La Pâtisserie. Fiction
Jattends mon tour dans la file dattente de la pâtisserie du quartier. Cest un samedi matin, il y a beaucoup de monde. Quand je suis entré dans le magasin jai tout de suite remarqué la silhouette de ton corps. Tu es devant moi, je te vois de dos. En un éclair jai senti le rythme de mon cur accélérer. Tu portes un jean qui révèle la forme parfaite de tes fesses, visiblement fermes et rebondies. Courbure parfaite. Ce que lon appelle un beau petit cul. En haut un polo bleu marine, carrure normale, ni trop ni pas assez. Cest ta nuque qui me fascine. Tu as les cheveux coupés très courts, bruns, et la peau de ton cou semble dune douceur infinie. Etrange comme la douceur dune peau se voit avant de se sentir. Jai envie de toi. Cest magnétique. Je ne te connais pas, je ne tai pas encore vu et jai déjà envie de toi.
Ton tour arrive. Tu demandes une baguette et un éclair au chocolat. Puis tu te ravises et demandes à la vendeuse dajouter un deuxième éclair. Serais tu gourmand ? Ton polo moule ton torse et visiblement tu peux te permettre quelques écarts. Ta voix est douce et virile. Jaime. La voix dun homme peut me faire bander. Je sens ma queue durcir.
Tu payes ta commande et te retournes vers moi pour sortir. La plupart des clients se tournent de lautre côté pour ne pas se trouver face à face avec celui qui les suit. Toi tu me fais face et je découvre ton visage. Je suis pétrifié. Tu es dune beauté virile irrésistible. Barbe de la veille, des yeux verts magnifiques. Je crois voir sur tes lèvres un léger sourire. Une impression fugace. Je commande à mon tour ce dont jai besoin, je paye rapidement et sors de la boutique aussi vite que possible. Je te cherche. Jai envie de te suivre. Je suis attiré comme par un aimant et je ne réfléchis par vraiment.
Jai regardé la direction que tu as prise en sortant et je prends comme toi à droite vers les rues commerçantes du quartier. Tu es arrêté devant la vitrine du boucher quelques mètres plus loin.
Je narrive pas à me décider. Tu ressors du magasin avec quelques bouteilles dans un sac et une de blanc que tu tiens à la main. Tu viens vers moi.
- Ca te dit ?
Il me regarde en souriant en montrant la bouteille quil vient dacheter.
- Elle est fraiche
Je ne sais plus où me mettre. Je nai pas imaginé une seconde quil avait remarqué que je le suivais.
- Oui
bien sûr.
Ma voix sétrangle, saisie par lémotion.
- Cest tout près
Je mappelle Nicolas.
- Moi cest Olivier.
Je te suis dans une petite rue à quelques minutes du centre commerçant. Je ne marche pas tout à fait à ta hauteur, je ne sais pas quoi te dire et je me laisse guider par les circonstances.
Tu ouvres la porte de ton immeuble, me laisse passer, puis nous passons la porte du hall. Tu te diriges vers lascenseur.
- Cest au troisième. Son sourire na pas changé. Tu sembles tamuser de la situation.
La grille de lascenseur se referme doucement. Tu appuies sur le bouton du troisième et avant que lascenseur se soit mis en marche, tu attires ma bouche vers la tienne et je sens ta langue caresser la mienne. Baiser divin, éternité le temps de monter trois étages. A larrêt de lascenseur, tu retrouves ton sourire.
Nous entrons chez toi, tu refermes la porte et nous sommes face à face. Dois-je prendre une quelconque initiative ? Dois-je te laisser faire ?
Tu poses la bouteille et tes paquets sur le sol et viens vers moi. Tu déboutonnes les boutons de ma chemise, un à un, lentement, et glisses ta main droite sous le tissu pour me caresser le torse. Ce contact me transperce de plaisir. Tes mains sont magiques. Je me débarrasse de mes baskets en attendant la suite.
Tu retires complètement ma chemise et la laisses tomber sur le sol. Mes mains semparent du bord de ton polo que je tire vers le haut. Tu lèves les bras pour me faciliter la tâche. Je découvre ton torse divinement velu. Tes poils sont taillés court, tes pectoraux et ton ventre sont couverts de cette pilosité brune qui me rend totalement fou.
