Ma Vie A Changé (6)

Je voulais être au départ psychologue. Monsieur Janvier, psychiatre renommé nous donnait des cours. C’était un homme de 40 ans très séduisant qui savait captiver son auditoire. Il s’attardait beaucoup avec les étudiants. Plusieurs fois, il nous reçut chez lui. Il était célibataire. Il s’intéressait beaucoup à notre vie intime, car disait-il pour permettre aux gens d’avoir une sexualité épanouie et permettre ainsi aux couples de résoudre leurs problèmes, la sexologie devrait être reconnue comme spécialité médicale à part entière. Jamais, il n’y eu jamais de sa part un geste ambigu ou équivoque. En nous interrogeant, en tête à tête, il prenait des notes et nous donnait des conseils.

Je me suis vite aperçue que la psychologie n’était pas ma voie. Daniel mon mari me fit embaucher comme secrétaire dans une entreprise. Je gravis très vite les échelons pour me retrouver secrétaire du grand patron.

J’avais suivi la carrière du professeur Janvier qui lorsque la sexologie fût reconnue exerça à l’hôpital et ouvrit un cabinet privé. La publication d’un article récent m’apprit qu’il était à Paris. Je pris contact avec son secrétariat qui me le passa après que je me sois présentée. Je lui demandais s’il pouvait me recevoir en consultation. Il me donna rendez-vous le samedi suivant. Toujours bel homme, il avait bien vieilli et était toujours aussi séduisant.

Je me sentis rapidement à l’aise et lui racontais ma vie et surtout les évènements de ces dernières semaines. Après m’avoir examiné, il m’a rassuré. Non je n’étais pas anormale ni perverse. J’avais réveillé au travers de mes expériences, mon corps. Je faisais partie de ce petit nombre de femmes quadragénaires, bien conservées, sexuellement très actives, qui à l’approche de la ménopause découvraient ou redécouvraient après des années de train-train quotidien, le plaisir. Souvent l’affirmation de leur nouvelle liberté passait par le libertinage et des expériences nouvelles, en particulier homosexuelles.

Il me mit cependant en garde. Je devais prendre des précautions car les rencontres multiples pouvaient être dangereuses car le libertinage entrainait dans son sillage beaucoup d’individus pervers. Il fallait faire aussi attention car il pouvait aussi bien consolider les couples que les détruire.
Etant entourée d’amis fiables et qui m’appréciaient, il me souhaitât de continuer à être heureuse avec eux ?

Rassurée je repris mon rythme habituel. Frédéric passait de plus en plus souvent. Je l’appelais mon cavalier fougueux car il me chevauchait avec toute l’ardeur de ses vingt deux ans. Mon corps de « vieille » l’inspirait et je sortais de ces étreintes, fourbue, ayant été pénétrée partout mais repue et éperdue de reconnaissance pour le plaisir qu’il m’avait donné. Très régulièrement je retrouvais Carole et Guy, Marie et
Michel. Nous sortions beaucoup ensemble au restaurant, visiter les musées et les expositions, aux concerts. Notre complicité était totale et nous nous suffisions.
Frédéric préférait de plus en plus les têtes à têtes avec moi.

Ma direction décida de m’envoyer en stage d’immersion en Angleterre car mon patron souhaitait me donner de nouvelles responsabilités. Il fallait que je maitrise l’Anglais couramment. Nous possédions une entreprise en Ecosse à côté d’Edimbourg. Je fis mes adieux à mes amis. Nous allions être séparés pendant un mois et demi.

L’accueil dans l’entreprise fût très chaleureux. J’allais travailler avec John, Cathy et Lucy.
John le manger était un bel homme. Très grand, il avait un sourire charmeur. Il était marié et père de deux s. Cathy son assistante était une belle femme rousse plantureuse, de mon âge. Très énergique et directive, elle était célibataire. Lucy la secrétaire était un petit bout de femme de trente ans, elle aussi très active. Elle était mariée et maman d’une jolie petite fille.

Cathy plutôt que d’aller à l’hôtel me proposa de partager son appartement qui était très grand.
J’acceptais sa proposition et m’installais chez elle dans une belle chambre avec une très belle vue sur le château.

Nous partions et revenions ensemble. Arrivés chez elle nous nous mettions à l’aise et chacune vaquait à ses occupations. C’était une femme très attirante. Ses formes opulentes me rappelaient celles de Marie. Ses cheveux roux et ses taches de rousseurs lui donnaient un charme fou.

Le samedi nous partîmes bras dessus bras dessous faire les magasins. Elle s’arrêta devant un magasin de lingerie et me demanda de l’accompagner pour l’aider à choisir.
Elle acheta des bas résilles et un string ficelle rouge. Elle demanda qu‘on lui montre des guêpières. Elle les essaya et me demanda mon avis. Elles mettaient toutes en valeur sa superbe poitrine et faisait ressortir ses fesses et ses longues jambes.
J’étais très gênée mais en même temps très excitée. Son choix se porta sur un modèle noir à lacets, à bonnets évidés qui soutenaient ses seins tout en les laissant libres. Elle était particulièrement sexy. Je lui demandais pour qui elle faisait ses emplettes. Elle me dit qu’elle devait assister à une soirée le soir même chez des amis, sans plus de commentaires.

A 20h elle était prête à partir vêtue d’une jupe serrée. Elle portait les bas achetés le matin et l’on voyait ses tétons pointer sous son corsage montrant qu’elle portait son corset qui soulignait sa taille. Elle était à croquer. Je lui souhaitais une bonne soirée. Après avoir regardé la télévision, je me couchais très tôt.

