Double Dépucelage À La Cité Universitaire - 1Ère Partie
Cher lecteur
J'ai beaucoup hésité avant de me décider à publier ce récit. Beaucoup d'entre-vous trouverons cette première partie nulle car peu érotique mais sa publication m'a paru nécessaire à la compréhension
de la suite dont je pense que vous apprécierez l'érotisme que je trouve... torride.
En vous souhaitant une bonne et agréable lecture.
Alan.
C'était la rentrée universitaire. Après une première année plutôt quelconque sur le plan scolaire comme sur celui de mes relations sentimentales ou sexuelles, je me sentais plein d'ardeur d'autant plus que, pour ce nouveau séjour à la Cité Universitaire, je disposais d'une chambre individuelle donnant sur la Maison de l'Espagne, plein sud !...Mon colocataire de l'année précédente m'avait déplu dès le début. Peu avenant, originaire de Lorraine, il passait sa vie à regarder sa bite dans la glace du lavabo, à la recherche du symptôme d'une quelconque maladie sexuellement transmissible qu'il aurait contracté à l'occasion d'une de ses nombreuses visites chez les putes !...Comme il était plutôt petit, il était obligé de monter sur une chaise pour pouvoir procéder à cet examen. Le spectacle était désopilant...
Peut être avait-il raison cependant. Nous étions à quelques années de 1968 et de la libération des murs prônée par Geismar et autres Cohn-Bendit.
Si les filles de ce temps avait entendu parler du Dr. Ogino et de la méthode des températures, elles ignoraient tout de la pilule, du stérilet et autres contraceptifs....Et leur bien le plus précieux restait leur virginité autrement dit leur pucelage qu'elle ne pouvaient en aucun cas perdre avant le mariage !....Et le risque de tomber enceinte était plus qu'angoissant pour celles qui auraient pu succomber à la tentation !...
En ce qui me concernait, j'étais toujours puceau, au moins en ce qui se rapportait aux filles !... J'avais bien eu l'année précédente, peu après mon arrivée à Paris, une liaison homosexuelle avec un anglais, George mais cela s'était terminé au bout de deux ou trois mois lors de son retour à Londres.
Depuis, je n'avais plus tremper mon pinceau. J'étais donc très peu évolué en la matière !...Mis à part cette brève expérience, ma formation en la matière relevait de la lecture de revues érotiques .
Ceci étant, le groupe mixte qui s'était formé progressivement l'année précédente se reforma spontanément dès la rentrée. Mary, une petite chinoise à lunettes venait d'Hong-Kong. Elle était marrante, toujours prête à s'amuser. Elle étudiait le français et résidait au Franco-Britanique. Claire, une blonde sympa habitait le même pavillon à la CIUP. Elle était en licence d'Anglais. Marguerite, dite Margot la Wallonne, résidait au pavillon belge. Elle était en fac de sciences. Je ne sais pas trop ce qu'elle étudiait mais je me souviens de sa fort jolie poitrine qu'elle m'avait laisser admirer et même caresser " in situ " l'année précédente, au cours d'une balade en canot, sur la Marne...On en était resté là...va savoir pourquoi. Je me souviens aussi de Camilla, une jolie brune aux yeux noirs
typiquement catalane, un peu trop snob à mon goût qui était, je crois à Sciences Po. Coté garçons, je
Claude, mon grand ami, était comme moi à l'Agro comme Pierre-François, un savoyard , plus préoccupé de ski et de varappe que de botanique, André le breton qui rêvait d'une " agreg " d'anglais Jean et Bernard préparaient le concours d'entrée à l'ENA, activité qui ne leur permettait qu'une participation occasionnelle à la vie de notre groupe. Le premier habitait au Franco-Britanique, l'autre résidait à la Deutsc
Les bras chargés de nos plateaux de restau U, nous sommes rentrés, Claude et moi dans la grande salle à manger, cherchant des yeux une table sympa à laquelle d'incorporer...J'ai aperçu alors Eric, un " vieux " de la CUP, gauchiste, membre du bureau de l'AIRCUP, déjà installé au bout d'une longue table vide, avec une fille que je connaissais de vue, sans autre précision. Comme il venait épisodiquement se joindre à notre groupe, Claude et moi avons pris place à coté d'eux sans autre raison particulière.
Voici Marie-Annick qui réside au pavillon de filles de la Deutsch. Elle est à lÉcole des Chartes. Je l'ai invite à venir déjeuner avec nous...si vous n' y voyez pas d'objection, bien entendu !...
