La Conversion De Marie À La Luxure 10 (Les Calanques)
Chapitre 9- Les Calanques
Il y avait encore plus d'une semaine avant le voyage de Marie à Marseille. Plus je réfléchissais, plus je me disais que j'irais bien y faire un saut, aussi. Mais, je ne voulais ni gâcher son séjour, ni avoir l'air de m'imposer. Après mûre réflexion, je décidai d'en parler à Pierre, avant d'évoquer l'éventualité avec Marie.
Je lui téléphonai et lui expliquai mon souci. Il me rassura en me disant que je serais le bienvenu. Je lui proposai alors une solution qui satisferait tout le monde: Je descendrais avec Marie le jeudi, nous passerions ensemble la soirée et la nuit du 13, en allant aussi danser à un bal de pompier!!! Et je remonterais sur Paris le Vendredi soir.
Il me dit que ce n'était pas la peine que je réserve un hôtel, ils devaient être tous complets et de plus, je pouvais bien dormir dans sa chambre. Il en avait une très grande avec un grand lit et si besoin un grand canapé, réservée au mois par sa boîte, dans un 4 étoiles.
Restait à avoir l'accord de Marie, mais aussi, plus dur de trouver des places pour nous deux, à l'aller et au retour. Cela me semblait, avec si peu de délai, mission impossible. Immédiatement Pierre me rappela que son beau-frère avait un poste important à la SNCF. Il allait l'appeler et voir ce qu'il pouvait faire. Il me recontacterait ensuite.
En rentrant, j'expliquai à Marie ce que nous avions prévu. Elle était très contente que je descende avec elle et que nous passions aussi une partie du weekend ensemble. Les jours suivants furent très calmes sur le plan sexuel. Seulement entre nous deux, quelques petits coups de queue, de gentilles fellations, de sympathiques cunni, des petits détours sodomites. Donc une vie tranquille, comme papa et maman.
Il fallut attendre 3 jours pour que Pierre nous rappelle et nous dise qu'il avait réussi à nous avoir des places.
Le départ était à 14h20, le jeudi.
Il y avait un monde fou, le weekend correspondait aussi à des départs de vacances. Le long de la fenêtre, j'avais, en face de moi, un jeune homme, et en place couloir Marie avait un papy.
J'avais trouvé la forme de la mission.... Je sortis mon bloc et un stylo de mon sac, puis je lui glissai un papier sur lequel je venais d'écrire:
« Ta mission si tu l'acceptes sera de dévergonder le jeune assis en face de moi, pendant le voyage, ou après. Débrouille-toi comme tu veux! Tu as carte blanche. D'abord, quand le train aura démarré, va aux toilettes enlever ta culotte. »
Elle comprit tout de suite ce que j'attendais d'elle. Elle me regarda en fronçant les sourcils, puis avec un sourire complice, se leva pour aller se mettre en conformité avec mes désirs. Quand elle fut revenue, je lui dis, discrètement, mais suffisamment fort pour que nos voisins comprennent:
- Tu me la donnes! C'est moi le gardien!
Sans sourciller elle sortit son string de son sac à main et me le remit sous les yeux ébahis de nos deux partenaires de voyage. Le vieux fit mine de tourner la tête et de n'avoir ni vu, ni entendu; alors que le jeune piquait un phare, mais scrutait attentivement les genoux de Marie, se demandant si la jupe moulante qu'elle avait mise allait un peu se soulever. Malheureusement pour lui (voire pour eux), ma douce gardait les jambes bien serrées. Elle avait pris un livre "Les contes à faire rougir les petits chaperons". (Je vous laisse imaginer le destin du Petit Chaperon rouge, ce qu'était réellement la chaussure que le prince essayait à Cendrillon, la nature du Pays des Merveilles d'Alice, ou les véritables histoires de la belle au bois dormant ou de la petite sirène.
Quand nos voisins eurent arrêté de regarder avec insistance les cuisses de Marie pour voir si on n'apercevait pas plus loin que les genoux, l'air de rien, tout en ne quittant pas son livre des yeux, elle croisa les jambes. Automatiquement la jupe se releva jusqu'à mi-cuisses. Quasiment instantanément deux paires d'yeux se mirent à scruter ce qu'elle leur offrait. Je ne sais jusqu'où allait le point de vue, mais visiblement il était particulièrement intéressant. Notre papy se contentait de jeter un coup d'il furtif de temps en temps, l'air de rien. Quant au beau brun qui me faisait face, il ne pouvait quitter les cuisses des yeux.
Je glissai à l'oreille de Marie d'intervertir nos places. Elle se prenait vraiment au jeu. Quand on eut échangé, elle s'assit en relevant légèrement sa jupe, et en écartant les jambes. Je crus que notre gars allait avoir une crise d'apoplexie. L'octogénaire était déçu, il n'en profitait plus autant. Marie faisait toujours son numéro l'air de rien, semblant captivée par son livre. Puis, après plusieurs mouvements, croisant et décroisant les jambes, elle releva la tête et envoya un grand sourire provocateur au gamin. Il était rouge comme un coquelicot au milieu d'un champ de blé. Quand il vit que je le regardai, il tourna la tête vers la vitre comme s'il était attentif au paysage. Comme n'importe quel compagnon de voyage, Marie, s'adressa à lui:
- Vous allez à Marseille?
