Tel Est Pris Qui Croyait Prendre (1/2)

Mallory est un grand gaillard. Bronzé, musclé, sûr de lui, il plaît aux femmes et il le sait. Chloé est un petit bout de femme au caractère bien trempé, et ça, Mallory est sur le point de l’apprendre à ses dépends.

Chloé aime se sentir belle. C’est pour ça qu’aujourd’hui elle a mis ce petit haut à décolleté plongeant qu’elle aime tant et qui met aussi bien en valeur ses jolis seins. C’est aussi pour ça qu’elle a mis cette jolie jupe qui lui fait un derrière du tonnerre.
Mallory, lui, est séducteur. Il n’hésite pas à faire de la rue son terrain de chasse, quitte à être lourdingue.
Il déshabille Chloé du regard, c’est donc tout naturellement qu’il l’aborde et entreprend de la séduire à sa façon.
Chloé est fatiguée de se faire emmerder dans la rue, elle refuse poliment les avances un peu lourdes de Mallory. Bien loin de se démonter, ce dernier commence à mettre en avant son outillage et ses performances sexuelles, comme un argument de vente.

Mallory pousse le bouchon. Chloé bouillonne, elle a envie de le gifler. C’est alors qu’un éclair de génie traverse son esprit. Elle a une bien meilleure idée. Elle va rentrer dans son jeu.

Elle commence à se montrer réceptive aux avances de Mallory, lui propose même de venir boire un coup chez elle. Ce brusque revirement de situation devrait mettre la puce à l’oreille du jeune homme, mais il ne s’alarme pas le moins du monde, pour la seule et bonne raison qu’il pense avec sa queue, et autant dire qu’à cet instant précis, elle est raide comme une brique.

Voici donc nos deux personnages, en route vers chez Chloé. Ça tombe bien, ce n’est pas très loin.


Arrivés là-bas, Mallory ne perd pas une seconde. Il s’assied à côté d’elle sur le canapé, enroule son bras autour de ses épaules, continue à se vanter en lui promettant force orgasmes et sexe torride.
Chloé ne touche pas à son verre, elle dévore Mallory des yeux, enchaîne les moues suggestives, et ce dernier ne tarde pas à trouver l’affaire conclue.

Il l’embrasse, elle se laisse faire, et mieux encore, se lève et le tire par la chemise pour l’emmener jusqu’à sa chambre où elle le pousse sur le lit.
Bien loin de s’en étonner, Mallory est confiant : ses charmes lui ont, une fois de plus, ouvert les portes de la chambre d’une femme. Il est décidément irrésistible, il commence presque à trouver le jeu de séduction lassant, tant c’est facile.

Chloé ôte sa culotte, déboutonne le pantalon de Mallory le descend, et tout ça sans cesser de l’embrasser. Puis, elle s’arrête net et va farfouiller dans sa table de chevet pour en tirer une paire de menottes qu’elle agite devant Mallory avec un sourire coquin. Mallory, allongé, lui rend son sourire :

- Ah, t’es comme ça toi ? Tu veux que je t’attache ?

La belle éclate d’un rire cristallin.

- Pas tout à fait, non. Elles sont pour toi !

Et sur ces paroles, elle dépose sa poitrine contre le torse à demi nu du jeune homme, et plaque ses lèvres contre les siennes en glissant sa langue dans la bouche à demi ouverte.
Mallory ne dit rien. Après tout pourquoi pas, qu’est-ce qu’il risque ? Pas grand-chose, ce n’est qu’une femme vulnérable et lui un mâle fort et vigoureux.

Elle le gratifie d’un baiser légendaire, qui sert de diversion, pendant qu’elle attache ses poignets au lit, au-dessus de sa tête.
Te voilà captif, malheureux Mallory ! La veuve noire t’a pris dans sa toile. Pourtant tu ne te doutes pas de l’erreur que tu as commise. Pour l’instant elle t’embrasse.

Bientôt elle descend, tout en déposant des baisers sur ton torse nu, puis sur son pubis, et elle descend son caleçon pour dévoiler sa queue dressée fièrement. Chloé sourit.

- Tu ne m’avais pas menti ! C’est un sacré membre que tu as là.

L’étalon est fier, il fanfaronne :

- Bien sûr que j’avais pas menti ! Et attends de le sentir en toi, tu vas voir comme tu vas hurler de plaisir !

Chloé ne dit rien, mais elle se gausse intérieurement.
S’il savait, le sot, le naïf, le benêt !

À l’aide de foulards, la conquérante achève la capture de son prisonnier en lui liant les chevilles au lit. La captivité de Mallory étant assurée, elle remonte lentement vers son entrejambe, et entreprend de le gratifier d’une pipe comme il n’en a que rarement vu.

Mallory est pris de court, il ne s’attendait pas à trouver une si grande experte en la personne de Chloé. Elle s’y met à fond et ne laisse pas à la pauvre verge une seule seconde de répit, tant et si bien que, très vite, Mallory est à deux doigts de jouir. Il est obligé de la tempérer :

- Oh là, doucement, je suis à deux doigts de jouir ! Calme le jeu, qu’on fasse durer le plaisir.

