Liaison Interdite 1
La pluie tombe à cet instant d'un coup, brutalement. Le déluge qui vient de s'abattre est entrecoupé de grondement de tonnerre. Christelle ferme vite la baie vitrée, éclairée en une fraction de seconde par un éclair qui illumine le ciel. Charmante nuit. Mais qui n'est pas pour lui déplaire... Contrairement à beaucoup, elle adore l'orage. Un mélange de peur et de fascination qui la rend toute chose, comme possédée, attisant fièvre et fantasme. Étrange sensation qui réveille chez elle des appétits sexuels d'une force incontrôlable, décuplant sa libido. Et, hélas, qu'elle ne peut assouvir avec son mari qui, encore une fois, est absent. Il travaille beaucoup, toujours accaparé par son boulot, acceptant les heures supplémentaires, samedi inclus...
Et lorsqu'il daigne rentrer à la maison, une coquette villa au bord de mer, à Sainte Marie sur Mer, il brille par son absence. Ordinateur, travail à domicile, coups de téléphone à son bureau. Le dimanche, son seul jour de repos, il s'amuse comme un gosse sur ses jeux vidéos sur leur écran LCD, ou trouve sinon un prétexte pour fuir la maison : un copain à dépanner, une sortie vélo, ce qui finit toujours par un apéro à l'extérieur.
Bref, il n'est jamais attentif aux désirs de sa femme, comme si leur vingt ans de mariage avait atténué toute envie de séduction. Triste constat qui l'amène souvent à remettre sa vie conjugale en question.
Pas une petite attention, pas un mot doux, pas un compliment, aucune initiative pour la surprendre, ou tout simplement un petit resto ou cinéma... Non, rien de tout cela. Le vide. Le néant.
Pour ne plus broyer du noir, Christelle chasse son mari de ses pensées.
Elle ouvre le placard de sa chambre, décidée à agrémenter dangereusement cette visite aussi imprévisible que nocturne. Un sentiment de culpabilité la fait hésiter une brève seconde, mais la fièvre érotique qui la possède lui donne toutes les audaces, chassant assez vite tous ses scrupules.
Jennifer est une splendide jeune femme de vingt cinq ans, timide, sensible, douce et généreuse. Christelle pourrait être sa mère, elle a vingt ans de plus. Et si différente... Fantasque, pleine d'assurance, un peu allumée des fois. Mais on dit souvent que les contraires s'attirent... Car, au fil du temps, les deux femmes avaient sympathisé, malgré leur différence d'âge et de caractère. Puis, sans pouvoir se l'expliquer, Christelle avait noué avec sa belle fille de tendres relations, elles s'entendaient à merveille, se régalant de faire du lèche-vitrine, d'aller au cinéma, ou d'être ensemble, tout simplement... A parler de tout et de rien.
Puis une nuit, encore un soir d'orage, elle avait été bouleversée par un rêve érotique, d'une rare intensité.
Ce qu'elle sait, c'est qu'elle y succombe souvent par la pensée, et combien de jours va t- il se passer avant qu'elle ne succombe réellement à cette passion interdite ? Quel genre de femme est-elle donc ? Elle se sent minable, si honteuse et déloyale envers son propre fils qui aurait bien raison de la renier s'il savait que sa mère rêve d'entraîner sa femme dans son lit, pour lui faire l'amour comme elle ne l'a jamais fait. Mais, malgré ce sentiment de culpabilité, le fantasme renaît encore, plus tenace, plus obsédant... Un désir qui la laisse sur sa faim, la , où elle finit souvent par apaiser ses sens en se procurant seule du plaisir, ce qu'elle sait aussi très bien faire.
Et, cette nuit encore, alors que l'orage gronde et la fait vibrer de délicieux tourments, elle en vient presque à espérer que son fantasme va enfin se réaliser. Que sa vie va prendre un tournant définitif, et prête à en accepter les conséquences...
Elle se glisse donc dans une jupe très courte, presque indécente, et un débardeur assorti qui dévoile ses épaules et retient difficilement l'arrondi de ses seins. L'effet est assuré. Christelle contemple le résultat avec satisfaction. Se voir ainsi dans le miroir, si belle et si sexy, lui procure un délicieux frisson.
- Quel sale temps !
Elle glisse un regard dans la direction de Christelle et se fige aussitôt dans une expression ébahie, avant de détourner rapidement les yeux d'un air confus. Christelle, pour dissimuler le sourire satisfait qu'elle est incapable de retenir, pivote sur elle-même en s'empressant de dire :
- Ne bouge pas, je vais te chercher une serviette.