Il fut surpris...
-Oui, ou plutôt non, à côté, à La Ciotat. Je rentre chez moi.
Il avait un accent marseillais très prononcé.
-Sans indiscrétions, que faisiez-vous à Paris?
-Je suis étudiant, je suis en doctorat d'Optique à l'Université d'Orsay.
-Je connais un peu l'optique. J'ai fait des études de technicienne en optique au lycée Fresnel. Sur quoi elle porte votre thèse?
-C'est sur Optique, Photonique et Hyperfréquences : j'étudie les motifs des métamatériaux en forme de spirales circulaires ou rectangulaires.
-Un peu, mais c'est trop calé pour moi.
Marie n'était plus à ses provocations sexuelles. Ce jeune homme l'intéressait vraiment, et pas seulement pour accomplir la tâche que je lui avais confiée. Elle avait engagé une discussion avec lui. Nous n'étions plus concernés. Cependant, comme sa jupe était en grande partie relevée, j'étais sûr que ce brave étudiant pouvait discerner le "haut de cuisses" jusqu'à la touffe. D'ailleurs ses mimiques et les yeux ronds, qu'il écarquillait par moment, ne laissaient aucun doute là-dessus.
-Et vous, vous allez à Marseille pour des vacances?
-Non, nous rejoignons un ami pour le weekend du 14 Juillet. Je ne connais pas du tout la région. Les calanques m'attirent, mais j'ai peur qu'à cette époque de l'année il y ait beaucoup de monde.
-Vous avez raison. Il vaut mieux aller dans les iles du Frioul. Et en particulier à Pomègues, qui reste très sauvage, il y a de superbes calanques. On peut y louer des vélos et se retrouver dans des criques où il n'y a personne, que des colonies d'oiseaux aquatiques. Il y a un très bon restaurant sur le port "La Table à Raymond" où on mange la meilleure bouillabaisse de toutes les Bouches du Rhône
Je pris la parole.
-Mais comment on peut y aller? Moi, j'aimerais bien y aller aussi, mais je ne suis là que demain. Même si toi tu restes deux jours de plus..
-Il y a des navettes, mais on peut aussi trouver des plaisanciers ou des petits pêcheurs qui vous y emmènent.
-Oui, mais on ne connait personne. Notre ami n'est pas d'ici non plus.
-Si vous voulez, je peux vous y emmener, si mon père me prête son bateau. C'est un ancien ouvrier des chantiers navals. Il s'est acheté un "Pointu" à sa retraite. Il pratiquait beaucoup la pêche à la palangrotte dans les calanques, mais aujourd'hui il n'y va plus beaucoup. Il a quelques soucis de santé.
-Ce serait avec plaisir. Voilà mon numéro de portable, vous me rappelez ce soir et on voit avec notre ami, si on peut organiser quelque chose.
Marie avait pris les choses en main, et l'idée du jeune homme lui plaisait.
-Moi c'est Marie, mon mari c'est René et vous?
-Je vais vous faire rire, je m'appelle Marius.
-Et c'est comment la pêche à la palangrotte?
-C'est une pêche typique de chez nous, très adaptée à des bords de mer rocheux comme les calanques. Les vrais amateurs la pratique à l'ancienne, sans canne, uniquement avec une ligne entourée autour d'une plaque de bois ou de liège. On descend l'appât à l'aide d'un lest, dès qu'il touche le fond, on tend la ligne. C'est la pêche idéale pour la bouillabaisse. On y prend des rascasses, des vieilles, du congre, des grondins...
-Et si vous nous emmeniez, vous pourriez nous montrer comment on pêche?
Je ne pus m'empêcher d'ajouter:
-Et vous avez pu constater que Marie est une grande pécheresse.
Marie et Marius continuaient à discuter. Le papy, lui, ne s'intéressait que très peu au sujet. Il matait sans retenue les cuisses et l'entrejambe qui étaient de plus en plus offerts, mais maintenant involontairement, aux regards.
Je m'immisçai dans leur conversation.
-Ce soir, nous voulions aller à un bal, est-ce que vous savez où il y en a de sympas?
-Y'a les bals des marins-pompiers. Je sais que celui de la caserne d'Endoume est très bien (c'est pas loin du vieux port en allant vers l'Est).
-Merci, on regardera sur internet en arrivant à l'hôtel.
Quand nous arrivâmes vers 17h30, Pierre nous attendait sur le quai. Il embrassa Marie goulûment. Marius tout surpris se retourna vers moi. Je lui souris et lui dit.
-Et oui, elle est comme ça! Qu'est-ce que vous voulez?
Il partit, non sans qu'elle l'ait embrassé sur les deux joues et lui ait dit qu'il la rappelle dès qu'il aurait la réponse pour le bateau. Elle ajouta, en lui donnant son livre:
-Tenez, ça devrait vous servir pour votre éducation. Les contes sont toujours d'excellents supports de formation.
La boîte de Pierre ne faisait pas les choses à moitié, il logeait à la "Résidence du Vieux Port" juste à côté de la Mairie face au port. La chambre était immense. Le lit aussi.
Je lui expliquai notre rencontre du train et les propositions de Marius. Il trouvait super l'idée d'une balade en bateau dans les calanques du Frioul.
