Collection Puceau - Pucelle. Ma Nuit De Noces (2/2)
Mon prince blond aux yeux bleus me tient la main.
Cest ce que mes yeux voient lorsque jémerge de mon brouillard après la nuit de noces que je me suis offerte après la trahison de Jhonny, le fils de belle maman où ce quelle aurait dû lêtre.
Mon prince blond, car je suis dans un lit de princesse comme jen ai tant rêvé.
Jai dormi longtemps, ou suis-je au paradis ?
Vous êtes dans notre château, je mexcuse de ce que mes ouvriers vous ont fait subir.
Mes parents mont appelé John.
Tout me revient en mémoire, le bar, la vodka et Mustapha ou Mustapha et la vodka, que je biberonnais au goulot de la bouteille.
Jhonny, John, je suis poursuivie par ces noms.
Vous savez Lionne, quel beau nom, ces hommes sont isolés de leurs femmes et Mustapha a oublié que son travail était dempêcher les débordements que vous avez subis.
Je connais votre nom, Mother me la dit quand elle a regardé pour appeler votre famille.
Je sens ma chatte et mon anus qui me tire un peu, mais comment dire à ce beau gosse que je suis fière de la façon dont jai perdu ma virginité.
Les toilettes, vite !
Je sors du lit entièrement nue et je me dépêche de courir vers la porte quil me désigne.
Trois jours sans soulager ma vessie.
Ça me brule un peu, mais cest supportable.
Je messuie, salle de bains de princesse comme la pièce ou je viens de me réveiller.
Je vais pour revenir dans la chambre, quand une main passe la porte me tendant un peignoir.
Je rejoins la chambre ou je vois un plateau avec une théière et une cafetière avec des croissants.
Notre femme de service vous a préparé un plateau, je pense que dormir pour récupérer ça creuse.
Je minstalle à la petite table où lon ma servi.
Je dévore, je suis café avec les croissants chauds à point comme je les aime.
Vous semblez rassasié, vous devez vous poser quelques questions.
Je messuie la bouche avec la serviette, une vraie, une grande très bien repassée.
Pas une en papier comme souvent je men sers chez mes parents.
Mes parents ?
Nul souci, Mother leur a téléphoné pour leur dire quelle vous avait rencontré et quelle vous avait invité.
Elle est maire de notre commune, elle les connaissait, ils ont compris, vous pouvez être tranquille, je vous reconduirais chez vous dès que vous serez entièrement remise.
Cest vrai, jai vu cette femme très vite et ai mal vu que cétait elle.
Notre maire, je la connais aussi.
Par chance pour vous, je suis revenu chercher des plans pour travailler ici dans mon bureau et quand je vous ai vu dans la situation où Mustapha vous avait entrainé en vous faisant boire, jai vu rouge.
Il vous a fait perdre toute retenu, je lai viré sur-le-champ et je vous ai porté dans notre propriété.
Soyez sans crainte, quand nous sommes arrivés, je vous avais enveloppé dans une couverture vous protégeant et cest mère qui vous a donné votre bain.
Depuis vous dormez.
Madame Agnès est votre mère, John !
Oui, mes parents ont divorcé quand javais quatre ans.
Dad est américain et est retourné avec moi à New York.
Jy ai fait mes études et comme Mother avait besoin de développer notre branche construction, je lai rejoint.
Ça vous donne, un petit ascend sympa.
Je lavais bien constaté, je comprends mieux.
Jaime quand il dit Mother en parlant de sa mère et maintenant Dad pour son père.
Je vais vous laisser, je vous propose de vous emmener faire une promenade dans notre parc dès que vous serez prête.
Mère assume le travail jusquà ce soir, je vais vous consacrer ma journée.
Sur cette chaise, vous trouverez quelques effets à votre taille, nous les avons fait venir dun magasin ou mère à lhabitude de se fournir pour ses vêtements.
Pendant que vous déjeuniez, notre femme de service vous a fait couler un bain.
À la vision que jai, ce jean et ce chemisier doivent sortir de la rue piétonne de notre petite ville, ou même de la grande ville voisine.
Même si mes tenues sont de bonne facture, toutes Françaises, elles sont loin de la qualité de ce que lon ma acheté.
Où sont mes affaires, certainement dans les bagages de tous ces hommes les ayant gardé comme trophées pour avoir sauté et même enculé une petite salope française ?
Quand jentre dans le bain, je repense à ce que jai fait, pour la première fois de ma vie.
Je glisse deux doigts dans mon anus, ça va, tout semble être remis en place, le trou est redevenu normal.
John ma dit mattendre pour une promenade, je serais bien restée à languir dans leau chaude, mais jignore sils vont me garder longtemps.
Je veux leur donner meilleure impression que les images que le fils doit avoir dans les yeux quand je me faisais massacrer par toutes ces bites avides de faire de moi une salope.
Pourtant, je voulais simplement perdre mon pucelage lors de ce que je considérais comme ma nuit de noces.
Je sors de la chambre ayant enfilé le jean et le chemisier ainsi que les baskets.
Il y a un escalier qui descend jusquau rez-de-chaussée.
De chaque côté dix portraits.
Cinq hommes, en pendant de lautre, quatre femmes et au milieu un homme.
Lionne, ce sont tous mes ancêtres depuis la révolution, tu vois ici le premier portais de Jean, un vulgaire gardien de troupeau qui ayant séduit mon aïeule laitière.
Ils se sont installés dans ce château après la fuite des propriétaires lors de la révolution.
Si trouvant bien ils y sont restés, Jean est le premier de toute notre lignée.
De lautre, Jeanne, elle avait donné naissance à Juste, le portait suivant quand elle a été rattrapée par la révolution, officiellement elle a été guillotinée.