Elle se dirige vers sa chambre pour accéder à la salle de bain, prend une serviette chaude de l'armoire déchante et la lui ramène. Jennifer y enfouit son visage trempé avec reconnaissance.
- Que me vaut cette visite tardive, Jenny ? Rien de grave, j'espère ?
- Non, excuse-moi, ce n'est pas dans mes habitudes. J'ai besoin de parler à quelqu'un, je n'ai pas trop le moral en ce moment. Olivier est parti plus tôt que prévu à la pêche, ses amis sont venus le prendre en fin de soirée, alors que c'est lui qui devait les retrouver demain matin.
- Ah ! Et c'est mauvais signe ça ?
- Oui, tu peux le dire. Il trouve le moindre prétexte pour se sauver de la maison. La fuite est si facile... Il n'y a plus aucune communication dans notre couple, on s'évite, et quand par la force des choses on reste ensemble on n'a presque plus rien à se dire. Je viens de réaliser que, ces derniers temps, nous n'avions qu'un seul sujet de discussion : notre fils, encore notre fils, toujours lui, comme si nous avions plus que ça en commun.
- Assez, oui...
Elle est la mieux placée pour la comprendre. Maintenant, avec leurs problèmes similaires, Christelle ne s'est jamais sentie aussi proche d'une autre personne. Une connexion s'est établie. Mais ce n'est pas le moment de se confier, étaler ses états d'âme. Cela va briser le charme, les enfermer toutes les deux dans la déprime. Un malaise qu'elle ne veut surtout pas établir. Pas cette nuit...
Tout en parlant, elles se dirigent vers le salon. Elles s'assoient face à face, Christelle sur le canapé, Jennifer sur le fauteuil. Elle est vêtue avec goût et raffinement, un brin d'audace aussi, ce qui n'est pas pour déplaire à Christelle. Sa robe en jersey de soie, bleue électrique, est assez courte, en forme de fourreau, imprimée de dessins orientaux, et la moule comme un gant. Ses cheveux aile de corbeau ont été coupés plus courts et mettent en valeur son visage angélique, aux traits superbement sculptés. Jennifer change de jour en jour, et de mieux en mieux.
- J'aime beaucoup ta nouvelle coupe de cheveux.
- Merci.
Elle bat des cils, ravie. Son expression change lorsqu'elle demande :
- Je t'ennuie avec mes soucis, n'est-ce pas ? Je te mets dans une position inconfortable avec mes problèmes de couple, du coup tu te retrouves assise entre deux chaises.
Christelle est obligée de le reconnaître.
- C'est vrai. Je vous aime tous les deux et il m'est difficile de prendre parti. J'ai bien vu que votre couple battait de l'aile, mais je ne veux surtout pas m'en mêler. J'espère que tu comprends cela.
- Oui, et je respecte autant ta discrétion que ton impartialité. Tu as raison, cela ne regarde que notre couple, c'est une épreuve que l'on doit résoudre ensemble, comme des grands.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Un whisky coca, si tu as.
- Je vais te chercher ça.
Christelle se lève promptement. Un peu trop vite d'ailleurs, car elle est aussitôt prise de vertige.
- Christelle, ça va pas ?
- Si, tout va bien... C'est l'orage. Je me sens bizarre, c'est tout.
Sa voix pâteuse lui paraît lointaine, étrangère, et elle a de plus en plus de mal à trouver ses mots. La présence de Jennifer la trouble énormément, beaucoup plus qu'elle ne l'aurait cru. Tandis qu'elle parlait, Jennifer n'a pas cessé de se passer la serviette sur ses bras nus, sur sa gorge, d'un geste lent et distrait, mais très sensuel aussi. Sa robe est toujours mouillée, collée à elle comme une seconde peau, et elle est encore plus excitante que si elle avait été nue. Tout est dévoilé dans un effet très suggestif : la souplesse de sa taille élancée, les pointes de ses seins, les lignes fermes de ses fesses cambrées. Un corps superbe qu'elle a toujours dissimulé avec une certaine pudeur, en total accord avec son éducation rigide. Malgré elle, Christelle se demande si elle a le même comportement dans sa vie intime. Elle l'imagine alors faire l'amour, essayant de deviner comment elle réagit lorsque la volupté la saisit. Elle doit être si conventionnelle, pudique et pleine d'appréhension. Elle a certainement tout à apprendre, une élève docile qui se plierait à toutes les exigences de son partenaire si celui-ci sait faire preuve de patience pour briser la glace, dévoilant une nature passionnée et insoupçonnée. Brusquement, Christelle se met à imaginer que c'est elle son partenaire. Sa partenaire. Christelle qui, en manque d'affection, si frustrée et malheureuse, pourrait enfin se laisser aller dans des étreintes intenses, réveillant des pulsions depuis trop longtemps enfouies. Sa première expérience lesbienne, mais malgré tout initiatrice et dominante dans des ébats intimes. Un rôle qui l'exciterait comme jamais elle ne l'a été. A cette pensée, un frisson voluptueux la saisit. Bon sang, il faut qu'elle se calme ! Ce genre d'idées sont impures et indignes, une aberration de la nature. Elles les repoussent de toutes ses forces.
