Chloe, À Paris Et Avant - 2/3
2ème partie
« « Vous vous souvenez de Chloe ? Elle nous a raconté sa rencontre avec Lucie. » »
Elle ma raconté les dix minutes de notre rencontre, une semaine plus tard en entourant sur son doigt une mèche de mes cheveux
pendant que jessayais denrouler sur mon doigt une mèche trop courte, brune et brillante, aussi douce que ses cheveux qui mavaient irrésistiblement attirés vers elle.
Cétait la seconde fois quon se voyait, un vendredi après-midi.
Javais enfin trouvé le courage de marrêter au salon où elle travaillait et elle sétait invitée chez moi
Je connais même pas ton prénom ! moi cest Lucie.
Chloe
sans rien sur le « e »
Daccord, rien sur le « e »
Cest quand un peu bizarre dattendre dêtre en petite culotte et soutif pour échanger nos prénoms !
Cétait comme un jeu, elle me provoquait, enlevait un vêtement en même temps que moi
Elle a enlevé son manteau quand jenlevais le mien et sest déchaussée comme moi. Elle riait, la tête penchée sur son épaule et sourcils levés :
Tu continues ?
Elle riait en se mordant la lèvre, les doigts sur les boutons de son gilet de laine.
Ma veste de tailleur et son gilet.
Encore ?
Elle tapait du bout dun doigt le bouton de son chemisier entre ses seins en mordant son rire à pleines dents.
Son chemisier et le mien. Elle attendait en riant
Ma jupe et son pantalon. Elle riait encore quand jai enlevé mon collant.
Je vous ai raconté comme parfois je métais trompée. Ce jour-là, depuis quelle sétait approchée de moi au salon pour membrasser sur la joue, ses mains qui serraient les miennes, jétais sur un petit nuage. Un peu inquiète malgré tout quand on attendait le bus, un peu moins quand elle a pris ma main dans la rue et la gardée dans la sienne dans lascenseur et quelle se tenait tout contre moi et quelle me regardait en riant.
Si javais eu le choix ? Je crois que je me serais déshabillée dans la salle de bain, hors de sa vue. Avec mon collant enfilé par-dessus une culotte
et quest-ce qui mavait pris de mettre ce vieux machin ce matin, je ne me sentais pas très sexy ! La première vision de moi que je lui offrais, ça aurait pu être mieux ! Mais sur le moment, jy pensais pas trop. Je me suis dépêchée de me débarrasser du collant après avoir enlevé ma jupe. Pour ma culotte, jattendais. Cétait son jeu. Cétait elle qui montrait la première. Et puis cest mes yeux quelle regardait
au début. Après jai vu son regard baisser. Elle a pincé les lèvres et haussé les sourcils, et elle riait.
Bon daccord, je suis pas aussi élégante que toi, cest pas une raison pour te moquer
Je me moque pas ! Cest plutôt
mignon
et flatteur !
Quand je vous ai dit que je mouillais ma petite culotte, cétait pas des mots en lair
et cest ça quelle avait vu.
Elle riait encore plus quand jai caché mon ventre de mes deux mains et elle a fait vers moi les trois pas qui nous séparaient. Elle a posé ses mains sur mes joues et sest penchée pour poser un baiser sur mes lèvres.
ses lèvres et son souffle chaud sur ma bouche, les dentelles de son soutien-gorge sur mes seins, son ventre qui frôlait les mains dont je me cachais
Elle a reculé son visage et ses mains descendaient sur mes bras, les suivaient entre nous jusquà mes mains quelle a écartées. Elle souriait en les soulevant pour les poser sur ses épaules et ses mains encore entre nous, effleurant ma peau au passage du bout de ses doigts, son sourire plus grand de mes frissons.
Je baissais la tête pour suivre des yeux le dos de son index sur mon ventre et sur cette vieille culotte bleu ciel à petites fleurs blanches que javais mise ce matin, parce que jétais bien dedans, malgré les élastiques fatigués, que je me suis jurée de jeter, et qui est encore dans mon tiroir.
