Rencontre Sur Le Web. Histoire Vraie
Je sonne. Au même moment je revis nos échanges de la veille sur internet. Tu mas contacté sur un site de rencontres et de tchat gay. Mon profil indiquait que je recherchais une rencontre réelle, javais envie de serrer un garçon dans mes bras. Tu prends contact comme le font la plupart des membres de ces communautés numériques.
- Salut, ça va ?
Je regarde ton profil en détail. Apparemment tu habites dans le sud, loin, trop loin pour une rencontre. Néanmoins tes photos sont attirantes. Beau corps, bronzé. Je décide de te répondre. Nous verrons bien.
- Salut, oui ça va. Envie de quoi ?
Je ne suis jamais très inspiré pour entamer la conversation sur ces réseaux. Je naime pas les demandes trop directes, comme si le sexe nétait quaffaire de bestialité. Jaime le côté animal du sexe justement parce quil est combiné, agrégé à une dimension sensuelle et sensorielle beaucoup plus complexe et stimulante.
- Rencontre, tchat, comme tu veux.
Au moins tu es à lécoute de celui avec qui tu parles.
- Pour une rencontre ça va être difficile. Je suis à Paris et toi dans le sud.
- Et bien non justement ! Je suis chez des amis près de Paris. On peut donc se voir si tu veux.
Voilà qui change tout. Je ne sais pas exactement pourquoi mais il y a dans tes photos et dans la façon dont tu texprimes quelque chose dattirant et dexcitant.
- Pourquoi pas
En fait jai très envie de te rencontrer mais je ne sais pas pourquoi je narrive pas à le dire dans ces échanges.
- Dispo quand ?
- Ce soir, demain, je suis en vacances.
- Ce soir cest pas possible mes amis seront là mais demain matin ce serait sympa.
- Ça serait sympa. Tu es où ?
Il mindique une commune de la proche banlieue que je situe à peu près. Jai envie de faire sa connaissance.
- Je te donne mon numéro : O6
.
- Merci. Moi cest Olivier. On se recontacte demain matin si tu veux. Mon numéro : 06
- Super. Merci Olivier. A demain.
- A demain Adrien.
Je suis intéressé et amusé. Tout a été si simple. Pas de fausse note, pas de mauvaise impression diffuse comme souvent dans ces contacts virtuels et éphémères.
Souvent les rendez-vous pris pour se recontacter naboutissent à rien. Nous verrons bien demain.
Ce matin sms :
- Bonjour Olivier, toujours OK pour toi ?
- Bonjour Adrien. Oui !
- Je te donne ladresse :
. Envoie-moi un message quand tu es en bas.
- OK. Jy vais. Je serai là dans une demi-heure.
- A plus !
Je suis excité à lidée de faire sa connaissance. Il a tenu parole. Je me fais une idée de son corps à travers les photos quil a téléchargées sur le site mais la réalité est souvent toute autre.
Je fais le trajet sans encombre. Cest un matin de juillet. Il fait très beau à Paris. Il y a de la gaité dans lair.
Jarrive à proximité de ladresse indiquée. Je lui envoie un message :
- Je suis bientôt en bas.
- Attends un peu ;-) Mes amis ne sont pas encore partis travailler.
Il y a quelque chose damusant dans la situation. Les amis sont-ils dupes de la façon dont leur invité occupe ses journées ? Que penseraient-ils dAdrien sils savaient quil utilise leur appartement comme lieu de rencontre ? Rien de grave dans tout cela si lon samuse un peu dans le respect des autres.
Quelques minutes plus tard, alors que jattends dans le parc à proximité de ladresse indiquée par Adrien, nouveau sms :
- Cest bon la voie est libre. Le code de linterphone :
4ème étage.
Je me dirige vers limmeuble, années 30, belle façade. Jentre dans le hall et prends lascenseur pour le 4ème.
Mon cur bat plus vite. Le premier regard est toujours une révélation dans ces rencontres furtives.
Le monde est binaire dans ces circonstances.
Je sonne.
Tu ouvres la porte, tu ne portes quune serviette autour de la taille comme si je tavais surpris sous la douche.
