Cause De Divorce-Julie La Rouge (01)
CAUSE DE DIVORCE-Julie la Rouge (01)
Aujourdhui encore, bien quâgée à présent de près de soixante-douze ans, je me rappelle heure par heure tous les événements qui se sont déroulés alors que je venais davoir trente ans, cest-à-dire à peine à la moitié de ma vie actuelle. À cette époque, jétais journaliste dinvestigation depuis une dizaine dannées. Très indépendante, je couvrais les événements politiques et économiques du monde à la demande des agences de presse qui me connaissaient bien. Parfois, je refusais les reportages si le sujet ne mintéressait pas ou, si ma vie personnelle et sentimentale me conduisait vers dautres horizons.
Prénommée Julie, mes confrères journalistes me surnommaient « Julie la Rouge » à causse de ma chevelure flamboyante. En effet, je possédais des longs cheveux roux auburn bouclés sur une peau parsemée de taches de rousseur. Javais la chance, mesurant un mètre soixante-douze, de posséder un corps ferme et voluptueux, des jolies jambes et des cuisses un peu fortes à mon goût, ainsi que des gros seins lourds, mais fermes, avec de gros mamelons bruns et des tétons impressionnants. Jen étais même très gênée, malgré tous mes amants qui ne se privaient pas pour les sucer et les mordre comme sils tétaient leur mère.
Ma vie libre, vous lavez compris me permettait de goûter à toutes les joies et les fantaisies de lamour. Mariée à dix-neuf ans, divorcée à vingt-deux, jai tout essayé en amour. Après avoir épuisé un nombre incalculable damants, jai essayé les amours saphiques, puis les mélanges à trois, avec une autre femme et un homme ou ce que je préférais avec deux hommes. Puis de temps en temps, à travers les clubs échangistes ou des soirées privées, je me commettais à des gangs bangs faramineux. Ma forte libido ne ma pas quittée, mais jai bien du mal, à mon âge à trouver des partenaires pour mhonorer.
Ceux de ma génération sont impuissants ou grabataires, les plus jeunes ne trouvent guère dattrait à la vieille femme que je suis devenue.
Pour en revenir à la première moitié de ma vie, javais et jai toujours pour amie intime, une jeune femme de deux ans ma cadette prénommée Armelle. Elle est la fille dun baron Normand et dune vicomtesse Tourangelle. Mariée depuis cinq ans à cette période, cétait une blonde aux cheveux longs, souvent tirés en chignon.
De la même taille que moi, elle avait de très jolies jambes et des seins menus que jenviais pour leur fermeté et quelle portait avec orgueil. Son corps légèrement bronzé en permanence soulignait sa blondeur naturelle. Malgré son attrait physique indéniable, elle était très coincée sexuellement, tout du moins à cette époque. Au couvent où nous nous sommes connus lorsquelle avait douze ans et moi quatorze, daprès ses condisciples qui partageaient son dortoir, elle na jamais consenti, après lextinction des feux et le dernier passage de la sur surveillante, à se mêler aux ébats frivoles avec les jeunes filles qui se mignotaient innocemment sous les draps.
Par contre, entrée deux ans avant elle en pension, je navais pas été la dernière à découvrir toutes les facettes de ce que deux filles peuvent se faire pour découvrir leur sensualité. Armelle, malgré notre différence, ou peut être à cause delle a toujours été ma meilleure amie. Témoin de son mariage, je savais tout delle, elle savait tout de moi. Son mari, un très beau garçon prénommé Hervé lavait épousé cinq ans plus tôt alors quil avait vingt-neuf ans. Jeune bourgeois de la banlieue Rouennaise, il dirigeait une société dinformatique qui avait des ramifications dans le monde entier. Très grand, un mètre quatre-vingt-cinq au moins, bien bâti et sportif, un corps de champion que je pouvais admirer lorsquil disputait des matchs de tennis ou, quand nous nous retrouvions dans sa piscine.
Pourtant, Hervé avait beaucoup de succès auprès de toutes les femmes, jeunes ou plus âgées dans la société Rouennaise que nous fréquentions. Malgré cela, jamais je navais entendu un seul ragot à son sujet. Il travaillait beaucoup et était apparemment très amoureux de sa femme. Cependant, un certain jour de juin, Armelle mappela au téléphone avec des sanglots dans sa voix, me demandant de la rejoindre au plus tôt. Demeurant à quelques kilomètres de sa propriété, jenfourchais aussitôt la Kawasaki dont je me servais couramment pour mes reportages, arrivant en quelques minutes auprès delle. Je la trouvais prostrée sur un canapé, la mine défaite et pleurant à chaudes larmes. La prenant dans mes bras, je lembrassais et la berçais, tentant de lui faire dire la cause de sa détresse. Sans un mot, elle me tendit une lettre accompagnée dune demi-douzaine de photographies en couleurs. Le document, une sortie dimprimante dun texte tapé de toute évidence sur un ordinateur était très brève : « Votre mari ne sembête pas. Apparemment, vous ne lui suffisez pas, puisquil fréquente assidûment les clubs échangistes de Paris ».