Je gardais mes mains sur ses épaules, je lissais sous mes doigts ses cheveux comme jen avais rêvé quelques jours plus tôt, ce qui mavait poussé à la suivre.
Jai fermé les yeux. Je la laissais faire, je voulais que ça dure, quelle fasse ce quelle voulait de moi, tout doucement, que ça dure longtemps.
Sa langue piquait mes lèvres, ses lèvres et ses dents mordaient
le dos de son doigt sur le coton mouillé de ma culotte et le frôlement de ses dentelles sur mes seins, sa main sur ma hanche qui caressait et pinçait, sa langue sur la mienne et son doigt plus profond qui déformait le coton
profiter, goûter, déguster
je tremblais et ma peau se piquait de frissons de toutes ces sensations, de la douceur soyeuse de ses cheveux où mes doigts se noyaient
Jai rêvé de toi
Ses mots et les miens, entrecoupés de baisers, ses bras fermés autour de moi et nos corps serrés, mes seins pressés et nos ventres collés, la chaleur partagée de nos cuisses, nos souffles mêlés, le temps, le temps nexistait plus.
Ses mains dans mon dos ont bataillé avec les agrafes de mon soutien-gorge et jai abandonné la douceur de ses cheveux pour dégrafer le sien, nos bras tendus impatients à faire glisser les bretelles, cous tendus pour garder le baiser à nos lèvres, et un gémissement quand sa main soulevait mon sein et que ses doigts sy crochaient, durs, presque douloureux, libérateurs de tension, lautre main sur ma nuque pour plaquer ma bouche à la sienne et un baiser plus profond, affamé, mes doigts serrés sur ses fesses dures pour plaquer mon ventre au sien, elle, moi, mon désir et le sien, les gestes pour lautre et pour soi, les mêmes, ses bras glissés sous les miens qui bousculent pour serrer plus fort nos peaux qui se collent lune à lautre, plus de mots, des soupirs soufflés, des respirations retenues, oppressées, lattente dans les yeux.
Depuis le début je savais que ce serait elle qui choisirait le moment. Elle ma repoussée de ses mains à mes épaules, ses yeux plantés aux miens. Une main sur ma joue, un doigt qui froissait mes lèvres qui embrassaient, ses mains sur mes seins pressés lun à lautre, mes tétons balayés de ses pouces, ses mains glissées lentement à mes hanches, dans mon dos, les doigts tendus sous le coton sur mes fesses, plongées profond jusquau pli sur la cuisse, qui remontaient doigts durs et me faisaient dresser sur la pointe des pieds.
Mains à ma taille, elle sest penchée pour un baiser à ma lèvre mordue et lentement sest agenouillée devant moi sans quune seconde son regard ne lâche le mien. La première jai cédé, fermé les yeux. Ses mains de ma taille à mes fesses, remontées dans mon dos pour lisser ma peau et calmer les frissons, remontées sous mes seins quelle presse durement et caresse après, qui descendent sur mon ventre et sécartent pour laisser sa bouche embrasser et ses lèvres suivre lentement la taille de la culotte de coton, létire fort de ses dents et la relâche pour un claquement sur mon ventre.
Elle a fait glisser la culotte dabord sur mes fesses pour labandonner là et caresser la peau grenue de tension, la faite glisser lentement sur mes cuisses jusquà mes pieds quelle soulevait lun après lautre pendant quelle balayait mon ventre dénudé de son souffle brûlant, posait ses lèvres pour un baiser léger glissé du pli de laine au rebond de la cuisse. Je gardais les yeux fermés, concentrée sur les sensations délicieuses quelle provoquait de son souffle et de sa bouche, de sa joue appuyée sur ma toison pendant quelle finissait de menlever ma culotte, guidait mon pied dune main, très écarté de lautre, et sa main enfin sur moi, tellement attendue, ses doigts très loin entre mes jambes et la paume de sa main sur le bombé du sexe, qui prenait possession plus quelle ne caressait, plaquée très fort et les doigts qui se refermaient lentement, emprisonnant mes poils pubiens et étirant les chairs, serrant, volontairement possessifs et durs, me faisait plier les genoux et me mordre les lèvres.