Nos regards se croisent. Tu as des yeux clairs, gris verts, et un regard qui pétille dintelligence. Je suis séduit et je sens ma queue raidir dans mon short.
- Bonjour Olivier.
- Bonjour Adrien.
- Entre.
Tu técartes pour me laisser entrer. Tu fermes la porte et à peine as-tu refermé la porte, tu enlèves ta serviette. Tu es nu devant moi, avec un petit sourire ironique sur les lèvres. Ton corps est doré par le soleil, ton torse et tes cuisses couvertes de poils bruns, ton sexe est en semi érection, dressé à 45 degré, ton gland est gonflé par le désir mais encore protégé par un long prépuce. Tu portes la marque de ton maillot de bain, ton sexe est dune blancheur qui tranche avec la couleur de ta peau exposée au soleil. Je trouve ce détail furieusement érotique. Tu te montres à moi tel que tu nas pas voulu texposer sur la plage. Ta nudité est restée secrète, cachée aux yeux des autres et jai limpression que cest un cadeau que tu moffres.
Tu tapproches et colles tes lèvres sur les miennes.
- Laisse-toi faire
Cest un murmure dans mon oreille. Jai envie de mabandonner entre tes mains. Jai confiance en toi.
Tu enlèves mon polo, je retire mes Docksides et tu défais la boucle de la ceinture de mon short. Il tombe à mes pieds, je men dégage. Tu tagenouilles devant moi et fais glisser mon caleçon. Je suis nu à mon tour devant toi. Tu ne te relèves pas et commence à donner des coups de langue presque imperceptibles sur ma queue. Je bande à fond.
Puis ta langue fouille les poils de mon pubis. Tu le masses avec ta langue dans des mouvements appuyés qui me font frissonner. Cest doux, lent, délicieusement lent. Tu continues à faire courir ta langue sur mon sexe, sur mes couilles, sur mes cuisses.
Petit à petit ta main va plus loin, ton doigt caressant saventure plus avant et tu caresses maintenant mon anus. Toujours une douceur immense, ton doigt passe sur cette partie de moi sans chercher autre chose que provoquer un frisson étrange, sensation légère, presque devinée et à linverse plaisir immense et profond. Comme si le plaisir était inversement proportionnel à la force dune caresse.
Tu te relèves, ton sexe est horizontal maintenant, jadore ta queue, ce prépuce qui préserve encore ce quil y a de plus sensible en toi. Nous nous embrassons, je te serre très fort dans mes bras, ta queue sécrase contre mon ventre. Nos poils se mêlent, douceur contre douceur. Je prends tes fesses dans mes mains, les écarte pour te rendre la caresse merveilleuse que tu mas donnée.
- Je veux te faire jouir.
- Moi aussi.
- Non, moi. Laisse-moi faire
.
Je suis trop excité par ce garçon sensuel pour le contredire. Il me pousse vers le canapé. Je mallonge sur le dos. Il est debout près de moi, écarte mes jambes et vient se mettre à genoux, sur les coussins face à moi.
Il reprend ses coups de langue sur ma queue dressée à la verticale. Puis il découvre mon gland et joue avec la pointe de sa langue et lorifice de mon sexe. Cest irrésistible. Je nai pas encore envie de jouir mais cest un plaisir électrique dans tout mon corps. Cest une onde de plaisir qui rend fou et joyeux.
Je lui fais signe de changer de position pour, en 69 au-dessus de moi, pouvoir lécher ses couilles, les faire rouler doucement sur ma langue lune après lautre.
Je commence à lécher son anus. Ses fesses blanches et légèrement poilues me rendent littéralement fou. Je les écarte de mes deux mains et je glisse la pointe de ma langue sur son intimité. Son anus est rose pale, frais, parfumé, très doux. Il gémit.
Pendant ce temps, tête bêche au-dessus de moi, tu avales ma queue tout entière. Mon gland cogne au plus profond de ta bouche. Tu es passé de lextrême douceur de tes premières caresses à un traitement qui enferme ma queue dans létau de ta bouche. Je me sens aspiré, soudé à toi, comme si ta bouche avait été faite à la forme de mon sexe depuis toujours. Quand ma langue saventure entre tes fesses, la tienne fait de même sur mon anus. Nous sommes imbriqués, symétriques, dévorés par le même désir du corps de lautre. Et quand nos langues, au même moment, lèchent nos anus respectifs, cest un peu plus que de désir quil sagit. Cest une osmose des corps et des consciences.