A cet instant, Jennifer éternue brusquement.
- Bon sang, quelle idiote je fais, je manque à tous mes devoirs ! Tu vas attr la crève ! Ce qu'il te faut, c'est une bonne douche chaude.
Elle l'accompagne dans la salle de bain.
- Voilà, tu as tout ce qu'il te faut, dans cette armoire ... Je te laisse. En attendant, je vais voir dans ma garde-robe si je trouve des vêtements qui t'iront...
Elle se sent gauche et mal à l'aise. Jennifer lui adresse un sourire tout aussi embarrassé.
- Merci, ça ira.
La porte se referme. Jennifer se retrouve seule et littéralement stupide dans le couloir, ne sachant pas quoi faire. Ah, oui, des affaires de rechange !... Elle va se rendre dans sa chambre lorsqu'elle entend siffloter de l'autre côté de la porte, avec le bruit de la douche qui s'enclenche. Savoir Jennifer totalement nue à proximité la rend brusquement toute chose. Elle s'immobilise, interdite, le corps paralysé par une émotion si intense qu'elle se sent incapable de réfléchir. Qu'est-ce qui lui prend ? Le bruit du tonnerre qui retentit bruyamment dehors la fait sursauter. Et lui donne la chair de poule. Foutu orage ! Et c'est alors qu'elle fait la chose la plus insensée et incroyable de toute son existence. Elle entrouvre discrètement la porte de la salle de bain. Comme la plus abominable voyeuse ! Sans réfléchir, un acte spontané et convulsif, une tentation plus forte que tout. Comme guidée par un instinct animal. Et la voilà toute tremblante, le cur battant la chamade, en train d'épier sa belle fille avec la même sensation qu'une adolescente s'éveillant pour la première fois à la sensualité.
Jennifer est sortie de la douche. Elle est entièrement nue, de dos. Au milieu d'une buée qui s'estompe lentement, elle est légèrement penchée au-dessus du lavabo, en train de se coiffer. Retenant son souffle, Christelle admire la courbe gracieuse des hanches qui se prolonge par la ligne harmonieuse des jambes d'une rare beauté, aussi douces et fermes que les fesses rondes, dures, resplendissantes de vie et de jeunesse. Un bref moment, elle se tourne sur le côté, dévoilant son corps de profil. Vite, Christelle recule vivement, mais pas suffisamment rapidement pour distinguer malgré tout l'amorce d'un fin duvet aux reflets chatains.
Cette vision lui donne des vertiges. Elle sent tous ses désirs refoulés remonter à la surface avec une intensité effrayante, lui coupant le souffle. Sans pouvoir résister une seconde fois à la tentation, l'envie d'en voir plus la tenaille. Elle avance prudemment. Elle a alors son deuxième choc. Jennifer lui fait face, mais sans la voir. Fascinée, Christelle fixe les jeunes seins au galbe parfait et le renflement à la base du pubis. Le sexe est presque rasé, dévoilant les replis intimes. Elle garde les yeux braqués à l'intérieur de ses cuisses, imaginant que ses doigts effleurent cette peau satinée, remontant lentement jusqu'au creux de l'aine, pour explorer enfin les trésors secrets d'une féminité émouvante, dont elle découvrirait les recoins les plus intimes... Ce fantasme lui enlève toute force, la laissant tremblante et fiévreuse.
De face, Jennifer est encore plus belle et désirable. Un vrai corps de femme alors que son visage doux aux traits puérils lui donne des airs de jeune fille effarouchée.
Le ventre traversé de brûlants élancements, Christelle décide de reculer avant d'être aperçue. Inutile de tenter le diable, et de se faire du mal pour rien. Cette superbe jeune femme qu'elle désire brusquement est la compagne de son fils, donc intouchable. Inaccessible... Dans un état second, elle regagne sa chambre. La voix de Jennifer qui lui parvient la sort de sa torpeur.
- Tu m'as trouvée des vêtements.
- Oui... Enfin, non. Prends une grande serviette pour l'instant...
- D'accord...
Timidement, Jennifer entre lentement dans la chambre. Elle est craquante dans une longue serviette blanche, encore plus excitante.