Elle na relâché la pression de sa main que pour aussitôt planter deux doigts au creux de mon ventre, sans précaution pour ouvrir ou écarter mes lèvres dabord. Je tremblais, mes doigts crispés dans ses cheveux, mon ventre basculé vers elle pour mieux moffrir.
Et puis elle sest faite douce, ses doigts tout légers, soufflant le chaud sur mon sexe et soudain sa morsure, ses dents serrées sur les chairs tendres, quelle embrassait après, son nez noyé dans la broussaille sur mon ventre.
Je lai repoussée, je lai relevée. Elle riait dans mes bras serrés autour delle, elle riait sous mes baisers pendant que je la poussais pour contourner la table du salon, repoussais du pied la porte de la chambre et que je mallongeais sur elle en travers du lit.
Elle voulait me repousser mais je retenais ses bras pour lempêcher de reprendre ses caresses :
Moi dabord
En me redressant je lui ai enlevé son petit slip blanc en dentelles. Agenouillée au bord du lit jai bousculé ses jambes de mes genoux et je lembrassais à demi allongée sur elle, une main glissée entre nos peaux humides de désir pour la caresser, aussi dure quelle lavait été au début avec moi, prenant possession de son sexe à mon tour sans précaution. Elle riait, ses mains sur mes joues pendant que je plantais un doigt dans son sexe aussi trempé de désir que je savais le mien, écrasant et faisant rouler ses lèvres sous ma paume appuyée fort sur la proéminence du Mont de Vénus. Elle soulevait le bassin au-devant de ma main, accompagnait ma caresse brutale doscillations des hanches en gémissant sous mon baiser, soulevait plus haut ses genoux quand je joignais un autre doigt au premier dans son vagin et les poussais plus profond.
Elle navait pas voulu mon plaisir de ses premières caresses, je ne cherchais pas non plus le sien dans linstant. Ces premiers gestes étaient une expression de désir pur.
Et le moment de la douceur est venu. Le moment du plaisir à donner et à recevoir. Douceur au début, douceur mais pas que. Comme moi elle aimait prendre et imposer, comme moi elle aimait être bousculée. Et comme moi aussi elle aimait la douceur et labandon.
Le premier plaisir, le premier orgasme, jai pris mon temps, pour la garder longtemps en suspens, tout près et retenant longtemps, pour les supplications dans ses yeux quand je ralentissais la danse de mon doigt sur son clito, douce de lattente pour une délivrance après, meilleure davoir été tant voulue.
tu vas me le payer
Et jai payé. Elle était experte à ce jeu-là, experte à prolonger et relancer lorgasme.
Le soir tombait quand rassasiées pour un temps de plaisir lune et lautre on sest mise à parler. De nos vies et de notre rencontre, des jours à rêver, à espérer sans oser cette deuxième rencontre.
Notre rencontre, le trou noir, cette heure de ma vie dont je ne me souvenais plus, cest elle qui ma raconté. Elle était adossée à la tête du lit et jouait de chatouilles sur mes seins. Jétais allongée en travers du lit entre ses jambes, une joue tout en haut de sa cuisse, son autre jambe passée par-dessus moi.
Je me souviens de toi dans le bus
tes cheveux
javais envie dy glisser les doigts. Ils sont beaux tes cheveux. Je tai suivie dans la pharmacie, et après, plus rien. Juste que je tai laissée devant le Salon où tu travailles, et ton signe quand je me suis retournée avant de traverser le boulevard
Jétais tombée dans lescalier en partant de chez moi. Tu mas massé le poignet avec le baume que javais acheté à la pharmacie et tu mas bandé le poignet au café. Tavais lair complètement
ailleurs !