En arrivant, Marie s'était déshabillée pour prendre une douche. Après un petit quart d'heure, elle sortit de la salle de bain. Elle n'était couverte que d'une grande serviette serrée à la taille en pagne et se dirigea directement vers Pierre qui était assis à côté de moi sur le canapé et s'assit sur ses genoux.
-Alors, je ne suis pas venue pour que tu t'occupes que de mon mari!
Et elle lui roula une belle pèle, tout en lui dégrafant le pantalon. Puis se mit à genoux.
-Ça fait un moment que je l'avais pas touchée, la pauvre! Elle doit être impatiente! Tu m'excuses chéri, mais il est prioritaire, tu comprends?
Elle se mit à le masturber et le caresser doucement.
Au moment où elle allait lui mettre sa queue en bouche son portable sonna.
-Te dérange pas, je vais te le chercher.
-Allô! Oui, c'est Marie. Ça va mon beau Marius?
-D'accord, tu m'envoies les indications pour qu'on te retrouve, et comment on y va. A ton avis, il nous faut combien de temps pour aller du vieux port à La Ciotat. Mais, j'y pense, tu fais quoi ce soir? Tu veux venir avec nous au bal? On t'invite au restau. avant.
Marie l'avait tutoyé tout de suite.
-Pierre, on va manger où?
-J'ai rien réservé, on trouvera bien sur le port.
-Marius tu peux nous conseiller quelque chose?
-Oui, mais je connais mieux vers chez moi, et comme ça vous pourriez voir où je vous attendrai demain matin. Je n'irai pas avec vous au bal. Il faut que je sois très tôt sur le bateau pour tout préparer. Pour le restaurant, y'en a un très bon dans une petite crique à l'entrée de La Ciotat, en venant de Marseille par la côte, "la Calanque de Figuerolles", c'est très bon et le rapport qualité-prix est très compétitif.
-Qu'est-ce que vous en pensez les hommes?
-D'accord, mais pas avant 21 heures, il réserve.
-On se retrouve à l'entrée du port au parking devant le bâtiment de l'armement, je vous conduirai. À tout à l'heure...
Pendant toute la conversation, machinalement elle avait continué de caresser le membre de Pierre de sa main libre. Elle posa son téléphone sur la table basse et sans attendre, se remit à le sucer. Les mouvements lors du coup de fil, puis dans son action de lustrage, avait fait glisser la serviette à ses pieds.
Je quittai le canapé pour m'asseoir dans un fauteuil, non sans avoir fait relever Marie et l'avoir installée à côté de Pierre. C'était devenu un vrai plaisir, pour moi, de la voir faire faire l'amour avec un homme.
Tout en suivant leurs ébats, je pensai à la soirée et au lendemain. Même si Marie était venue pour Pierre, j'avais l'impression qu'il y avait déjà quelque chose qui se passait entre Marius et elle. Du moins que, conformément au projet que j'avais imaginé, il pouvait se passer quelque chose et que Marie n'aurait pas beaucoup d'efforts à faire, ni de son côté (il l'intéressait), ni de celui du gamin (cette femme mûre, libérée et provocatrice lui donnait visiblement envie). Leur proximité d'études, leurs échanges sur la pêche, les calanques.... Tout révélait un certain feeling. Et il était tout à fait le type qu'elle aimait: Brun, méditerranéen, musclé sans être une armoire, et le visage souriant en permanence.
Quand Pierre eut fini de sauter Marie, (Parce qu'il était passé à cette activité - vous vous en doutiez-), je lui dis:
-Elle t'a pas dit, mais le petit Marius qu'on va retrouver ce soir et qui nous emmène en bateau dans les iles du Frioul demain, il ne déplaît pas à notre coquine. Et, comme elle lui a montré certains attraits de sa beauté cachée, je crois qu'entre eux ça peut le faire... Surtout qu'elle a une directive à exécuter. Elle doit le séduire et le dévergonder.
-Arrête, tu te rends compte que c'est un gamin!
- Premièrement, à mon avis, il na pas loin de 30 ans. Pas beaucoup moins que les petits jeunes au club, l'autre fois. Et deux, j'ai cru comprendre que tu n'étais pas insensible à son charme méditerranéen, et lui à ta dévergonderie.
-Bon, alors tu proposes quoi?...C'était Pierre qui ne savait plus quoi penser... Un plan à trois avec elle?
-Je peux peut-être donner mon avis? Non? C'est quand même moi la première concernée!
-Mais oui ma chérie, c'est pas maintenant qu'on va t'imposer quoi que ce soit.
Et m'adressant à Pierre:
-Justement, je pensais que le petit, on peut peut-être le réserver pour demain. Même s'il y a quelques léchouilles ce soir. De toute façon, on ne sait pas comment, lui, va se comporter. Et puis, peut-être aussi qu'au bal, elle va trouver pompier à sa taille? Et toi, tu l'auras tout le vendredi soir, le samedi et le dimanche pour toi tout seul.
-Mais, je ne réclame rien, moi, d'autant plus si on est tous ensemble....Comme une bonne bande de copains. La vraie association à but non lucratif. On pourrait l'appeler "le club des soupirants de Marie".
