La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 332)

Suite de l'épisode précédent N°331 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans -

Pendant ce temps-là, Monsieur le Marquis d’Evans, a rejoint Monsieur le Député-maire et son épouse, Madame la Présidente, qui s’occupe d’une association caritative célèbre. Ils sont immédiatement suivis par leur chienne-soumise tenue en laisse, qui se déplaçant à quatre pattes avec une démarche animale des plus seyantes, ondulant de chaque fesse l’une après l’autre. Ce couple de Dominants fréquente régulièrement les soirées du Châtelain, sachant trouver là exclusivement des personnes de qualités, adeptes de BDSM, respectueuses les unes des autres, et ce bien à l’abri des regards indiscrets et des journalistes. Par crainte pour la carrière politique de Député, ce couple s’abstient de fréquenter tout lieu public à caractère sexuel, érotique et à fortiori ceux incluant des pratiques BDSM, ne pouvant prendre le risque de tomber sur un photographe pernicieux qui s’empresserait de divulguer son cliché pour pouvoir crier au scandale. Dans l’enceinte du Château de la famille Evans, le seul photographe admis est un ancien soumis, connu et apprécié par toute la communauté D/s, veillant à préserver l’intimité de chacun, à ne conserver que des photos de grande qualité artistique, ne photographiant les Dominants qu’avec leur accord surtout s’ils sont identifiables et ne divulguant jamais les photos à qui que ce soit d’autres que leur commanditaire, en l’occurrence pour cette soirée privée, Monsieur le Marquis d’Evans, ou, avec l’accord de ce dernier, à la personne concernée.

Monsieur le Député-maire et son épouse avaient depuis longtemps un penchant certain pour la domination, excité par les mêmes fantasmes, mais se contentant le plus souvent de partager lectures et images expressives qu’ils commentaient ensemble, ayant entre eux une relation de couple charnelle totalement vanille, mais très satisfaisante sur le plan sensuel et sexuel, à l’exception près que ni l’un, ni l’autre, ne pouvaient vivre en réel les fantasmes qui les excitaient le plus.

Quelques années auparavant, une jeune fille au pair était venue vivre chez eux, pour s’occuper de leurs jeunes s, tandis qu’ils étaient relativement pris par leurs obligations sociales, et de nombreuses soirées officielles ou amicales. Très vite, ils ont été intrigués par le caractère changeant de cette jeune personne, se demandant si elle était bipolaire. Ils étaient tous les deux attirés par ses manières particulièrement polies, presque trop obséquieuses parfois. Au départ, ils ont mis cela sur le compte de la différence de culture, essayant de bien lui faire comprendre qu’elle était une jeune fille au pair qui avait en France des droits autant que des obligations, et sûrement pas une étrangère de bas de gamme que l’on peut exploiter et maltraiter (comme cela arrive malheureusement souvent). Leur étonnement fût total lorsque la jeune fille en question leur avait avoué ses désirs profonds de soumission et le début de dressage qu’elle avait eu précédemment comme esclave-soumise avant de quitter son pays d’origine et de se séparer à son grand regret du Maître qui ne pouvait l’emmener avec lui. Diplomate de métier, il venait d’être nommé comme ambassadeur dans un pays à forte tension politique où elle n’avait pas sa place et où il ne pourrait plus assurer sa sécurité. Leur relation D/s s’était donc arrêtée dans cette déchirante séparation, et elle avait beaucoup de mal à reprendre confiance en elle, oscillant entre des moments de profonde docilité et des moments de rébellion incontrôlables, qui se terminaient toujours par des phases de désespoirs où elle restait prostrée en pleurs.

