Vol De Jour
Nous sommes un couple
un couple illégitime et nous découvrons peu à peu les limites dune sexualité nouvelle, débridée, consentante et qui va nous permettre peut-être de voyager au delà des bornes de la tranquillité et de la routine coutumière.
Nous avons exploré dans lintimité les plaisirs de se soumettre lun à lautre.
Elle mavait fait découvrir les étranges sensations quon peut éprouver quand on sabandonne. Elle voulait essayer de se mettre dans la peau dun homme et, pour lui faire plaisir et ne pas mourir idiot, javais donc accepté de tester lautre côté du miroir
le rôle de celui qui reçoit.
Etrange de laisser de côté les habitudes masculines, pour se laisser aller sur le dos ou en levrette. De sentir que la femme que lon aime vous agrippe les hanches et vous impose un rythme qui nest pas le vôtre.
Se sentir rempli peu à peu et ne plus résister.
Je lavais entraînée à se laisser aller, ne pas se retenir, me laisser décider
Et progressivement, je lui avais appris la docilité, lobéissance et, bien sûr, la soumission.
Elle avait été très bonne élève et avait dépassé toutes mes aspirations, me laissant même visiter son cul quelle avait jusque là refusé à son cocu de mari ou à ses amants davant.
Je lavais attachée pendant nos rapports, lui avais bandé les yeux, lui disant quelle était toute à moi et quelle mappartenait entièrement.
Une des premières fois où je lai enculée, je lui avais demandé :
« Alors ma salope, à qui appartiens tu ?
- A toi Namour, je tappartiens.
- Dis-moi encore !
- Je nappartiens quà toi Namour. Je suis ta soumise
Tu es mon maître !
- Oui ma tendre, tu es toute à moi, tu mappartiens enfin !!! »
Elle ne se faisait pas trop prier. Elle désirait tant que je me conduise en « amant », en « maître ». Je voyais les plaisirs quelle tirait de ces situations. Elle se laissait tout imposer avec une timide résignation qui poussait à son paroxysme mon désir delle, mon désir de la posséder.
De fil en aiguille, nous nous sommes mis à évoquer dautres possibilités.
Un jour que jétais en elle, ses jambes sur mes épaules, je me penchai vers son magnifique visage détendu laissant monter le plaisir et lui tins à peu près ce langage :
« Dis moi, mon amour, ça ne te gêne pas trop que cet homme assis au bout de la chambre nous regarde ?
- Quoi ?? Quest-ce que tu racontes ? »
- Il y un homme qui nous regarde faire lamour depuis tout à lheure ça ne te dérange pas ? »
Comprenant, le jeu, elle me sourit avant de me répondre :
« Non, ça ne me dérange pas. »
- Il est en train de se branler et la scène quon lui offre semble bien lexciter tu sais ?
- Ha boon ? Il se branle
Alors tant mieux si la scène lexcite à ce point.
- Linconvénient, cest quil risque de venir pour réclamer sa part quand même
»
Elle me regarda plus intensément
plus sérieusement
« Tu
Tu le laisserais faire ?
-
Hummmm javoue que ça me tente en effet.
- Sérieusement ?
- Oui, sérieusement
Si je te demandais de faire lamour avec un autre homme devant moi, te sentirais-tu capable de dire oui ? »
Bercé par ce tango couché où nos corps semmêlaient, faisant doucement monter la pression, les yeux mi-clos, javais livré tout à trac un fantasme commun, basique et pour tout dire courant.
Javais dis ça, un peu pour voir, mi-amusé, mi-curieux. Evidemment quelle allait me dire non. En plus, je ne savais même pas si je serais capable de la voir faire lamour avec un autre homme. Et puis même si, par jeu, elle me répondait « oui », rien, ne devenait obligatoire pour autant.
« Alors si tu me le demandais, je te dirais OUI, OK, jaccepte.
- Tu es VRAIMENT sérieuse là ?
- Oui, pourquoi pas, mais uniquement en ta présence hein ?
- Heu
oui, bien sûr : chuis pas fou au point de te laisser toute seule avec un inconnu !
- Alors daccord. Hummm continue, encore, ENFONCE-TOI !!!»
La cavalcade que nous entreprîmes nous amena à jouir en même temps et avec une force inouïe !
La fatigue plus ce dialogue mavaient épuisé physiquement et psychologiquement.
Nous en étions arrivés à très souvent évoquer un troisième partenaire au cours de nos dialogues et même pendant nos rapports sexuels.
De sorte que nous décidâmes de chercher sur un site de libertinage, un homme qui nous correspondrait et qui accepterait de nous initier
A force de chercher ce genre de personne, surtout quand on est débutant, on trouve, évidemment quon trouve
Il y a même pléthore de réponses
Jen sélectionnai trois avec lesquels je correspondis en messagerie ou en direct.
La chose dura, le temps que se fissent les présentations, le temps que sinstallât lindispensable confiance, absolument nécessaire à ce genre de relation
Armand semblait celui qui possédait la plus grande délicatesse, la plus grande attention, la plus grande écoute. Il se montrait attentif. Lorsque je lui décrivais ce que nous cherchions, il proposait des modifications, faisait des propositions
Toutes de nature à améliorer le scénario de départ pour le plus grand plaisir de tous les participants !!! Cest le plus important
Tout à fait ce que nous voulions.
Armand avait deux autres qualités : Il était BI et de plus il était noir, et je savais que pour ma tendre, cétait un fantasme de grande importance.
Javais envie de lui offrir ce cadeau : la livrer aux mains expertes, douces et délicates dun homme noir.
Lidée de lui offrir plus encore germa au fil des dialogues avec Armand.
