L'Invitation - Fiction - Épisode 2
Samedi matin. Tu mas rappelé et depuis quelques mois nous nous voyons régulièrement. Nous navons pas encore osé prononcer les mots définitifs qui font que tout commence. Je taime. Je ne sais pas par quoi ton cur est habité mais je sens que nous partageons quelques chose dunique quand nous sommes ensemble. Nos corps se rencontrent dans des ébats sexuels sublimes, nos peaux ne peuvent plus se séparer, nos yeux et nos mains se disent ce que la timidité ou la peur de croire en nos rêves nous retient de prononcer.
Contre toi ce matin, dans ton lit, je suis heureux. Je suis allongé sur le ventre et mon esprit se concentre sur le bas de mon dos. Je me suis donnée à toi ce matin à laurore pour la première fois. Pour moi recevoir le sexe dun homme dans mon corps est un signal. Cela signifie la confiance, labandon et linvitation à partager ma vie. Bien sur nous sommes enfermés dans ce non-dit mystérieux et magique mais mon corps ta invité cette nuit à autre chose. Décidément je taime. Bien sur je ressens un plaisir indescriptible quand un pénis sinvite en moi et me transperce dondes de plaisir qui ne se comparent à rien. Mais ce plaisir ne doit pas conduire ma vie. Je ne me le permets quavec un homme qui habite dabord mon cur avant de pénétrer au fond de moi. Il faut que cela reste un don, il faut que les choses aient un sens.
Tu mas réveillé ce matin tôt. Je dormais sur le ventre et tu es venu tallonger sur moi. Etrange sensation. Dans un demi sommeil je menfonçais dans une matière molle et chaude, écrasé par un poids qui memprisonnait mais ne me faisait pas mal. Juste une pesanteur, parfaite, douce et chaude. Je ne pouvais plus bouger. Je ne voulais plus bouger. Un axe. Je suis partagé en deux par quelque chose de dur qui épouse mon corps et se love entre mes fesses. Je me réveille à moitié et je sens mon double. Jai deux corps. Un second corps se colle à chaque parcelle de ma peau. Je sens le contact avec ta peau sublime de la plante de mes pieds à mon cou.
Tu nauras besoin de ne rien dire. Tu as mon invitation silencieuse à venir en moi, tu le sais déjà. Tes genoux écartent un peu plus mes cuisses jusquà ce que je sente que mon anus soffre à toi. Tu tes légèrement soulevé pour que ta queue, allongée sur mes fesses alors que ton gland caressait le bas de mon dos, soriente maintenant vers les profondeurs de cette intimité que tu viens de conquérir. Tes bras bloquent toujours les miens, ta langue tour à tour me lèche et me mordille le cou. Je tappartiens. Jattends ton gland contre lentrée de ce que tu convoites. Il est là, gonflé comme jamais, je limagine contre mon anus, je le sens, humide, brulant, impatient. Je nai pas peur. Je naurai pas mal parce que tu es déjà en moi. Ta verge va concrétiser un abandon qui est déjà consommé.
Alors que je mattends à te recevoir, tu changes de position, je replie mes jambes pour toffrir un accès plus facile. Ta langue abandonne mon cou. Je ne bouge plus. Je ne cherche pas à voir, je devine. Soudain ta langue est sur mon anus. Cest à hurler de plaisir. Douceur extrême, caresses plus appuyées, puis entrée symbolique. Ta langue est devenue ton sexe, cest ta signature sur la partie la plus intime de moi. Jai limage mentale de mon corps qui nest plus quune invitation à la fusion de nos deux êtres. Je me sens grand ouvert pour te recevoir même si mon anus restera serré autour de ton sexe pour que tu sentes que nous ne faisons plus quun. Mon corps réagit à tes caresses et mes muscles se détendent.
Je mouvre à toi. Pas de douleur malgré le volume ambitieux de ta queue qui me fascine depuis notre première rencontre. Je suis amoureux de ta queue en même temps que je suis amoureux de toi. Je me réveille la nuit agité dun désir animal. Je nai alors plus de conscience. Juste une envie viscérale de ton sexe, dans ma bouche, sur mon corps, et, je lai rêvé avant ce matin, au plus profond de moi. Accomplissement. Ton gland est entré dans mon anus, tu es accueilli, prisonnier volontaire du reflexe qui me fait tenserrer. Cest une supplique pour que tu restes. Reste en moi Nicolas, et viens, viens plus loin. Viens te fondre dans mon ventre. Deviens un peu moi.