Vers quatre heures du matin des bruits et des gémissements me réveillèrent. J’ouvris la porte et trouvait Cathy allongée par terre, la jupe remontée sur la taille, ivre incapable de faire quoique ce soit. Je la pris par les aisselles et la trainait dans sa chambre. Elle était à demi inconsciente, son maquillage avait fondu et elle n’avait plus son string. Je réussis à la déshabiller non sans difficultés. Sa toison rousse était poisseuse et on pouvait y voir des traces de sperme comme dans ses cheveux, sur ses seins et sur ses fesses.
Je ne pouvais pas la laisser comme cela. Je la trainais sous la douche et la lavais des pieds à la tête. Son sexe était encore plein de sperme. Elle bredouillait des choses incompréhensibles. Je la séchais et la couchait.
J’admirais ses belles formes. Je la plaçais en position de sécurité. Je profitais qu’elle était inconsciente pour fouiller sa chambre. Elle possédait une belle collection de godes et de plugs. Dans une mallette je trouvais des pinces à seins, des poids, des menottes, des attaches poignets et chevilles, un collier et une laisse et un bâillon. Dans un coin de son dressing, elle avait rangé toute une garde robe en latex et en cuir. Elle semblait affectionner les bottines et les cuissardes. Elle devait avoir des goûts particuliers.

Pour la surveiller, je m’allongeais auprès d’elle. La nuit fût agitée. Elle était prise régulièrement de tremblements et je devais la prendre dans mes bras et la caresser pour la calmer. Je sentais ses seins contre moi et cela était très agréable.
Au petit matin comme elle était reposée et calmée et je me suis endormie. A un moment j’ai senti qu’elle se collait à moi et que ses mains s’emparaient de mes seins. Je sursautais et elle se réveilla brutalement, surprise de se voir nue couchée auprès de moi. Brutalement tout lui revint et elle se mit à pleurer et à sangloter. Je la pris dans mes bras, essayant de la consoler. Je lui caressais le dos, je l’embrassais sur les cheveux, dans le cou. Elle se calma progressivement. Elle avait sûrement honte d’avoir été surprise ainsi. Elle me demanda dans quel état je l’avais trouvé. Je lui racontais tout et la façon dont je l’avais lavée, couchée. Elle me demanda si je n’avais été gênée de nettoyer son intimité et le sperme de ses amants. Je lui avouais qu’étant bisexuelle cela ne m’avait pas posé de problème.

En fait ses amis et fumer des joints l’avaient fait boire au point d’annihiler ses défenses. Trois d’entre eux lui avait proposé de la raccompagner.
Profitant de son état ils l’avaient pratiquement violée la forçant à les sucer, la prenant et la sodomisant. Ils l’avaient nettoyée sommairement rhabillée à la hâte et déposée sur le pallier de son appartement. Elle avait essayé d’ouvrir la porte et à la fin n’y arrivant pas s’était écroulée.

Son sexe et son anus lui faisaient mal. Je lui proposais de passer de la crème apaisante ce qu’elle acceptât. Ils portaient les marques des étreintes brutales qu’elle avait subies Le massage lui fît du bien et elle s’endormît dans mes bras.

En me réveillant je m’aperçu qu’elle s’était levée. Elle me regardait attentivement.
S’approchant de moi elle m’embrassât sur la bouche tendrement. Je lui rendis son baiser. Je lui proposait d’aller porter plainte ce qu’elle refusa. Elle était cependant très inquiète car ils n’avaient pas pris de précautions. Je la conduisis à l’hôpital ou ils lui donnèrent un traitement préventif.

La sentant de plus en plus nerveuse, je lui proposais de coucher avec elle pour la rassurer. Elle me pris la main et m’entraîna dans sa chambre. Nues toutes les deux, je la pris une nouvelle fois dans mes bras en la couvrant de baisers. Les calmants qu’elle avait pris firent rapidement leur effet et elle s’endormit paisiblement contre moi.

Le lendemain elle contacta ses « agresseurs ». Menaçant de porter plainte elle les obligea à faire un test HIV et de les lui faire parvenir dans les meilleurs délais, ce qui fût fait le mardi. Ouf tout était en ordre. Le soir même, elle m’invita à dîner en me demandant de me faire belle. Pour que cela soit une surprise, elle m’avait obligé à rester dans ma chambre. J’étais habillée d’une petite robe rouge très décolletée.
J‘avais les jambes nues et portais un string ficelle qui mettait en valeur mon cul.

Cathy portait un bustier noir qui soulignait ses beaux seins. Une robe corolle rouge enveloppait ses fesses. Elle était craquante. Un chandelier éclairait la table. Une musique douce soulignait cette ambiance érotique et raffinée qu’elle avait voulu donner à cette soirée. Je l’embrassais tendrement. Elle pris alors brutalement l’initiative. Elle m’ôta mes vêtements. Tant de travail pour finir nue si rapidement !
Elle était déchaînée. Etendue sur le tapis je sentais ses mains sur moi et en moi. Mon sexe était une fontaine. Ses doigts me pénétraient me fouillaient. Elle se déshabilla.
Debout sur moi, elle me dominait. Je vis son sexe de rousse descendre vers ma bouche.
Il avait une odeur et un goût particulier. Elle se servait de ma langue comme d’un petit sexe et en descendant et remontant, elle rythmait la montée de son plaisir. Un orgasme me terrassa, fort, puissant, dévastateur. Elle s’écroula sur moi, elle aussi ivre de plaisir, satisfaite de m’avoir fait jouir à sa convenance. Nous reprîmes nos esprits et elle me proposa de diner. Le contraste était frappant entre cette table élégante et notre nudité. C’est là qu’elle me fît ses confidences tout en me faisant promettre de garder le silence sur ce qui c’était passé. (à suivre)

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