Ma Vie A Changé (6)
Les semaines suivantes furent plus tranquilles. Le samedi, je me rendais chez Guy et Carole. Nous apprenions à mieux nous connaître tout en explorant lensemble des possibilités de lamour à trois. Guy, très directif, se comportait souvent en pacha de harem et nous en ses humbles servantes vêtues densembles plus vaporeux les uns que les autres. Le sexe nétait pas tout dans notre relation. Nous aimions nous promener, fréquenter les restaurants, les musées et les expositions. Guy était très fier de se promener avec nous, de montrer ses « jolies femmes ». Le soir jaimais me retrouver entre eux, sentir la belle queue de Guy entre mes fesses et la bouche de Carole butinant mes seins tandis quune main caressait mon sexe et mon clitoris. Jaimais aussi les regarder faire lamour. Leur entente était parfaite et leur bonheur faisait plaisir à voir. Javais par moments limpression dêtre en trop mais ils me rassuraient. Ils avaient besoin de moi, de notre groupe damis pour sépanouir complètement. Guy adorait la sodomie et nous navions aucune raison de le priver de ce plaisir. Carole mavait offert un plug. Je le portais régulièrement pour assouplir mon conduit anal. Elle aimait aussi me prendre avec son gode ceinture. Alors que jétais empalée sur Guy, elle me travaillait le cul. Une giclée de lubrifiant et je me trouvais très vite prise en sandwich. Carole me fis essayer son gode ceinture mais ce nétais pas ma tasse de thé. Le tableau était excitant mais je néprouvais aucun plaisir à les posséder.
Deux mois après, je rencontrais mon mari lors de la première audience de conciliation.
Le contraste était frappant entre nous, moi qui respirait le bonheur et lui qui trainait en permanence un air de chien battu. Il était visiblement malheureux et je men fichais. Il avait osé porter la main sur moi. Je poussais le vice jusquà le remercier pour mavoir présenté Guy et Carole avec lesquels jétais heureuse. Il nexistait plus pour moi.
Frédéric me téléphonait de plus en plus souvent, attentif à ce que je faisais. Il souhaitait me rencontrer en tête à tête. Après mêtre assuré que cela ne froissait pas les autres, je linvitais à passer chez moi fort des encouragements de nos amis. Je me retrouvais très vite nue dans ses bras. Ce fût à nouveau la redécouverte de son corps.
Pas un centimètre carré néchappa à ma bouche. Très excité, il me retourna et me baisa avec lardeur et la vigueur de sa jeunesse. Je sentais son sexe palpiter en moi. Comme il était très long, il butait sur ma matrice, déclenchant des orgasmes successifs.
Cétait un vigoureux et superbe amant. Il appréciait beaucoup mes fesses qui attiraient comme un aimant ses doigts. Décidemment mon cul avait un succès fou.
Il pris lhabitude de passer régulièrement chez moi. Jappréciais de ne plus dormir seule. Je le fis passer auprès de mes voisins pour un cousin éloigné que je devais héberger.
De temps en temps je revoyais Michel et Marie chez Guy et Carole. Les moments passés étaient toujours agréables.
Comme javais quelques jours de vacances à prendre, Marie me proposa de les prendre avec elle dans leur maison de Narbonne, Michel ne pouvant pas nous accompagner. Guy, Carole et Frédéric étant occupés, jacceptais volontiers.
Elle vint me prendre et nous partîmes dans sa voiture. Nous portions toutes les deux des petites robes légères. A sa demande nos petites culottes furent vite enlevées. Le voyage se passa très bien. Nous discutions la main sur la cuisse lune de lautre.
Jétais émerveillé par ses formes. Une vraie Junon. Elle me parla de sa vie de sa rencontre avec Michel, de Frédéric, de sa famille. Sa vie sexuelle avait très mal démarré. Son oncle avait abusé delle alors quelle était très jeune. Nosant rien dire et surtout ayant honte, elle se laissait faire. Cétait des rapports rapides, bestiaux, qui ne lui donnaient aucun plaisir. Six mois après il se tuait dans un accident de la route, la libérant de cette relation malsaine qui lui avait fait perdre sa virginité.