Chloé ne veut rien entendre, elle se démène sur la queue tendue jusqu’à ce que, finalement, elle sente cette dernière commencer à convulser. Mallory est au bord de l’orgasme, il gémit comme un , il n’en peut plus.
C’est le moment qu’elle choisit pour s’arrêter net, privant ainsi son prisonnier de jouissance. Elle se redresse et se met aussitôt à donner des claque sur la queue, comme pour la punir d’être si arrogante et la faire redescendre.
Ensuite, elle fouille à nouveau dans sa table de chevet, et en tire un petit objet de plastique transparent qu’elle agit sous le nez de Mallory.

- Tu sais ce que c’est, ça ?

Mallory, encore à demi étourdi de ce qui vient de lui arriver, balbutie :

- Euh… non, c’est quoi ?

Chloé ricane :

- Je trouve que tu réfléchis un peu trop avec ta queue, mon garçon. Alors ce truc, c’est une cage de chasteté, ça va t’aider à discipliner un peu tes ardeurs. C’est très simple, regarde…

Elle descend vers l’entrejambe de Mallory, qui tente de se débattre en vain. Elle passe l’anneau de plastique autour des testicules de Mallory.

- Je passe l’anneau autour de tes couilles, puis j’enferme ta queue dans la cage en plastique.

Elle passe la cage autour de la queue et agite un petit cadenas devant Mallory.


- Enfin, je verrouille le tout avec ce petit cadenas à chiffre, dont je suis la seule à avoir la combinaison ! Et le tour est joué ! Ta queue m’appartient. Tu ne te touches plus sans ma permission, tu ne jouis pas si je ne t’y autorise pas ! Tu comprends ?

Mallory se débat de plus belle.

- Mais t’es complètement malade, ma parole ! Détache-moi.

Il mange une gifle.

- Je t’ai demandé si tu avais compris !

Le macho émasculé, hébété, ne trouve plus ses mots.

- Je… euh… je… oui j’ai compris.

- Parfait ! Alors à partir de maintenant, tu vas bien faire tout ce que je te dis, si tu veux espérer un jour retrouver ta queue. Pigé ?

- Oui, oui, j’ai pigé…

Chloé lui envoie une claque.

- On dit « Oui, Madame. »

- Euh… oui… Oui, Madame.

- Très bien. Alors maintenant tu vas apprendre à donner du plaisir sans rien attendre en retour.

Et sans attendre la réponse, elle enlève complètement son haut, et va s’asseoir sur le visage de Mallory qui se retrouve à demi étouffé dans le sexe de sa tortionnaire et ne peut prononcer d’autre doléance qu’un pathétique « mpf ».

- Fais-moi voir ce que tu sais faire avec ta langue, et applique-toi !

Le captif tente de se débattre, puis, résigné, obéit. Ses coups de langue sont timides, au départ, mais après quelques gifles correctrices, il trouve le cœur de se donner à fond.
Chloé, à califourchon sur la tête de son prisonnier, les bras en arrière, appuyés sur son ventre, se met à agiter son sexe humide sur le visage de Mallory.
- Encore ! Plus vite ! Allez !

Chloé se dandine, elle prend son pied. Au bout d’une quinzaine de minutes, Mallory n’en peut plus, il a du mal à respirer, pourtant il n’a d’autre choix que de continuer.
Les mouvements de Chloé se font de plus en plus rapides et saccadés, une vague de chaleur l’envahit. Elle lâche l’appui de ses bras pour se caresser les seins.
La pression qu’elle exerce sur le visage de Mallory ne s’en fait que plus forte. Il est littéralement en train d’, il ne peut plus respirer du tout.
Pourtant, Chloé ne s’arrête pas. Au contraire, elle hurle :

- C’est bon ! Continue ! Putain c’est bon !

Mallory n’a plus la force de lécher, il sombre dans l’inconscience à cause du manque d’oxygène. Chloé ne s’en soucie pas, elle ne se rend même pas compte qu’il a cessé de lécher, elle se masturbe en se frottant sur le visage du pauvre dandy.
Soudain, au moment où Mallory va basculer de l’autre côté, Chloé se relève et, dans un immense râle de plaisir, inonde le visage du malheureux du fruit de son orgasme.

Pris de panique, Mallory inspire à pleins poumons, il vient de manquer de suffoquer. Cet air salvateur est saturé de l’odeur du sexe de Chloé. Il n’en faut pas plus pour que le jeune fasse, inconsciemment certes, l’association entre la moiteur de ce sexe, et la vie.

Chloé s’allonge à côté de Mallory. Ils sont tous deux haletants. Elle, de l’orgasme qu’elle vient d’avoir. Lui, d’avoir failli mourir étouffé pour le lui offrir. Elle brise le silence :

- Alors, ça fait quel effet de donner du plaisir de façon purement désintéressée ?