Nous partîmes vers 19h30. Pierre avait une voiture de location. Marie, qui avait vu sur la carte que la route jusqu'à La Ciotat longeait les calanques, voulait profiter de ces couleurs de début de soirée pour voir le paysage. Il faisait très doux et le ciel était clair.
En arrivant au bout du quai, nous aperçûmes Marius qui jouait au sémaphore. Il nous emmena d'abord au bout de la digue pour nous montrer le bateau de son père. Puis nous reprîmes la voiture pour faire 2 ou 3 kms en bord de mer. Le restaurant était très sympa, les tables descendaient le long du chemin qui conduisait vers l'Anse. Une petite plage de galets.
J'entrepris Marius sur ses fréquentations.
-Vous avez une petite copine?
-Oui, elle est aussi à Orsay, elle est, elle aussi, rentrée chez ses parents jusqu'à fin juillet. Et on se retrouve après. On part ensemble en Italie.
-Mais alors vous allez passer 15 jours d'abstinence. A votre âge, ça doit être dur de résister aux belles filles qu'il y a partout sur la côte?
-Chéri, tu peux pas lui foutre la paix, à ce jeune homme. Te laisse pas faire. Ne lui réponds pas. Il le fait exprès pour te provoquer.
-Mais non, il ne m'embête pas. D'ailleurs, j'ai déjà trouvé une belle femme depuis que je suis parti de Paris, et je suis pas sûr qu'elle dirait non. N'est-ce pas Marie?
Nous restâmes tous les trois totalement interloqués par son sens de la répartie et par son culot.
Marie ne se démonta pas.
-Faut voir, si t'es gentil. Moi j'aime bien les beaux bruns gentils.
Volontairement, pendant le repas, je me mis à raconter l'après-midi massage et l'explosion sexuelle de Marie. Malgré ses récriminations, je ne ratais aucun détail. Notre jeune convive n'en ratait rien non plus. Il la regardait avec envie. Je n'étais pas à la pêche à la palangrotte, mais je crois bien que j'avais hameçonné. Il ne restait plus qu'à ferrer et remonter la ligne.
-Alors, Marius, comme je te vois, t'aurais bien aimé en être. Einh?
Marie que j'avais elle aussi bien provoquée, ne fut pas en reste.
-T'occupe pas de ce qu'il dit, le vieux. Va, dans ta vie t'auras bien l'occasion de voir et de faire aussi bien, voire mieux.
Je repris.
-Avec toi?
-Ça, c'est lui que ça regarde.
Etait-ce une proposition, ou une réponse provocante sans valeur réelle. Toujours est-il qu'après quelques secondes de réflexion, Marius répondit.
-...Non, c'est vous, moi ça ne me pose aucun problème.
Je décidai de passer à autre chose. Il ne fallait pas gâcher ce bon début, si je voulais que le lendemain nous ayons une pêche fructueuse.
Nous raccompagnâmes Marius chez lui. Nous l'avions installé à l'arrière de la voiture à côté de Marie. Mais aucun des deux n'eut de gestes coquins. Il faut dire que la distance était courte, et qu'ils n'avaient pas encore "fait connaissance". Cela ne les empêcha pas de s'embrasser au moment de se séparer, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps.
Il était 22h30.
Une demi-heure plus tard nous étions à la caserne que Marius nous avait indiquée. Il y avait beaucoup de monde. A peine arrivés, Pierre emmena Marie danser un tango. Il dansait très bien, une certaine classe, mouvements amples et corps serrés. Elle était aux anges. Elle adorait la danse... Ils restèrent en piste pour le paso et le rock qui suivirent. Beaucoup de gens les regardaient. Après cette démonstration, Pierre se fit napper par une jeune fille. Quelques instants après un homme d'une quarantaine d'années vint inviter Marie. C'était un zouk. L'homme, un métis, maîtrisait parfaitement le collé-serré. C'était on ne peut plus sensuel. Corps contre corps, ils ondulaient des hanches et des épaules, lui, coinçait de temps en temps un de ses genoux entre les jambes de Marie. On ne pouvait pas faire plus suggestif. Et comme elle était vêtue d'une jupe ample plissée et d'un corsage blanc semi-ouvert, leurs ondulations donnaient un style très antillais à leur prestation. Par moment, notre homme se penchait dans son cou et devait lui susurrer des choses passionnantes, elle riait à gorge déployée.
Quand la musique s'arrêta, il raccompagna Marie et s'adressant à Pierre, lui dit:
-Je vous ramène votre épouse, je vous la reprendrai à la prochaine danse latine.
-Mais, il y a erreur, Madame est l'épouse de Monsieur.
-Oh, excusez-moi, je croyais....Tout à l'heure...Euh....
Il ne savait trop comment rattr ce qu'il croyait être une bévue. Je lui vins en aide.
-Pas de problème, Monsieur, je comprends très bien que vous ayez pu vous tromper.
-Que puis-je faire pour me faire pardonner. Vous inviter à prendre un verre dans le hall de la caserne. Il y a des tables et des boissons. Pas de rhum, mais on peut se débrouiller.
-Monsieur est officier marin-pompier. Devinez son grade!....Il est capitaine... de frégate. Et comme il dit, il rame.
-Oui, les marins-pompiers de Marseille sont très à part dans les sapeurs-pompiers. On est les seuls à dépendre de la marine. Et donc on a les grades de la marine. Ça a fait beaucoup rire votre femme.