Tu veux me faire des bouclettes ?
En lécoutant me raconter, je faisais tourner sur un doigt une mèche de ses poils pubiens, très noirs, presque pas frisés et très longs :
Ils sont longs
tu les coupes jamais ?
Là ? non
Je mépile que sur les cuisses et dans laine
là où toi ten as besoin !
Pas eu le temps
javais pas prévu
toi ! Cest moche ?
Non, tes belle ! Je te ferai ça au salon.
Tépiles les dames ?
Pas très souvent.
Tu fais quoi ?
Gérante. Et puis quand tu dis « les dames », cest réducteur : on épile aussi les messieurs !
Non !
Ben si ! Il y en a de plus en plus
Ils se font épiler quoi ?
Le torse le plus souvent, et certains, tout !
Oh ?
Ouais ! On a une spécialiste qui fait ça !
Elle doit rigoler !
Mmm mmm, des fois
elle nous raconte !
Tas jamais fait, toi ?
Une seule fois
mon mec !
Jaurais dû te dire
Que tas un mec ?
Oui
Tauras plus de temps pour moi ?
Il y avait eu un petit blanc dans la discussion. Elle avait lair gênée. Moi ? Un petit pincement, bien sûr
Elle ma attirée dans ses bras :
Oh que si ! jaurai plein de temps pour toi
autant que toi tu en auras ! Tes fâchée ?
Non
Il est beau ?
Quoi ?
Ton mec
il est beau ? Tu me le présenteras ? Sil est jaloux, je me tiendrai bien, promis !
Ce soir ?
Quoi, ce soir ?
Je te le présente ce soir, si tu veux !
Peux pas, chuis pas épilée !
Ben tas quà rester habillée !
Cest moins drôle !
Eh ! Tu déconnes ?
Ah !
tes pas prêteuse
Elle ma repoussée et sest redressée. Elle ma faite lever à mon tour et ma entraînée vers la salle de bain en me tirant par la main :
Tas un rasoir ?
Quest-ce quil te prend ?
Si tu veux être belle et que tas envie denlever ta culotte, faut que je te prépare !
Eh ! je rigolais !
Moi aussi, mais on sait jamais
allez assieds-toi et écarte les cuisses !
Comment tu me parles !
Allez ! Zou !
Tu lui parles comme ça, à ton mec ?
Bien sûr !
Et tu le rases aussi ?
Je tai déjà dit, je lépile ! Cest comme ça quon sest connus.
Tout ?
Tout !
Moi tu men laisses, déconne pas !
Pour ce soir, ok. Après, on verra ça au salon !
Dans tes rêves !
Je suis convaincante, des fois
Aucun doute
Pour étirer la peau dans laine en haut de mes cuisses, elle pinçait mes lèvres à deux doigts dune main et les faisait rouler doucement entre ses doigts, rasait de lautre
convaincante
aucun doute, vraiment, elle approchait sa bouche tout près pour chasser les poils en soufflant sur ma peau :
Je rase pas trop, je ferai mieux au salon demain matin.
Moi qui croyais faire une grasse matinée !
On partira à 9h00.
On partira
Prends ta brosse à dents, tu dors chez nous.
Euh
Discute pas ! Sil te plaît
allez ! on vient à peine de se trouver
Mais
Tinquiète pas, allez rhabille-toi !
Il sappelle Eduardo. Il est péruvien. Elle mavait un peu expliqué en chemin dans le bus. Javais eu un peu de mal à la croire. Et pourtant
Il est venu nous ouvrir quand elle a sonné au lieu de chercher ses clés. Cheveux bruns et courts, un grand sourire aux lèvres, les yeux presque noirs
mais ce qui attirait le plus le regard, cétait ses pectoraux gonflés et la largeur de ses épaules sous le polo Lacoste bleu ciel qui moulait son torse. Il portait aussi un short mi-long blanc avec le même crocodile vert. Tout ça dun coup dil ? Oui
mais un long coup dil interrompu par le bras de Lucie sur mes épaules.