Les photos qui accompagnaient la lettre étaient des plus explicites. On distinguait parfaitement le bel Hervé entièrement nu. Sur la première photo, il embrassait, puis sur la deuxième baisait en levrette une grosse blonde possédant de véritables mamelles et un cul de jument. Ensuite, on distinguait Hervé, engagé sous sa partenaire, entrant sa verge dans sa vulve alors quun gros homme rougeaud sodomisait la même femme. Des vues en gros plan ne laissaient aucun doute sur la lubricité des participants et une autre vue en plan général montrait dautres couples se livrant aux mêmes ébats à côté du trio. Je restais ébaudie par cette scène, non pas choquée par la chose, mais tout de même surprise de voir Hubert, si distant, se livrer à ce genre de jeux que je pratique parfois.
Je restais sans voix, ne sachant que dire à mon amie. Celle-ci, rompant le silence me dit.
Alors ! Que dis-tu, explique-moi, je ny comprends rien. Toi qui as une vie agitée, tu dois bien savoir ce qui se passe. Je ne veux pas y croire. Ce nest pas vrai, dit. Pas mon Hervé. Oh ! Mon Dieu pas nous. Que vais-je devenir. Nous allons divorcer. Et mes parents quand ils vont savoir. Quelle honte.
Arrête ! Reprends ton sang-froid ma chérie. Dabord, tu ne dis rien à personne. Nous allons réfléchir toutes les deux. Je vais taider chérie. Reprends-toi, je ten prie. Il faut garder raison. Il faut trouver une explication et agir au mieux.
Mais tu vois bien quHervé se livre aux pires turpitudes et avec une
Une, une guenon, une grosse vache quil
Quil. Oh ! Mon Dieu, quel déshonneur.
Calme-toi et réfléchissons. Tu nas pas ta raison et une explication dans limmédiat avec Hervé serait catastrophique. Inutile de faire un scandale qui te serait préjudiciable. Tiens, voilà les clés de mon appartement, prends ta voiture et va chez moi, tu dormiras ce soir avec moi. Cela te laissera le temps de te calmer et nous trouverons ce quil faut faire. En attendant, je vais aller voir Hervé à son bureau et lui tirer les vers du nez.
En pleurnichant et en me remerciant, Armelle accepte que je prenne en main sa destinée. Elle est incapable dans son état actuel de raisonner et je suis tout de même un peu inquiète en la suivant en moto, alors quelle conduit son coupé Mercedes dune façon quelque peu divagante. Enfin, je la vois se garer en bas de mon appartement ; aussi, je file vers le Nord de Rouen où se trouvent les bureaux dHervé. Arrivée au bas de la tour où il abrite sa société, je lappelle sur sa ligne directe depuis la cabine téléphonique située près de la batterie dascenseurs, lui demandant de me recevoir durgence pour un événement qui concerne sa femme.
Que se passe-t-il Julie ? Armelle na pas eu un accident ? Elle ne devait pas bouger de la maison, et, après ton appel, jessaie de la contacter, elle ne répond pas, ni à la villa ni sur son portable.
Je lui fais toute de même la bise, puis sans un mot, je lui lance la lettre et les photos sur son bureau. Il lit dabord la missive anonyme puis jetant à peine un coup dil sur les photos, il se laisse tomber dans son fauteuil directorial, blanc comme un linge, me regardant dun regard effaré.
Qui ? Qui a pu faire ça ! Ce nest pas possible. Cest Armelle qui te les a donnés ?
Oui. Elle est effondrée, tu ten doutes. Je lui ai donné des calmants et je lai envoyé chez moi pour ce soir. Je tai évité toute la cavalerie, car elle voulait sonner le branle-bas de combat. Appeler ses parents et tous les amis. Maintenant, cest à moi qui ne suis pas choquée que tu vas texpliquer. Je connais lendroit où ont été prises les photos. Eh ! Oui, mon cher, je fréquente le même genre détablissement que toi. Alors à moi, tu vas me dire ce qui se passe pour que jarrive à persuader ta chère femme de ne pas divorcer.
