La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 316)

Suite de l'épisode 312 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré –

Après un petit-déjeuner copieux, Marie, la cuisinière en chef du Château d'Evans allait renvoyer de ses cuisines le Majordome Walter qui est accompagné de Thaïs MDE, qu'il a décidé de trainer pour la journée, ayant accroché à sa ceinture la laisse qui pend au cou de l'esclave-soumise. Dans une très grande complicité, Marie s'est octroyée le droit de récupérer la belle chienne pour ses petits plaisirs sadiques au moment de la sieste, temps de repos qu'elle prend toujours une fois que tous les repas au Château ont été servis et que les cuisines ont été nettoyées et récurées de fond en comble par toutes les petites mains du cheptel qui sont là pour l'aider dans sa tâche . En général, Marie choisi souvent l'un d'entre eux, mâle ou femelle suivant son désir du moment, parce qu'elle apprécie autant de tourmenter l'objet de son choix avant de le forcer à se faire donner du plaisir que de simplement aller se reposer. Thaïs MDE se demande bien, tandis qu'elle allait quitter les cuisines se redressant pour anticiper d’emboiter le pas de Walter sans tarder et éviter qu'il ne tire sur la laisse, ce que Marie a eu en tête et ce qu'elle va devoir subir entre ses mains, car elle a eu le temps de remarquer le sourire sadique en coin que la cuisinière et le Majordome complices ont échangés. Quand la cuisinière l’interpelle sur un ton autoritaire, en se tenant les hanches de ses deux mains :

- Eh ! la chienne en chaleur, avant de partir, vient donc par là !… J’ai pris mal au dos et je ne peux me baisser pour lacer ma chaussure … Tu vas bien me faire ça … aller exécution …

Cette interpellation a fait stopper net Walter qui allait partir, Thaïs MDE s’empressant d’obtempérer tire malgré elle sur la laisse. Mais le Majordome, sous un regard de réprimande envers la femelle, détend la laisse en lui donnant du mou en s’approchant de Marie. La soumise se met en position de levrette, la face devant la cuisinière et commence à regarder le lacet qui n’est nullement défait.

Thaïs MDE n’étant pas autorisée à parler reste muette mais surtout perplexe, ce qui n’échappe pas à la cuisinière :

- Peu m’importe mon lacet … Reste ainsi en levrette face à moi, le cul bien exposé à qui voudra bien te prendre comme une chienne en chaleur … et lèche ma chaussure et en silence … Je ne veux pas t’entendre gémir… Walter à bien quelques minutes à patienter, n’est-pas mon ami … ?
- Tu sais bien Marie que pour toi, je peux prendre quelques instants sur mon emploi du temps fort chargé… Mais quand je vois le cul bien rond de cette chienne, je ne peux m’empêcher de le flatter …

Et le Majordome commence ainsi à fesser Thaïs MDE tandis que celle-ci lèche la chaussure de la cuisinière. Celle-ci trouvant la situation D/s assez monotone au bout d’un moment, att à sa portée de main, une large spatule plate de bois, la donne à Walter afin qu’il la fesse avec cet ustensile de cuisine, tandis qu’elle lui donne également une longue cuillère en bois, au manche épais et assez conséquent en longueur.

-Tient Walter, baise cette chienne avec ce long manche… Je suis certaine qu’elle mouille déjà …

L’action dure au moins un bon quart-heure où Thaïs est besognée dans sa chatte trempée par les vas et viens du manche en bois mais aussi fessée par la spatule tout en léchant la chaussure et le tout avec l’interdiction formelle de gémir et de jouir… Il lui a fallu toute sa concentration afin de maîtriser ses montées de plaisirs afin de ne pas avoir d’orgasme non autorisé tant cette situation est excitante pour la belle femelle en chaleur… Au bout des 15 minutes, Walter exprime à Marie, en regardant sa montre qu’il doit partir et donc il quitte les lieux accompagné de Thaïs toujours tenue en laisse …