Tu te relèves et vient murmurer à mon oreille :
- Maintenant, ne bouge plus. Laisse-toi faire totalement
Il reprend sa position au-dessus de moi. Sa queue et ses couilles pendent divinement au-dessus de mon visage. Jai envie de le sucer furieusement, de le pénétrer dun doigt dabord timide qui peut-être senhardirait
Mais il ma demandé de ne plus bouger.
Sa bouche reprend possession de ma queue. Il sappuie sur ses deux bras tendus et jadmire sa musculature parfaite. Il fait des pompes au-dessus de mon sexe et je suis fou de désir pour ce garçon pas comme les autres.
Est-ce la situation, la beauté de ce corps, la magie de sa langue et de ces acrobaties, je sens le flot de mon sperme monter dans ma queue. Cest une force irrésistible, une tension inhabituelle. Je vais jouir comme jamais, une éjaculation qui vient dun plus profond de moi que je ne connaissais pas.
- Attention, je vais jouir
Je le préviens pour quil sécarte au moment de lexplosion-implosion de mon désir. Le point de non-retour est franchi :
- Ououuuuuui !!
Je murmure ce oui dacceptation de la vague qui va memporter pour lui donner le dernier signal et, contrairement à ce que jattendais, au moment où je jouis, il seffondre sur moi, ma queue est restée dans sa bouche et senfonce au plus profond de lui. Je jouis des flots de sperme dans cette bouche brulante qui me soude à lui dans une étreinte qui nous lie à jamais.
Cette fois-ci le plaisir de léjaculation dans la bouche de ce garçon qui me trouble a dépassé la force des mots. Cest un souvenir, une rupture dans mon histoire que rien ne peut décrire.
Voici donc ce quil entendait en me demandant de me laisser faire. Nous restons ainsi allongés, effondrés lun contre lautre. Mon sexe reprend sa taille normale dans sa bouche, il le lèche encore une fois, doucement. Ce nest plus le pieu qui nous soudait lun à lautre mais il lui porte la même attention.
Il pivote pour venir sallonger sur moi. Il pose sa tête sur ma poitrine. Je lui caresse les cheveux.
Je murmure dans son oreille :
- Merci Adrien.
- Merci Olivier.
Il ny a pas besoin den dire davantage. Nous nous sommes rencontrés sur des sommets de plaisir que peu dhommes connaissent avec la même intensité.
- Tu veux prendre une douche ?
Je réponds oui et il mindique la salle de bain. Il mapporte une serviette, toujours nu, il bande. Je pourrais lui proposer de le faire jouir à son tour mais je comprends, sans quil me le dise, que ce nest pas cela dont il a envie. Il voulait me donner du plaisir, mamener au bord dune jouissance absolue et ne pas reculer devant lultime osmose qui ferait couler mon sperme au fond de lui.
Comme tu es émouvant Adrien. Il flotte entre nous cette forme de timidité paisible et presque amoureuse qui sinstalle quand deux hommes viennent de se donner un plaisir inattendu. Tout serait possible et pourtant nous allons nous séparer sans en savoir davantage lun de lautre. Il sait que je sais. Il sait que je sais son talent rare pour arracher les dernières vibrations du plaisir à un corps dhomme, il sait que je sais quil y a en lui une richesse et une générosité uniques.
Je me rhabille sans cesser de le regarder. Il me sourit. Je vais lembrasser, longuement, silencieusement. Surtout pas de mot. Il bande divinement. Ma main caresse sa joue, glisse dans son cou, descend sur son téton gauche, caresse son ventre doucement velu et enfin sa queue dressée. Caresse dadieu.
Je sens que tout ton corps est tendu, ton regard devient plus vague, tu frissonnes, toi aussi tu es en train de jouir de ce qui vient de se passer. Ultime baiser. La porte claque derrière moi.
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