Retrouvailles

Je me promenais tranquillement dans les rues de Paris quand soudain une main se posa sur mon épaule et j’entendis une voix familière me demander « Marc comment vas-tu ? » ; C’étais Jean mon vieux camarade de classe. Il était toujours aussi, avec son magnifique sourire.

Dix ans auparavant, j’étais pensionnaire en terminale dans un lycée privé de Versailles. Mes parents mutés en Afrique m’avaient inscrit dans cette école renommée. J’étais alors un adolescent timide, mince un physique plutôt androgyne qui me valait d’être surnommé la « chochotte ». Je n’avais pas beaucoup de camarades. Jean est arrivé avec un mois de retard suite au décès de sa mère. Il était grand, beau, très viril. Il se dégageait de lui une force qui en fit très vite le leader de la classe. Très vite il s’intéressa à moi et me pris sous sa protection. Les commentaires désobligeant cessèrent du moins publiquement.

Jean et moi devinrent très vite inséparables. Nous avions les mêmes sujets d’intérêt, les mêmes passions. J’admirai son assurance. Lorsque nous sortions en ville il retrouvait sa cour, un groupe de filles qui recherchaient sa compagnie et cherchaient à le séduire. En face de lui je n’existais pas et je ne suscitais aucun intérêt de la part de ces filles. Régulièrement, des pulsions me rappelaient que j’avais un sexe. Elles étaient calmées soit naturellement par des émissions au cours de rêves érotiques soit manuellement. J’ai fait cependant quelques conquêtes mais cela n’allait pas plus loin qu’un échange de salive et des caresses maladroites. Elles me faisaient bander et je me sentais un peu comme les autres.

Un jour j’ai eu besoin d’un sac et Jean m’en a prêté un. Je devais me rendre chez une tante pour un week-end. En retirant mes affaires du sac, je me suis aperçu qu’il y avait quelque chose sous le fond. J’ai découvert alors quatre revues gays. C’était la première fois que je voyais des photos d’hommes s’embrasser, se sucer, se sodomiser.

C’était à la fois excitant et repoussant.

En rendant son sac à Jean, je lui ai dit que j’avais découvert ces revues et lui ai demandé des explications. Il est devenu tout pâle et m’a demandé de ne rien dire. Il m’a expliqué qu’en fait il était depuis longtemps attiré par les garçons. Pour donner le change, il se donnait des airs de séducteur et de macho, mais ce n’était qu’une apparence. Il fallait ensuite faire attention car un soupçon d’homosexualité lui aurait valu un renvoi immédiat. Il avait acheté ces revues dans un sex-shop et se branlait régulièrement en les consultant.

Jean gay ? je n’en revenais pas. Pour moi les gay étant des garçons efféminés comme le montraient les clichés usuels : des « chochottes ».

A la suite de cette conversation je compris très vite qu’en fait depuis le début Jean était attiré par moi et qu’il s’était arrangé pour que nous soyons très proches. Cette situation était déconcertante. Comment moi je pouvais être un objet de désir pour un autre garçon.
Je lui promis de ne rien dire mais mon regard changea vis à vis de lui. C’est vrai qu’il était beau avec un corps d’athlète. Lors des douches communes j’avais pu voir son beau sexe déjà imposant comparé aux nôtres.

Rien n’avait apparemment changé et nos relations étaient toujours les mêmes. Un jour alors que je me masturbais dans les toilettes, la porte s’ouvrit brutalement car j’avais oublié de fermer le verrou. Torse nu titillant mes tétons, pantalon baissé, je me caressais. Jean ferma le verrou et sans rien dire se plaça derrière moi et s’empara de mon sexe et continua à me branler. Je sentais son sexe tendu sur mes fesses. Avec son autre main il me caressait. J’étais coincé, je ne pouvais rien faire, rien dire. Très vite il m’a fait jouir mais cette jouissance n’était pas la même que d’habitude, elle avait été provoquée par un autre garçon.

Pendant que je giclais il continuait à me caresser et j’ai été envahi d’un sentiment de plénitude.
Il s’est agenouillé devant moi et a pris mon sexe en bouche pour me nettoyer le sexe. Il m’a ensuite embrassé et s’est éclipsé. Je me sentais paralysé et excité à la fois heureux et furieux d’avoir été coincé et obligé de subir.
Une heure après je revis Jean plutôt penaud. Il s’excusa de sa conduite. En me voyant me branler, il n’avait pas pu résister à ses pulsions, surtout m’a-il-dit depuis le temps qu’il flashait pour moi. Je fis semblant d’être fâché mais dans le fond cela avait été une belle expérience.

La vie repris comme avant mais mes séances de masturbation manquaient de piment. Ma jouissance n’était pas la même et je me rappelais les mains de Jean me caressant et mon sexe dans sa bouche.