Thaïs n'avait pas trop voulu imaginer avant ce que serait sa vie au célèbre et réputé Château de son Maître Vénéré, et elle se rend compte que malgré tout, elle avait pensé que ce serait un moment merveilleux et intensément sublime pendant lequel elle serait en permanence aux pieds et à la disposition de son Dominant. Jusqu'alors, elle avait pu le voir chaque fois qu'IL l'avait appelé à lui, pour des moments intenses D/s et de nombreux plaisirs partagés pendant lesquels elle s'offrait entièrement, corps et âme, à tous les désirs de Celui qu'elle vénérait plus que tout et à qui elle avait accepté de donner depuis sa vie. Et en général, si ces moments étaient relativement courts, Sa belle chienne, comme il l'appelle, en appréciait chacune des secondes depuis son arrivée jusqu'au moment où son Maître la renvoyait chez elle le cœur rempli de souvenirs intenses et le corps souvent marqué de l'emprise de son Maître et de son passage, ce qu'elle appréciait tout autant car c'était comme si elle emportait avec elle pour en profiter encore pendant plusieurs jours la trace de tout ce que son Maître avait exigé d'elle ainsi que l'odeur de son Maître lorsqu'IL voulait bien l'inonder de sa douche dorée pour marquer son territoire comme le font les chiens. Car Thaïs MDE Lui appartenait, et Lui savait parfaitement que Son esclave femelle Lui appartenait totalement et entièrement, et qu'aucun autre homme désormais ne pouvait l'approcher sans que cela ne soit un ordre express du Maître qui désirait la remettre entre d'autres mains pour son plaisir et/ou pour se prouver aussi que le corps de sa soumise Lui appartenait tellement qu'IL pouvait en disposer à sa convenance.

Mais Thaïs se rend compte que son temps de dressage au Château est loin d'être aussi aisé et aussi simple que ce qu'elle aurait pu imaginer. Temps d'épreuves ininterrompues, ne lui laissant jamais un moment de libre et si peu de repos récupérateur. Elle admire les esclaves-chiens du cheptel qui sont là à demeure pour certains depuis des mois et des années, et se demande toujours et encore si elle aura la force de supporter tout ce qui lui sera imposée longtemps, comprenant bien que cela ne fait que commencer, car un dressage est avant tout progressif. La soumise essaye de chasser ses pensées noires qui la préoccupent pour ne devenir plus que cette chienne qui porte au cou son collier permanent dont seul son Maître a la clef qui permet de l'ouvrir et duquel pend sa laisse, symboles de sa condition servile. Elle accompagne, docile, le Majordome sans autre désir que de le suivre et d'obéir par la même aux injonctions de son Maître Vénéré qui l'a laissé entre les mains de ses deux fidèles serviteurs que sont Walter et Marie… Elle a donc baissé la tête se concentrant sur les pas de celui qui la précède à vive allure pour rejoindre son bureau où il fait aussi office d'intendant, ayant en charge la gestion au quotidien du domaine et du personnel. Elle craint une fois de plus de lui rentrer dedans car pour tenir les pas à grandes enjambées de cet homme à la grande carrure et à la taille imposante, elle doit presque courir à petits pas si elle ne veut pas voir la laisser lui tirer sur le cou, au risque même de la projeter par terre… Tout d'un coup, un bip se fait entendre sur le téléphone portable que Walter porte à la ceinture. Il s'arrête net pour le sortir de sa poche et prendre connaissance du message sms. Thaïs s'arrête in extremis dans sa lancée, car elle aussi a entendu le bip et a relevé la tête à temps.

‘’Monsieur Walter. Pouvez-vous venir de toute urgence dans la remise, il y a eu un incident. Félix’’ (pour ceux qui l'auraient oublié Félix est le garde-chasse en titre du domaine qui s'occupe de surveiller les différentes espèces de gibier naturel dont le domaine regorge, veillant à maintenir un bon équilibre naturel entre le gibier à poils et le gibier à plumes mais également s'occupant de l'entretien des forêts appartenant au Noble, bénéficiant quand cela est utile de la main-d'œuvre des esclaves qui sont mobilisés à cet effet).

Walter qui était presque arrivé à son bureau, se hâte encore plus sans se soucier le moins du monde de celle qu'il traîne à la ceinture, trop préoccupé de connaître enfin la nature de l'incident en question. Il s'assoit sur sa chaise et tirant sur la laisse, il fait s'approcher Thaïs qu'il oblige à s'agenouiller à ses pieds et lui poussant sur la tête sans ménagement, il la force à rentrer sous le bureau entre ses jambes. La petite chienne pense que la Majordome va vouloir se faire sucer la queue pour l'avoir ainsi positionné et elle attend malgré tout un signe de sa part avant de prendre l'initiative d'ouvrir sa braguette. La place sous le bureau n'est pas très grande et la promiscuité est telle que sa tête repose carrément entre les cuisses de Walter, ressentant la masse de chair qui se trouve entre les deux. Ce que la petite chienne planquée sous le bureau ne sait pas, c'est que les intentions du domestique, consciencieux avant d'être un Mâle que sa queue dirigerait, sont toutes autres. Il voulait pouvoir allumer sur son ordinateur les écrans de contrôle et en particulier ceux de la remise en question où sont entreposés des graines et de la nourriture en quantité pour le gibier qui leur sont fournis en plein hiver dès que la neige recouvre les prairies et les arbres des forêts ou en prévision d'une période plus froide. Walter aperçoit sur l'écran de contrôle qu'à un des piliers de cette grange a été attaché le chien-esclave essai76 et que pas très loin allongé sur le sol recroquevillé se trouve e6938 MDE presque immobile, avec juste à ses côtés en pleurs et agenouillée une petite chienne qu'il ne peut identifier car elle est presque de dos, nue portant juste son collier. Walter att le téléphone interne du Château car toutes les pièces sont équipées d'un appareil.

