- Je sais cher Alex, que tu possèdes un imposant cheptel de soumises, c'est pour cela que je t'ai fait venir. Je voulais ton conseil quand au châtiment à infliger à ce soumis bien irrespectueux."
Quoi? Elle a besoin de son conseil? Elle n'est pas capable de me prendre en main toute seule? Je ne le crois pas un instant. Je sens dans sa voix arriver le moment où il va se passer des choses... du même style que celles que j'ai déjà vécu.
" Si tu veux mon avis, ma chère Karine, je crois que dix coups de canne de chaque côté de son arrière train, serait la punition que je retiendrais. Pour une première fois, je pense que cela aiderait à lui remettre les idées en place et qu'à l'avenir, il réfléchira un peu mieux aux conséquences de ses choix quand on lui demandera de s'exprimer.
- C'est une excellente idée, cher Alex. Comme toujours, je vois que tu sais faire preuve d'une grande mansuétude dans tes jugements. Je dois t'avouer que j'aurais certainement administré un châtiment bien plus exemplaire, mais tes arguments m'ont convaincu. Tu vois Jo, comme Maître Alex est indulgent avec toi. Je pense que tu lui dois un remerciement approprié, n'est-ce-pas?
- Oui, Madame Karine.
- Alors, mets-toi à quatre pattes et suce-le! Je te le confie, cher Alex et vais de ce pas chercher l'accessoire indispensable à l'administration de cette punition."
Voilà, nous y sommes. Je comprends dès à présent ce que je suis ici. Un soumis à toutes les volontés les plus lubriques de sa Domina. Dès le premier jour, Elle m'offre au premier venu prétextant une punition qu'elle ne serait pas capable d'administrer seule. Je comprends que c'est l'ultime marche avant la signature du contrat qui me liera à elle pour des années. Et alors que je me rapproche de lui me déplaçant à quatre pattes:
"Attends un peu, ma salope! Arrête-toi et regarde-moi!" m'ordonne-t-il sévèrement "je crois avoir mérité un peu plus que la fellation promise par Madame Karine. Je t'ai bien sauvé la mise, car si je n'avais pas été là, elle t'aurait puni bien plus méchamment! Je me trompe?
- Non, vous ne vous trompez pas Maître Alex.
- Je ne suis pas ton Maître! Tu m'appelleras donc, Monsieur Alex! C'est bien compris?
- C'est bien compris Monsieur Alex."
Décidément, Karine sait choisir les hommes avec lesquels elle passe son temps. Maître Alex est un très bel homme, athlétique, des épaules larges, des bras et des jambes musclés. Il doit très certainement faire du sport. Seule, la cinquantaine passée a eu raison de son ventre qui s'est un peu arrondi. Son visage est assez fin malgré des pommettes saillantes et un menton plutôt carré, des yeux noisettes perçants, donnant bien du mal à qui veut soutenir son regard et des cheveux châtains coupés en brosse. Bref certainement pas le genre d'individu avec lequel on aimerait avoir une conversation à volume élevé sans risquer de se retrouver dans une position inconfortable. Il continue:
"Alors approche-toi maintenant et lèche." M'ordonne-t-il en me présentant son pied droit. Je m'approche donc et me mettant à genoux pour libérer mes mains, je m'empare de ce pied que je commence à lécher consciencieusement en commençant par les orteils, sans en oublier aucun et surtout pas le moindre centimètre carré de chair, afin de lui rendre un pied parfaitement nettoyé. Il doit avoir une parfaite hygiène corporelle parce que je ne remarque pas la moindre odeur désagréable. Le goût de sa peau est salé mais il m'interrompt soudain:
"Bien! Maintenant, le gauche!" m'intime-t-il en le laissant au sol cette fois-ci et m'obligeant pratiquement à m'allonger à terre pour pouvoir continuer mon ouvrage.
"Reste à quatre pattes, baisse-toi bien, cambre-toi au maximum!" Pendant que je m'applique à lécher son pied gauche du mieux que je peux, il se penche en avant et passe une main sur mon cul, insinuant un doigt dans ma raie:
"Hummm! Je vois que Madame Karine a déjà commencé à te préparer, mais que visiblement tu n'es pas encore prêt. Je t'aurai volontiers exploré le fondement, mais ne t'inquiète pas, ce n'ai vraisemblablement que partie remise. Et il me signifie sa déception avec une claque des plus appuyées sur mes fesses qui me fait sursauter:
"Je sais que tu n'en es qu'au début de ton dressage, mais j'exige quand même que tu me remercie quand je te gratifie d'une attention." Une seconde claque toute aussi appuyée s'abat alors sur mes fesses:
"Merci Monsieur Alex.
- Voilà qui est mieux"
Il se lève soudain et restant debout, il se retourne et ordonne:
"Maintenant, continue à me lécher et remonte lentement en partant de la cheville droite!"
C'est incroyable ces sensations qui me parcourent maintenant. D'un côté cette impression d'être un moins que rien à qui on peut tout demander et de l'autre cette sensation de donner du plaisir sans rien attendre en retour, parce que vu la façon dont Monsieur Alex se déhanche de plus en plus, je crois bien qu'il est en train de prendre son pied si je puis m'exprimer ainsi. Il lâche alors dans un râle:
"Vas-y salope, monte plus haut, plus vite et bouffe-moi le cul!" Ce que je m'empresse de faire, cela m'aidant à retrouver une position à genoux nettement plus confortable. Monsieur Alex qui lui aussi, a l'air d'avoir un goût prononcé pour les petits jeux entre mecs, s'est maintenant penché en avant prenant appui sur les accoudoirs du fauteuil, me présentant ainsi ses fesses que j'écarte délicatement avant de présenter ma langue sur sa rondelle en essayant de répéter le mieux possible les caresses que Pierre avait prodigué sur moi quelques temps plus tôt. La réaction ne se fait pas attendre:
"Putain, t'es vraiment doué, toi! Madame Karine et Pierre ont vraiment de la chance de t'avoir trouvé avant moi!"