Nous ne nous parlons pas. Nous laissons nos corps communier. Tu te penches pour sucer un de mes tétons. Il durcit sous la caresse qui est presque une morsure.
Tes mains sont en train de défaire la boucle de ma ceinture et les boutons de mon jean. Tu tagenouilles devant moi pour maider à le retirer. Je bande à fond et mon caleçon ne cache rien de mon érection. Tu le fais glisser sur le sol et je me retrouve nu, le sexe à lhorizontale devant toi, objet de désir dont je naurais même pas osé rêver.
Je défais à mon tour ta ceinture et les deux premiers boutons de ton jean. Je glisse ma main dans ton caleçon, entre le tissu et ton pubis. Poils drus, taillés eux aussi, moins court que la toison de ton torse. Ma main est collée à ta queue. Je sens ton sexe palpiter. Je sens le tracé dune veine, la douceur de la peau de cette queue que je ne vois pas encore mais apprends à connaître à travers la peau de mes doigts, je sens ton gland gonflé, dur, très dur. Je masse légèrement cette queue délicieuse encore prisonnière mais qui ma déjà révélé tout le désir qui la parcourt.
Nos yeux se fixent, je lis dans ton regard un bonheur simple et une douceur infinie.
Je sens ta main saisir ma queue et tu tamuses à me rendre la même caresse. Au bout de plusieurs minutes de cet accord parfait, où nous alternons masturbation mutuelle de nos queues en feu, morsures douces dans le cou et sur les tétons, coups de langues partout où nos langues peuvent se poser, tu me proposes daller dans ta chambre. Je te suis. Je me revois dans la pâtisserie en train dimaginer ton corps sous tes vêtements et maintenant je peux admirer tes fesses légèrement poilues, ta chute de rein digne de la statuaire antique, tes cuisses musclées juste comme il faut et cette nuque que jai furieusement envie dembrasser. Cest ce que je décide de faire, je te ratt, je me colle à toi, je tenserre dans mes bras et tembrasse dans le cou. Ma queue est contre tes fesses, mes mains sur ton torse, tu tabandonnes sous mes baisers.
Longue étreinte.
- Viens
Nous entrons dans ta chambre. Tu te retournes vers moi et tagenouilles. Ta bouche est déjà sur ma queue, tu la fais pénétrer de toute sa longueur en toi et mon gland sécrase au fond de ta gorge. Cest dune puissance incroyable, ma queue est avalée dans un univers chaud, doux, humide, agité de mouvements dont elle ressent chaque variation et chaque subtilité. Je tappartiens. Cest moi qui te pénètre avec mon sexe mais cest toi qui tempares de moi. Je suis sans défense tant mon corps est traversé de spasmes de plaisir.
Je retire mon sexe de ta bouche et nous nous allongeons sur le lit en position de 69. Je vais enfin gouter à ta queue sublime. Je lai caressée, je la connais déjà en détail, mais ma langue et ma gorge sont impatientes de ce contact animal. Je retrousse ton prépuce pour découvrir ton gland, brillant, rose foncé. Le méat est assez ouvert sous leffet de mes caresses. Je suis fasciné par ton sexe. De ce trou jaillira tout à lheure du plus profond de toi ta semence. Elle jaillira pour moi. Pour nous, pour que nous mêlions nos spermes à la même seconde.
Je commence par te lécher en faisant tourner ma langue autour de la couronne de ton gland. Pulsation de sang dans ta queue. Tu aimes. Longtemps, pour tamener presque à une forme de crispation, déchiré entre lenvie que cette douce de ton sexe sarrête et le désir quelle continue sans cesse. Puis ma bouche senfonce tout au long de ton sexe. Tu es en moi jusquà la garde. Mes lèvres se régalent du contact rugueux des poils de ton pubis. Je sens ma queue accueillie dans ta bouche de la même façon. Une part de moi est en toi et une part de toi est en moi.
Je sens que le sperme monte par à-coups des profondeurs de ton corps vers ton sexe. Mon cerveau imagine le circuit suivi par ce liquide de vie. Ma langue est le déclencheur, ton esprit réagit et ordonne à ton corps de se préparer à cracher sa jouissance.
Ensemble nous nous amenons aux portes du plaisir mais nous voulons plus. Nous nous comprenons sans nous parler.
