The Girl Next Door 7

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

The girl next door 7

Malgré des fesses qui doivent terriblement se rappeler à elles, mes deux compagnes filent main dans la main vers la nouvelle épreuve. Une question me taraude. Est-ce qu’Élodie les connaît à l'avance ou bien le maître du jeu a-t-il conservé une marge d'autonomie en dehors des figures imposées qu'elle a définies? Je penche pour la seconde hypothèse en observant la main de ma belle voisine qui tremble vraiment lorsqu'elle pousse le battant. Tout est blanc, chirurgical et une lumière crue nous éblouit. On s'attend à entendre à nouveau la voix mais rien ne se passe et on entame une exploration détaillée des lieux. Un univers médical, aseptisé, qui ressemble à s'y méprendre à une salle d'opération avec, au centre, une table métallique et son projecteur prêts à servir. Lola ouvre une armoire et pousse une exclamation. Des stéthoscopes y côtoient aiguilles et seringues, toutes plus impressionnantes les unes que les autres, sans oublier quelques instruments forts utiles au gynécologue pour explorer les parties intimes de ses patientes. Dans un angle, près d'un espace aménagé en coin douche, des poches de liquide blanc sont suspendues. Les canules et les petites vannes d'ouverture que nous y voyons ne laisse aucun doute sur l'usage que l'on pourrait en faire. Élodie fait une autre découverte, moins médicale, celle-là. Une série de 3 godes de bonnes tailles sont prêts à l'emploi sur une autre étagère, juste à côté d'un tube de lubrifiant.

Cet inventaire ne m'enchante pas du tout, mais alors pas du tout, et je commence à cogiter sur ce qui nous attend quand Lola qui vient d'ouvrir un tiroir en sort une enveloppe portant l'inscription « Épreuve n°3 ». On l'écoute religieusement.

Chers aventuriers, vous voilà à un moment clé de votre parcours. Ou vous franchissez l'obstacle ou vous sortez du jeu. Devant vos partenaires, vous devrez réussir un des trois défis qui vous est proposé.

D'abord, soyez certains que tout le matériel de cette salle est stérile ou désinfecté avec soin. En cas d'échec ou de refus, c'est fini et c'est par la porte de gauche que vous partirez. Mais si vous réussissez alors celle de droite vous donnera accès à un final qui vaut la peine, croyez-moi sur parole.

Défi n° 1 : faire pénétrer successivement les trois godes dans ce qui reste à coup sûr la partie la plus étroite de votre anatomie susceptible de les accueillir complètement ; l'ordre importe peu mais, si je peux me permettre un conseil, attaquez par le plus mince !
Défi n° 2 : utiliser les 10 aiguilles d'un sachet ; chez une femme, elles devront être enfoncées dans les seins, les fesses et les grandes lèvres du sexe ; un homme devra lui s'en placer également sur les fesses, les seins mais aussi sur le prépuce ;
Défi n° 3 : Résister au moins 10 minutes sans expulser le liquide du lavement qui vous aura été administré ; le chrono ne démarrera que lorsque la poche sera complètement vide.

Vous voyez, rien de dramatique. Juste l'embarras du choix. Attention, vous ne disposez que de 40 minutes au maximum pour satisfaire aux exigences de l'épreuve mais vous pouvez recevoir l'aide d'un partenaire pour y parvenir.

Cette fois pas d'échappatoire et franchement, je ne le sens pas du tout ! Les filles me regardent en souriant, sans doute amusées par ma tête. C'est le clin d’œil discret d’Élodie, en retrait de Lola qui me fait tilter. J'y suis, elle m'a prévenu qu'à son signal, je devrai m'éclipser...pour mieux revenir bien entendu mais sans que notre jolie rousse ne se doute de rien. Évidemment, ça m'arrange ! La voix qui vient de résonner pour nous demander ce que nous avons décidé me donne donc l'occasion de ruiner ma réputation en passant pour un piètre chevalier servant que la première épreuve un peu douloureuse fait déguerpir au galop. Tant pis ! Avant de voir ma porte de sortie s'ouvrir à gauche, j'ai le temps d'entendre les choix de celles que j'abandonne temporairement.
Le lavement pour Lola ! Je l'aurai juré ! La décision d’Élodie m'étonne davantage. Réussir à s'enfiler les 3 engins risque bien d'être présomptueux la connaissant, même en vidant le tube de lubrifiant ! Mais je repense aussitôt à la suite des événements prévue et je comprends aussitôt que son choix est très stratégique.