Après un très long silence, Hervé se décide à se raconter. Il avoue que la soirée où les photos ont été prises, il accompagnait un de ses plus gros clients. Un Allemand prénommé Ludwig, un colosse dun mètre quatre-vingt-dix faisant près de cent kg. Celui-ci, adepte du nudisme et de léchangisme, voulait faire connaître à sa femme les lieux libidineux de Paris. Puis, une fois dans la boîte, Ludwig insista pour quHervé danse avec Marlène son épouse. De fil en aiguille, le colosse teuton désirant voir sa femme se faire baiser devant lui par Hervé, celui-ci se dévoua, bien que la grosse Allemande ne soit pas particulièrement attirante. Un gros contrat non encore signé lui donna du courage.
En fait, la « Gretchen » se révéla une affaire, surtout lorsque Ludwig la prit dans son cul, pendant quHervé la baisait dans son vagin. Dailleurs il mavoua que par la suite, il rencontrait de temps à autre ce couple dAllemands et quil regrettait quArmelle, trop pudique et si peu intéressée par le sexe ne puisse se joindre à leurs ébats. Il nose rêver à ce quaurait pu être leur sexualité, mavouant que cest moi quil aurait dû épouser. Je lui dis aussitôt en riant que jai trop besoin de ma liberté pour me laisser pendre la corde autour du cou. Jai besoin de baiser où et quand jen aie envie avec les hommes et les femmes que je désire.
Cest alors que se sentant en confiance, Hervé me raconte le peu de vie sexuelle qui est la sienne depuis son mariage avec Armelle, il y a cinq ans. Celle-ci na que peu denthousiasme pour lacte amoureux, elle se refuse à son époux neuf fois sur dix lorsquil lui demande de faire lamour. En sus, elle refuse toute fantaisie, même les caresses, et ce depuis leur mariage. Hervé me confie dailleurs que sa nouvelle épousée navait cédé à sa demande pressante que dix jours après leur mariage, acceptant dêtre dévirginisé dans le noir absolu et ne voulant jamais toucher ses attributs. Hervé avait bien essayé de la dévergonder, mais elle nacceptait que lacte seul, néprouvant aucun orgasme à la pénétration de son sexe. Hervé mavoue quil a tout essayé avec le plus de douceurs possible. Armelle de toute évidence est bloquée. Malgré cela, Hervé na jamais voulu prendre de maîtresse, il se suffit de quelques Call-Girls de commande ou de rencontres lors de ses voyages à létranger. Pourtant, il aime profondément Armelle et voudrait faire son bonheur.
Je nai aucun doute sur la sincérité dHervé, aussi, je lui dis que je me fais fort de convaincre son Armelle, de le satisfaire dans un proche avenir. Pour cela, je lui demande un peu de temps pour lui expliquer les raisons de lattitude de son mari et pour la préparer aussi bien psychiquement que physiquement. Je dis à Hervé que le seul moyen de reconquérir Armelle et de lui faire oublier le drame quelle est en train de vivre, cest de provoquer un électrochoc. Cest la seule façon pour que le couple se retrouve. Pour cela, je veux leur faire connaître les endroits de Paris branchés où le sexe sexpose librement et même un peu plus dans les boîtes échangistes, non pour quelle participe, mais pour quelle découvre que la sexualité est importante pour un couple. Cest la seule manière pour décoincer Armelle, sinon il vaut mieux abandonner tout de suite. Hervé hésite longuement avant daccepter cette solution qui pourrait être dangereuse. Je le persuade en lassurant que je me fais fort de convaincre Armelle daccepter cet arrangement, surtout si je mengage à les accompagner, me rendant ainsi garante que la dignité de mon amie sera ménagée.
Il nous faut aussi retrouver le salaud ou la salope qui a envoyé la lettre et les photos à Armelle. Je me charge de faire une enquête dinvestigation, cest ma spécialité de journaliste indépendante. Hervé me remercie, me disant me faire confiance pour que son couple ne parte pas à la dérive. Javoue quà ce moment précis, il naurait eu aucun mal à me séduire, car je commence à avoir un sérieux béguin pour ce mec trop bien pour sa sotte de femme.