Les hommes lui faisaient horreur et elle avait du mal à supporter leurs mains sur elle. A dix neuf ans à luniversité, elle se lia damitié avec une fille qui affichait ses goûts lesbiens. A force de tendresse et de marques daffection, son amie réussit à la séduire et à la réconcilier avec le sexe. Elle sentait cependant que ce nétait pas sa voie mais son amie était si affectueuse quelle ne voulait pas la décevoir. Leur relation dura quatre ans. Ayant obtenu son diplôme de psychologue, elle eut lopportunité de trouver un poste à Paris. Son amie ne pouvant pas la suivre, leur relation se distendit et elles arrivèrent à la conclusion que cétait fini. Au cours dun colloque, elle rencontra Michel qui sut la séduire et lamener progressivement à avoir des rapports sexuels avec un homme. Ils se marièrent. Michel fréquentait déjà Guy et participait aux soirées entre amis. Marie devenant de plus accro au sexe, peut-être parce quelle en avait été privée, Michel lui proposa dessayer avec Guy quelle trouvait charmant et cest ainsi quelle fût reçue dans le groupe. Carole se joignit à eux après son mariage avec Guy.
Frédéric était au départ une vengeance familiale. Marie sétait donnée comme objectif de séduire son neveu et de le faire savoir. Cétait une façon pour elle de dire que la famille nexistait plus. Très elle oublia cet aspect tant le jeune homme était sympathique, tendre, délicat et très bon amant.
Nous arrivâmes chez elle. Cétait un vieux mas qui avait été superbement retapé avec une belle terrasse donnant sur une piscine. La personne chargée de lentretien nous attendait. Tout était prêt.
Après le départ de la gardienne, nous nous sommes mises nues et nous avons plongé dans la piscine. Après quelques longueurs nous sommes sorties sur la terrasse. Des perles deau coulaient de son corps. Elle était superbe. Je lai enlacée et embrassée.
étirait. Ses soupirs montraient quelle appréciait. Mes mains caressaient ses superbes fesses et titillait son anus. Je lallongeais par terre et me plaçais tête bêche. Nos langues entamèrent une sarabande. Je pris son clitoris dans la bouche et le suçais intensément. Sous cette caresse son corps se tendit et elle explosa et exprima sa jouissance dans un cri de bête. Anéantie par la jouissance, elle avait abandonnée mon sexe. Après un long moment de récupération, elle repris son ouvrage et mamena au plaisir même sil nétait pas de même intensité. Les vacances commençaient bien.
Après une nuit dans les bras lune de lautre, elle me proposa de me faire connaître la plage naturiste de lOustallet à Fleury dAude où elle avait ses habitudes. Quel plaisir de se promener nues avec ce petit vent chaud sur notre peau. Nous ne passions pas inaperçues. Marie samusait à allumer les hommes en accentuant sa démarche qui mettait en valeur ses belles fesses. Elle me tenait par la main ou par la taille.
Jétais bien.
Nous trouvâmes un coin tranquille. Lattitude de Marie avait porté ses fruits. Nous nous aperçûmes que deux hommes nous avaient suivi et tentaient de se dissimuler pour nous espionner. Nous savions quils étaient là. Marie me demanda de lembrasser et de la caresser ce que je fis volontiers. Je pensais à ces deux hommes qui devaient se masturber en nous regardant. Marie plaça son sexe sur ma bouche. Elle était trempée par lexcitation. Ses mains me caressaient le sexe, ses doigts me pénétraient, je ruisselais. Nous avons joui ensemble. La pensée de nos deux voyeurs sescrimant sur leurs sexes était très excitante. Un bon bain nous permis de nettoyer les traces de nos ébats. Nos voyeurs étaient toujours là. Marie leur fît signe que cétait fini et ils repartirent « la queue entre les jambes ». Visiblement, Marie appréciait beaucoup dexciter les voyeurs tout en se méfiant quand même car il y avait des tordus parmi eux.
Deux jours passèrent rythmées par nos sorties à la plage, Nous avions nos habitués qui se tenaient à distance et se branlaient ouvertement. Nous nétions jamais rassasiées par nos caresses.
Marie me proposa de sortir et de me faire découvrir quelque chose de différent. On était samedi. Après nous être préparées, elle me proposa daller en boîte de nuit.
Elle avait donné rendez vous à une copine. Nous portions toutes les deux une petite robe noire très sexy qui mettait en valeur nos formes. Le parking était bien rempli.