Le couple avait déjà entendu parler en bien, par des amis communs des penchants de Monsieur le Marquis d’Evans, passé Maître dans l’Art de la Domination. Ils ont proposé à cette jeune fille qui allait sur ses 20 ans de rencontrer Monsieur le Marquis en personne, si celui-ci le voulait bien. Ils espéraient que le Maître expérimenté saurait trouver la solution pour qu’elle retrouve un peu d’apaisement, mais aussi pour les guider tous les deux, qui se sentaient novices mais de plus en plus attirés par l’envie de tenter l’expérience de prendre en charge une soumise sous leur joug commun, si elle en était d’accord.
Monsieur le Marquis d’Evans accepta de recevoir tout le monde, ayant déjà eu l’occasion de croiser Monsieur le Député-maire dans diverses réunions ou manifestations, mais avec lequel IL n’avait échangé que des propos basiques ou économiques puisqu’ils partageaient les mêmes convictions politiques. Le Châtelain joua en quelque sorte le rôle « d’entremetteur » et permis à la soumise qui n’attendait plus que de retrouver un Maître en qui elle aurait confiance (et qui au passage en trouvait « deux pour le prix d’un »), tout comme au couple de Dominant de se lancer dans l’aventure, les abreuvant de nombreux conseils pour démarrer en toute sérénité une relation sur du long terme. Les années avaient passées sans soucis, la jeune fille au pair la journée, se retrouvait de temps en temps en séance dans la peau d’une esclave-soumise librement asservie sous le joug des deux Dominants qui vivaient cela dans une connivence parfaite. Vis-à-vis des s et de l’extérieur, rien ne transparaissait, sauf peut-être une dévotion sans faille de la jeune fille pour ses employeurs, mais en privé, ils formaient un vrai couple à trois, qui avait fini par trouver son équilibre et où chacun avait la place qu’il ou elles souhaitaient. Leurs jeux étaient devenus plus élaborés, mais restaient dans des pratiques softs où le plaisir et le bien-être des trois avait pris la plus grande place dans une totale connivence. Il arrivait même à l’un ou l’autre des deux Dominants de refuser d’accompagner l’autre dans le cadre d’une invitation officielle pour pouvoir passer une soirée en tête à tête avec la chienne-soumise qui une fois les s couchés et endormis rejoignait la cave aménagée en donjon pour son plus grand plaisir de soumise, et le bon plaisir de celui/celle entre les mains de qui elle s’abandonnait totalement.

- Monsieur le Marquis d’Evans, très cher Hôte, je suis heureux de vous croiser. Nous étions sur le point de partir avec mon épouse. Je dois malheureusement me lever très tôt demain matin, car je dois assister à une manifestation officielle à la Préfecture.
Vous savez à quel point les discours de Monsieur le Préfet sont ennuyeux au possible. Je n’y vais donc pas de gaieté de cœur, mais vous savez bien que certaines obligations sont incontournables et je dois faire acte de présence, même si je pense que plutôt que de l’écouter bafouiller, je vais plutôt me mettre à rêver sur ma chaise à cette merveilleuse soirée que Vous nous avez offerte.
- Monsieur le Député-maire, je m’en voudrais de vous retenir dans ces conditions, et de vous empêcher de pouvoir aller demain à la Préfecture rêver tout à Votre aise pendant le discours préfectoral. Mais votre épouse a-t-elle les mêmes obligations et devra-t-elle aussi faire acte de présence pour se farcir les palabres d’autant plus ennuyeuses que Monsieur le Préfet a la fâcheuse d’être prolixe et que personne n’a jamais osé lui dire que ses allocutions ennuyaient tout le monde ?
- Diantre, non ! Mon épouse n’a pas à subir cette corvée. Elle pourra dormir tout à son aise et se remettre tranquillement avec suavité de toutes nos émotions.
- Alors pourquoi ne la laisseriez-Vous pas terminer la soirée ici ? Je veillerai à la faire reconduire chez vous dès qu’elle le voudra, à moins qu’elle ne désire occuper la chambre au Château que nous avions mis à votre disposition.

Le député se retourne vers son épouse pour connaître sa réaction.

- Ma chérie, que souhaites-tu faire ? La proposition de Monsieur le Marquis d’Evans est tentante. Reste donc ici si tu le souhaites pour t’amuser, rien ne t’oblige à rentrer tout de suite. Je prends avec moi Aliz et je vais faire avancer la voiture.
- Mon Amour, Je pense que je vais effectivement rester ici encore un peu. Il y a tant d’animations que je ne risque pas d’avoir sommeil, mais tu n’emmènes pas ma petite chienne Aliz avec toi, car elle va me manquer si tu me laisses seule.
- Ah non, ma chérie, tu ne vas pas me faire un caprice, surtout devant Monsieur le Marquis d’Evans. Je garde Aliz, te rappelant au passage sans vouloir t’offenser que ce n’est pas « ta » petite chienne, mais la nôtre à tous les deux.
J’ai froid aux pieds dans le lit, et si tu n’es pas là, elle me réchauffera. Toi, tu es entourée de quantités de petites bêtes à quatre pattes, qui ne demandent qu’à venir à tes pieds. Tu n’as qu’à rappeler déjà les deux esclaves que nous avions toi et moi tirés au sort, ils étaient bien tristes lorsque nous les avons renvoyés, je pense qu’ils seront prêts à exaucer le moindre de tes désirs et à t’apporter autant de plaisirs que tu en voudras pour la fin de cette divine nuitée orgiaque.