Je préfère ne pas trop faire durer... Je dois reconnaître que je pars un peu « la queue entre les pattes » ! Elles se moquent de moi gentiment en m'écoutant tenter de justifier cet abandon et je prends la porte comme un voleur. Une série de couloirs éclairés et un escalier me mènent à une pièce remplie d'écrans où je fais la connaissance de Pierre. Le voilà enfin celui qu’Élodie m'a décrit comme une relation rencontrée peu de temps avant mon emménagement. Je jurerai qu'il y a eu un truc entre eux. Pour organiser en toute confiance un tel jeu, elle doit bien le connaître. Alors que je place un casque sur mes oreilles pour assister à la suite des aventures de mes deux partenaires, la porte s'ouvre et une jeune femme mignonne à croquer vient me taper la bise avant de s'asseoir à côté de nous. Yoko est d'origine japonaise, elle est fine, sexy à souhait et comme je sais à quel moment elle fera son apparition dans notre scénario, je suis aux anges ! Franchement les poils se dressent sur mes bras d'excitation rien qu'en y pensant. J'essaie tout de même de me concentrer à nouveau sur les écrans malgré les regards insistants que me lance régulièrement la jolie asiatique.

Sacrée installation technique. Je n'ai pas vu la moindre caméra et pourtant rien ne peut nous échapper. Images et son high-tech nous permettent de jouer les voyeurs. D'ailleurs, Lola qui s'apprête à s'y coller en premier est un peu vénère sur le sujet.
- Profitez-bien du spectacle, lance-t-elle avec un regard circulaire pas franchement amical.
- T'as raison, mais on a pas le choix, intervient Élodie en l'aidant à quitter sa robe.
Derrière les écrans, son physique de rêve et son aisance malgré la situation me font halluciner.
Entièrement nue avec sa longue tignasse flamboyante qui ondule dans son dos, elle capte toute la lumière et j'en reste scotché.
- Putain, elles sont trop bonnes tes copines ! lance Pierre, évidemment certain qu'elles ne l'entendent pas commenter la scène de cette manière.
Je me retiens d'intervenir pour lui demander un peu plus de respect. La réalité du bonhomme saute aux yeux. Un macho prétentieux qui ne doit pas être réceptif à la moindre remarque! Tout ce que j'aime ! Cela dit, qu'il n' pas s'il veut éviter des ennuis. Déjà, je le laisse reluquer les physiques superbes de mes deux belles, alors attention, s'il dépasse les bornes je lui mets mon poing dans la gueule ! La jeune Yoko a remarqué ma réaction et je vois dans ses yeux qu'elle apprécie.

Avec douceur Élodie a introduit la canule dans la petite rondelle de son amie et, depuis déjà un moment, le liquide la remplit par gravité. A quatre pattes dans le receveur de la douche, je la vois grimacer et gémir doucement pendant que la poche se vide lentement. Seule une des caméras donne sur cet espace et elle nous fait face. Son visage la trahit au moment où Élodie retire la canule et bascule le sablier prévu pour chronométrer l'épreuve. Et d'épreuve on peut vraiment parler ! Si les premières minutes se passent sans encombre, il reste encore pas mal de sable quand le rictus sur le visage de Lola tout comme ses gémissements ne laissent planer aucun doute. Elle est proche d'exploser au sens propre du terme ! Son amie l'encourage et je croise les doigts pour qu'elle parvienne au bout des 10 minutes. Et c'est très long 10 minutes dans ces conditions ! Malgré la pression dans ses intestins qui devient insupportable, elle jure et insulte le monde entier mais pas une goutte de liquide ne s'échappe. Lola serre les dents et attend comme une délivrance le signal de fin. Élodie lui donne enfin le feu vert. Le cri qui résonne dans la pièce alors qu'elle expulse dans des spasmes des jets puissants de liquide est rauque et d'une puissance incroyable.
Effondrée sur le sol de la douche. Elle laisse son amie la laver avec douceur avant de la couvrir d'un peignoir. En la voyant ainsi, regard dans le vague, tête posée sur une épaule rassurante, je me demande si ce qu'elle a ressenti à la fin ne se rapprochait pas de l'orgasme.

Pierre s'impatiente et il actionne le bouton du micro.
- Très bien, voilà qui est réussi pour mademoiselle l'impertinente ! annonce-t-il sans état d'âme. Maintenant, passons à vous chère Élodie, attention, il ne vous reste que 20 minutes !

