Ma Voisine Orientale
Ceci étant de nouveau une histoire vraie, je resterai discret sur la nationalité de la voisine en question... D'où ce titre un peu vague.
Quelques années avant la rencontre avec ma jolie blonde (voir récit précédent), j'habitais un quartier populaire très animé, très sympa, une sorte de petit village dans la ville. L'appartement que je louais alors était une ancienne boulangerie, qui donc donnait directement sur le trottoir, ne le surplombant que d'une paire de marches en pierre. Situé à un carrefour, je pouvais voir de près les gens passer devant ma porte d'entrée, puis devant la double fenêtre du salon et passé l'angle, les suivre au travers de celle de la cuisine. Un peu perturbant au début car des fenêtres placées à hauteur de tête, tout le monde y jette un il mais j'avais fini par m'en moquer, saluant même les plus curieux d'un "bonjour" assuré qui leur faisait presser le pas au pire, sourire au mieux.
J'ai très vite remarqué la belle brune qui habitait l'immeuble. Une beauté du Maghreb, grande et fine, toujours très bien habillée qui partait et revenait à bon rythme sur des talons toujours vertigineux (bon j'exagère à peine, le dimanche elle pouvait porter des baskets avec une tenue plus cool mais toujours recherchée et de bon goût). De prime abord plutôt hautaine, ne cherchant pas à croiser mon regard ou me saluer lorsque je bullais à ma fenêtre ou que l'on se croisait, j'avais fini par ne plus trop y prêter attention. De toutes façons, ce n'était pas une fille pour moi, je mélangeais études et petits boulot et je n'avais clairement pas le niveau de vie pour lintéresser...
Mais un jour de printemps, assis sur les marches de ma porte d'entrée, les pieds sur le trottoir, je bouquinais en levant le nez de temps à autres sur les passants, plutôt nombreux en ce jour de marché deux rues plus loin. Je n'étais pas au mieux de ma forme, les potes étaient venus prendre l'apéro à la maison la veille et on avait un peu dépassé les bornes question niveau sonore.
- "Ben dis donc, vous n'avez pas été discrets hier soir avec tes amis"
Hein, quoi qui me... Oh p... c'est elle ! Elle est debout sur ma gauche, elle a pas pris tout droit comme d'habitude pour rentrer dans l'immeuble mais a bifurqué pour venir me parler. Elle a un air mi sévère, mi amusé, comme si elle tentait de retenir un sourire.
-"Salut ! Euh... oui désolé on a pas trop fais gaffe..."
-"Moi je m'en fiche mais mes parents partaient au pays ce matin, ils auraient préféré s'endormir plus calmement"
-"Ah je savais pas, désolé, la prochaine fois, descend donc me prévenir, tu pourras prendre un verre avec nous"
-"Pour me retrouver au milieu de 5 mecs avinés, merci bien mais non !"
Je vous la fais courte, ne me souvenant pas de tous les dialogues, je me souviens seulement que ça a débuté comme ça. Je me suis souvent demandé si cette histoire de bruit n'avait pas été un prétexte après tout. Mais après cette première conversations, la jolie brune s'est arrêtée à chaque fois qu'elle me tombait dessus en rentrant ou sortant de chez elle. Autant vous dire que je m'arrangeais pour que cela arrive le plus souvent possible, passant des matinées à guetter sans en avoir l'air, tournant comme un lion en cage de la cuisine au salon... Consternant !
Je sentais bien que je lui plaisais, que nos sorties et nos ballades passaient de plus en plus comme des occasions manquées. Elle semblait ne pas m'en tenir rigueur mais tout de même, je me maudissais en rentrant bredouille, énervé de n'avoir rien tenté. Mais elle était si jolie, si classe, j'avais du mal à me dire que je la méritais...
Jusquà un soir, quelques semaines après. On était allé diner puis en terrasse pour un dernier verre avant de rentrer en prenant notre temps. Elle portait un pantalon court et une sorte de pull très fin qui laissait deviner son soutien gorge.
-" Écoute, je..."
Pas le temps de poursuivre, ses lèvres se sont plaquées sur les miennes, et elle m'embrasse fougueusement en me plaquant contre le mur. Le monde à l'envers ! Je me dis "bravo, quelle virilité" mais ce fut la dernière parole de mon coté peureux qui venait de laisser la main à mon autre coté : l'aventureux...
Oui car au fil du temps, j'avais appris que les deux mecs un peu louches que je croisais souvent étaient ses deux frères ainés, dont le dernier sortait à peine de prison. Regard sombre et fuyant, pas du tout comme l'autre, plutôt souriant. Et là, ils n'étaient pas encore rentrés, on était dans leur immeuble au bas des escaliers, se pelotant comme deux personnes qui ont trop attendus et si l'un d'entre eux décidait d'arriver maintenant, la porte n'ayant besoin ni de code ni de clé pour s'ouvrir : on était cuits, surtout moi !