Le Député-maire tire sur la laisse de la chienne-soumise Aliz, qui prend le temps de déposer un baiser sur les pieds de sa Maîtresse avant de se rapprocher docilement de son Maître.

- Monsieur le Marquis d’Evans, je Vous remercie encore de cette agréable soirée. De toute manière, nous ne serons pas longtemps sans nous revoir dans le cadre du dossier que nous avions abordé dans l’après-midi. Ce projet d’un musée destiné à la Domination/soumission est plus qu’intéressant, mais Vous savez bien que vis-à-vis de la population, je n’ai pas les mains aussi libres que cela pour Vous soutenir officiellement.
- Monsieur le Député-maire, l’heure n’est pas à parler affaires. Je saurai bien vous convaincre le moment voulu de trouver les arguments adéquats pour pouvoir soutenir ce projet. Je prends en charge votre épouse pour qu’elle puisse savourer le reste de la soirée à sa convenance. Bonne fin de nuit à vous …… et surtout bon discours demain (ajoute t-IL d’un petit ton plaisantin assorti d’un clin d’œil)

Le Châtelain tend le bras en galant homme, coude plié, pour que l’épouse du Député-maire, puisse poser la main dessus.

- Chère amie, Vous avez perdu pour quelques heures votre petite chienne Aliz, mais je suis sûr que je vais vous trouver de quoi vous contenter sans tarder. Quels étaient les esclaves mis à votre disposition pour la soirée ? Je vais les faire quérir sur le champ et si cela ne suffit pas à faire votre bonheur, tous les autres sont là pour satisfaire tous vos désirs et vos fantasmes, même les plus pervers.
- Mon cher Marquis. Je Vous remercie de Votre prévenance. Nous avions choisi de prendre une chienne et un chien. Ils portaient les numéros 3 et 17. Deux parfaits chiens de race au demeurant pour lesquels je ne peux que Vous faire des éloges, cher Marquis, Votre dressage est toujours d’une perfection absolu et nous ne sommes, mon mari et moi, à côté que de piètres novices dans l’Art de la Domination malgré Vos conseils avisés. Mais je dois avouer que pour l’instant notre petite chienne Aliz nous donne toute satisfaction en séance mais aussi au lit, car nous la mêlons de plus en plus souvent à nos ébats amoureux de couple, ce qui semble être loin de lui déplaire et agrémente largement le plaisir sexuel que nous pouvons prendre. Et puis, elle est d’une discrétion absolue, trop ravie de pouvoir vivre parmi nous, et Vous devez comprendre à quel point cela est important pour préserver mon époux de tout dérapage qui lui ferait sauter sa place en cas de scandale déballé au grand jour. Le commun des mortels n’est pas encore capable de comprendre notre monde et le consensus qui peut exister entre Dominants et dominés, ne voyant là que brutalité, perversité, déshumanisation et exploitation.

Le Marquis d’Evans fait signe à une soubrette pour que l’on aille quérir les deux esclaves portant les numéros 3 et 17, qui, affolés d’avoir été personnellement appelés par le Maître des Lieux, arrivent en toute hâte, la tête basse, inquiets comme deux écoliers fautifs risquant le renvoi qui seraient convoqués dans le bureau du Directeur, d’autant plus troublés qu’ils ne comprennent en quoi ils ont pu courroucer le couple de Dominant auquel ils avaient été assignés au point que ces derniers en viennent à se plaindre auprès de Monsieur le Marquis en partant, qui risquent fort d’être très mécontent si tel est le cas. Certes, ils avaient été étonnés d’avoir été libérés avant la fin de la nuit orgiaque, mais ils ne pensaient pas avoir pu être de près ou de loin la cause du départ précipité du couple. Les deux esclaves se jettent littéralement aux pieds du Marquis d’Evans, s’inclinant jusqu’à toucher le sol de leur front et restent immobiles attendant les ordres. Ils ont gardés les yeux baissés en arrivant et ne se sont pas rendu compte que l’épouse de Monsieur le Député-maire est encore là, aux côtés du Châtelain.

(A suivre ….)

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