Puis, il se redresse se retourne de nouveau et se laisse tomber dans le fauteuil:
"Suce-moi bien maintenant!" dit-il en me présentant une queue de taille convenable, assez épaisse, mais que j'aurais bien moins de difficulté à prendre en bouche que celle de Pierre.
"Je veux que tu me regardes pendant que tu me suces la bite et tu ne la touches pas!"
Je gobe donc le gland et recommence la même chose que j'avais déjà fait avec Pierre, me disant que si ça avait bien fonctionné avec lui, avec Monsieur Alex, cela devrait donner le même résultat. Il ne m'est pas difficile de ne pas la tenir en mains, car vu l'état d'excitation de Monsieur Alex, cette verge est tendue à l'extrême. Tout ceci étant, et tout à mon ouvrage, je n'ai même pas vu que Karine était revenue quand soudain, je sens qu'Elle caresse mon cul avec quelque chose de froid et fin, puis cette voix dure et implacable:
"Plus un pour un coup de chaque côté, compris?
Abandonnant Monsieur Alex quelques instants:
"Oui, Madame Karine.
- Continue de bien pomper Maître Alex et surtout, je te conseille de ne pas le blesser!"
Je recommence mes mouvements de va et viens en essayant de me détendre au maximum et je fais bien car soudain, le premier coup s'abat sur ma fesse gauche, suivi presque immédiatement d'un coup sur le côté droit. La douleur est cinglante malgré que les coups ne soient pas très appuyés. Cela m'arrache quand même un râle étouffé à cause de cette bite dans ma bouche. Je l'abandonne alors:
"1!
-Bien!" réponds Karine en ajoutant:
"Surtout, ne te trompe pas, je serais obligée de recommencer depuis le début."
Et puis les coups continuent à pleuvoir, la douleur se fait de plus en plus présente au fur et à mesure et moi, je continue de sucer, de compter, puis à nouveau sucer et encore compter. Les coups sont pourtant tous portés avec la même force, mais j'ai l'impression qu'ils sont assénés de plus en plus fort mais je ne me plains pas, je crois que ça m'excite et je suce et je compte, je lèche et je compte encore. Karine s'arrête de frapper entre chaque série de deux coups, pour caresser mon cul endolori avec sa baguette qui est à peu près tout sauf magique, puis elle recommence à frapper implacable et moi je compte sans me tromper:
"6.
- Bien! Continue de sucer!"
Quelle grosse perverse! Un moment de doute me traverse l'esprit. Je n'ai encore rien signé, j'ai mal, c'est peut-être le moment de sauter dans ma bagnole et de disparaître! Mais non, pas dès la première épreuve un peu corsée! Elle est belle, Elle compte sur moi et oui bordel ça m'excite, Elle m'excite!
"7."
Waouh! Cette douleur! Tout se mélange dans ma tête! Compter, sucer, lutter encore. Merde, mais je bande en plus! J'ai le cul en feu et... j'aime ça! Vas-y, frappe encore!
"8."
Je lâcherai pas! Je suis toujours là! Tu peux bien faire ce que tu veux de moi!
"9.
- Très chère Karine! Ta lope a une langue vraiment experte et je crains de ne pas pouvoir tenir plus longtemps!
- Mais je t'en prie cher Alex, laisse-toi aller et profites!"
Maître Alex se redresse alors, saisis sa queue dans une main et maintient ma tête en arrière de l'autre:
"Garde la bouche grande ouverte!"
Et c'est au moment ou j'annonce "10!", qu'il se soulage dans ma bouche à grands jets de foutre épais:
"Voilà! Avale tout et lèche bien de façon à ne pas en perdre une goutte!" ordonne-t-il.
Puis Karine continue:
"Lève-toi maintenant, mains derrière la tête et jambes écartées!" J'obtempère aussi vite qu'il m'est possible de le faire dans l'état où je suis et adopte la posture ordonnée. Elle caresse de ses mains douces et fraîches ce cul qu'elle massacrait il n'y a pas deux minutes. Sa voix est maintenant chaude et sensuelle, celle que j'aime tant:
"Alors, auras-tu retenu la leçon, mon beau camarade?
- Oui, Madame Karine.
- C'est bien. Mais dis-moi, voilà une verge fort bien dressée! Aurais-tu apprécié ce châtiment?
- Oui, Madame Karine. Je méritais ce châtiment si divinement administré.
- Alors laisse-moi maintenant terminer le travail, mon beau camarade."
Elle joint le geste à la parole et tout en continuant à caresser doucement d'une main mon cul meurtri qui me fait un mal de chien, elle saisit ma bite dans son autre main tout aussi experte et commence à lui infliger un traitement à base de va et viens de plus en plus rapides qui ne tardent pas à m'amener à une explosion telle que j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Mais juste au moment où j'expulse un premier jet puissant de foutre en contractant mon sphincter sur le plug qui me paraît maintenant d'une taille ridicule, deux claques s'abattent sur mon cul qui n'avait vraiment pas besoin de ça, m'arrachant un cri de douleur mêlé à la surprise et que cette fois, je n'arrive pas à réprimer. Karine, fière d'elle, part alors d'un grand éclat de rire:
"Je savais bien que j'arriverais à te faire crier! Tu es fort mon beau camarade. Retire-toi maintenant dans ta chambre pour te reposer un peu et je t'autorise exceptionnellement à t'allonger sur le ventre. Va maintenant... à quatre pattes!"
(à suivre...)
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