Tant pis, j'étais lancé ! Mais pas tant qu'elle apparemment... Puisque très vite, elle s'assit sur ses talons pour défaire ma braguette, ouvrir mon jean et en sortir mon sexe qui s'était tendu à son premier baiser. Je n'en revenais pas et malgré le risque qu'on prenait, me laissais faire. Dos au mur, je sentis alors ses doigts maintenir ma queue à sa base, ses lèvres chaudes se refermer sur elle et comme si le temps s'était arrêté, comme si je pouvais voir l'invisible, je sentis sa langue, sa jolie langue toute rose qui se montrait quand elle riait, titiller mon gland avant d'entamer un mouvement de tête lent mais ample. La main dans ses cheveux, je l'accompagnais comme pour mieux me rendre compte qu'elle était en train de me sucer, à peine 3 minutes après notre premier baiser.
Elle m'a vite sorti de ma torpeur en se relevant pour me tirer par la main vers les escaliers. Le sexe encore sorti de mon jean, je devais avoir l'air malin quand elle m'a fait m'assoir sur les premières marches. Moi assis, elle debout face à moi et comprenant d'un coup son intention, je me précipite sur l'ouverture de son pantalon tandis qu'elle gigote pour ôter l'une de ses chaussures... Libérée, elle enlève une jambe de son pantalon et vient s'assoir sur moi, guidant ma queue vers son entrejambe, fourni mais entretenu, très brun, très femme, l'idéal pour moi !
Même si j'avais déjà pénétré d'autres femmes, la sensation d'entrer en elle me fit une sorte délectrochoc ! Le lieu, l'urgence, le risque surement. Surtout que là : pas moyen de se rhabiller vite fait l'air de rien, elle ne portait plus son pantalon que d'une jambe et mon jean m'arrivait comme mon caleçon à mi cuisses.
J'ai encore la sensation fraîche de la marche en pierre sous les fesses... Si l'un des frères arrivait, on allait le regretter à vie !
Commençant à onduler sur moi, elle me susurra les yeux mi-clos :
-"Doucement, je veux que ça dure longtemps !"
Euuuh oui ma belle mais déjà tu m'as surexcité de ta bouche et puis on est pas hyper tranquilles non plus pensais-je. Mais bon, ce que femme veut... La saisissant par la taille, j'entrepris d'accompagner son corps dans ses vas et viens sur moi, insistant sur la descente, voulant entrer au plus loin en elle, espérant ainsi augmenter son plaisir et je dois l'avouer, pas trop trainer non plus. D'abord agrippée à la rambarde en fer de l'escalier, l'autre main dans les cheveux, le visage et le buste loin de moi, son bassin allait non plus de haut en bas mais également d'avant en arrière. Je plaçais alors un pouce connaisseur sur son clitoris, le bougeant doucement mais en rythme pour accen son plaisir. Je ne pouvais contrôler que ça, mon plaisir avait sa vie propre et il viendrait sans prévenir ni permission ! Sentant son orgasme arriver, elle se rapprocha de moi, reprenant le même baiser par lequel tout avait commencé, libérant ainsi ses fesses sur lesquelles les boites aux lettres devaient avoir une jolie vue ! Le peu de lucidité qui me restait à ce moment me fit ôter mon pouce de son entrejambe pour me saisir de mon péché mignon : ses fesses ! Égoïste à cet instant, je ne pensais plus qu'à mon plaisir et je savais qu'avoir accès à cette partie de son corps allait me faire jouir très fort.
Ce qui me fit jouir fut le petit gémissement grandissant, entrecoupé d'halètements divins qu'elle susurrait à mon oreille. Tant pis si je suis le premier mais je lâchais tout, laissant mon corps s'exprimer, ne pensant pas aux basses considérations telles que celles des préservatifs ou de la contraception (c'est mal, je sais mais j'étais jeune), je me déversais en elle, longuement, puissamment... Et je fis bien ! Car c'est en me sentant jouir en elle, qu'elle atteint l'orgasme à son tour ! Pas top synchro mais je finissais de jouir qu'elle avait elle aussi commencé. Nos râles mêlés, essoufflés, transpirants et débraillés, nous sommes restés enlacés de longues minutes malgré l'urgence, nous rhabillant ensuite en chuchotant et souriant, déjà complices, déjà amoureux...
Nous sommes restés un moment ensemble, on s'est appris des choses mutuellement puis la vie nous a séparés.
Ce n'est sûrement pas le récit idéal en terme de description ou d'intensité mais c'est ainsi que je l'ai vraiment vécu.
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