Les 12 Servitudes D'Hélène (Épisode 42)
Les 12 servitudes d'Hélène : La destinée dêta bascule à Thèbes -
Sophoclès était toujours avachi sur le sol, près du bassin, une main trempant dans l'eau, son corps boudiné et pâle parfois agité de quelques soubresauts, ultimes vestiges oniriques de ce qu'il avait subi de ses esclaves quelques heures auparavant. Sans comprendre, l'esprit encore embrumé, Sophoclès fut saisi aux bras par les deux esclaves musiciens et mené dans la plus sombre et petite pièce de la demeure, où il fut enchaîné et bâillonné, nu sans plus d'explications... Cela viendrait plus tard, pour l'heure, il allait subir le châtiment que méritait sa stérile cruauté à l'égard des jeunes esclaves femelles qu'il avait besoin de fouetter fréquemment afin de faire monter en lui l'excitation qu'il offrait ensuite à ses esclaves mâles... Alors qu'il commençait à reprendre ses esprits, la minuscule pièce où il avait été emprisonné fut investie par les femelles dont il avait si souvent abusé. Elles se saisirent de lui, le mirent à quatre pattes et enfoncèrent dans son cul le plus long et épais des olisbos de sa collection, que êta leur avait confié. Il fut poussé sans ménagement dans le fondement du citoyen de Thèbes qui couinait lamentablement, faisant éclater de rire ses anciennes victimes. Puis, tandis qu'il demeurait ainsi le cul bien rempli, elles brandirent des lanières de cuir et chacune à leur tour, cinglèrent son corps adipeux, jusqu'à ce qu'il soit parfaitement zébré des traces de cette flagellation... Enfin, les quatre jeunes femmes quittèrent la pièce, laissant place aux mâles qui, tous trois dressés au-dessus de leur maître, lui pissèrent longuement dessus, ayant passé un long moment à vider force cruches d'eau avant de venir lui rendre visite. Et Sophoclès fut abandonné ainsi dans son réduit, l'olisbos bien enfoncé dans son anus, le corps marqué par la flagellation, couvert d'urine et baignant dans celle-ci... Il ne comprenait pas ce qui s'était soudain emparé de sa demeure, mais au-delà de la dureté du traitement, il ne pouvait s'empêcher de bander, tant tout cela l'excitait, il trouvait à lévidence, un incroyable plaisir à subir ce traitement.
Quant à Sémélé, elle ne vivait plus que pour obtenir encore un peu de plaisir, suivant êta comme une petite chienne docile... Oubliée la hautaine maîtresse de maison, régnant sans partage sur la maisonnée. Elle s'était métamorphosée en une esclave prête à tout endurer pour pouvoir rester tout près de celle qu'elle admirait et désirait. êta savourait ce nouvel état des choses. Après tant de mois de servitudes, après avoir tant subi, elle jouissait maintenant sans entraves d'un tout nouveau statut, tellement plus confortable. Certes elle avait beaucoup appris, pris bien des plaisirs au-cours de ses épreuves, passant entre les mains de tant de créatures toutes plus perverses et imaginatives les unes que les autres... Mais elle découvrait avec délices la position inverse, le plaisir d'exiger, la jouissance d'être obéie et servie avec empressement
Langoureusement allongée près du bassin, elle plongeait la main dans un plat tenu par une belle esclave brune à la peau hâlée afin d'y saisir quelques graines enrobées de miel... et entre ses cuisses, Sémélé faisait aller et venir sa langue, s'appliquant avec douceur et vénération à lui prodiguer les plus délicieuses caresses... Ainsi, quelques heures avaient suffi à bouleverser les choses... êta n'était plus une esclave livrée à la lubricité des Maîtres de ce monde, mais Une Nouvelle Femme, forte et Dominatrice. Elle sentit son corps saisi par une onde de plaisir, sous le léchage délicieux de Sémélé... êta se raidit, et laissa le plaisir s'emparer d'elle, la jouissance se répandre en elle et s'écouler doucement entre ses cuisses, sur la langue et les lèvres de la femme qui s'était totalement donnée à Elle. êta resta ainsi, longuement, les yeux mi-clos, un peu de miel coulant sur son menton, Sémélé plongée entre ses cuisses, savourant la cyprine qu'elle lui offrait... la main de êta se posa sur la nuque de la femme, la forçant à enfouir plus encore son visage contre ses chairs humides... Sémélé n'opposait aucune résistance, elle gémissait doucement tout en léchant avec vénération l'intimité de celle à laquelle elle s'était donnée si totalement.