- Allo, Felix, c'est Vous ? Ici Walter . Que s'est-il passé ? (Walter ne peut faire état de ce qu'il vient d'apercevoir sur les écrans car le système de surveillance interne n'est connu que de peu de personnes, le Marquis d'Evans, lui-même et l'agent de surveillance en faction)
- Bonjour Walter, Il y a eu une altercation provoquée par essai76. Je vous raconterai tout en détail, mais venez vite s'il Vous plait et prévenez aussi notre infirmière car e6938 MDE est blessé et je n'ai pas osé le toucher de peur d'aggraver son cas. Sa vie ne semble pas en danger et il n'a pas perdu connaissance, mais il saigne abondamment du nez.
- J'arrive tout de suite et je fais le nécessaire.

Walter éteint en toute hâte l'ordinateur et se lève en furie, car il n'aime pas du tout lorsque un des chiens du cheptel se rebiffe pour quelque raison que ce soit. Ils sont tous là de leur plein gré pour servir le Marquis Edouard d'Evans, lui ayant juré fidélité, loyauté et obéissance. Il est vrai cependant que cette nouvelle recrue essai76 qui n'a même pas encore reçu son numéro matricule car arrivé depuis peu au Château et n'ayant pas encore fait ses preuves lui a donné par son tempérament rebelle difficile à dompter du fil à retordre depuis le début, ce qui ne déplait pas non plus au Majordome qui préfère dresser et faire céder un esprit de caractère plutôt que de se retrouver avec une carpette molasse qui subit tout sans rien dire mais dont on ne tire généralement pas grand-chose de plus. Monsieur le Marquis d'Evans dit toujours que c'est comme pour les chevaux, les vrais pur-sang sont parfois difficiles à monter au départ, mais lorsqu'ils ont reconnu leur Maître, celui qui a su les dompter, ils sont encore plus fidèles et plus dévoués que les autres bêtes de somme juste bonnes à se laisser mettre un licou pour se faire tirer…

Le Majordome s'est redressé tirant sans ménagement sur la laisse de Thaïs qui a eu un bien grand mal à s'extraire de dessous le bureau et à se mettre debout avant que Walter ne parte à grandes enjambées en direction de la remise. Il a toutefois pris son téléphone en mains pour appeler l'infirmière du domaine afin qu'elle le rejoigne au plus tôt sur place avec sa trousse de première urgence. L'infirmière n'est pas une domestique employée au Château, mais bien une des esclaves du Marquis d'Evans qui exerçait cette profession en libéral avant de devenir elle-aussi une soumise MDE et de rejoindre le château où elle peut continuer maintenant à s'occuper utilement. C'est elle qui a en charge de réparer tous les petits bobos et les marques laissés par certains jeux D/s, mais le Châtelain étant malgré tout respectueux de tous ceux qui lui appartiennent et lui ont fait don de leur vie et de leur corps en toute confiance, sa tâche est relativement réduite, se contentant souvent de désinfecter certaines petites plaies quand le personnel ou les esclaves du cheptel se sont malencontreusement blessés ou de calmer certaines marques un peu trop appuyées avec des pommades dermiques calmantes ou cicatrisantes, et d'enduire de crème les genoux particulièrement sollicités de tous ceux qui sont s de marcher à quatre pattes pendant de longues heures. Elle est aussi là pour assurer la médicalisation de première urgence car les esclaves du cheptel sont êtres humains avant d'être chiens et chiennes, sujet aux maladies normales lorsque le froid sévit ou aux douleurs intestinales, même si leurs gamelles sont toujours équilibrées pour les maintenir en bonne santé. La bonne santé de ses esclaves a toujours été une affaire primordiale chez le Noble.