Nous nous dirigeâmes vers le hall. Dans une petite pièce attenante, les boissons changeaient de style.
Il y avait en particulier un grand baquet de punch. Il nous dit:
-Vous allez en goûter, c'est moi qui l'ai fait. Et c'est du comme chez moi.
Il était très bon, et coulait sans peine, mais devait avoir quand même un bon degré d'alcool. Marie en bu 2 verres. Je savais que dans les 5 mn qui suivaient, elle allait être en "grande forme".
-Bon, on va faire un peu de frotte-bidou, les beaux bruns?
-Toujours volontaire pour aller au feu.
Avant que nous ayons eu le temps de réagir, ils étaient déjà sur la place, enlacés. C'était "Only you". On ne pouvait pas faire mieux comme appel au rut. Notre marin avait les mains sur ses fesses et sa bouche dans son cou. Elle, la tête penchée langoureusement sur son épaule. Très vite, il lui tourna la tête pour lui prendre sa bouche. Elle se laissa faire. Il se tourna ensuite vers nous pour tester notre réaction. Voyant que nous ne nous offusquions pas, il remit ça. Elle se laissait faire, et n'avait pas l'air de détester. Parallèlement, il lui caressait les fesses, et même le haut des cuisses. Ils frottaient comme deux jeunes amants qui se retrouvent après une longue séparation.
A la fin, il revint avec Marie. Elle avait les yeux tout rougis. Le slow sensuel et le punch faisaient leur effet.
Il était 1 heure du matin.
-Nous allons devoir vous quitter. Demain matin on est invités à une partie de pêche, dans les iles du Frioul.
-Dommage, je suis de service jusqu'à samedi soir. Mon repos c'est dimanche. Et vous serez peut-être partis. Marie m'a dit que vous n'étiez là que pour le weekend.
-Moi, oui. Mais Marie et Pierre seront encore là. Et vous, c'est quoi votre prénom.
C'est Marie qui répondit.
-Martial. Il s'appelle Martial.
-Si vous voulez que je vous fasse visiter des coins sympas dimanche, je vous donne le numéro de la caserne, vous pouvez m'appeler demain ou samedi, demander le capitaine Monlouis.
En rentrant à l'hôtel, je posai LA question.
-Comment on dort? Vous deux dans le lit, moi sur le canapé? Pierre et moi dans le lit, Marie sur le canapé? On peut aussi trouver plein d'autres formules. Et comme le lit est très grand on peut aussi dormir tous les trois, ensemble. A condition que Marie nous promette d'être sage et de pas r de la situation.
Après être passés à la salle de bain, nous nous sommes allongés côte à côte. Bien sûr, Marie au milieu. Je pensai que son état de petite ébriété l'amènerait à solliciter quelques petites activités sexuelles, mais sûrement que la fatigue du voyage et de la longue soirée avait annihilé toutes ses velléités sexuelles. Nous nous sommes écroulés et endormis tous les trois quasiment immédiatement.
Au milieu de la nuit, (il devait être plus de 3 heures du matin) je fus réveillé par les mouvements du lit. Je ne sais pas lequel avait réveillé l'autre, mais Pierre prenait Marie. Elle était couchée sur le ventre, les jambes écartées. Pierre lui retenait les bras le long du corps. Et la baisait avec détermination. Vue la position il m'était impossible de voir quel trou il avait investi. Marie geignait en de longues plaintes, uniquement interrompues par des "Oh! Oui! Qu'est-ce que c'est bon". Je me demandai d'ailleurs si ce n'était pas plutôt ces cris qui m'avaient tiré du sommeil. J'approchai mon sexe de sa bouche. Elle ne l'enveloppa pas tout de suite, elle dégagea un bras de l'étreinte de Pierre et me masturba, me caressa avant de le prendre. Elle avait du mal à s'activer, la position ne s'y prêtait pas trop, de plus, sa jouissance la faisait lâcher le vit assez souvent.
Pierre rattrapait le temps perdu. Elle, elle aimait, au point qu'elle me repoussa. Elle secouait sa tête d'un côté, puis de l'autre.
-Oh Non! Oui, c'est trop! Non, viens! J'en peux plus. Chaque phrase (si on peut appeler ça des phrases) était interrompue ou suivie de petits cris rauques. En regardant son visage, je crus qu'elle allait éclater tellement elle était rouge. Et puis, un grand soubresaut suivi d'un énorme relâchement de tout le corps. Elle venait de se prendre un orgasme de grande classe. Pierre avait joui en même temps.
Après quelques secondes elle se tourna vers moi, m'embrassa sur la joue et me dit:
-Il faut faire dodo maintenant. Bonne nuit, mon amour.
Elle ferma les yeux et 10 secondes plus tard sa respiration montrait qu'elle dormait profondément. Pierre s'excusa de m'avoir réveillé, se tourna de son côté et s'endormit lui aussi.
Le matin dès 8 heures 30, nous étions sur le quai du port de La Ciotat. Marius nous y attendait. Il était en short et en "Marcel", qui mettait en valeur son torse assez musclé. Dans le bateau, il avait préparé 3 lignes à l'ancienne, dans un seau des moules et des crevettes écrasées et dans un autre des vers et des crevettes décortiquées. Il démarra le moteur en nous disant que sur la route, à environ 1/2 heure, nous ferions d'abord une halte pour pêcher le long de l'ile de Jarre, "une très belle petite île, très sauvage et poissonneuse".