Nous sommes entrées dans la boite. Beaucoup dhommes seuls, quelques couples. A une table dans un coin plutôt sombre nous attendait une superbe brune, très grande, campée sur des hauts talons et plutôt sexy. Elle sappelait Danielle et avait la voix plutôt grave pour une fille. Elle mintriguait beaucoup. Elle sadressait plutôt à Marie et javais le temps de lobserver. Cest alors que je me suis rendu compte quelle avait une pomme dAdam et quen fait javais affaire à un travesti. Elles se mirent à rire en voyant ma tête. Cétait la première fois que jen rencontrais un. Très féminine avec une petite poitrine et des tétons qui pointaient sous son chemisier, elle était très mignonne. Son maquillage soulignait ses beaux yeux. Sa bouche pulpeuse était marquée par un rouge à lèvres carmin. Si elle navait pas eu cette voix grave et cette pomme dAdam, je naurais pas pu deviner que cétait un homme. Elle était en phase de traitement hormonal pour développer ses seins et les résultats étaient très encourageants. Elle envisageait daller jusquau changement de sexe.
Marie et Michel avaient fait sa connaissance par internet. Intrigués par son annonce, ils avaient découverts ses photos, son aspect androgyne et ce sexe qui navait rien de ridicule. Décidés à aller plus loin, ils lui avaient donné rendez vous. Il était arrivé en homme. Ils découvrirent quelquun de perdu, qui doutait, qui voulait que lon reconnaisse sa singularité et sa féminité et que lon sintéresse à autre chose que son cul. Les partenaires quil rencontrait, étaient décevants. Des étreintes rapides et fugaces ponctuaient ses rendez-vous. Une fois sêtre répandus dans son cul ou dans sa bouche, ils sen allaient sans tenir compte de lui. Il voulait rencontrer un couple qui pensait-il aurait peut-être une attitude différente vis à vis de lui.
Ils lui proposèrent de les accompagner chez eux. Pour faire un état des lieux, ils lui demandèrent de se déshabiller. Il se tenait nu devant eux Ses cheveux étaient mi longs et ses traits délicats. Ses seins étaient à peine formés avec des tétons plutôt longs.
La taille était fine et les fesses bien formées. Son sexe était respectable. Bien préparé, il pourrait se transformer en très jolie fille. Marie commença à le caresser provoquant une réaction qui montrait quil était sensible aux femmes. Elle lui massa ses petits seins en étirant les tétons. Elle lui demanda de se mettre à quatre pattes.
Elle lui écarta les fesses. Ses doigts commencèrent à le pénétrer. Il poussait des petits cris au fur et à mesure quelle ouvrait son fondement. Il avait été visiblement souvent utilisé. Après avoir bien sucé Michel, Marie lui mis un préservatif et présenta sa verge sur la rondelle de Daniel (en fait sétait vrai son prénom) avant de soccuper de sa queue quelle pris en bouche. Michel dun coup sec, senfonça dans son cul. Daniel se mit à pousser des gémissements de plus en plus forts. Visiblement il appréciait le traitement qui lui était infligé. Marie eu raison de lui la première.
Sentant quil allait jouir, elle arrêta de le sucer et il se répandit sur sa figure.
Michel lui, lenculait de plus en plus fort. Daniel gémissait, criait son plaisir.
Michel dans un dernier élan se répandit en lui. Enlevant très vite son préservatif il présenta sa queue à sa femme qui lengloutit. Le tableau que présentait Marie était saisissant avec le sperme de Daniel dans ses cheveux et sur son visage, la verge de Michel en bouche et du sperme sur ses lèvres. Ils sallongèrent sur le lit et Ils discutèrent beaucoup tout en caressant Daniel tendrement.
Le challenge était intéressant. Marie allait soccuper de lui. Il nétait pas très poilu. Il allait devoir sépiler. Elle se proposait aussi lui apprendre à se maquiller, à choisir ses vêtements et sa lingerie. Même sil avait des cheveux mi- longs il allait devoir les couper et porter une perruque.
Les travaux pratiques commencèrent. Marie commença à le rendre lisse. Lépilation à la cire fût plutôt douloureuse mais le résultat était à la hauteur. Ils commandèrent sur internet de la lingerie et des vêtements qui arrivèrent la semaine suivante. Marie lui apprit à porter des talons hauts. Une réelle complicité sétablissait au fur et à mesure entre eux. Daniel devenait progressivement Danielle. Pour le maquillage il apprenait très vite. Michel profitait pleinement de son cul et Marie le récompensait de son assiduité par des fellations et des caresses.