Tes mains sont posées sur mes fesses, geste de complicité. Pas de soumission, nous ne nous parlons que de fusion et déquilibres subtils. Tu tenfonces. Il faut que tu aies ce sentiment, il faut que ce mot soit juste pour toi, que tu le vives comme un voyage, une exploration dans un monde intérieur que tu ne vois pas mais visites par la pensée. Ta queue est loutil de cette exploration qui doit te faire comprendre que tu es attendu, invité à tapproprier ce lieu où je te reçois.
Tu es dur, je te sens avancer en moi, je voudrais que ce soit interminable. Je frissonne quand je sens les poils de ton pubis contre mes fesses. Bouffée de bonheur. Alliance ultime. Je ne pourrai pas taccueillir mieux.
Cest étrange, écrasé sous ton poids et offert à lassaut de ta queue, je te sens sans te voir et par moment je menvole. Je suis dans cette chambre au dessus du lit où tu me fais lamour et je te regarde. Je regarde la sueur couler le long de ton dos et disparaître entre tes fesses musclées et merveilleusement poilues. Tes poils sont humides de cette eau que ton corps en fusion exhale. Tous tes muscles sont tendus et sur ton visage une expression dextase et limage dune énergie farouche. Tu veux que ce feu qui te brûle me soit transmis par ta queue. Cela me rappelle notre première rencontre et le déchirement de ma conscience quand nous avons joui ensemble. Tu veux la même chose. Lultime partage.
Alors une énergie douce va te faire entamer un va et vient sublime. Cest lent, jen ressens chaque seconde, je te sens partir et revenir, inlassablement, et chaque pulsation me transperce de joie. Je comprends que tu cherches dabord à me donner du plaisir. Peut-être te retiens tu de massaillir de coups plus rapides et même brutaux. Je sais que tu veux que nous soyons associés dans le partage de la même onde de jouissance.
Est-ce le fruit de mon imagination ? Jai limpression que tu as trouvé un rythme très particulier et quà chaque fois que tu replonges en moi ta queue est traversée par une palpitation qui la fait grossir un peu plus. Ton désir monte inexorablement dans ce sexe adoré. Mon esprit et ta queue sont synchronisés. Mon anus se dilate au rythme de la préparation de ton éjaculation.
Il nous faut de la lenteur, du silence pour que cette complicité magique sinstalle jusquà son paroxysme.
Tu ma exploré, visité, transpercé et transporté pendant ce qui ma paru à la fois des heures et un millionième de seconde.
Puis il y a eu ce dernier retrait, ta queue ma déserté et, sans même avoir le temps dessayer dimaginer la suite, jai senti mon dos inondé de la cascade de ton sperme brulant.
Ta langue va alors me parcourir une dernière fois avant que tu tenfonces dans un profond sommeil.
Tu pars de mon anus humide puis remontes tout le long de ma colonne vertébrale en léchant au passage la semence que tu as si généreusement répandue sur moi. Ultime baiser dans le cou, alliance scellée par le plaisir que nous venons de partager et la trace de sperme que ta langue laisse sur ma peau.
Je suis donc allongé contre toi. Tu dors toujours. Je crois que jai sombré aussi. Je me réveille doucement. Sur ma peau je sens les traces de ton sperme qui ont séché. Tatouage éphémère. Marquage de toi sur moi ? Je jouis de ce moment où me reviennent toutes les sensations de ton sexe qui sempare de moi, fusion de nous et dépassement de tout ce que nous pouvons imaginer.