Lola a réajusté sa robe rouge et, cette fois, c'est Élodie qui se retrouve en tenue d'Eve sur la table métallique. A quatre pattes, cul tourné vers nous, le panorama est incroyablement excitant avec les marques rouges bien nettes qui ressortent encore davantage du fait de l'éclairage brutal du projecteur que le maître du jeu vient de mettre en marche. Je m'attends à quelques commentaires douteux mais non, rien cette fois. Sûr qu'il le connaît déjà ce physique de rêve. Ma première impression se confirme un peu plus. Les trois godes sont là près de Lola et son amie lui a visiblement demandé d'opérer... Le second est déjà un peu plus gros que mon sexe en érection et j'ai vite vu dans nos ébats que contrairement à Lola, ce n'était pas son truc ! Alors, en voyant le troisième, j'ai comme un gros doute ! Et mon intuition se confirme. Bien lubrifié, Lola parvient sans peine à introduire jusqu'à la garde le gode le plus petit en faisant gémir la sublime blonde, mais les choses se compliquent avec le second. Élodie pousse un tel cri quand elle appuie d'un coup sur le bras de la rousse qui n'osait pas forcer le passage que je me dis qu'elle a atteint sa limite. Elle halète et ses mains se crispent sur les rebords de la table au fur et à mesure que l'objet disparaît ensuite dans son rectum. Une fois retiré, malgré la dilatation occasionnée, la présentation du troisième dans cette belle raie offerte relève de la mission impossible et, comme je l'avais prévu, ma belle blonde renonce assez vite en jurant comme un charretier !

Le verdict est tombé. Pierre a annoncé la couleur. Élodie est out ! Je vois que Lola hésite entre le soulagement de ne pas avoir à lui faire subir une douleur excessive loin d'être source d'un plaisir associé et la déception de continuer seule le jeu. Maligne, car tout cela était calculé, elle motive son amie et ne lui laisse aucune alternative. Désormais, notre honneur est en jeu. Impossible de laisser ce maître du jeu gagner la partie. Elle doit poursuivre et aller au bout. Sitôt dit, sans laisser vraiment le temps à Lola de réagir, elle emprunte la même porte que moi et laisse seule son amie. Un déclic résonne dans la pièce devenue très silencieuse. La porte de droite vient de s'ouvrir. Un moment d'hésitation et puis le tempérament de Lola reprend le dessus, elle fait un tour sur elle-même en tirant la langue à des caméras invisibles qu'elles soupçonne à raison de l'espionner et s'engage résolument dans le nouveau couloir qui s'ouvre devant elle.

Élodie vient de nous rejoindre dans la salle de contrôle. Rhabillée, mais toujours sans culotte – elle est dans ma poche – elle se colle à moi sous le regard amusé de Yoko. Je note chez Pierre une pointe d'agacement, à ma grande satisfaction intérieure. Le simple bonjour un peu froid qu'elle a lancé en entrant n'a pas eu l'air de lui plaire. Nous suivons ensemble l'avancée de Lola qui entre dans une nouvelle pièce. Seules deux grosses bougies déjà bien consumées éclairent très faiblement ce qui ressemble à s'y méprendre à un grenier poussiéreux mal rangé. Les caméras nous offrent sûrement une vision plus claire du fait de la technologie et j'ai l'impression que Lola se retrouve quasiment dans le noir, seule et sûrement pas très rassurée. Elle avance tout de même dans ce capharnaüm sordide en chassant de son visage d'un geste rageur, dégoûtée,  l'énorme toile d'araignée qu'elle vient de heurter. Elle s'arrête au centre sur un vieux tapis persan et scrute l'espace encombré dans l'espoir de trouver vite le moyen de sortir de là. C'est le moment que choisit notre animateur pour intervenir .
- Si tu veux sortir de cette pièce, tu n'as que deux options, indique-t-il d'un ton cassant. Ou tu renonces ou tu acceptes sans réserve ce qui va t'arriver maintenant. A tout moment tu peux tout stopper. Il te suffira alors de prononcer le mot « Rouge ». Attention, dire et répéter d'autres paroles n'auront aucun effet. As-tu bien compris la règle ?
- Oui...oui c'est bon, reprends d'une voix presque inaudible Lola en inspectant tous les angles de l'espace.
- Bien. Que décides-tu ? Te soumettre ou quitter le jeu ?