Mais là, l'infirmière a bien compris à la voix colérique et énervée de Walter qu'il s'agit d'autre chose de plus grave et c'est donc en courant qu'elle quitte l'infirmerie pour le rejoindre emportant sa trousse de premier secours. Walter arrive le premier sur place et il jette un œil rageur sur l'esclave qui est attaché solidement à un pilier, qui garde la tête baissée depuis qu'il s'est laissé maîtriser à la suite d'un emportement dont il a conscience maintenant qu'il va devoir le payer très cher. Walter défait la laisse de Thaïs qu'il porte à sa ceinture pour avoir plus de latitude dans ses mouvements. Il lui fait signe d'un doigt pointé de s'agenouiller et d'attendre sans bouger, tandis qu'il s'approche de l'esclave e6938 MDE, dont le visage est couvert de sang, car il saigne abondamment du nez. Félix explique qu'il a reçu un violent uppercut sur la figure, un vrais coup de poing qu'il n'a même pas vu venir et, sous la douleur et la violence du choc, il en est tombé par terre. Walter constate que celle qui est à ses côtés est la soumise Nat MDE dont il vient d'apprendre qu'elle a reçu elle aussi deux gifles magistrales. Félix précise :

- essai76 était devenu comme enragé avant que nous n'arrivions à le maitriser à plusieurs. Soumise Nat MDE saigne visiblement des commissures de la bouche qui se sont ouvertes sous la violence des baffes, mais hormis ses pleurs abondants de détresse et de peurs, le mal semble plus léger, bien que ses deux joues soient très rouges et portent la marque des doigts qui l'ont frappée.

- Tu vas bien, Nat ? Calme toi, s'il te plait, tu ne crains plus rien, lui dit Walter d’un ton avant tout rassurant.

La soumise remue la tête pour faire signe que Oui, et tente d'esquisser un sourire assez rassurée maintenant de savoir que Walter est là, et même si en d'autres temps elle le craignait fortement, elle sait à l’instar de son Maître que le Majordome incarne l’autorité et est une protection sûre contre tout danger.

- Nous nous occuperons de toi, soit en certaine, mais après car ton frère semble plutôt mal en point. J'attends l'infirmière soumise Mûriana MDE qui ne devrait plus tarder maintenant.

Sur ces entrefaites, l'infirmière arrive et se précipite auprès de celui encore à moitié sonné qu'elle aperçoit allongé sur le sol, prenant très vite des compresses pour tenter d'endiguer le sang qui coule abondamment du nez. Mettant un tampon pour arrêter le flot , elle se retourne vers Walter en lui annonçant :

- Je crains qu'il n'ait le nez cassé, cela arrive si fréquemment avec des coups de poings. Mais, je pense qu'il vaudrait mieux allez lui faire passer une radio. Je voudrais aussi savoir si en tombant, il a pu heurter la tête ?

Félix la rassure, lui disant qu'il est tombé sur les genoux en premier suite au coup de poing d’essai76 et que sa tête n'a pas heurté le sol par chance. Et Walter ajoute en montrant l’impulsif essai76 :

- Le seul responsable est là, et le Maître décidera de son sort dès son retour et Lui seul a le pouvoir de le chasser d'ici ou de lui infliger un châtiment à la hauteur de ton geste, mais cela ne va pas m'empêcher de lui administrer une première punition jusqu'au retour et la décision de Monsieur le Marquis d'Evans dont il se souviendra assez longtemps car ce qu’il a fait est inadmissible, le Château ne sera jamais un ring de boxe… Mûriana, je te laisse accompagner notre blessé chez le médecin et prendre toutes les mesures nécessaires. Je vais demander à l'un des gardes d'avancer la voiture jusqu'ici et de lui faire porter des habits décents pour pouvoir quitter l'enceinte du château. Je sais aussi que ta condition de soumise-infirmière exige que tu sois totalement nue sous ta blouse blanche. Je t’autorise donc de prendre également au plus vite une tenue correcte sous ta blouse…

Walter s'approche tout près de e6938 MDE et d'un air très compatissant, suffisamment étrange venant d'un homme d'habitude aux manières si grossières mais qui cache malgré tout un cœur tendre derrière ses mœurs perverses et primaires, en le regardant droit dans les yeux, il ajoute :

- Soit encore courageux et fort. Je suppose que tu as très mal. Nous allons te soigner et tu pourras te reposer aussi longtemps que nécessaire jusqu'à complète guérison. Je préviendrai Monsieur le Marquis d'Evans de ce qui s'est passé et de ton comportement exemplaire, ni geste pour chercher à te venger, ni la moindre plainte. Notre bonne infirmière Mûriana semble avoir déjà stoppé les saignements, mais nous devons nous assurer que tu n'as rien de cassé, ce sera plus prudent. Je ne peux pas me permettre de passer à côté de quelque chose de plus grave. Tâche seulement de tenir ta langue chez le médecin, même si ce dernier est un ami personnel de Monsieur le Marquis, membre de notre communauté BDSM, je n'ai pas envie en m'absence de Monsieur le Marquis que tu lui racontes plus que nécessaire, tient toi en donc aux faits médicaux et au coup que tu as reçu sans rentrer dans le détail des circonstances de l'altercation et en veillant à ne citer aucun nom. Mûriana ne te quittera pas dans tous les cas, elle restera avec toi et prendra soin du mieux possible de toi…

(A suivre …)