Tu dors. Je me tourne vers toi pour te regarder. Je veux tadmirer en silence. Tu dors allongé sur le ventre et la tête tournée vers lautre coté du lit. Je te lèche loreille, doucement. Je sais que tes oreilles sont des zones érogènes capables de déchainer ta passion quand nous faisons lamour. Une de tes jambes est repliée et offre à mon regard ton sexe, écrasé sur le matelas entre tes cuisses musclées qui me troublent profondément. Tout à lheure ta queue ma possédé et ma donné un plaisir que je ne peux pas décrire. Maintenant je te regarde, fasciné par tes deux couilles rasées posées sur ta queue, molle, abandonnée sur le matelas pendant que le sommeil a pris possession de ton cerveau. Mes yeux ne quittent pas ta queue ainsi offerte à mon désir, le gland découvert comme une ultime preuve de ce que nous venons de partager. Lenvie est trop forte. Ma main saventure entre tes fesses. Je ne veux pas te réveiller, juste sentir la moiteur des efforts que tu as produits pour arriver à la jouissance absolue que tu viens de vivre. Mes doigts glissent doucement de ton anus à tes bourses encore gonflées de désir et à ta queue qui, entre tes cuisses na jamais été aussi désirable. Je caresse le frein de ton prépuce, ou plutôt je leffleure. Je voudrais entrer dans tes rêves. Que tu imagines au plus profond de ton sommeil quune main te caresse là où réside la source des plus grands plaisirs et que tu tabandonnes à cette caresse qui anime ton corps dune nouvelle force.
A un moment je crois entendre un soupir dans ton sommeil. Un signal, un son étrange qui exprime une dimension du plaisir que les mots ne peuvent pas décrire. Ma main est moi. Cest moi tout entier qui te rends hommage, de ton anus caché dans une douce et sombre toison à ton gland enfin reposé, pour te dire merci du plaisir que tu viens de me donner.
Le jingle dun message qui arrive sur ton téléphone. Tu es encore dans un demi sommeil. Tu tétires lentement et te penches pour prendre ton iphone sur la table de nuit. Tu lis le sms et tu souris.
- quest-ce qui te fait rire ?
- cest un copain que je nai pas vu depuis un moment qui minvite à diner. Qui NOUS invite en fait.
- il me connaît ?
- non, lis le message
« Salut Nicolas, jespère que tu vas bien. Jorganise un diner
amusant
et plus si affinité le 25. Ce serait super si tu pouvais être là. Viens
bien accompagné si tu veux cest encore mieux. A bientôt ? Marc. »
- ça veut dire quoi « amusant et plus
? ». Tu es déjà allé diner chez lui ?
- non, mais nous avons un peu baisé ensemble quand je lai rencontré et je suis sur quil va te plaire. Il est sympa et pas vraiment timide
Je suis intrigué. Tu me sembles totalement à laise en me disant cela. Soudain je sens une angoisse profonde menvahir. Tu le ressens en même temps que moi.
- tu ne veux pas y aller ? Si tu ne veux pas on ny va pas.
- Je ne sais pas. Tu fais ce que tu veux de toute façon. Cest un ami à toi.
Et, à ce moment précis où je nous sens au bord du vide tu te tournes vers moi, plonges tes yeux magnifiques dans les miens et dis :
- cest toi mon ami. Olivier
Tu tarrêtes
Je taime.
Je te regarde, à coté de moi, allongé sur ce lit, si beau ce matin, la tête appuyée sur ton bras replié, ta queue au repos pendante, tes couilles sublimes posées sur ta cuisse musclée et si virile. Ma voix sétrangle
- moi aussi je taime.
Tu souris comme un et nous nous embrassons. Baiser déternité, interminable. Tout sy mêle, lamour partagé, la confiance, linnocence de lhomme cueilli par un sentiment qui le dépasse, le désir ravageur, une vague qui remplit et nous donne une raison dêtre. Nous restons un long moment dans les bras lun de lautre. Silencieux. Accomplis. Tu murmures à mon oreille :
- Pour Marc tu me diras. Si ça tamuse on y va. Cest toi qui décides. Moi je taime.
- On peut aller voir. Si ce nest pas bien on partira.
- OK. Olivier,
.je suis heureux
tu me rends heureux.
Japproche à nouveau mes lèvres des tiennes. Tout est dit pour aujourdhui. Au moment où nous mêlons nos langues, ma queue se dresse et vient buter contre la tienne qui à la même seconde, sest tendue vers moi. Nos bouches et nos glands sont unis dans une étreinte que nous noublierons pas.
A suivre
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!