Je savais Lola dotée d'un tempérament bien trempé mais j'avoue que dans ce contexte, toute seule dans un décor sordide, l'entendre annoncer qu'elle poursuit me surprend complètement. Je voyais pourtant déjà toute la fin du scénario imaginé par Élodie s'effondrer d'un coup. Cela dit, je l'aurais compris. Se soumettre sans réserve sans savoir ce qui va vous arriver peut faire fantasmer. C'est super quand il s'agit de construire des images mentales excitantes, mais là c'est de réalité dont on parle ! Dans un jeu avec certes une porte de sortie, mais du réel tout de même. Culottée la miss ! Enfin non, plus vraiment c'est vrai... La voix de Pierre qui coupe court à mes réflexions résonne à nouveau.
- Alors, retire ta robe et place toi sur le tapis, assise, talons sur les fesses, tête baissée, bien droite et bras croisés dans le dos. Tu attends sans bouger !
Élodie me serre fort le bras depuis un moment. Je sais qu'elle est très excitée par la scène et surtout rassurée par la décision de Lola. Elle m'accompagne lorsque Pierre nous guide dans un dédales de pièces et de couloirs avant de revenir aux manettes. Au signal de la lampe rouge, juste la porte à ouvrir et ce sera à moi de jouer. Premier acte ! Avant de me laisser entrer, ma coquine, main posée sur mon sexe me demande à l'oreille s'il lui faut me donner un coup de main...ou de langue plutôt. Réponse inutile ! Le goût de son baiser est encore sur mes lèvres quand le voyant rouge se met à clignoter...

Tout était prévu et j'ai eu le temps d'enfiler tee-shirt et pantalon noir, sans oublier la cagoule « GIGN » avant de la rejoindre. Lola sursaute au bruit de la porte qui vient de se refermer. Elle est très désirable dans cette position. Les longs cheveux qui lui arrivent au niveau des fesses et ses seins qui pointent irrésistiblement me transportent complètement. l'envie de câliner la belle avant de lui faire l'amour passionnément me perturbe un moment. Non, pas de romantisme dans le scénario ! Et puis une sorte de pulsion animale me pousse à entrer complètement dans le rôle de composition qu’Élodie m'a concocté pour l'occasion. Se faire baiser brutalement par un inconnu ! J'ai bien lu que ce fantasme n'est pas si rare chez la gente féminine mais il va falloir que je me fasse aussi violence pour endosser le rôle.

La respiration de Lola s'est accélérée et elle pousse un petit cri de surprise quand ma main enserre son cou et que je la force sans ménagement à se pencher en avant, mains posées au sol. Je peux même sentir ses tremblements quand j'écarte ses cuisses et que ma main inspecte la fente ouverte et exposée. Mon sexe a atteint depuis longtemps son max. Je peine à l'extirper de la braguette avant de m'en servir pour frapper les superbes fesses qui s'offrent à moi. La belle rousse tressaille encore plus nettement en entendant le bruit caractéristique du sachet d'une capote que l'on déchire. Je saisis brutalement la magnifique chevelure d'une main et de l'autre je fais subir une véritable aux deux seins de ma soumise. Elle gémit très fort sous l'effet de mes doigts qui pincent et malaxent puissamment les deux globes sans défense. Ses halètements deviennent si puissants que je crains un moment que Lola utilise le safe word. Non, pas maintenant, je veux aller plus loin, moi aussi ! Dans un état second, je fais complètement abstraction des observateurs sûrement très attentifs qui ne perdent rien de la scène et je pénètre avec force ce sexe, complètement à ma merci. Elle pousse un cri rauque et subit mes coups de rein en gémissant de plus belle. Ses fesses striées de rouge claquent fort au contact des mouvements de mon bassin qui la projettent en avant mais toujours pas de signal pour faire cesser ce viol en règle qui m'a tout l'air, au contraire, de la conduire au septième ciel. Lorsque je me retire pour la regarder, cul levé, affaissée et tête posée entre ses mains, la vue de cet anus bien préparé par l'épreuve précédente me fait perdre toute retenue et je la sodomise avec une brutalité dont je ne me croyais pas capable. J'ai pourtant conscience que je peux tout faire rater. Sûr, elle va tout stopper ! Mais non, au contraire, elle me laisse la défoncer en accompagnant mes coups de boutoirs dans cet étui si étroit de gémissements qui trahissent maintenant tout autre chose que douleur ou humiliation. En la sentant ainsi vibrer, je ne peux retenir mon orgasme et j'ai juste le temps de retirer le préservatif avant d'arroser son joli dos d'une semence chaude et abondante.