De retour à mon appartement, je trouve Armelle endormie, abrutie par les tranquillisants quelle a pris en trop grande quantité. Lorsquelle reprend conscience peu après vingt-trois heures, je lui fais prendre un bain tiède, puis je la fais manger légèrement. Ensuite, confortablement installées toutes les deux dans un profond canapé, je lui rapporte la conversation que jai eue avec son mari. Enfin pas toute la conversation. Jomets volontairement le désir dHervé de lentraîner dans ses fantasmes, ni de ma volonté de lui faire découvrir toutes les facettes des joutes amoureuses. Lui faisant part dans un premier temps des doléances de son mari, elle me confirme en tout points ce quil ma confié.
En la poussant dans ses derniers retranchements, voulant tout connaître de sa vie sexuelle, je la questionne habilement sur son refus de faire lamour avec Hervé. Armelle me raconte que, lorsquelle est sortie du couvent, elle sest retrouvée un jour seule avec son oncle quelle admirait beaucoup, le frère de son père qui avait alors trente-huit ans alors quArmelle venait tout juste de fêter ses quinze ans. Lhomme séduisant avait réussi à lembrasser, puis elle lui avait permis, affolée tout de même, de peloter ses seins alors que le suborneur réussissait à infiltrer ses doigts dans sa culotte et à caresser son minou, lui occasionnant des sensations étranges dans tout son ventre. Mais lorsquil avait sorti son sexe de son pantalon et quil avait essayé de la violer, elle sétait débattue et lavait mordue férocement à la main avant de pouvoir senfuir. Depuis, elle avait gardé ce secret pour elle seule, nayant plus jamais revu son oncle qui avait trouvé un prétexte pour sexpatrier. Cette aventure lavait à jamais dégoûtée de lamour. Lorsque ses parents avaient voulu la marier, elle avait eu la chance de tomber sur Hervé qui sétait montré très gentil et navait jamais montré son désir de lui faire lamour pendant leurs fiançailles, la respectant jusquà leur mariage. Dailleurs elle navait cédé à sa demande pressante que dix jours après leurs noces, acceptant dêtre dévirginisée seulement dans lobscurité, confirmant ainsi les propos de son mari.
Jessaie dexpliquer à mon amie que lamour physique se compose dun certain nombre de compromis librement acceptés par les deux êtres en question. Je trouve que son mari est bien trop patient et je lui dis ne pas métonner quil ait eu besoin dexprimer ses besoins ailleurs. Je lui dis aussi quelle a beaucoup de chance quil ne lait pas quittée, laimant sans doute très fort. À ce moment, la voyant désemparée je lembrasse sur les lèvres, la rassurant le mieux que je peux et lui promettant de laider, si elle le désire, à découvrir sa sexualité. Ma jeune amie fond sous mes baisers et je suis surprise quelle me réponde avec fougue, emmêlant sa langue à la mienne. Le trop-plein démotions de cette journée a libéré les sens de ma petite amie de pension, elle laisse ses larmes couler tout en menlaçant étroitement, me remerciant de ce que je fais pour elle. Elle ne se rend même pas compte de la sensualité de notre étreinte, se libérant dun seul coup dans les bras dune autre femme qui se trouve étrangement moi, sa meilleure amie. Je ne profite pas immédiatement de la situation, ne voulant pas leffaroucher, mais je la fais encore parler.
Armelle mavoue alors, quelle ne sest jamais caressée dans la pension religieuse où nous nous sommes retrouvées toutes les deux durant trois années, Alors quArmelle a passé au couvent ses années de 12 à 15 ans et quelle dormait dans un dortoir différent du mien, elle me raconte que les amours entre filles étaient courants ce que je savais pour ne pas men être privé. Armelle dit avoir toujours refusé les approches de ses petites camarades. Elle est très étonnée de se conduire avec moi comme elle vient de le faire. Je la rassure en lui disant que je laime autant quelle-même et quil ny a aucun mal à sembrasser entre filles. Cest plutôt le contraire qui est inquiétant. Puis je change de sujet, voulant surtout lui faire oublier pourquoi elle est venue chez moi.
Jen profite pour lui demander quels sont les sous-vêtements quelle préfère. Je lui fais voir les miens qui sont plutôt affriolants. Elle me dit quelle noserait jamais porter ce genre de lingerie vaporeuse et très sexy. Elle se contente de soutiens et de culottes sages en coton ou en satin. En riant, nous essayons toutes les deux, combinaisons, jupons, slips en dentelles, porte-jarretelles, et autres déshabillés arachnéens que je possède. Je lassure quil faudra aller piller les boutiques de lingerie féminine pour quelle puisse reconquérir le désir de son mari. Durant les séances de déshabillage et de rhabillage, nos mains se sont croisées, effleurant nos seins, notre ventre, nos cuisses.
À suivre
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