Le week-end suivant nous sortîmes. Je proposais à Jean une séance de cinéma. Nous étions pratiquement seuls dans la salle lors de cette séance. A mi film j’ai été pris d’une envie soudaine, j’ai mis ma main sur son sexe et je me suis mis à le caresser. Il s’est mis aussitôt à bander. Il a défait sa ceinture baissé son slip et j’ai eu pour la première fois de ma vie un sexe autre que le mien dans les mains. Je me suis mis à le caresser doucement. Je le sentais vibrer sous mes attouchements. Sentir la montée de sa jouissance a été une expérience particulièrement excitante. Il a giclé dans le mouchoir que j’avais pris la précaution de préparer. Il a pris alors mes doigts poisseux et les a sucés pour les nettoyer.

J’avais franchi le pas. Il savait que j’étais prêt à avoir des relations avec lui. Il nous fallait trouver un coin tranquille car les toilettes ne nous paraissaient pas l’endroit rêvé et surtout tout geste déplacé nous aurais perdus. Je ne voyais qu’une solution, demander à ma tante de nous héberger pour une nuit en invoquant une activité organisée par l’école à Paris. Cette dernière accepta sous réserve qu’on dorme dans la même chambre car elle n’en avait qu’une disponible.

Lorsque nous sommes arrivés chez elle, son accueil fût très cordial.
Jean sut jouer de son charme pour la séduire. Après avoir pris une douche nous nous retrouvâmes dans la chambre. Ma tante prenant un somnifère, nous ne risquions pas de la déranger. Jean me pris dans ses bras et m’embrassa longuement. Nos mains découvraient nos corps. Très vite il m’entraîna sur le lit. Nous nous mimes tête bêche et entamèrent une fellation. Je sentais sa langue jouer avec mon gland. Mon sexe était tendu comme un arc. Moi-même je le suçais avec application. La première fellation de ma vie. Jean commença à me lécher les couilles puis à jouer avec mon anus. Il introduisit un doigt puis deux doigts en commençant à assouplir ma rondelle. Cette caresse eut raison de moi et je crachais mon sperme en de longs jets. C’était fabuleux. Une jouissance totale.
En jouissant, le sexe de Jean m’avait échappé. Très vite il se leva et me demanda à nouveau de le sucer. Je le pris à nouveau en bouche, prenant à pleines mains ses fesses musclées. Il me tenait la tête donnant ainsi le tempo à ma fellation. Je sentis la montée de son plaisir. Je serrais encore plus sa verge. Il se répandit dans ma bouche en flots épais. J’avalais sa semence. Elle avait un goût salé, pas désagréable du tout. J’avais connu l’amour mais si on m’avait dit il y a un mois que ce serait avec un homme je ne l’aurais pas cru.
Jean me demanda de me mettre à plat ventre sur le lit. Il se mit contre moi. Je sentais sa verge à demi molle contre mes fesses. Il commença à jouer avec mes tétons, en me complimentant sur la douceur de ma peau. Ses mains me caressaient et s’emparaient de mon corps. Je sentis très vite qu’il reprenait de la vigueur. Sa queue battait entre mes fesses. Ce contact fût très vite remplacé par ses mains qui se saisirent de mon cul. Il me complimenta sur ce qu’il considérait comme un des plus mignons qu’il n’ait jamais vu. Je sentis ses doigts reprendre possession de mon anus. Il se leva et pris un tube et déposa quelque chose de froid sur ma rondelle. Ses doigts reprirent leur jeu.
Je sentais mon anus s’ouvrir. Ce massage était délicieux et ma queue reprenait de la vigueur. Le troisième doigt fût plus difficile à prendre, le plaisir faisant place à une douleur diffuse. Jean continua à assouplir mon conduit anal et à être le plus délicat possible. Il me demanda de me tenir le cul le plus haut possible en m’écartant les fesses. Je sentis son gland pousser sur mon trou. Il me demanda de faire comme si j’allais à la selle. Je ressentis une violente douleur alors qu’il forçait le passage. Il était en moi. Il commença à me sodomiser lentement. La douleur était toujours présente mais la sensation d’être possédé par ce beau mâle était extraordinaire. Je sentais sa verge coulisser dans mon cul et c’était de plus en plus agréable. A un moment il m’a saisi violemment les hanches et je l’ai senti gicler au fond de moi. Puis il s’est écroulé sur moi me mordant l’épaule et la nuque. Il s’est ensuite dégagé. Je sentais son sperme couler de mon anus. Heureusement que nous avions prévu des serviettes car ma tante aurait trouvé des traces bizarres sur ses draps. Mon cul me faisait un peu mal.
Que retenir de cette première expérience ? Des moments désagréables car un dépucelage est toujours un peu douloureux mais aussi des moments agréables, ce sentiment d’être possédé, de sentir cette chose vivante coulisser en soi, de sentir le sperme jaillir.
J’avais été dépucelé par mon meilleur ami qui me regardait avec tendresse et affection. Nous avons repris une douche. Jean m’a demandé de m’allonger et m’a administré une fellation d’homme amoureux, attentif à la montée de mon plaisir. Après avoir joui nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre.
En nous réveillant le matin nous nous sommes beaucoup caressés et nous avons à nouveau giclés dans la bouche l’un de l’autre. Nous sommes dans l’après midi rentrés à l’école. J’avais désormais un amant. (à suivre)

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