Je mets un peu de temps pour récupérer de la lucidité. Je me demande si je ne me suis pas dévoilé en laissant échapper un cri lors de l'orgasme. Ce fut si intense que je ne sais pas si j'ai laissé extérioriser mon plaisir. Lola, elle, s'est laissée tombée sur le tapis et elle ne bouge plus. Malgré une respiration dont je vois qu'elle redevient plus conforme à la normale, de petits spasmes la secouent de temps en temps. J'hésite un moment à m'approcher de son visage pour m'assurer que tout va bien mais je résiste en pensant au fil rouge du scénario. Me dévoiler maintenant gâcherait irrémédiablement la suite alors je me redresse et quitte à regret la pièce. La même porte s'ouvre comme par enchantement dès que je m'en approche.

Élodie est la première à m'accueillir quand je pénètre à nouveau dans la salle remplie d'écran. J'ai un moment de doute. Quelle femme resterait insensible à une telle scène où l'homme qui partage sa vie vient de baiser sa meilleure amie ? Mais ma belle blonde est un phénomène et puis, après tout, c'est elle qui a provoqué cette occasion. Ses yeux coquins et son baiser appuyé suffisent à me rassurer. Pierre y va évidemment de son commentaire, graveleux et déplacé mais pouvait-on attendre autre chose de ce mec qui, décidément, me plaît de moins en moins. C'est Yoko qui me surprend quelques minutes plus tard alors que Pierre s'adresse à nouveau à Lola pour lui proposer de poursuivre l'aventure. Elle vient tout près de moi Nous sommes en retrait, à l'abri du regard d’Élodie assise à nouveau au poste de commande.
- J'aurai adoré être à la place de la fille, me murmure-t-elle discrètement à l'oreille avant de me faire un petit clin d’œil très suggestif. Allez, nous on part se préparer pour la suite, ajoute-t-elle à l'intention de Pierre et Élodie, en m'entraînant par la main. Donnez-nous cinq minutes et on entre en scène !
A ce moment, j'avoue ne plus bien savoir où j'habite mais ce qui se passe sur les écrans me ramène effectivement à la réalité. Visiblement secouée mais toujours bien décidée à gagner, Lola a écouté les nouvelles consignes sans dire un mot. Son beau visage défie à nouveau le maître du jeu et, après avoir réajusté sa robe et remis un peu d'ordre dans ses cheveux, elle a ouvert la porte qui doit la conduire à l'épreuve finale. Yoko a raison, il nous faut y aller !

Nous arrivons devant une autre issue et regardons un écran de contrôle placé sur le mur. La salle est grande, et dans des renfoncements, entre les grandes fenêtres obstruées par de lourds rideaux rouges, des éclairages donnent une tonalité intimiste aux fauteuils et canapés qui meublent tous les côtés de l'espace. Au centre, une estrade ronde en bois attire le regard tout comme l'enchevêtrement de chaînes, câbles, crochets et cordages qui, juste au-dessus, pendent du plafond. Lola s'est avancée, interrogative, dans l'attente de nouvelles précisions. Pierre la met au parfum
- Voilà, nous y sommes. Tu as passé avec succès toutes les épreuves... Mais tu n'es pas la seule. Dans une autre équipe, une autre femme a aussi franchi tous les obstacles. Mais il n'y aura qu'un vainqueur possible et donc il faut vous départager...enfin sauf si tu abandonnes évidemment. Qu'en dis-tu  Lola ?
La réponse fuse.
- Je ne suis pas arrivée jusque là pour laisser tomber maintenant ! Allez accouche !
- Décidément, toujours aussi remontée à ce que je vois, enchaîne Pierre, sûrement agacé par le ton pris par la jolie rousse. Ton adversaire s'appelle Yoko. Elle m'entend également. Je vais lui demander de te rejoindre et, entièrement nues, vous devrez vous positionner sur une des deux croix tracées sur le sol de l'estrade. Vous trouverez aussi de quoi vous bander les yeux. Il ne vous restera qu'à saisir à deux mains les barres métalliques qui vont descendre à votre niveau. Elles remonteront jusqu'à ce que vous soyez sur la pointe des pieds... L'épreuve pourra alors débuter, ajoute-t-il après un temps d'arrêt. Par série de cinq coups, l'homme qui va entrer va vous fouetter sans ménagement. Je préfère vous prévenir qu'il ne s'agira pas d'une aimable fessée au martinet ! La première qui lâche la barre a perdu. Yoko, tu peux entrer maintenant. Je vous laisse 2 minutes pour me dire si vous continuez...

