Ils N'Avaient Pas 18 Ans (Suite)
Ils n'avaient pas 18 ans (suite)
Nous en étions là, Mme C. moi et Pierre son fils, toujours sur le sofa du salon baigné d'une douce chaleur estivale, de la lumière dorée du soleil que venait tamiser la toile orange vif du haut-vent extérieur, accentuant encore cette impression datmosphère feutrée, quasi délétère, suavement accompagnée de lexaltation des parfums de Colette.
Ainsi contre elle, je n'avais d'yeux que pour ce sein maintenant dévoilé, à peine dissimulé à ceux de nos autres compagnons qui n'en perdaient pas pour autant une seule miette. par moment, le souffle lent et ample de Colette, rythmé par ses tout aussi lentes ondulations, venait me chatouiller la nuque faisant me faire frissonner de tout mon être. Et ma main, cette main même qui s'était retrouvée dans son entre cuisse, qui venait de découvrir dans toute sa nudité ce qui était pour nous le Saint Graal, ce sillon doux et lisse aux lèvres souple et tendre. Que devait-elle donc faire cette main ? Laisser les choses se dérouler sans brusqueries ? Partir à la conquête de cette intimité qui semblait vouloir s'offrir ? Pouvais-je me permettre ?
Un instant je fus tiraillé par toutes ces questions. J'étais trop bien, là, calé contre elle. J'aurais voulu que cela dure toute l'éternité savourant ce moment déjà exceptionnel. N'allais-je pas en succombant à mes envies d'ados fiévreux mettre un terme à ce rêve éveillé ? Et elle, Colette, qu'en était-il vraiment de ce qu'elle ressentait. S'il ne devait pas faire de doute que même dans son état second apparent, certaines sensations qui devaient l'assaillir ne pouvaient la laisser indifférente, voulait-elle vraiment que cela aille plus loin ? Encore des questions, toujours des questions.
Comme pour accompagner mon questionnement, je leva la tête de son décolleté cherchant sur son si beau visage, ne fus-ce qu'un indice qui aurait pu lever mes doutes. Son visage rayonnait et un léger sourire venait l'illuminer.
Je senti alors, comme si elle réagissait à mes appréhensions, son bassin changer quasi imperceptiblement d'oscillation, ses hanches comme se tortiller légèrement. était-ce la le signe tant attendu ?
Ma main entre ses cuisses, ne se voyaient plus être seulement en contact avec les lèvres de son intimité, mais glissait maintenant contre celle-ci avec une infinie délicatesse et, la retournant tout aussi lentement, ce fut alors l'intérieur de mes doigts qui étaient au contact de ce repli charnu. Je me gardais pourtant bien qu'esquisser un quelconque geste, lui laissant l'initiative de la caresse plutôt qu'être caressée.
Puis, comme pour venir dissiper tous mes doutes, d'un geste nonchalant mais tellement sensuel, gardant les yeux mi-clos, elle se démoua le chignon, laissant glisser sa soyeuse chevelure de part et d'autre de ses épaules.
Elle accompagna son geste en se tournant quelque peu vers moi, se redressant sur son assise ce qui lui fit tomber le bustier déjà largement déboutonné sur les coudes et les hanches. Elle ouvrit les yeux qui pétillaient, un sourire complice se dessinant sur son visage et me prit le le mien en me caressant les cheuveux. Ses bras repliés vers moi lui faisaient se gonfler la poitrine qu'elle avait dénudée. Ses deux superbes seins aux tétons dressés pointaient en ma direction. Elle me regardait fixement, amoureusement.
Je n'en croyais pas mes yeux et senti à peine sa main, douce et fraiche, me saisir le poignet qui était toujours entre ses cuisses, venir guider la mienne et presser mes doigts contre sa vulve lisse en un lent va et vient qui m'incitait à la lui caresser. Elle se redressa encore un peu plus, les bras balant et bondant légèrement le torse comme pour m'inviter à lui caresser également la poitrine.
Je pouvais entendre Pierre et les autres penser tout haut, entendre ce qu'il disaient mentalement, épelant chaque syllabes: " OH-LA-SA-LO-PEUH !
Mme C. était entièrement nue devant moi, mes caresses, qui devaient lui sembler bien maladroites, semblaient l'emmener dans un monde auquel j'aurais souscrit sans hésiter et qu'elle m'y emmène aussi.
Sans plus aucune pudeur, elle se leva du sofa, mes main quittant à regret ce à quoi elles avaient été autorisées de toucher, de caresser de découvrir. Son sourire coquin laissait présager que tout ceci semblait bel et bien fini.
S'était-elle amusée de moi, un plaisir libertin qu'elle s'était autorisée mais me laissant certes fier, comme en berne. C'était là bien mal la connaitre. Non contente d'avoir allumé tous les feux qu'il était possible d'allumer chez un jeune ado pour ne pas dire un pré ado, se tournant, je pu admirer ses splendides fesses, que dire ses magnifiques fesses, l'étroitesse de sa taille le galbe de ses hanches et d'entendre une nouvelle fois la pensée des autres se disant: " MON DIEU, QUEL CUL ELLE A ! "
Puis, croyant que cet intermède plus qu'érotique en arrivait à sa fin, Colette, Mme C, posa les mains sur ses hanches si désirables, les coudes écartés, repliant un genou au dessus de l'autre comme pour cacher très mal son intimité, mais accentuant de ce fait le pli que faisait ses lèvres intimes, enceint du V majuscule qui se dessinait lisse et satiné sous nos yeux.
Je me dis: C'est l'au revoir. Un dernier glissement de museau sur sa poitrine, humant à plein poumon tous ses parfums qui resteraient à jamais gravés dans ma mémoire, puis, me saisissant la main, m'emmène avec elle, tournant son visage coquin vers les autres par dessus son épaule et leur faisant un petit au revoir en pliant plusieurs fois les doigts comme pour leur signifier que pour eux c'est terminé, comme pour leur dire: à la prochaine, et, me laissant faire, sous son regard pétillant et son sourire coquin, elle m'emmène tout au long du couloir menant à l'antre des antres, sa chambre.
Pourquoi moi ? Que pouvait-il se passer dans la tête de Mme C qui semblait pourtant si comblée. Un fils beau et intelligent, un mari aimant, une situation rêvée, un travail, tout. Peut-être pas.
Sans doute devait-il lui manquer quelque chose que seul elle savait et désirait.
Peut être le découvrirons nous dans un autre volet ou Colette nous livrera ce à quoi nous sommes si curieux de découvrir.
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