-C'est là que mon père venait pêcher. Ensuite, nous en aurons pour environ 3/4 d'heure pour arriver à Pomègues.
...L'île était effectivement très belle, avec ses côtes découpées, ses à-pic blancs, ses petites criques. Il arrêta le bateau, jeta l'ancre. Nous expliqua comment se servir des lignes et monter les crevettes et vers. Puis, il s'occupa de montrer à Marie comment on amorçait et jetait l'appât. Elle était assise au bord sur une petite planche. Il s'installa dans son dos, et passant par-dessus ses épaules, lui prit les bras pour lui faire jeter la mixture, au large du bateau. Comme elle n'avait pas mis de soutien-gorge, seulement un petit caraco très échancré, chaque mouvement ample faisait apparaître alternativement un sein ou l'autre. Après trois ou quatre lancers il mit carrément sa main sur sa poitrine et la malaxa. Elle ne dit rien. Pierre et moi nous étions retournés de l'autre côté, faisant semblant de ne pas les voir....Elle leva la tête en arrière vers lui. Il en profita pour prendre sa bouche avec fougue.
-Maintenant, je vais te montrer, comment on jette sa ligne et surtout comment on sent bien qu'on a une touche. Tu vois, tu jettes ton fil au loin, le plomb va l'entraîner au fond, quand tu sens que la ligne touche le fond, tu bloques le morceau de liège entre tes cuisses et tu passes le bout de ta ligne sur ta cuisse. Comme ça, dès que tu auras une touche tu le sentiras.
Il joignait ses explications verbales de gestes explicites. Il avait soulevé sa jupe et placé le dévidoir très haut entre ses cuisses. Tant et si bien qu'il les lui caressait, tout en l'aidant à placer sa ligne.
-Regarde, je vais simuler une touche, tu me diras, si tu la sens bien...
Il se passa un moment.
-Oui, je sens.
Chacun aura compris que Marie ne parlait plus de la ligne, mais des doigts que Marius avait glissés sous son string.
Je repris et profitai de l'ambiguïté du propos qu'ils avaient utilisés.
-Et quand tu sentiras bien la touche, tu tires un coup pour accrocher le poisson.
Tout le monde avait un petit sourire entendu. Le plus satisfait était sans aucun doute notre jeune doctorant qui avait très bien compris que mes propos constituaient un feu vert pour qu'il aille plus loin dans ses investigations.
Après une dizaine de minutes nous avions sorti 3 ou 4 poissons. Marius nous dit.
-Bon, vous avez compris comment on pêche. Je vais vous laisser un peu continuer seuls, je vais montrer à Marie comment on vide le poisson. Bien sûr, si elle veut bien.
Elle le gratifia d'un grand sourire et lui prit la main. Il l'entraîna à l'arrière dans le poste de pilotage.
Comme il n'était pas très grand, nous pouvions suivre toute la scène, même si nous ne voyions que le haut des corps. Il l'avait appuyer sur la barre et la prenait en levrette. Le début semblait laborieux, Marius avait peu de recul, derrière lui il y avait la trappe de la cale. Il comprit vite qu'ils seraient plus à l'aise en appuyant Marie sur l'un des côté de la cabine....
Elle n'eut pas le temps de faire beaucoup de vocalises, il lâcha très vite sa semence. Il s'en excusa. J'entendis distinctement Marie lui dire que ce n'était pas grave, qu'elle comprenait, que la situation n'était pas très propice aux exploits athlétiques, que ce serait mieux la prochaine fois.
Nous repartîmes en direction des îles du Frioul. Marie était venue s'asseoir à mes pieds, la tête sur mes genoux. Elle me souriait.
- Je t'aime. T'es vraiment un type bien O. Tu m'aimes et tu me montres que je ne t'appartiens pas, que je suis libre. C'est chouette.
Elle m'appelait par mon nom de famille. Depuis que nous nous connaissions, elle le faisait quand elle était très touchée par quelque chose. Même si ce n'était pas toujours positivement. Le paysage était magnifique et portait à la langueur.
Après avoir longé la côte, le bateau obliqua au Sud. On commençait à distinguer les iles. Nous croisions de nombreux bateaux, ferrys, voiliers...
Nous avions convenu que nous ferions un tour de l'île Pomègues, en mouillant éventuellement dans une petite calanque. Que nous mangerions vers 13h au restaurant que Marius connaissait sur le port. Puis tranquillement, il me déposerait au Vieux Port, je récupérerai mon sac à l'hôtel et rejoindrai la gare en métro. Mon train était à 18h10. Pierre et Marie étaient contraints de repartir avec Marius pour récupérer la voiture.
Marius était un excellent guide. Après la pêcherie, nous nous dirigeâmes vers le Cap Caveaux, très difficile ment accessible par terre. Nous approchâmes des rochers, au plus près. Une fois passé le cap, entre un amas rocheux et la pointe nous jetâmes l'ancre jetée. L'endroit était très calme. Nous étions seuls. Après avoir escaladé quelques petits rochers, nous arrivâmes sur un petit surplomb, un promontoire plat, assez large. Marius redescendit au bateau et rapporta l'apéritif qu'il avait mis au frais dans une glacière avec des anchois et des olives, ainsi qu'une couverture.