Devant mon petit écran, je vois Yoko rejoindre Lola. Avant d'entrer, elle a posé un baiser très près du coin de mes lèvres en me demandant de pas avoir peur de la punir très sévèrement. Rien de tel pour faire monter encore un peu ma tension artérielle ! Yoko ôte maintenant son joli haut et le pantalon qu'elle porte. Sa réponse est donc claire. Lola fait de même en faisant glisser le seul vêtement qu'elle porte. La partie n'est donc pas finie. Élodie a gagné son pari. On ira au bout. J'espère que mon entraînement acharné va porter ses fruits !

Mon rythme cardiaque s'affole un peu plus quand je vois la plastique superbe de la jeune asiatique qui vient d'ôter soutien-gorge et culotte avant de nouer le bandeau sur ses yeux. Les deux soumises rivalisent de beauté. Les petits seins pointus de Yoko contrastent avec la poitrine plus développée de la jolie rousse. Toutes les deux ont de longues jambes fuselées et des tailles marquées qui damneraient le moine le plus intégriste ! Les traces laissées par les coups de canne sont toujours bien visibles sur les fesses de Lola et elles donnent le ton. Si elles résistent un peu, nul doute que le joli fouet single tail que je tiens à la main va ajouter rapidement du relief à leurs peaux blanches et lisses. Pierre a actionné la lampe rouge qui clignote et je replace ma cagoule avant d'entrer. Je l'entends indiquer que Yoko a perdu le pile ou face et c'est donc elle qui va recevoir la première série de 5.

Je fais le vide. La lanière claque sèchement dans l'air tandis que je prends ma distance pour fouetter Yoko. Le premier coup tombe et la lanière zèbre en diagonale le dos blanc de la jolie japonaise qui lâche un cri aigu. Une ligne rouge apparaît immédiatement et j'enchaîne les quatre coups suivants sans donner la pleine puissance à mon bras. Le bruit de la lanière qui touche les fesses et à nouveau le haut du dos de la pauvre suppliciée agit sur moi comme une drogue. Yoko crie à chaque frappe mais elle tient bon malgré la douleur plus forte du dernier coup. L'extrémité du cuir vient en effet de finir sa course sur le bord du sein droit et la morsure venimeuse a fait venir des larmes sur le visage de la jeune femme. Au tour de Lola maintenant. Trop tard pour reculer et puis elle connaît le safe word. Sûr qu'elle va renoncer … le fouet... trop brutal pour ma rousse adorée, c'est sûr !

Tu parles ! Je claque son dos pour la troisième fois et, si elle hurle à nouveau de douleur, elle ne lâche pas la barre pour autant. Je ménage ses fesses déjà bien striées pour terminer la série en laissant deux belles traces rouges qui barrent maintenant sa poitrine. Incroyable, je crois que même Élodie n'a pas prévu qu'elle aille aussi loin. Yoko reçoit avec peine les cinq coups suivants qu'inconsciemment j'appuie davantage. Son dos et ses seins sont marqués de stries rouge vif du plus bel effet. La douleur est telle que ses cris résonnent avec encore plus de puissance dans cette salle. Elle ne peut stopper ses sanglots quand je me retourne vers Lola qui attend stoïque la douleur cuisante de cinq nouveaux coups. Je fouette méthodiquement en espérant le signal mais non, elle subit, hurle et pleure mais même les coups qui pleuvent cette fois sur ses fesses déjà meurtries n'y font rien. Elle n'abandonne pas.. En switchant, je me dis que peut-être l'issue est proche. Les tremblements que je vois dans les jambes de Yoko me semblent traduire qu'elle a atteint ses limites. Après avoir encaissé en hurlant trois premiers coups donnés à pleine puissance qui font aussitôt perler le sang sur ses épaules, le quatrième voit la lanière s'enrouler autour de sa taille et la pointe vient terminer sa course avec force dans la zone de son sexe. Elle n'arrive pas à supporter la douleur et lâche pour se plier en deux et masser son entre-jambe en pleurant. Lola qui a compris que c'était fini est aussi effondrée sur le sol. Élodie qui vient d'entrer m'aide à soutenir nos valeureuses concurrentes et je mesure l'ampleur de l’œuvre du fouet sur ces peaux si délicates. Je reste un bon moment à féliciter et cajoler Lola qui remonte progressivement à la surface. Pierre lui se contente de regarder la scène d'un air blasé et se montre nettement moins attentionné avec Yoko. Je la prends dans mes bras à son tour. Sous l’œil pas ravi du tout du macho de service, elle se laisse complètement aller, visage enfoui dans mon cou.
- Tu sais Marc, j'ai adoré, j'espère qu'on se reverra, me glisse-t-elle, en se levant pour récupérer ses vêtements et quitter la pièce.