Christelle en reste figée. Le désir éclate soudain en elle, violent à lui faire mal. La savoir littéralement nue dessous enflamme son désir de plusieurs degrés. Un désir presque insupportable...
Jennifer, comme gênée de cet examen muet, se passe les mains dans les cheveux, les repoussant en arrière d'un geste nerveux. Ce simple geste laisse glisser la serviette sur sa peau nue, laissant deviner avec quelle arrogance se dresse la pointe de ses seins haut placés.
- Viens t'asseoir à côté de moi.
Jennifer hésite avant de s'exécuter. Elle sent brusquement une tension presque palpable et cela la déstabilise. Sa belle-mère a changé. Sa façon de la regarder, son comportement, tout est différent. Les paroles qui suivent ne sont pas faites pour la rassurer.
- Jenny, tu es superbe.
Voix rauque, regard trouble... Jennifer ne comprend pas.
- Merci.
Puis avec précipitation.
- J'aimerai m'habiller à présent. J'ai un peu froid...
- Tu plaisantes, il fait très bon.
- Oui, peut-être... Mais je ne suis pas très à l'aise en petite tenue. Je suis assez pudique.
- Pudique ? Avec un corps comme le tien ? Tu plaisantes j'espère...
- Non.
Jennifer n'ose pas la regarder en face. Elle baisse les yeux, terriblement nerveuse.
- Jenny, un corps comme le tien, c'est un don du ciel. Il faut le mettre en valeur, le montrer avec fierté.
Et, sans l'avertir, lui fait glisser la serviette sur ses épaules.
Le premier réflexe de Jennifer est d'avancer ses mains pour l'empêcher de continuer, mais Christelle lui saisit les bras avec fermeté.
- Laisse-toi faire.
Jennifer se crispe, croisant les bras sur sa poitrine en tremblant comme une feuille.
- Laisse-toi faire, insiste Christelle sur un ton plus ferme.
Jennifer laisse alors retomber lentement ses bras le long du corps, docile... L'autorité de cette femme la laisse sans force, elle se sent encore trop affaiblie pour lui résister. Christelle écarte d'une main fébrile les pans de la serviette, la tenue de bain glisse sur des épaules dorées, dévoilant la troublante nudité d'un petit sein pointu. Elle finit son geste en tremblant brusquement. Les seins sont parfaits, accrochés hauts, tendres et délicats avec leurs pointes érigées qui ressemblent à des petits boutons de rose. Ils sont si attirants qu'elle en a des picotements au bout des doigts. Elle a du mal à ralentir les battements désordonnés de son cur, le sang se met à circuler plus vite dans ses veines, le désir la brûle d'un coup, aussi vite qu'une allumette que l'on gratte pour en faire jaillir la flamme.
- Tu es vraiment très jolie, dit-elle d'une voix un peu trop oppressée.
Jennifer rentre ses épaules, reculant nerveusement. Si elle pouvait disparaitre sur place, elle le ferait sans hésiter. Elle ne s'est jamais sentie bien dans sa peau, cherchant sa place dans la société, son mariage, sa sexualité, avec un manque flagrant de confiance en elle. Une quête qui demeure toujours sans réponse, comme si l'équilibre était un trésor inaccessible. Et, brusquement, en face de cette femme qui la dévore des yeux comme si elle était l'être le plus beau et le plus précieux, elle se sent désirable, objet de désir et de convoitise, un pouvoir dont elle ignorait jusqu'ici l'existence. Cela la trouble et l'inquiète en même temps. Il est malsain que ce sentiment naisse avec une autre femme, sa belle-mère de surcroît. Aussi, lorsque cette dernière tente d'ouvrir davantage la serviette, elle se rebelle d'une voix mal assurée.
- Non, c'est mal...
Son air farouche la rend plus désirable. Elle s'accroche désespérément à son maigre habit tandis que Christelle cherche à l'ouvrir davantage. Mais sa résistance manque de conviction et Christelle finit par obtenir gain de cause. Jennifer se retrouve la poitrine dénudée, offerte, avec des frissons sur tout le corps. Elle est d'une insolente beauté, la poitrine nue, avec les étroites aréoles qui aiguisent ses seins délicats. Christelle ne parvient pas à détacher son regard de ce corps splendide. Jennifer, consciente de l'admiration qu'elle suscite, se ferme comme une huitre, horriblement gênée. Elle lève à cet instant les yeux, leurs regards se croisent, et elle rougit, détourne la tête, puis avec une soudaine bravoure se ressaisit pour lui lancer un regard lourd de reproches. Elle a le courage de lui balancer sur un ton presque agressif :
- Ne me regarde pas comme ça... Comme un homme.