Nous nous redressons et face à face, agenouillés sur le lit, nous nous regardons dans les yeux. Je plonge au fond de ta conscience et tinvite dans mon esprit. Ton gland est contre le mien, méat contre méat, nous sommes connectés par la partie le plus infime et la plus sensible de nos deux êtres.
Tu souris. Tes yeux rient.
- Prends-moi
prends-moi doucement.
Tout est dit. Il se donne. Je ne vais pas le prendre. Ce nest pas le mot qui convient. Il va se donner à moi et moi je vais diffuser mon plaisir à tout son corps et le partager avec lui à partir de ma queue insérée dans ses entrailles.
Il se penche vers la table de chevet et en retire des capotes et du gel. Puis il se met à quatre pattes, la tête sur son oreiller, tournée vers le coté et les fesses offertes à mon regard, à mon désir, à ma concupiscence, à ma queue.
Je suis fasciné par un cul dhomme poilu. Son corps dit la force, une virilité douce, affichée, assumée. Mais ainsi offert il est vulnérable, il me donne ce quil a de plus intime. Le spectacle est dune beauté saisissante mais lintention, le lien quil suppose entre nous dans les minutes qui vont suivre, sont peut-être encore plus émouvants.
Anus divin, rose pale, habillé de poils noirs frisés. Un sexe dhomme. Un second sexe. Le deuxième lieu de ton plaisir. Je fais couler un peu de gel entre tes fesses et létale sur ton orifice. Mon index le caresse doucement puis entre en toi. Cest dune douceur totale. Serré mais sans résistance excessive. Tu gémis de plaisir.
Mon doigt va et vient dans ton anus bientôt rejoint par un second. Dune rotation du poignet je fais tourner mes doigts en toi pour préparer ce seuil si intime à lentrée de mon sexe.
Jouvre létui du préservatif et le contact de la matière ajoute encore au feu qui anime ma queue. Mon sexe est enserré dans ce fourreau que jenduis généreusement de gel. Tu as demandé de la douceur. Je veux que tu sentes ma présence en toi comme moi je vais te sentir autour de ma queue, sans que tu aies mal, sans bestialité.
Tu sens que je suis prêt ; tu écartes encore un peu plus tes fesses poilues qui me rendent fou et je pose mon gland sur ton anus.
- Viens
Me dis-tu dune voix douce et sur un ton naturel, complice, sans aucune de ces intonations vulgaires qui émaillent parfois les rencontres furtives.
Jappuie légèrement et tu touvres. Le passage est serré mais ma queue te pénètre sans effort, senfonce centimètre par centimètre en toi, suivant un chemin qui semble avoir été tracé pour nous. Ton corps tout entier semble saccoupler avec mon sexe.
Les poils de mon pubis caressent maintenant tes fesses à mesure que jentame un lent va et vient. Dabord imperceptible, puis un mouvement plus net, puis ma queue presque entièrement retirée qui replonge en toi.
- Cest bon
Ta voix mélectrise. Tu as dit cela avec tellement de simplicité et de naturel que je suis ému.
Au bout de quelques minutes tu décides de jouer avec ma queue. Je suis toujours en toi mais cest toi qui imprimes le mouvement. Tu avances et recules sur mon sexe désormais immobile. Je regarde, fasciné et troublé, ma queue qui disparaît en toi. Tu sens que ma jouissance se rapproche. Je nai pas besoin de te le dire, je sais que ton corps tout entier ressent mes émotions comme je ressens les tiennes. Jai envie que nous jouissions ensemble, je veux une osmose parfaite entre nous. Je saisis ta queue, furieusement dure. Tu tes masturbé pendant que je te prenais et je vais maintenant tamener au plaisir. Ma main enserre ton sexe, je sens ton sperme sur le point de jaillir, un spasme, une onde de choc. Il ne faudra pas beaucoup insister.
Je reprends le contrôle, de ma main gauche posée sur ta hanche je tenfile et téloigne de ma queue pendant que ta queue va et vient dans ma main droite au rythme de mes pénétrations. Ainsi cest la même force qui nous unit, le même rythme qui nous emporte. Nous avons créé une ligne de force, ta queue dans ma main est dans le prolongement de la mienne au fond de toi. Il ny aura quun trait de plaisir. Les dernières secondes sannoncent, tremblement de tout le corps, communicatif, tu frémis, je sens ton anus se contracter pour emprisonner encore un peu plus ma queue. Une vague me déchire le cerveau, un flot dénergie bondit à travers mon sexe vers le plus profond de toi, le préservatif gonfle sous la pression du plaisir et de mon sperme pendant quà la même seconde jaillissent de ton pénis dressé cinq longs jets de sa semence.