J'ai toujours l'image de son visage d'ange quand nous regagnons nos appartements. A peine Lola dorlotée et bordée dans son grand lit douillet, Élodie m'entraîne et me saute dessus.
- Et ben mon cochon, tu as assuré. Un vrai pro ! me lâche-t-elle en m'attirant vers le lit. J'en reviens pas. J'avais mis dans le mille avec Lola, t'as vu ?
- Oui ma belle, je dois dire qu'elle m'a étonné. Pas toi ?
- Oh si, surtout sous le fouet. J'y croyais pas ! Mais je te dois une confidence qu'elle vient de me faire, ajoute-t-elle d'un air coquin.
- Dis-moi ! Me laisse pas languir...
- Lola m'a avoué qu'elle a su presque tout de suite que le mec qui allait simuler un viol dans le grenier c'était toi. Et tu devines comment ?
- Non, je vois pas, j'ai rien dit et j'étais toujours derrière elle.
- Ton odeur mon grand... elle l'a reconnue dès que tu t'es approché. Mais rassure-toi, elle a kiffé. C'est peu de le dire ! Par contre, elle a cru que c'était Pierre qui la fouettait et ça l'a motivé comme jamais. Elle n'en est pas revenu quand j'ai rétabli la vérité.
J'ai à peine le temps de savourer la nouvelle que je la vois faire voler sa robe pour se placer à quatre pattes sur le lit en cambrant les reins, moyen irrésistible de m'indiquer que maintenant c'est son heure ! Les marques de la canne ont viré au violet pour certaines et je m'empresse de poser mes lèvres sur les boursouflures avant de pénétrer un sexe trempé qui attend depuis trop longtemps d'exulter.

J'ai besoin d'un bon café quand je rejoins Élodie et Lola un peu avant midi. Celle qui a fini de m'épuiser cette nuit avant que le sommeil nous emporte tient relevé le grand tee-shirt blanc qui a servi de pyjama à la belle rousse. Il est un peu tâché de sang en haut, preuve que mes coups de fouet ne furent pas simulés, loin s'en faut ! Je m'approche pour les embrasser toutes les deux et je ne peux m'empêcher de laisser mes doigts courir sur les marques rouges en relief qui balafrent littéralement son joli dos. Hypersensibles, mes caresses font gémir doucement Lola. Elles n'en demeurent pas moins très belles à mes yeux sur ce corps de rêve et je sens qu'il m'en faudrait peu pour qu'une belle érection vienne perturber ce petit déjeuner tardif. Lola a le temps de me confirmer qu'après un moment d'angoisse, une fois seule, la suite ressembla vraiment à un feu d'artifice en matière de sensations. Même en imaginant « la voix » la punir avec ce fouet si mordant, elle avait été subjuguée par la puissance évocatrice des claquements et le mélange de peur et de plaisir lorsqu'elle attendait que son tour revienne. Lola nous coupe dans notre discussion.
- Bon je sais que ça ne va pas ment vous plaire mais j'ai promis à Pierre que l'on viendrait bruncher avec lui au château Il veut un debriefing du jeu. Son idée c'est de convaincre le proprio de lui laisser organiser à plus grande échelle ce genre de soirée. C'est vrai qu'il m'a quasiment fait ça gratis alors difficile de lui refuser, non ?
- T'es sûre ? Ce mec, je le sens pas du tout ! lance Lola, visiblement énervée.
J'en ajoute une couche évidemment.
- Pareil pour moi ! Ce type est un vrai con ! Je te préviens, il a intérêt de se montrer un peu plus classe qu'hier soir ! Mais bon, s'il le faut, on va faire bonne figure. Une heure maxi et on rentre. D'accord ?
- Oui, oui, je me charge de lui pas de souci, ajoute Élodie. Je gère, promis.