Il peine à lui répondre, il est encore en train de reprendre son souffle.

- Je… hhh hhh… je sais pas… hhhh

Une grande gifle signale une mauvaise réponse.

- On dit : « J’adore ça, Madame. »
- Pardon… hhh hhh.. j’adore ça, Madame. Hhh hhh
- Très bien. Tu apprends vite.

Ni une, ni deux, elle monte à califourchon sur lui et colle son visage à celui du captif.

- Je sens qu’on va bien s’amuser tous les deux !

Il sent le souffle chaud de la belle sur son nez, et se trouve envahi d’un étrange sentiment de plénitude, peu vraisemblable au vu de la situation délicate dans laquelle il est.

Sans attendre la réponse, la belle descend le long de son corps et pose sa poitrine généreuse sur le ventre du jeune homme.
Elle plaque sa bouche sur l’un des tétons du jeune homme et entreprend un habile processus de léchage et de succion de ce dernier, pendant que, du bout des doigts, elle joue avec l’autre.
Mallory laisse échapper un gémissement lascif. Elle a trouvé son point faible. Sa queue raidit dans sa cage. Il est au bord de l’explosion.

- Tu es mignon quand tu gémis comme une fillette. Je vois que Monsieur est sensible des tétons ? Ça tombe bien, j’ai exactement ce qu’il faut !

Elle s’arrête et se redresse pour fouiller à nouveau dans sa diabolique table de chevet, donc elle tire une paire de pinces reliées par une fine chaînette en acier.

Elle applique délicatement sur les tétons de son prisonnier les pinces, dont la morsure lui arrachent un cri plaintif assez ridicule.

Chloé éclate de rire.

- Qu’est-ce qui t’arrive, ça ne te plaît pas ?

Elle lui ôte toute possibilité de réponse en lui fourrant la chaînette dans la bouche, ce qui a pour effet de tirer sur les pinces.

- Garde la bien tendue, t’as pas intérêt à la cracher.

Puis elle redescend vers l’entrejambe de Mallory, et commence à jouer avec sa cage.

- Je vais t’expliquer comment ça va se passer. Tu acquiesceras de la tête, c’est bien compris ?

Le pauvre garçon opine du chef, tirant ainsi sur la chaînette et, de fait, sur les pinces attachées à ses tétons. Il pousse un cri étouffé. Chloé rit.

- Je vais te détacher, mais pour ça il faut que tu me promettes de ne pas faire de bêtise. C’est promis ?

L’infortuné réfléchit un instant, puis fait oui de la tête. Nouveau gémissement.

- Tu feras bien tout ce que je te dis ?

Nouvelle réponse mimée. Nouveau gémissement. Chloé jubile.

- Tu en es bien sûr ?

Rebelotte.

- Juré craché ?

Encore une fois.

- Bon, bon, d’accord. Je te détache.

Elle détache d’abord les pieds, puis les poignets du jeune homme, qui se précipite sur elle et l’att à la gorge.

- Espèce de pauvre tarée ! hurle-t-il. Tu croyais vraiment que j’allais t’obéir ? Maintenant je vais te faire regretter tout ce que tu m’as fait, tu vas douiller !

Chloé ne se démonte pas.

- Attention, rappelle-toi que ta queue est dans une cage, et que je suis la seule à connaître le code du cadenas. Tu es bien sûr de vouloir faire ça ?

Mallory hésite quelques instants, puis lui lâche le cou, hébété.

- C’est bien ce que je pensais. Alors maintenant sois un gentil garçon, et mets-toi à genoux par terre. Je veux que tu croises tes bras dans ton dos.

Le garçon baisse les yeux et obéit, résigné. Il n’a même pas pensé à ôter les pinces de ses seins.

Chloé passe à côté de lui d’un pas lent et calculé.
Elle fouille à nouveau dans sa table de nuit, et en tire un petit collier de cuir, au devant duquel est fixé un petit anneau d’acier, et un autre objet que Mallory ne parvient pas à voir clairement.
Elle tourne autour du garçon de ce même pas lascif, en faisant courir le bout de son index sur ses épaules musclées.
Enfin, elle s’arrête derrière le jeune homme et lui passe tout doucement le collier autour du cou, avant de le serrer.

- Tu sais ce que c’est que ce collier ?

- Non.

Elle lui claque le dos du plat de la main.

- On dit « Non, Madame » !

- Pardon… Non, Madame.

- Bien. C’est un collier d’esclave. Il signifie qu’à partir de maintenant, et jusqu’à nouvel ordre, tu m’appartiens. Je suis ta Maîtresse. C’est bien compris ?

- Oui, Madame.

Nouvelle claque dans le dos.

- Maintenant c’est « Maîtresse », esclave.

- Oui, Maîtresse. Je vous demande pardon, Maîtresse.

Chloé sourit. Le plus dur est fait : elle l’a détaché et il reste docile. Le reste ne sera qu’une partie de plaisir.

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