Quinze jours après leur première rencontre eut lieu la naissance de Danielle. Marie voulait en faire la surprise à Michel. En arrivant dans le salon, une superbe blonde les attendait. Perchée sur des hauts talons qui mettaient en valeur ses longues jambes, ses beaux yeux verts étaient soulignés par un fard à paupière prune, un trait de crayon noir et un mascara noir. Un rouge à lèvres rouge carmin recouvrait ses lèvres. Elle était habillée dun chemisier blanc transparent laissant apparaître son soutien gorge. Marie avait mis en place des petits bourrelets sous ses petits seins leur donnant du volume. Une jupe moulait ses fesses. Des bas couleur chair donnaient la touche glamour. Un string en dentelle séparait ses deux globes fessiers. Des lanières maintenaient son sexe serré contre son ventre. Elle se déplaçait avec élégance et grâce. Le résultat était époustouflant. Michel se mit à genoux devant elle. Il lui enleva sa jupe, son string, défit ses lanières libérant sa queue. Elle lui présenta son sexe qui se mit à grossir dans sa bouche. Marie elle, lui forçait lanus. Elle séquipa rapidement dun gode ceinture. Elle demanda à Michel de sasseoir et de continuer à la sucer. Lui écartant les jambes, elle appuya son gode sur son anneau qui céda sous sa poussée. Elle entama un mouvement de va et vient de plus en plus rapide. Danielle répondait à ces mouvements en allant à la rencontre du gode. Elle gémissait de plaisir. Michel sentit la montée de sève du jeune travesti. Il eut le temps de le sortir de sa bouche et de lui faire cracher son sperme sur son visage. Marie continuait de le sodomiser. Sous les coups de boutoir, il seffondra criant son plaisir.
Les vacances sarrêtant la semaine suivante, ils continuèrent leur travail de féminisation. Danielle était bien dans sa peau. Deux jours avant leur départ ils allèrent ensemble dans une boite fréquentées par les homos et travestis. Danielle eut un succès fou car personne ne la reconnaissait. Elle était prête à suivre sa voie.
Ils se revirent régulièrement. Danielle rencontra un homme qui sût lapprivoiser.
Chaque fois quils venaient à Narbonne elle passait seule les voir. Cétait plus par amitié que pour le sexe. Ils étaient heureux de voir sa transformation.
Marie sachant que cétait une nouvelle expérience pour moi lui avait demandé ce rendez vous. Danielle me troublait et Marie sen amusait. Elle minvita à danser. Elle se collait, se frottait à moi. Ma tête sur son épaule je sentais son sexe contre mon ventre. Marie donna le signal du départ. En arrivant au mas elle sassit. Danielle me pris dans ses bras, membrassa et me déshabilla. Elle enleva ses vêtements ne gardant que ses bas. Cétait extraordinaire ce corps féminin, ces petits seins et cette queue qui se dressait en mon honneur. Elle mallongea sur le sol, mit un préservatif et me pénétra. Cétait une sensation nouvelle. Poitrine contre poitrine, elle membrassait.
Je la sentais aller et venir en moi. Cétait fabuleux. Marie nous regardait en se caressant. Je sentais le plaisir monter. Elle réussit à me faire jouir deux fois avant de se répandre sur mes seins. Marie était aux anges. Sa surprise était réussie. La soirée se poursuivit, faite de caresses et de plaisir. Danielle en nous quittant, promis de revenir les voir lors de leur prochain séjour. Ce fût une nouvelle expérience pour moi. Je comprenais enfin le sens de troisième sexe.
Malheureusement le séjour touchait à sa fin. Nous rentrâmes à la maison. Avant de la quitter, je la remerciais chaleureusement Pour toute réponse, elle membrassa longuement en disant quelle maimait.
Il fallait que je fasse le point car cela avait été trop vite. De femme modèle et fidèle jétais passée aux amours de groupe. Hétérosexuelle, jétais devenue bisexuelle et jaimais cela. Javais un amant qui aurait pu être mon fils. Une trans mavait fait lamour et jétais passée de la position du missionnaire à toutes sortes de pratiques.
La sodomie était devenue banale. Javais utilisée des sex toys divers et variés. Je métais exhibée à Narbonne etc. Jétais toujours à la recherche de nouveaux plaisirs.
La jouissance était devenue une drogue et je nen étais pas saturée. Il fallait que je rencontre quelquun pour en parler, pour savoir si jétais normale. Le professeur
Janvier sexologue de renom nous avait donné des cours à luniversité. Nous avions beaucoup sympathisé. Je résolu de lui demander un rendez-vous pour une consultation.
(à suivre)
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