Une fois nos bagages dans la voiture, nous avançons vers l'entrée principale du château, ouverte cette fois. On trouve notre macho en tenue plus que débrayée dans une cuisine pas franchement engageante quant à la propreté. Alors qu'il nous pousse vers un salon, des cris étouffés me parviennent au moment où je dépasse l'escalier qui s'enfonce sur ma gauche. Une cave certainement. Pierre nous presse mais je suis certain d'avoir reconnu cette voix. Yoko ! Oui, c'est Yoko qui vient de hurler. Pierre fait semblant de ne pas avoir entendu mon questionnement quand je lui demande où est la belle asiatique et je dois me montrer vraiment pressant pour obtenir une réponse.
- T'inquiète, hier soir la punition n'était pas suffisante et je l'ai confiée au soin de ma copine Rose. Dès qu'elle a terminé, elles nous rejoignent.
Elodie et Lola s'engouffrent à ma suite dans la descente sans même lui répondre. J'entends à nouveaux les cris de détresse de la pauvre Yoko et je me dirige à l'oreille vers une porte d'où filtre de la lumière. J'arrache presque le battant des gonds et reste quelques secondes tétanisé par ce que je découvre. La dénommée Rose, vraiment surprise par notre intrusion, a stoppé net son geste. Grande black athlétique avec des seins nus énormes et des fesses non moins généreuses engoncées dans une culotte de cuir qui la boudine à souhait, c'est une véritable caricature de la domina  vulgaire! Mais c'est surtout son bras qui tient un vilain chat à neufs queues pourvus de cordelettes nouées qui retient mon attention car, à bonne portée, contre le mur, la pauvre Yoko est liée de face, nue, sur une croix de St André, un bâillon dans la bouche. La garce sadique s'en est donnée à cœur joie et la poitrine, le ventre et les cuisses de la jolie fille sont déjà couverts de dizaines de zébrures sanglantes. J'ai le réflexe d'éviter le coup que veut m'asséner cette pourriture et je fais une exception à un principe fondamental et intangible. Ne jamais frapper une femme, sauf pour lui donner du plaisir et avec son accord bien entendu ! Mon direct du droit vient s'écraser au milieu du visage du bourreau de la pauvre Yoko. Extinction immédiate des feux ! La masse de graisse s'effondre dans un bruit mat. Avec les filles, on a un mal fou à détacher les liens que cette brute avait serrés de toute sa force. C'est le moment que choisit Pierre pour nous demander ce que l'on est en train de faire. Pas envie de palabrer et puis je reconnais que j'attends ce moment depuis un moment. En deux pas, je suis sur lui et je m'explose les jointures en lui assénant deux crochets dignes d'un champion de boxe. Le gringalet si prétentieux ne boxe pas dans ma catégorie mais c'est le moindre de mes soucis. Propulsé contre le mur, groggy, il s'affale sur Rose toujours dans les vapes.

On roule depuis un bon moment. J'observe Lola par le rétroviseur intérieur. Elle entoure de toute son attention la jolie Yoko qu'on a rhabillée avec précaution avant de filer à l'anglaise sans le moindre scrupule. Élodie culpabilise. Elle est en pleurs et je lui prends la main. Elle regrette d'avoir fait confiance à ce Pierre. Je finis par tout savoir. Ils ont bien eu un début d'histoire quelques semaines avant notre rencontre. Séduite au début par ce beau parleur introduit dans le milieu BDSM, elle y avait cru un moment avant de trouver qu'il la réduisait un peu trop à un objet sexuel. Ma belle voisine avait assez de personnalité pour rompre et avait mis un stop aussitôt. Mais elle n'aurait jamais pensé qu'il était capable de faire chanter Yoko pour en disposer à sa guise et la livrer en pâture à n'importe qui. C'est elle qui nous a expliqué que sans revenu et sans logement, elle n'arrivait pas à quitter ce mec qui profitait sans vergogne de la situation et de la tendance masochiste de l'adorable japonaise au corps si délicat.

Notre décision fut rapide et unanime. Yoko rentre avec nous. Pas question de la laisser tomber. Élodie se propose de l'héberger. Son clin d’œil en ma direction lorsqu'elle ajoute qu'elle connaît un voisin très sympa qui ne demande qu'à lui ouvrir son lit me prend de court. Message on ne peut plus clair à destination de nos deux passagères, il me semble.

Élodie a aussi fini par s'endormir, comme Yoko dans les bras de Lola. Dans le miroir, mon regard croise celui de la jolie rousse. Ses yeux verts me scrutent intensément.

Deux femmes dans ma vie, c'était déjà plus que beaucoup ! Alors avec Yoko en prime...ça promet.



(à suivre)

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