Je me retire. Tu te tournes vers moi et retires la capote de mon sexe. Puis tu tallonges et vides mon sperme sur ton torse trempé de ta propre semence. Je meffondre à coté de toi. Sur les poils bruns de ton ventre je vois distinctement les traces laissées par la projection de ton sperme désormais mêlé au mien.
- Viens sur moi
Je comprends. Je mallonge sur toi. Nos spermes vont se fondre dans nos toisons et nous allons être plus proches lun de lautre que nous ne lavons encore jamais été.
Cette étreinte délicieuse dure de longues minutes. Puis je me retourne sur le dos près de toi. Mon ventre porte la trace de nos semences échangées. Je caresse mon ventre et mes pectoraux dun doigt pour sentir lhumidité de nos semences.
Tu penches la tête vers moi et je fais de même. Cest un contact intime et émouvant. Nos corps se détendent après cette expérience inoubliable mais nous avons besoin dun contact. Nos têtes se touchent, comme si nos pensées allaient ainsi mieux se rencontrer.
- Merci Olivier.
- Merci à toi.
Silence. Silences. Nos cerveaux travaillent à graver ce moment rare.
Au bout dun long moment tu te lèves et me fais signe de rester dans ton lit. Tu reviens avec une bouteille de vin et deux verres. Tu remplis les deux verres et men tends un.
- Du rouge
le blanc nest plus assez frais !
Tu retrouves ton sourire étrange et malicieux. Je te regarde nu devant moi. Ta queue est maintenant au repos, superbe, longue, parcourue par cette veine que javais découverte avec ma main, tes couilles pendantes, lourdes encore de désirs à assouvir.
Nous trinquons. Le vin est divin, mais même si ça navait pas été le cas je laurais aimé.
Tu retournes dans la cuisine et reviens avec le paquet qui contient les éclairs au chocolat que tu as achetés à la pâtisserie. Tu mords dans lextrémité du premier puis tu tapproches de moi, te mets à genou sur le bord du lit près de moi, saisit ma queue et lenfonce dans la crème au chocolat. Tu te sers du gâteau comme dun sexe à pénétrer.
Je suis fou de plaisir, cest un peu froid mais visqueux et doux et cette sensation me rappelle celle de ton anus. La crème fait un bruit qui me déchire le cerveau. Bruit de succion, de frottements humides. Tu me masturbes doucement, je bande à nouveau à en avoir mal, puis au bout dun moment tu tinterromps et manges léclair en me regardant dun regard nouveau, plein détincelles et de plaisir. Ensuite tu te penches sur mon sexe et lèches jusquà la dernière trace de crème au chocolat. Je suis comblé. Je crois que je taime déjà.
Tu te relèves et me tends le deuxième éclair.
- Cest pour ça que jen ai pris deux
Dis tu en souriant avec une fausse innocence. Je le coupe en deux et ten tends la moitié. Tu la manges avec gourmandise, je fais de même. Jaurais pu faire glisser ta queue dans ma part et jouer à ton petit jeu qui rend fou. Mais tu mas donné faim et je me dis que la pâtisserie est pleine dautres gâteaux qui nous permettront de nous amuser.
Nous parlons de tout et de rien puis ce que nous venons de vivre a raison de toi et tu tendors contre moi. Tu es sur le ventre, une jambe repliée qui laisse entrevoir tes couilles et ta queue entre tes cuisses couvertes de poils bruns sublimes.
Je te caresse en partant de la cheville, je remonte la jambe, lintérieur de ta cuisse, et mes doigts effleurent ton sexe enfin mou écrasé contre le matelas, puis ton anus. Tu es encore humide du gel qui a permis la douceur de ma pénétration. Tu dors, tu respires doucement.
Je me lève, me rhabille rapidement, trouve un crayon dans lentrée et jécris mon numéro sur lemballage des gâteaux que je trouve dans la cuisine. Je le laisse bien en évidence. Jespère que nous nous reverrons. Je le sais au fond de moi. Un dernier regard sur ton corps endormi, désirable, au-delà du beau, bandant. Je bande. Je mesquive
A suivre
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