Elle souriait toujours., tandis que je l'imaginais en blouse grise, les bras chargés de dossiers E poussiéreux !...une archiviste parmi nous !!! Ces futurs mecs de l'ENA avaient toujours des idées bizarres !...Eric examinait dun il pour le moins critique la nouvelle arrivée et demanda en se payant ostensiblement la tête de la fille "
Qu and vous ne montez pas votre canasson,, sans doute jouez-vous au bridge !
Si vous dansez , ce ne peut être que la valse ou le tango et avec l'accord de maman bien sur ! .. "
Son sourire se crispa sur ses lèvres...Ses yeux étincelaient de colère...Elle se leva prête à partit quand la main de Bernard la retint...
Qu'est ce qui t'arrive, Eric ?..C'est quoi cette sortie que rien ne justifie ?...A ma con "naissance tu ne connais Marie-Annick ni des lèvres ni des dents !...Tu vas t'excuser tout de suite ! "
et comme il n'y avait aucune chance que le moindre regret ne sorte des lèvres du " camarade ", se tournant vers Claude et moi, il ajouta
Je ne souhaite pas déjeuner avec ce stalinien abruti...Laissez le à son anticapitalisme débile et allons déjeuner ailleurs !
Entre Bernard et Eric, mon choix était fait depuis longtemps et je connaissais le peu d'affinité pour les idées politiques du second et nous rejoignîmes sans hésitation Marie-Annick et Bernard pour un déjeuner durant lequel personne ne revint sur cet incident.
" Moi non plus je ne l'ai pas revue depuis ce jour là...Inutile de rire niaisement !...Elle n'a jamais été ma petite amie ... même de passage. J 'ai autre chose à faire maintenant que de courir les filles, avec le concours dans moins de cinq mois !..."
J' enregistrais ce que je prenais sans doute comme un " feu vert " au fond de moi même. Vers la mi-avril, en sortant de la Maison Internationale, je tombais par le plus grand des hasards sur Marie-Annick. Elle était aussi attirante que l'image que j'en avais gardée. Après les habituelles salutations d'usage, je lui proposais de la raccompagner à la " Deutsch ", ce qu'elle accepta en souriant. Elle m'expliqua qu'elle rentrait d'un stage de trois mois, aux Archives départementales du Maine-et- Loire, très intéressant sur le plan universitaire mais peu exaltant coté social !...Elle avait vécu trois mois en solitaire dans une ville où elle ne connaissait personne mis à part sa logeuse, une vieille dame, fana de Brahms et de Proust !...très loin de Claude Luter ou Juliette Gréco !... Une idée curieuse, imprévisible, me traversa l'esprit
Avec Claire et Claude, nous avions envie d'aller à la soirée des filles de HEC-JF. samedi prochain..C'est décontracté et en général très sympa !..Ça serait chouette que vous y veniez avec nous! Il y aura aussi sans doute Margot, André et Jean.. Venez, ça me ferait un plaisir énorme !... "
Elle riait franchement...
"Bon, je vais y penser ...mais je n'ai pas encore dit oui !...Vous me paraissez beaucoup plus sympa qu'au premier abord.. Je ne pensais pas que vous inviteriez à sortir avec vous la petite bourgeoise en formation que je suis ou parais être à vos yeux !.
J'eus juste le temps de lui glisser le numéro de ma chambre, 436, au pavillon qu' elle déposait une bise rapide sur ma joue ébahie et toujours souriante, s'engouffrait dans l'entrée du pavillon des filles de la Deutsch...J'eus besoin de quelques secondes pour me remettre de ma surprise ! Oui, je l'avais prise pour une chipie de petite bourgeoise snobinarde lors de notre première rencontre avec Bernard, ces gens de Sciences PO, l'ENA et autres, du même genre, me paraissant fondamentalement différents des autres, scientifiques ou littéraires classiques. Pour moi, la plupart dentre eux étaient pompeux, orgueilleux, prétentieux, snobs...j'en passe et des meilleurs !... Et cette fille que je ne connaissais pratiquement pas, m'avait percé à jour en deux temps et trois mouvements ...et m'embrassait pour finir!...
Je rentrais à la Maison de l'Agro en sifflotant et grimpais en vitesse jusque chez Claude, le plus sérieux d'entre nous, qui bossait la colle de botanique de la semaine prochaine. Je lui racontais brièvement ma rencontre avec Marie-Annick, oubliant volontairement certains détails trop personnels. Claude réfléchit un instant "
Oui, après la colle de bota, on est tranquille pour un moment...On peut aller à ce truck...mais attend pour finaliser la chose, la réponse de Marie-Annick au cas où elle te poserait un lapin ".