Nous nous installâmes.
-Maintenant, il faut remercier Marius pour toute sa générosité et sa gentillesse. Comment lui rendre ce qu'il nous a donné?
Marie qui s'était allongée sur la couverture intervint tout de suite.
-Je crois que j'ai compris le type de reconnaissance à lui témoigner. Viens là mon petit. Allonge-toi là.
Quand il se fut exécuté, elle lui défit son pantalon, lui masturba le membre. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il monte le mât. Sans enlever son string, en remontant seulement sa jupe, elle s'installa en cavalière sur lui en lui disant:
-Laisse-moi travailler, reste calme, comme ça tu tiendras plus longtemps. En même temps, contracte et relâche ton périnée dans un rythme régulier. Tu vas voir comme tu maîtrises mieux ton plaisir.
Il fermait les yeux et se laissait guider par son éducatrice. Elle variait ses mouvements, en pensant plus à son jeune comparse qu'à son propre plaisir. Dès qu'elle le sentait proche de la rupture, elle ralentissait, s'arrêtait, lui caressait le buste, ou se penchait vers lui et l'embrassait. Cette fois, ce n'était pas Marie qui poussait des petits cris de jouissance. Quand elle l'eut décidé, elle activa et agita son cul en mouvements tournants de ses cuisses sur son sexe. Il faisait d'énormes efforts pour se retenir, mais ne put tenir très longtemps. Nous le vîmes ouvrir la bouche en haletant, il lui envoyait son jus avec générosité.
C'est le moment que je choisis pour lui dire:
- Tu vois, maintenant tu vas pouvoir satisfaire encore mieux ta copine. On dit, merci, Madame Marie...
-Arrête de l'ennuyer, il est très bien, et même s'il a besoin d'apprendre encore, il a l'outil qui compense l'inexpérience. Et s'il veut on peut reprendre les cours à la rentrée, quand il sera revenu sur Paris. Il est pas loin de chez nous, et moi je suis prête à faire encore la maîtresse d'école, avec un élève aussi appliqué.
En plus, ça fait longtemps que je n'ai pas enseigné.
-Il est pas tard, on a encore le temps. On peut peut-être lui apprendre d'autres choses.
C'était Pierre, qui, visiblement avait envie de ne pas se satisfaire de n'avoir été que voyeur.
-Pourquoi pas? Tiens on va demander à notre pilote de choisir. As-tu déjà pratiqué la sodomie?
-Non, j'ai même jamais essayé, je suis pas sûr que ma copine apprécierait.
-T'as tort, si tu t'y prends bien, avec tact et douceur, elle ne peut qu'aimer. Demande à Marie. Elle a beaucoup attendu avant de se laisser aller. Maintenant, elle adore... On peut aussi te montrer une double pénétration. Marie a découvert il y a 15 jours. Et je peux te dire qu'elle a pris un pied en béton.
Pierre intervint.
-C'est vrai, tu y as eu droit?
-Oui, après le massage dont René vous a parlé hier soir.
-Et t'as aimé?
-Oui, c'était très bon. Mais mon petit chaton avait déjà bien travaillé avant. J'ai peur que comme ça là, j'aie mal.
-Bon allez, on y va au lieu d'en parler pendant 2 heures.
Pierre fit mettre Marie à quatre pattes. Souleva la jupe, lui caressa le mignon et le voyou, en l'humidifiant de sa salive, doucement y introduit un doigt dans chaque trou et la titilla gentiment. Elle commençait déjà à accompagner l'action de petits gémissements. Tout en continuant à la travailler, il baissa son pantalon, et d'un seul coup, comme il faisait à chaque fois, lui rentra l'ensemble de son engin, jusqu'à la garde. Elle poussa un cri. Puis se calma et reprit ses plaintes.
Il fit signe à Marius de se déshabiller et de s'approcher. Le coquin, il bandait comme un turc. Bien qu'il se soit vidé cinq minutes plus tôt, la vue de l'enculade lui donnait des sensations.
Quand Marie fut bien "en forme", il se retira et fit signe a Marius de prendre sa place. Il ne se fit pas prié. Il rentra d'un coup ferme, comme il l'avait vu faire à Pierre. Le cri fut moins une plainte qu'un témoignage de plaisir. Elle avait vu qu'elle avait changé de besogneur.
-Deuxième leçon. Vas-y. Là tu devrais pouvoir tenir plus longtemps, vu que tu m'as déjà envoyé la sauce il y a 5 minutes.
Marius avait le visage tuméfié, il éructait, accompagnait ses coups de boutoirs de cris de bûcheron maniant la cognée. Pierre n'avait pas remis son pantalon. Il s'approcha de la bouche.
-Montre au jeune homme que tu es une bonne salope, qui aime la bite.
Il lui souleva légèrement la tête et lui fit sucer son sexe, toujours érigé depuis qu'il s'était retiré du trou noir.