- Pas besoin d'être un homme pour te trouver splendide. Pourquoi, ça te gène ?
- Je n'aime pas ça...
- Jenny, c'est nouveau pour moi aussi...
Christelle a tellement envie d'elle qu'elle s'en mord les lèvres. La tension qui la possède la fait vaciller. Ses remords volent en éclats. Elle n'est plus en état de raisonner. Elle veut la prendre dans ses bras, la serrer tout contre elle. Se rapprochant encore, elle pose ses mains sur son visage. Jennifer se rétracte mais ne bronche pas. Elle reste impassible, figée dans un masque indéfinissable. Seule sa respiration sifflante trahit ses émotions. Dégoût ou excitation ? Christelle opte pour la seconde solution, ce qui l'encourage à persévérer.
Elle se met à lui caresser doucement les cheveux, jouant avec les mèches qui lui filent entre les doigts. Elle lui dégage ensuite la nuque, qu'elle effleure avec une douceur infinie, avant d'y déposer un baiser. C'est un baiser léger, furtif. Jennifer reste immobile, les yeux plongés dans son propre regard. Christelle recommence, frottant ses lèvres sur son épaule gauche, pour un contact plus franc, sans ambiguïté. Jennifer a un frémissement à peine perceptible. Elle continue donc, tout en frôlant cette fois-ci sa taille de la main droite, qu'elle fait monter et descendre, avant d'envelopper un sein que la serviette dénouée dégage gracieusement. Jennifer a un autre frémissement, plus violent, avec une petite plainte à peine audible et un geste de recul. A peine flagrant... Elles restent un instant ainsi, un instant unique et magique, savourant l'attente qui fait monter le désir à son point le plus culminant. Jamais le cur de Christelle n'a cogné si fort, elle est nerveuse comme une amoureuse transie. Cette constatation ridicule la force à sortir de sa béatitude, ainsi que la délicieuse brûlure au creux de sa main lorsque la pointe du mamelon, tel un dard incisif, se met à grossir.
Elle continue donc de caresser avec passion chaque trait du visage, la dévorant des yeux. Elle l'att par les cheveux avec douceur et l'attire à elle, approchant son visage du sien. Elle semble fascinée par la sensualité ine des lèvres satinées qui, tout près, frissonnent, comme une invitation. Christelle ne peut y résister. Elle presse sa bouche contre la sienne.
Jennifer gémit, puis se détourne avec brusquerie.
- Naie pas peur
la rassure Christelle.
Elle essaie une nouvelle tentative. Elle lui dépose un baiser sur la joue, glisse dans le cou où là, malgré elle, Jennifer penche la tête en arrière, comme pour lui faciliter le passage. Christelle en profite pour couvrir sa gorge de baisers enfiévrés
sy attardant longtemps avant de remonter jusquau menton, puis à la bouche.
Nouveau refus.
Alors elle repart à lattaque en privilégiant la gorge mais, cette fois-ci, va ensuite du menton jusquau lobe de loreille quelle se met à mordiller délicatement, léchant dune langue aiguë le pourtour.
Jennifer frissonne violemment, sans pouvoir se retenir.
- Christelle, non !
Elle tente maladroitement de renouer la serviette autour de ses épaules mais, à chaque fois, Christelle len empêche, lui attrapant les bras pour arrêter son geste. Haletante, elle se presse sur elle, sexcitant de ses faibles protestations, les étouffant de baisers affamés.
Jennifer ne sait plus quoi faire, lair apeuré. Sa respiration se trouble, ses cils clignent presque convulsivement, son regard ne pouvant se poser ni sur le plafond ni sur le visage de Christelle.
Sa seule défense est de saccrocher à sa serviette.
Maigre protection alors que Christelle se plaque contre elle avec des petits grognements de bête affamée. Jennifer se sent désemparée, jamais elle na provoqué un tel émoi presque animal, et il faut que cela se produise avec une femme, sa belle-mère. Cela est effrayant et
excitant. Elle se met à haleter comme une sprinteuse à bout de souffle, telle une biche effarouchée qui galope pour échapper au prédateur. Mais la louve qui la désire ardemment a un terrible pouvoir de persuasion. Elle sort un petit bout de langue qui fait pression sur sa peau, la lèche, lenflamme. Elle saisit délicatement son nez entre ses incisives et glisse encore sa langue pour exciter ses narines. De petits gestes brûlants de sensualité, préludes à des caresses encore plus lascives et redoutables
Des caresses comme seules les femmes savent le faire et la perspective dy succomber laisse Jennifer perdue, hésitante.
Alors elle attend
A SUIVRE...
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