Il souriait toujours quand elle a planté un baiser sur mes lèvres :
Tas pas de chance, la plupart du temps il est tout nu dans lappart !
Comment ça se fait que tes habillé ? tu sortais ?
Il haussait les épaules en me regardant, les lèvres pincées, levait les sourcils en cherchant le regard de Lucie, les pommettes des joues bien rouges sous le hâle naturel de sa peau.
Tu veux pas te mettre à laise ?
Lucie a caressé sa joue main ouverte :
Fais-moi plaisir
Je vous ai dit que jaimais bien les garçons aussi ? Oui
je vous ai déjà dit ! Et ce garçon était vraiment beau
et très nu quand il nous a rejointes.
Lui parfaitement à laise, Lucie aussi, moi
javais du mal à ne pas baisser les yeux ! et Lucie riait de la rougeur qui me montait parfois aux joues. Bon, il avait rien dimpressionnant, mais ces muscles noueux et toute cette peau dorée et
nue, très nue, cétait
émoustillant ! Et Lucie se moquait de moi
de mes yeux qui sattardaient !
Je voudrais pas paraître prétentieuse, mais des sexes de garçons au repos, jen avais pas vu si souvent : après lamour, sans doute, mais après, ça ne mintéressait plus vraiment, je regardais ailleurs sans doute, et avant lamour, au moment de glisser une main sous un slip ou un caleçon, ceux que javais fréquenté avait une toute autre allure quEduardo, qui ne semblait pas du tout « ému » dêtre nu auprès de Lucie et moi. Cen était presque vexant !
Dun autre côté, lui nu et bien sage dans le canapé à côté de nous, cest bête, mais je trouvais ça touchant, touchant et mignon. Si javais été assise plus près de lui, je ne sais pas si jaurais résisté longtemps, il aurait attiré ma main aussi sûrement quil attirait mon regard. Et Lucie riait !
Il a parlé de son pays avec un accent chantant, mélangeant de temps en temps des mots despagnol à un français très scolaire, et Lucie posait sa main sur sa cuisse, qui avait lair si douce, pour lui poser une question, posait la main sur ma cuisse pour me prendre à témoin, sa main chaude et douce, et moi je guettais la main sur la cuisse, jattendais, me disant « cest pas possible, moi je mouille ma culotte et lui bande même pas ! » .
Sans préavis, en plein milieu dune histoire dEduardo Lucie sest levée et ma tendu une main pour que je me lève aussi, et debout face à moi devant le canapé elle a déboutonné mon chemisier et dégrafé mon soutien-gorge dans mon dos, ma faite pivoter de ses mains sur mes épaules pour me mettre face à Eduardo, a écarté mes mains dont je me cachais les seins pour les pétrir à pleins doigts.
Lui résister ? Jy ai pensé, juste un instant
et déjà elle baissait dans mon dos la fermeture éclair de ma jupe, baissait ma culotte de ses deux mains glissée sur mes hanches. Culotte étirée entre mes genoux quelle avait écartés dune tape de sa mainsur mes mollets, je protégeais mes seins, le feu aux joues sous le regard sérieux du garçon, ses yeux rivés sur la main de Lucie entre mes jambes qui me fouillait à deux doigts tendus, son pouce butant entre mes fesses.
Et
et je me trouvais toute bête et très excitée dêtre nue à deux mètres du garçon qui lui restait imperturbable sur le canapé, son sexe très brun, court et trapu sagement au repos sur les testicules soulevées entre ses cuisses serrées, elles très grosses, dautant plus imposantes que son sexe me semblait petit.
Il est toujours comme ça ?
Toujours comment ?
Ben
sans réaction. Il aime pas les filles ?
Moins que les garçons, mais un peu quand même.
Cest con
Attends
Eduardo ? Tu veux ?