êta demeura ainsi quelques jours, savourant pleinement sa nouvelle position dans cette demeure qui vivait désormais au seul rythme de Sa Volonté, au gré de Ses Caprices... Elle n'avait pas oublié tout ce qu'elle avait subi depuis son réveil, aussi se montrait elle douce et conciliante avec les esclaves, réservant ses désirs les plus pervers au couple qui avait dominé cette maison. Sophoclès n'avait même plus besoin d'être enchaîné, tant il avait trouvé sa place en devenant le jouet sexuel des deux esclaves musiciens. Il suppliait lui-même assez souvent de se faire prendre sauvagement le cul par les deux esclaves mâles qui ne se privèrent pas afin dobéir à êta qui avait exigé deux de sodomiser le commerçant le plus souvent possible. Ces deux-là, qui n'avaient jamais cessé d'être amants, s'amusaient de ce petit homme si peu séduisant, qui les avait traités comme du bétail et qui désormais trottait derrière eux, nu et soumis, quémandant qu'ils daignent l'enculer... Tout avait donc basculé en quelques jours, cétait le monde à lenvers, les esclaves menant la danse et les maîtres se comportant comme les plus serviles créatures. Tout cela sous l'autorité de plus en plus affirmée de êta, qui prenait plaisir à ce rôle qu'elle avait endossé de façon aussi soudaine qu'inattendue. Sémélé ne la quittait jamais, se déplaçant toujours dans son ombre, la couvant d'un regard aussi soumis que langoureux. êta appréciait cette vénération que lui vouait la femme dont elle occupait désormais la place.
Ce que Sémélé subissait le plus difficilement, c'était ces moments où êta lui ordonnait de s'agenouiller au coin, dans la chambre, les mains jointes sur la nuque... Sémélé savait alors qu'elle allait devoir endurer le pire des supplices. Car alors, êta convoquait cet esclave mâle qui lui avait donné tant de plaisir le jour de son arrivée... elle l'invitait dans la couche où s'était révélé le désir d'absolu entre les deux femmes, et elle l'attirait à elle, lui ordonnait de la baiser, de lui donner le plaisir que prodiguait si ardemment sa belle verge turgescente ! Et pendant que l'esclave mâle et êta se livraient à de si ardents ébats, Sémélé devait demeurer ainsi, immobile face au mur, telle un objet inutile... Parfois, êta claquait dans ses mains ou sifflait, intimant ainsi l'ordre à la femme de rejoindre le couple... là, l'esclave mâle s'asseyait sur le bord du lit, sa verge encore dressée, dégoulinante des plaisirs mêlés et Sémélé, agenouillée, penchait la tête et saisissait le sexe entre ses lèvres, nettoyant la queue tendue de l'esclave de sa langue et de sa bouche... jusqu'à ce que êta juge l'affaire entendue... satisfaite de voir l'ancienne maîtresse ainsi rabaissée au rang de chose soumise, sa bouche servant d'écrin docile au sexe souillé d'un esclave qui venait de saillir celle pour laquelle Sémélé avait tout sacrifié. Quel étrange couple, se disait parfois êta... Sophoclès qui jouissait de n'être plus que l'animal de compagnie de deux esclaves mâles et Sémélé, si fière et hautaine, prête à subir les pires humiliations pour pouvoir rester auprès d'êta, Quelles que soient les épreuves pour mériter cela !
êta se tenait assise sur le lit, les draps froissés, déchirés par la fougue de ses plaisirs avec cet esclave si bien monté.
- C'est bien... tu es obéissante et tu me satisfais. Je sais que ces moments te sont cruels. Et c'est pour cela que j'aime à te les faire subir. Pour éprouver ta vénération... Quoi que je fasse, tu dois toujours m'être totalement dévouée, quoique j'exige, tu dois l'accomplir, sans rechigner, humblement, avec reconnaissance car cela vient de moi et que tu le fais pour moi...
Sémélé avait la tête baissée, une larme coulait :
- Oh oui... oui ma si douce Maîtresse... je ferai tout ce que tu exigeras, toujours, cela me rend si heureuse...
- C'est bien, c'est très bien, lui susurra êta en l'attirant entre ses cuisses... Tu as vécu ici comme Maîtresse hautaine et sévère et maintenant tu es à mes pieds, et moi jai le parcours inverse, jai été soumise esclave jusquà ce que le destin me mène jusquà toi
Mais je ne sais pas pourquoi ma destinée a ainsi changé
Et ma mémoire ?
Mon passé toujours aussi obscur
Trouverais-je les réponses un jour ?
Je dois savoir
pourquoi
. Je ne sais pas ... mais jai le pressentiment que cest dans cette Cité de Thèbes que je trouverai les réponses
La blonde jeune femme écarta ses cuisses encore dégoulinantes des jeux érotiques qu'elle venait d'accomplir et attira le visage de Sémélé qui se laissa guider...
- Maintenant, lèche ma douce... dit-elle encore.
Eta laissa la langue de son amante la fouiller avec douceur, tandis qu'elle pensait donc qu'il était temps de se rendre en ville et de comprendre quelle force et pourquoi, on l'avait ainsi attirée dans cette Cité, Car êta en était désormais persuadée, il y avait un sens à ses pérégrinations, Une ou plusieurs volontés l'avaient guidée et menée jusqu'ici... Et elle voulait désormais savoir pourquoi...
(A suivre...)
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