Dans la famille dautres disent que cest Jean qui la tué et enterré dans un lieu connu de lui seul.
Elle lavait trompé avec le gardien de leurs chevaux.
Mais laisse tomber mes ancêtres, il fait beau allons nous promener.
Il a raison, nous nous marchons côte à côte vers un bouquet darbres, certains dépassent les autres tellement ils sont hauts.
Nous sommes à quelques mètres de ce bois, un coup de feu éclate non loin de nous.
Je me blottis dans ses bras.
Soit sans crainte, ce doit être Charles, notre garde-chasse qui vient davoir le six bois quil avait décidé dabattre avec mon autorisation.
Il est utile de changer de mâle dominant surtout avec les jeunes femelles.
Six bois, jignore de quoi il parle, mais cest bien ainsi, le sang et moi ça fit deux.
Le principal, cest que je sois dans ses bras.
Il faut rester sage, Mother tient à ce que je me marie vierge.
À part Jean, toute notre lignée était vierge au mariage.
Du côté des portraits des femmes, tu as vu un homme Philibert !
Léonard son pendant et lui était deux amants qui bien sûr étaient dans limpossibilité der.
Ils ont adopté un jeune orphelin avant la guerre et cest mon père qui a renouvelé la famille.
Tu vois, je suis issu de nulle part.
Nous sommes restés main dans la main nous promenant dans le parc.
John semblait avoir du sentiment pour moi.
Lionne, je vais te f aire un aveu.
Je sais tout ce qui sest passé dans le bungalow de nos ouvriers, jai eu le temps de voir.
Au début quand jai rencontré Mustapha dans ce café, je voulais simplement perdre mon pucelage.
Je tarrête, inutile dans dire plus, quand je tai ramené au château, Mother ma dit quelle te connaissait, que ton fiancé tavait laissé tomber à quinze jours de ton mariage.
Quatorze jours, de samedi à samedi, jai bu de la vodka et cest comme ça que je me suis retrouvée dans la situation où tu mas trouvée.
Pour moi et les valeurs que je porte, faire ça à une jeune femme est intolérable.
Je comprends que le soir qui aurait dû être le plus beau de ta vie, tu aies eu un moment de désespoir et que Mustapha ta fait tomber dans ses filets.
Nous revenons vers le château.
Tu vois dans notre forêt de dix hectares, nous avons de vieux chênes centenaires.
Avec nos forestiers, nous en faisons abattre un lorsque les besoins sen font sentir.
Nous avons des ébénistes qui se battent pour les acheter quand nous leur lançons un appel doffres.
Nous sommes près dun pigeonnier.
Quand je tai porté si frêle protégé par cette couverture dormant comme un bébé, jai su que cétait toi que jattendais.
En fuyant Jhonny, cest le nom que Mother ma donné, jai vu le signe du destin qui devait être le nôtre.
John sagenouille devant moi sort un petit coffret de sa poche.
Lionne, veux-tu mépouser.
Et ta mère, que va-t-elle dire, y as-tu pensé.
Cest elle qui ma donné cette bague qui appartenait à Jeanne, mais qui devait être à ceux quils avaient remplacés.
Mother est enchanté que je tépouse, elle désespérait quun jour je lui fasse des petits s.
Je tends mon annulaire gauche, cest drôle comme lamour vous tombe dessus.
Au moment où lanneau avec un gros rubis glisse sur mon doigt, des centaines de colombes sortent des fentes du pigeonnier.
Quelle jolie façon de faire sa demande en mariage surtout lorsque lune delles se pose sur mon épaule.
Lionne, je connais Maryse, celle qui aurait dû être ta belle-mère.
Je suppose que pour la préparation de ton mariage, elle ta tout imposé !
Il en sera différemment pour moi.
Je connais aussi Nouzha et Claire, celle qui devait être êtres tes demoiselles dhonneurs et témoins, elles seront de bon conseil.
Tu as carte blanche pour organiser ton mariage avec la prunelle de mes yeux.
John vous accompagnera pour donner notre carte bleue.
Mon fils a dû te parler de nos chênes, nous avons donné les ordres den abattre un.
Je peux acheter celle dans la vitrine avec le diadème !
Oui, pour la robe, je connais bien la boutique, elle est magnifique.
Non, pour le diadème, ce sera ma surprise le jour de ton mariage.
Votre mariage va avoir lieu dans six semaines, jai fait publier les bans.
Ce grand dadais sera là je te le promets.
Agathe, impossible que je lappelle belle-maman conduit son fils devant le bureau dans la salle des mariages.
Elle le laisse et va officier ceinte de son écharpe tricolore.
Jentre au bras de papa, mes demoiselles dhonneur aident les s porteurs de ma traine.
« Oui, je le veux. »
« Oui, je le veux. »
Idem à léglise, mais sans lécharpe tricolore comme le veut la séparation de lÉtat et de léglise.
« Oui, je le veux. »
« Oui, je le veux. »
Je suis dans ces bras, il me porte recouvert de ma robe blanche après le vin dhonneur ayant réuni la presque totalité des gens du village.
Les élections municipales sont dans un mois.
Après le repas préparé par la charcuterie et la pâtisserie « La petite Marquise » de notre centre-ville.
Sur la table, des bristols avec les noms de chaque invité.
Ils sont écrits en lettres dor.
De vraies feuilles dor.
Dans ses bras, nous franchissons la porte de ma chambre de princesse.
Dans un château de princesse.
John môte ma robe de princesse après lavoir enlevé le diadème, le collier et les boucles doreilles, le tout couvert de rubis faisant le pendant avec ma bague de fiançailles.
Nue, John lest aussi.
Au moment où il me pénètre, ma nuit de noces commence.
La seule.
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