C'était bien une réponse à la Claude, toujours aussi pondéré !...Les quarante-huit heures suivantes s'écoulèrent avec une lenteur désespérante sans que je rencontre Marie-Annick en dépit de mes tentatives...Je bossais ma colle de bota avec une ardeur toute relative. Au terme du deuxième jour , le samedi précédent la fameuse soirée des HEC, nous rentrions au pavillon avec Claude après avoir raccompagné Claire et Mary au Franco, à l'issue de notre habituelle balade digestive vespérale quand je vis, dans mon casier de la conciergerie, une enveloppe bleu clair, portant mon seul prénom...Sur le feuillet assorti qu'elle renfermait Marie-Annick avait écrit simplement " OK pour samedi prochain. J'espère qu'on se rencontrera dans la semaine...Mettez moi un mot à la Deutsch. Chambre 236. A bientôt. M-A "Je tendis le mot à Claude . "
C'est Marie-Annick ; ça marche pour samedi prochain !...
Il le parcourut rapidement puis me le rendit, rigolard " Parfait ! " fut son seul commentaire !...
Le lendemain matin, dès neuf heures, en faisant un jogging...inhabituel, je filais à la Deutsch pour lui fixer rendez-vous à la Cafet de l'Inter à treize heures ou sinon à dix-neuf heures à son choix. Je remettais mon bref message au gardien du pavillon des filles quand elle apparut en haut de la dernière volée de marches de l'escalier.
Hello ! ...fit-elle en mapercevant, souriante. Vous êtes venu pour me voir, un dimanche, quasiment à l'aube naissante !...
Le gardien lui tendit l'enveloppe que je venais de déposer ; elle louvrit, lu le message et me dit
D'accord pour 13 heures mais j'ai une autre proposition à vous faire . Je dois voir Chantal, une cousine qui loge de l'autre coté du Parc Montsouris, avenue Reille. Voulez vous m'accompagner ?..
Inutile d'hésiter l'occasion était trop belle de faire plus ample connaissance. Il fallait simplement que je retourne auparavant chez moi pour me changer en enfilant une tenue plus adéquate, un jean et une chemise Lacoste. Marie-Annick m'attendit sagement dans le hall du pavillon et une dizaine de minutes plus tard, c'était fait et nous traversions le Boulevard Jourdan pour rejoindre l'entrée du Parc, à l'angle de la rue Gazan. Très vite, l'imagination aidant, on pouvait se croire hors de Paris : nous remontions, par l'allée de la Cité Universitaire vers le Lac, sous de grands arbres.
Après quelques échanges sans grand intérêt, la conversation devint plus personnelle. Comme souvent, c'est elle qui prie l'initiative :
Si vous me parliez un peu de vous ?..Je ne vous connais pas et vous voulez mentraîner dans une fête avec vos amis que je ne connais pas mieux !...
Je commençais donc à lui parler succinctement de ma famille, mes frères et surs, mes études secondaires à C...puis la prépa à T...J'évoquais prestement quelques flirts avec des amies de ma sur aînée... Nous avions maintenant dépassé le Pavillon du Parc et arrivions sur les bords du lac.Jarrêtais de parler et de marcher pour voir l'effet de mon baratin et pour la regarder. Dans l'agitation de ce matin je n'avais pas pris la mesure de son élégance dans sa robe droite au col rond avec boutonnage sur le coté gauche. Cette toile verte émeraude lui allait à ravir ; Elle sarrêta elle aussi, me regarda souriante et amusé puis me prenant par la main, elle reprit sa marche en me disant
" A mon tour maintenant ; mon père est diplomate ce qui explique mes études peu orthodoxe dans diverses capitales européennes et asiatiques. Actuellement il est en poste à Rome, avec ma mère qui, bien qu'artiste -elle est peintre-, a supervisé très attentivement leur déroulement que ce soit sous l'égide d'un précepteur ou dans le cadre d'un lycée. Mon autonomie a toujours été très limitée, voire inexistante...Alors à part quelques flirts discrets durant nos vacances en Bretagne durant lesquelles j'avais un peu plus de liberté, mon expérience en la matière est quasiment inexistante...Pourquoi vous dis-je tout ça !...J'ai honte !...Pour en revenir aux choses sérieuses, c'est à Athènes, sa précédente affectation, que j'ai pris ce goût des vieilles pierres et des vieux papiers que vous ne semblez pas beaucoup apprécié !... "
Zut, encore une pierre dans mon jardin, pensai-je. On ne peut rien lui cacher!