Lucie sest redressée. De sa main dans mon dos elle caressait dun ongle lillet brun crispé au creux de mes fesses et malmenait mes seins de lautre main.
Tu me fais mal
Je sais.
Elle chuchotait à mon oreille
Il est arrivé un jour au salon entre midi et 2 heures, les filles étaient parties déjeuner, jétais toute seule. Il voulait prendre rendez-vous pour une épilation. Tas vu comment il est foutu ? Et puis il est beau, non ? Dhabitude, cest Jennifer qui soccupe des mecs. Cest pas si courant, à peine un ou deux par mois, et elle reste jamais seule avec eux, y a toujours notre apprentie avec elle ou une autre fille du salon. Je sais pas pourquoi
il avait lair gentil ! Je lui ai dit que je pouvais le prendre toute suite si ça larrangeait
Eduardo nous regardait en souriant. Cest vrai quil avait une bonne tête et un joli sourire. Il fronçait un peu les sourcils en voyant Lucie me parler à loreille. Lucie pinçait un téton, létirait, griffait mes fesses de lautre main, donnant parfois une tape sonore quand je me tortillais dans ses bras pour lui échapper.
Reste tranquille.
Mais tu me fais mal !
Pas encore, pas encore, tu verras
Eh ! Tes sadique ?
Tu vas aimer
il était daccord. Cétait pas le premier, javais déjà fait à un homme avant, il voulait que le torse, et je métais arrêtée au ras du slip
il osait pas, et il mavait quand même demandé en cours de route si je pouvais tout faire. Lui, Eduardo, il ma demandé tout de suite si je faisais lintégral.
Ils ont pas des réactions
ils sont pas excités, les mecs ? Aïe !
Chhhut
Y a toujours un moment où ils se mettent à bander. On est bien obligées de mettre nos mains un peu partout, cest assez normal. Certains rigolent, dautres sont gênés
on tire un peu plus fort sur les bandelettes, ça les calme ! Et puis on plaisante et ça va mieux.
Aucun ne sattend à un service
plus ?
Cest pour ça quon fait ça à deux, en général ! Oh oh ! Notre jeune-homme commence à se réveiller
Javais déjà vu. Je surveillais. Il suivait sur lui, de ses mains, les mouvements des mains de Lucie sur moi, les mains doigts ouverts sur ses abdos bien dessinés, remontait sur ses pectoraux pour pincer ses petits tétons bruns comme Lucie pinçait les miens.
il a une peau incroyable, dune douceur ! Aussi douce que la tienne
pour ce quil fallait épiler chez lui, il ny avait aucun doute ! le seul endroit où il avait du poil, cétait autour du sexe et entre les jambes, les aisselles, rien sur le torse et presque pas sur les jambes
Il serrait ses pectoraux et faisait gonfler ses tétons comme ceux dune fille, comme les miens, à peine moins proéminents que les miens. Je nai pas des tétons imposants, mais quand même ! Javais jamais vu un garçon avec des tétons comme les siens.
Il veut se les faire percer, un anneau sur chacun
les premières réactions, cest quand on passe la crème pour adoucir. Lui, rien ! Il restait tout mou, et tas vu, il en a plutôt une petite. Après, nous, on fait à la cire froide, ça les calme ! Lui, ça a été le contraire. Pas de grimace, pas de petits cris comme certains, et certaines aussi, dailleurs, cest quand jai commencé à arracher les bandelettes sur ses testicules quil sest mis à bander un peu, elles sont grosses, bien dures, tu verras, il aime bien quon joue avec
Aide-le
Elle ma poussée vers lui, ses mains sur mes épaules pour me faire agenouiller devant lui.
« « Je suis daccord avec vous ! Cest pas vraiment le moment de sarrêter ! Et pourtant !
Il y aura une 3ème partie, bien sûr !
Soyez patientes, et patients, on se retrouve bientôt, daccord ? Vous serez là ? » »
Misa 08/2014
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