Bon Anniversaire
Un cadeau danniversaire
Lhistoire « Notre toute première exhibition. » (référence: 37111|a3301) dArsenne, publiée en Septembre 2020, a fait surgir lidée quune première suppose une suite. Cela me semblait tout aussi inévitable quà souhaiter. Voici donc ce qui se passe quelque temps plus tard, à mon avis...
« Madame ? Votre mari a laissé un paquet pour vous ». Cest la secrétaire du lycée qui lappelle.
Le cur de Chantal se met à battre plus fort.
Cest donc aujourdhui quil le réclame, son cadeau danniversaire ? Quelle idée, davoir offert trois souhaits à Arsène ! Comme dans un conte de Grimm
Elle prend le paquet, remercie la secrétaire machinalement et sort du bahut.
Il y a une enveloppe collée sur le paquet. Elle louvre :
Montmartre. Place du Tertre. Au café qui sappelle « au cadet de Gascogne » tu rentres, tu prends une consommation (que je te laisse choisir
(cest le seul choix que tu auras aujourdhui !) Tu mets ce qui est dans le paquet. Au bar ils auront une enveloppe pour toi, adressée à Madame X, mais tu te changeras dans les toilettes avant de la demander.
Chantal soupire. Heureusement que sa journée na pas été trop chargée. Et, finalement, ce nest pas plus mal si ce qui va se passer se déroule loin du boulot. Tel quelle connaît son mari, ce cadeau quelle lui a offert aura un élément sexuel prononcé. Au moins dans le centre de Paris elle sera anonyme. Moins de chance de tomber sur un parent délève
ou encore pire, sur un de ses éleves de terminale qui la biglent sans arrêt ! Et il fait beau, 22 degrés et du soleil.
Dans Paris elle sort du Métro et cherche le café en question. Elle commande une tisane pour se calmer, puis descend au sous-sol chercher les toilettes. Elle senferme et ouvre le paquet. Dedans, elle trouve sa robe portefeuille bleue
mais.. le salaud ! Il la faite raccourcir ! Elle lui arrive à mi cuisse au lieu de longueur genou.
Ah non ! Je te connais ! Tu mets ce quil y a dans le paquet ET RIEN DAUTRE ! Pas de soutif, pas de slip, pas de collant. La robe et tes chaussures, cest tout.
Chantal soupire et retourne aux toilettes. Quand elle remonte, vêtue uniquement de la robe, elle sent les yeux des serveurs qui la toisent, comme si elle était nue. (Sont-ils au courant ou est-ce ma tête qui me donne cette impression ?)
« Madame. Il y a une deuxième enveloppe pour vous »
Elle lit :
Tu descends le grand escalier et tu prends le métro. Tu descends à Trocadéro. Tu traverses le pont et pas loin du musée Rodin, tu me verras en vitrine dun salon de thé. Devant la vitrine, tu fais semblant de trouver un caillou dans ta sandale. Tu te penches pour lenlever pendant minimum 30 secondes. Tu rentres et tu me rejoins prendre un English Tea, pour fêter mon anniversaire.
La descente de lescalier célèbre paraît interminable à Chantal. Elle a lhabitude quon la regarde. Elle sait quavec ses beaux yeux, ses cheveux foncés toujours bien coupés, et sa silhouette fine, elle ne passe pas inaperçue. Mais là, hyper-consciente que seuls quelques centimètres cachent son ventre nu, et que ses tétons essaient de percer des trous dans le tissu fin de la robe, sans oublier le mouvement naturel de ses seins libres de toute contrainte, elle sait quelle a les joues roses. Elle tente déviter le contact oculaire, mais les yeux abruptement écarquillés dun jeune homme qui remonte, prouvent à Chantal que son état a été remarqué. Il y a dix marches entre Chantal et lui, et elle sait quil a dû tout voir. Elle se sent mouiller, mais fait très attention de regarder ailleurs.
« Bella ! Ma troppo bella ! » murmure-t-il en la croisant.
Chantal se permet un sourire en continuant sa descente.
Le métro, cest autre chose. Cest une ligne très touristique et les passagers sont serrés comme des sardines. Chantal est coincée, debout au milieu dun groupe de jeunes japonais. Elle sait quils nont pas raté ses seins sans support et une vague de plaisir mélangée de gêne latteint. Le rame démarre et elle doit lever un bras pour saccrocher a une poignée, ce qui fait remonter sa robe. De lautre main elle tire sur lourlet pour se sentir moins exposee, mais ses ongles frôlent sa toison à nouveau et la font frissonner. (Cette robe est véritablement limite, du moins pour moi ! Je nai plus dix-huit ans !) Elle est déchirée entre la peur du scandale et une soudaine envie folle de relever sa robe et dexhiber son sexe nu à tous ces inconnus. Comment réagiraient-ils ? Son cerveau tourbillonne, rempli dimages delle-même caressée, fouillée, amenée à un orgasme foudroyant par des mains étrangères
. Pour se calmer, elle récite, mentalement, le tableau des éléments.
Le trajet depuis le métro jusquau pont dIena nest pas fait pour apaiser son esprit. Encore un escalier vers la rue, puis un autre pour descendre avec plein de monde qui monte. Elle a du mal, maintenant, à sempêcher de se toucher. De nouveau elle fait semblant de tirer sur sa robe, alors quen vérité, son index tâte ses poils humides et met de la pression
(juste un tout petit peu, promis, sinon je risque de ne pas pouvoir marrêter).. .sur son minou enflé. Rien que ce toucher minime linforme quelle est très
trop, même
près de jouir. Le passage du pont, où comme toujours souffle le vent fripon, risque à plusieurs reprises de soulever sa robe ou de louvrir complètement, et révéler sa nudité au monde.
La vue de son mari qui la salue de lintérieur du salon de thé lui rappelle ce quil lui reste à accomplir. Elle sappuie contre une table de la terrasse et se penche. La vitrine lui renvoie son image. Ses seins nus sont en pleine vue, et son mari lapprécie quand, très courageuse, Chantal relève lourlet de la robe pour quil sache quelle a rempli le contrat.
Les trente secondes quelle compte dans sa tête durent une éternité, avant quelle ne se remette droite et rentre pour rejoindre Arsène.
« Jai déjà commandé » dit-il. « Comment te sens-tu ? »
« Ouf ! Tout chose ! Javais limpression dêtre toute nue »
« Super ! Cest ce que je voulais pour toi. Tu mouilles ? »
« Quelle question ! Mais oui, je mouille, et comment ! »
« Touche toi. Glisse un doigt dans ta fente et montre-le-moi. »
« Tu es fou ! »
« Oui, fou de toi. Je taime. Cest le troisième et dernier des souhaits ».
Chantal approche sa chaise plus près de la table et, discrètement, passe un doigt dans sa fente trempée. Longle saccroche à son clitoris dur. Un spasme fait contracter les muscles de son bas-ventre et elle manque tout juste de jouir. Elle tend son index vers Arsène. Il le porte à sa bouche et le suce. Pour Chantal cela a le même effet que sil avait sucé son clitoris même et elle ne peut sempêcher de jouir. Elle a un mal dingue de sempêcher de crier son orgasme à haute voix. Son corps est tout en sueur. Elle se calme et sourit à son mari.
« Bon anniversaire à retardement, chéri ».
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