Nous étions sortis du Parc et quelques minutes plus tard nous étions devant la porte du studio qu'occupait sa cousine à l'angle des avenues Reille et de la Sibelle....Marie -Annick sonna à plusieurs reprises avant que la porte ne daigne s'entrouvrir sur une fille de notre age, aux joues rouges et aux vêtements un peu en désordre ; La demoiselle embrassa ma compagne me salua distraitement en disant à Marie-Annick
Je t'attendais... mais deux copains sont arrivés à l'improviste...On prenait lapéritif quand tu es arrivée...Rentrez, plus on est de fous plus on rit ! "
Le rose de ses joues s'atténuait...Elle essayait discrètement de remettre en place sa chevelure blonde...Les trois là n'étaient pas en train de jouer aux billes ! Marie-Annick essaya bien de battre en retraite mais notre hôtesse s'était ressaisie et nous poussait dans la pièce ou deux garçons un peu penauds attendaient la suite assis sur des poufs autour dune table basse supportant quatre verres dont trois plus ou moins pleins... l'un des deux ne s'étant même pas aperçu que sa braguette était encore entrouverte !...Sous le divan à la couverture froissée, comme hâtivement dissimulé, gisait un soutien-gorge bleu ciel... Quand Chantal se baissa pour prendre un autre verre, je pus voir qu'elle ne portait de petite culotte sous sa jupe
Marie-Annick les salua cependant avec beaucoup de distinction, moi, moins, remit à sa cousine une lettre et un petit paquet qu'elle sortit du sac de cuir fauve qu'elle portait en bandoulière et nous primes congé, sans plus attendre, malgré les protestations réitérées de cette dernière. Nous dévalâmes les trois étages pour nous retrouver dans l'avenue Reille. J'étais plié de rire. Toutefois, je gardais un silence prudent, ma complicité avec Marie-Annick étant trop récente pour que je puisse prévoir ses réactions à un tel événement ; Nous arrivâmes sans avoir dit un mot rue Nansouty. Brusquement, elle sarrêta se tourna franchement vers moi et me dit :
-" Indubitablement, ils jouaient pour le moins à " touche pipi " !.. Mais pourquoi trois ?...Qu'en pensez vous, Alan ?.. "
Je ne réfléchis pas l' ombre d'une minute.
Il n'y a que deux éventualités : ou elle a vraiment oublié votre rendez-vous...C'est peu probable !...car quid du sou-tif sous le divan, de la petite culotte absente et du blond à la braguette entrebâillée ?...ou elle vous a tendu une sorte de guet-apens !... ou autre hypothèse : L'un des deux gars est le petit ami de votre cousine, l'autre vous était... évidemment destiné ! Votre cousine est dotée d'un bon naturel... Elle s'occupe de guider vos premiers pas dans le monde de l'érotisme !...
Marie-Annick était nettement surprise
Ce n'est pas croyable!... La petite salope !... Garce de Chanta !..me coller délibérément, sans même m'en avertir, dans les bras d'un type que je ne connais ni des lèvres ni des dents!...La chipie !...
Lentement, Marie-Annick prenait conscience de ce à quoi elle avait échappé du fait de ma présence imprévue : tout était organisé pour une initiation peut-être un peu contrainte. Il aurait été " délicat " pour elle, seule dans cet environnement favorable, de repousser sans dégâts, les avances voire les assauts d'un trio super " chaud "!... Marie-Annick qui m'avait pris le bras, comme pour se protéger, tremblait de rage !... " Nous arrivions maintenant au bout de la rue Nansouty, le boulevard Jourdan traversé, nous étions quasiment à l'entrée de la fondation Deutsch. Elle marinait toujours dans un mélange de rage et de stupéfaction et pris alors conscience qu'elle me tenait par le bras. Elle regarda sa montre...
Midi et demi....il faut que je passe chez moi...Je prends une douche, histoire de me remettre les idées en place et on se retrouve au Resto de l'Inter...ou si vous préférer, vous m'attendez au salon du pavillon...J'en ai pour dix minutes !
Je m'installais dans un fauteuil style club en revivant notre visite à Chantal mais je n'arrivais pas à comprendre la réaction de Marie-Annick. Est-ce le coté " coup monté " qui la révulsait ou celui de " partie carré " ?...Il faut que j'en ai le cur net !..Tout portait à croire qu'elle avait été bel et bien surprise . Pourquoi, si elle était dans le coup, m'aurait elle invité de manière impromptue à l'accompagner ?...Elle ignorait bel et bien, j'en étais tout à fait convaincu maintenant, la présence des garçons et surtout du deuxième !...