Bien qu'il ait déjà officié, Marius lâcha son foutre assez vite, en gémissant langoureusement. Marie, elle aussi, ce liquide chaud dans son antre lui donnait des émotions. Elle criait à surpasser le volume sonore des oiseaux marins des rochers voisins. Une très belle harmonie entre eux deux. Marius ne voulait pas s'arrêter tout de suite, il continuait. Son sperme se mit à couler hors de la rondelle, le long de ses couilles et des cuisses de Marie.
-Maintenant, chérie, Marius t'as laissé un présent de chaque côté... Si tu veux te nettoyer, tu n'as plus qu'à te mettre nue et te baigner en bas des rochers. En faisant attention de ne pas tomber sur un plongeur qui pourrait profiter de l'aubaine. Mais, avant, je vais te donner un petit coup, moi aussi, que je ne sois pas descendu avec toi que pour mâter.
Je la fis s'allonger, lui relevai les jambes. Et m'adressant à Marius.
-Tiens, tu vois, ça c'est le plus beau collier pour une blonde.
Marie ne tarda pas à redémarrer. Pierre filmait. Marius demanda si lui aussi pouvait faire une photo.
-A condition que ce ne soit que pour toi.
-Bien sûr!
Après quelques minutes, je mélangeais ma semence à celle de Marius. Marie avait eu son compte. Elle se releva, toute guillerette, se déshabilla, et courut vers la mer.
-Allez, Marius, viens!
Pierre les accompagna. Ils s'ébattaient comme des gamins. Je remontai sur le bateau, emmenant l'apéritif qu'on n'avait même pas pris le temps de prendre.
-Bon, les petits, il est midi et demi. Il faut y aller.
Ils remontèrent sur le promontoire pour se rhabiller. Au passage, Marius, embrassa amoureusement Marie.
-Merci, je ne vous oublierai pas.
Nous repartîmes en sens inverse, pour le port de Ratonneau. Nous arrivâmes à "la table de Raymond", il était 13h15.
Le repas fut très agréable, outre l'excellente bouillabaisse, l'humeur était joyeuse. Marie trônait au milieu de ses trois hommes, complices et qui n'en avaient que pour elle. À un moment, elle dit même:
-Vous me plaisez, tous les trois. Un tous les dix ans, ça s'est beau. Chaque âge a ses qualités. Profiter de tout ça, ça me convient bien.
Après le repas, nous fîmes une petite promenade digestive le long du port. Bras dessus, bras dessous. Il y avait un monde fou. Certains nous regardaient, étonnés. C'était tour à tour l'un des trois qui restait en plan. Je pensai à "Jules et Jim". Marie en Jeanne Moreau. Ça lui allait très bien. C'était le même genre de femme.
À 16h, nous repartîmes en direction du vieux port. Ils m'y abandonnèrent. J'embrassai Marie et lui rappelai qu'elle aurait à me faire un compte-rendu de sa débauche. Je donnai notre carte, avec nos numéros de portable à tous les deux, à Marius, après l'avoir remercié et lui avoir dit qu'il serait toujours le bienvenu, seul ou avec sa copine. Et je dis à Pierre de bien en profiter, que ça le sortirait du boulot. Il me répondit qu'il avait déjà prévu quelque chose pour la soirée. Et que nos rencontres de la veille et du jour lui avaient donné des idées, pour samedi soir.
J'étais largement à l'heure pour prendre mon train. Dès qu'il fut à quai, je montai. J'étais heureux d'être en première. J'allais pouvoir bien me reposer après la vie menée ces 24 dernières heures.
Avant même le départ, je m'étais endormi.
Je fus réveillé vers 20h30, par la sonnerie de mon tél. C'était un message de Pierre. Il y avait 3 photos. Avec ce commentaire:
"Pour rentrer sur La Ciotat on a longé la côte et de nouveau tâter du poisson. Belles touches et bon coup."
Puis
"Marie a bien remercié notre marin pêcheur. Nous rentrons à l'hôtel. Ce soir j'ai invité un couple, femme bi dans ma chambre."
Les photos étaient très explicites.
Sur la première, Marius lui faisait fumer sa pipe. De plus, elle avait le haut du corps complètement dénudé. Les seins libres. Ils avaient dû s'en amuser avant.
Sur la seconde, toujours sur le bateau, prise en plongée, Marie était à cheval sur Marius, tout en taillant le crayon de Pierre.
La dernière était prise dans la voiture, visiblement dans un lieu à l'écart de la ville. Marius pénétrait Marie sur la banquette arrière, elle, les jambes l'une sur le montant du siège avant, l'autre sur le dossier du siège arrière.
Je répondis.
-Bonne journée pour le gamin. Il en a bien profité!
Un quart d'heure plus tard. Un autre message. Cette fois c'était Marius qui me remerciait, me disait que nous étions un couple super et qu'il accepterait avec plaisir mon invitation à la rentrée pour parfaire sa formation.
Toute la soirée, je reçu des photos et vidéos de la partie avec le couple. . À ce que je pouvais voir, ils avaient une cinquantaine d'années. J'espérais que le récit que m'en ferait Marie serait intéressant.
Un autre message m'expliquait qu'il voulait proposer à Martial et Marius de venir les retrouver Samedi soir à l'hôtel. Il trouvait que les trois Ma. Oh Ma Ma Ma ça le ferait.
J'attendais avec impatience les récits des 2 jours que me feraient Marie et Pierre.
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