Raphaël - Histoire Vraie

Je descends au sous-sol du sauna. C’est un vendredi de l’été, un peu de monde. Sauna excentré, jamais la foule mais la possibilité de belles rencontres. Il y a dans l’air une forme d’excitation collective. Certains jours cette ambiance un peu sauvage plane sur les saunas, tout semble possible. Le désir est palpable.

Je te croise dans le couloir. Je suis séduit. Tu dois avoir entre 25 et 30 ans, ton corps n’est pas particulièrement musclé, tu as même quelques petites rondeurs au niveau de l’abdomen qui promettent beaucoup de douceur pour celui qui te caressera. Nous échangeons un regard. Intéressé. Tu portes la barbe à la mode des garçons de ces dernières années. J’entre dans une cabine pour voir si tu me suis. Tu viens devant l’entrée mais tu restes là, les yeux plongés dans les miens. J’ai ma serviette autour des reins et ma queue durcit en dessous. Ma main la caresse à travers le tissu. C’est une invitation pour toi. Tu me regardes, ta main est à la hauteur de ton sexe et tu le masses doucement. Indécis. Je te souris. Je crois que tu vas entrer mais tu t’éloignes. Quelque chose a du m’échapper. Peut-être mon corps ne te plait-il pas assez pour un tête-à -tête dans l’intimité d’une cabine. Tu m’intrigues. J’ai envie de toi.

Je remonte au rez-de-chaussée où se trouvent le hammam et le sauna sec. Je te retrouve dans la vapeur. Je m’assieds à coté de toi sans être sur que c’est bien toi, les formes sont imprécises. J’observe ton profil et te reconnais. En face de nous deux hommes sont également assis côte à cote et se masturbent mutuellement. Cuisses contre cuisses, mains échangées sur sexes échangés. J’écarte un peu les jambes pour que mon genou droit touche ta jambe. Tu ne la retires pas. Alors ma main te caresse la cuisse en remontant du genou au pli de l’aine, prolonge son chemin vers ton pubis, rasé, puis ta queue qui bande à moitié. Je la saisis doucement, elle durcit sous mes doigts, je découvre ton gland que je caresse avec le bout des doigts.

Tu frissonnes. Je me tourne vers toi pour te caresser la nuque puis le dos. Mes doigts descendent le long de ta colonne vertébrale. Je n’appuie pas. Je ferme les yeux pour que la pression soit juste ce qu’il faut sur ta peau. Une caresse est un effleurement de la peau pas l’esprit. Je suis mes doigts, à travers ma main mon esprit te caresse.

Les deux hommes en face de nous quittent le hammam pour passer à des échanges plus intensifs. Nous sommes seuls, tu ne bouges pas. Je m’accroupis devant toi pour lécher tes couilles. Elles sont incroyablement douces, parfaitement rasées, encore bien pendantes entre tes cuisses. Je te caresse le torse et au moment où je saisis ta queue pour l’entourer de mes lèvres tu as un geste de retrait. Je n’insiste pas et reprend le léchage de tes couilles divines. Je m’interroge. Tu n’as pas les réactions habituelles des hommes qui fréquentent ce genre d’endroits. J’imagine que tu es à Paris pour un séjour seulement et que peut-être tu pars à la découverte de lieux qui t’attirent depuis longtemps sans en connaître les habitudes. Il fait très chaud dans le hammam. Tu sors prendre une douche. Je ne te suis pas. Je ne sais pas ce que tu veux et ne veux pas. Je suis attiré par toi parce que tu es un peu mystérieux.

Je redescends au sous-sol et entre dans une cabine. Je suis debout et je regarde les hommes passer dans l’allée. Je t’attends. Comme tout à l’heure, en espérant que tu rentreras cette fois ci. Tu passes dans le couloir, tu me regardes, passe ton chemin, puis reviens et entre me rejoindre. Je te prends dans mes bras et nos langues se mêlent. C’est furieux, intense, doux, animal. Je te caresse la nuque, le dos aussi bas que mes mains peuvent descendre. Ta serviette tombe, la mienne aussi, nous collons nos sexes durcis l’un contre l’autre, tu t’appuies sur moi de tout ton poids, c’en est presque douloureux mais nos érections n’en sont que plus fortes. Je m’écarte un peu de toi pour saisir ta queue et jouer à découvrir ton gland dans un va et vient gourmand sur ton sexe.
Nous alternons étreintes passionnées, collés l’un à l’autre, et jeux avec nos queues dressées.

Puis je vais connaître un plaisir étrange et inconnu. Tu t’agenouilles devant moi. Je crois que tu vas prendre ma queue dans ta bouche. Non. Ta langue lèche ma queue sur la longueur, s’arrête sur le gland mais tu ne la prends pas dans ta bouche. Tu joues, tu lèches. Tu joues à lécher. Après ma queue tu t’intéresses à mes couilles que tu lèches tout aussi doucement. Je suis au bord de la folie. Mes mains caressent tes cheveux, je plaque ton visage d’ange sur mon pubis et mon sexe. Tu te caresses en même temps que ta langue explore mon sexe. Mes yeux plongent dans les tiens. Je sens un plaisir lancinant monter dans mon sexe, ce n’est pas comme d’habitude. C’est le plaisir d’être sucé sans l’être. Notre jeu dure de longues minutes d’intense plaisir. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment cela va finir.

Tu lèches toujours mon sexe, mon gland est recouvert par mon prépuce sur lequel tu donnes de petits coups de langue. A chaque fois ma queue se redresse encore. J’ai envie que tu me suces et en même temps j’ai envie que tu continues ainsi infiniment. Le jeu dure. Pur moment de bonheur.Puis, alors que je ne m’y attendais plus, tes lèvres s’entrouvrent et avalent mon gland que tu gardes au bord de ta bouche comme un bonbon. Ensuite, toujours lentement, tu glisses ma queue au fond de ta gorge. C’est la fin du monde, le bonheur absolu. Tout le plaisir de l’attente est décuplé dans ta bouche enfin audacieuse. Tu me suces passionnément maintenant, tu t’appuies contre la cloison, toujours à genoux devant moi et je tends ma queue vers toi, vers la profondeur de ta bouche divine. Je bloque doucement ta tête entre mes mains qui caressent tes cheveux et je vais et viens dans ta bouche-sexe. J’échangerais toutes les fellations connues jusqu’à maintenant contre celle-ci, espérée, improbable un moment et mille fois sublime.

Ce n’est à l’évidence pas la première fois que tu joues ainsi avec la queue d’un homme.
Tu voulais que je sois patient. Je t’ai donné ma douceur et ma récompense a été merveilleuse. Epuisés, transportés, nous nous sommes séparés en échangeant un sourire. Je t’ai caressé la joue. Je n’ai pas osé te demander ton prénom, par timidité. Alors je t’en ai donné un, tu seras Raphaël dans mes souvenirs. Une intuition…

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