J'en étais là de mes cogitations quand elle réapparu dans le salon, dans un ensemble, tee-shirt et jupe droite vert bronze du plus belle effet, peut être un peu trop chic pour la Cité...Nous avons déjeuné au restau U de l'inter où nous avons retrouvé Claire, Mary et Claude . La conversation porta presque uniquement sur l'organisation de la soirée du samedi suivant et plus particulièrement sur la formation du groupe qui se joindrait à nous. Je n'étais pas très intéressé par ces questions, je savais que j'irai avec Mary-Annick, c'était suffisant à mon bonheur du moment...La perspective de la colle de bota mardi refrénait mes autres désirs !...Je raccompagnais cependant Mary- Annick chez elle où l'attendait l'élaboration d'un mémoire sur les étrusques !...Rapidement notre conversation revint sur l'incident du matin...Avant que je ne dise quoique ce soit, elle me dit
Croyez vous sincèrement que Chantal ait voulu me piéger ?....Ce serai parfaitement dégueulasse !...Si c'était vrai, je ne le lui pardonnerai jamais !...
Je vois les choses un peu plus clairement, répondis-je. Elle vous attendait quand son ami de cur lui a annoncé sa visite . Elle a du lui parler de votre venue et il a pris l'initiative d'amener un de ses amis, un complice de soirée étudiante un peu chaude. Votre cousine doit fréquenter ce genre de réunion...En vous attendant, ils se sont un peu...pelotés et nous sommes arrivés, ma présence n'étant ni prévue ni souhaitée !..Si mon hypothèse est juste, Chantal va prendre contact avec vous et tenter une explication...Je ne crois pas à qu'une idée de viol leur soit passée par la tête, votre...cavalier supposé devait essentiellement vous...distraire des activités de votre cousine et de son compagnon éventuellement en flirtant de façon plus ou moins poussé avec vous !...
Nous arrivions à la Deutsch. Elle me regardait, les larmes au bord des yeux .
J'espère que tu as raison...J'ai eu une peur affreuse a posteriori...J'en tremble encore !...Merci encore ! "
Elle m'enlaça rapidement puis, me prenant totalement au dépourvu, déposa un léger baisé sur mes lèvres avant de s'enfuir à grandes enjambées, vers l'entrée de son pavillon et les étrusques qui l'attendaient.
Je rentrais à la maison de l'Agro le cur en fête ne retenant que deux " premières " : non seulement elle m' avait tutoyé mais elle m'avait embrassé, légèrement ou, pas, elle l'avait fait sans que je ne le lui demande !...Je me mis, avec une ardeur imprévue, à ma colle de bota qui me parut beaucoup moins hermétique que les jours précédents.
Je ne revis Marie-Annick que le mardi soir après avoir planché 4 heures sur les prunus, sujet imposé
de l'exam de bota....Pour la deuxième fois elle me prit dans ses bras et embrassa mes lèvres de façon plus appuyée...Chantal lui avait téléphoné et s'était longuement excusé du " quiproquo "... "Ils n'avaient jamais pensé lui imposer quelque chose . Oui, le garçon blond, Gérard, était son " petit ami " depuis la rentrée de Noël !...Oui, ils s'étaient déjà embrassés sur la bouche, leurs langues s 'entrelaçant.. Oui, il avait caressé et même léché les mamelons de ses seins.....Oui, il avait aussi " touché " son sexe et ses fesses mais selon Chantal, ils n'étaient jamais allés plus loin. Et Marc, l'autre garçon n'avait rien avoir dans cette affaire, c'était plutôt un voyeur, peut-être même un peu homo "..
J'étais très surpris des propos rapportés plutôt salaces et inhabituels dans la bouche de Marie-Annick et aussi très...ému au sens physique du terme (la bosse que formait mon sexe, sous mon jean, en témoignait !...) de cette confession de Chantal, Je la dévisageais étonné : ses yeux s'éclairaient d' une lumière inconnue .
J'avais l'impression qu'elle voulait me dire quelque chose mais je ne pouvais croire à cette intuition qui se nouait dans ma poitrine et aussi, je l'avoue, dans mon bas-ventre....Elle avait, me semble-t-il, pris un certain plaisir à me rapporter les agissements de Chantal. Très surprenant !.Nous arrivâmes à la Deutsch . Elle me prit dans ses bras, me regarda un moment dans les yeux puis m'embrassa sur la bouche en faisant pénétrer sa langue dans ma bouche durant un instant qui me parut trop court.
Encore merci à toi !... "dit elle avant de rejoindre l'entrée du pavillon des filles.
A suivre !...
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