Elle qui aimait être soumise et un peu bousculée, pourrait même être dévouée aux exigences de cet amant. Et pourquoi pas de ces amant.
Jimaginais dabord seconder Armand dans ses démarches auprès de ma belle. Puis peu à peu, nous en vînmes à exprimer le fait quil pourrait nous rejoindre avec un autre amant, un de ses amis
Noir également.
Lidée me séduisit assez rapidement et je voyais déjà mon amour, ma tendresse, aux prises avec deux blacks puissants, autoritaires, amenant cette femme généreuse, somptueusement offerte à accepter ces hommes comme amants voire comme maîtres.
Je discutais toujours avec ma tendre amante cherchant à découvrir à quelles pensées profondes elle voudrait donner suite.
Elle mavoua un jour quelle aimait quon la force
par jeu, pas pour de vrai mais quelle avait envie un jour dêtre « violée ».
Refuser quon la touche et quon la touche quand même. Refuser de sucer, mais de sucer quand même
En bref sabandonner sous une
« presque » contrainte.
Lidée fit son chemin, jen parlai à Armand qui, bien sur, se montra enthousiaste
triomphant.
La chose le séduisait, jétais séduit aussi !
Il sagissait donc peu à peu de laisser ma douceur avec ces amants noirs qui allaient tous les deux r de ses charmes et doucement lamener à devenir soumise.
Jaimais bien cette idée de voir ma tendre aimée, dabord se refuser puis doucement condescendre à devenir une autre tout en restant elle même
une femme qui capitule, se soumet, se résigne à vivre pleinement ses fantaisies secrètes sous le masque pervers, montrant sa résistance pour mieux sabandonner à un double fantasme :
Celui du « viol » et de la soumission
Ajoutant à ceux-là dautres désirs enfouis :
Faire lamour à des blacks, briser des interdits et sexposer aussi à mon regard pervers
Car bien sûr, dans ce jeu, je suis un spectateur
Au début de lhiver vinrent les premiers vrais froids. Pénétrants, assidus, les vents venus du Nord, nous incitaient à fuir vers des endroits plus chauds. Des endroits plus douillets où lamour peut séclore au creux de grosses couettes et de doux oreillers.
Jallais, le cur flambant au rendez-vous dalors, donné par lamoureuse.
Désireuse de mon corps, empressée, assoiffée de caresses et damour.
Jy vins seul. Limpatience qui me battait les tempes, le disputait alors à la fébrilité. Jétais là, dans ce hall à attendre ma belle, comme sil se fut agi dun premier rendez-vous. Elle arriva, vêtue dun manteau sombre et lourd, doù dépassait, gainée, une paire de mollets.
Altière et dégagée, elle sen venait vers moi dun pas souple et léger, jaime quand elle marche ainsi
Un baiser, un sourire, des coquineries dans lil, je la pris par la main pour lemmener là-haut, jusquau deuxième étage où une porte close, allait enfin souvrir sur dautres horizons.
Dans le silence ouaté de cette grande chambre, je la pris contre moi pour un tendre baiser où passaient tout lamour, la tendresse passionnée et les désirs enfouis, contenus, amoureux.
Je lui pris son manteau pour la débarrasser et mes yeux stupéfaits tombèrent sur un tableau qui me prit par surprise et puis
qui menchanta
Elle navait pas de robe et pas même une jupe car elle était venu en parure et jarretelles.
Je restai sans voix, lil ouvert, la bouche bée. Jadmirai cette femme au sourire mutin, qui pour me faire plaisir et sans me prévenir, était venue ainsi, impudique et offerte.
Nayant rien dévoilé à ma tendre amoureuse, je rougissais si fort quelle se crut obligée de me dire :
«Ca va, quest-ce que tu as ? »
- Rien amour, je suis juste sidéré. Tu es tellement belle et vraiment magnifique !! »
Réalisant soudain que jallais regarder cette femme amoureuse, tout à fait ignorante, jeus un pincement au cur
Las ! Ce nétait pas moi qui allais profiter de cet ensemble sexy, de cette femme si belle.
Javais déjà convenu avec le bel Armand, quelle leur appartiendrait à lui et son ami
Je me mordis les lèvres pour ne rien lui avouer car leffet de surprise avait son importance.
Je me contentai dadmirer, incrédule, ce cadeau fait pour moi que je nouvrirai pas.
La couvrant de baisers et effleurant son corps, je faisais mon possible pour lexciter encore. Lui donner très envie et émouvoir ses sens
En bref la préparer, la mettre en condition. Car nallait plus tarder Armand, cet amant noir attendant tout en bas lenvoi dun SMS qui sonnerait le début des tendres hostilités.
Je mis doucement ses mains derrière le dos et les lui menottai en guise dapéritif. Jembrassai sa peau douce, chuchotai des mots doux :
« Tu es belle, jaime beaucoup ton idée daujourdhui.
- Cest pour toi mon amour, juste pour toi, cque jai fait.
- Oui, cest vraiment très beau. Et ça donne très envie. Je vais te préparer mon amour, ma jolie car jai vraiment envie daussi te partager
- Comment me partager ? Mais tu navais rien dit
- Je sais, cest la surprise. Mais ça ne change rien. »
Javais laissé mes doigts décoller lélastique du shorty transparent, unique et frêle enceinte.
La fixant dans les yeux, je caressai ses poils et sentis la chaleur lui inonder le ventre.
« Tinquiète pas mon amour, ne bouge pas, je reviens. »
Pianotage discret
SMS envoyé
Le destin est en marche.
Quelques minutes passent
Un frottement sur la porte
Un dernier regard amoureux avec cette femme presque nue, attachée
Mon sourire attendri et dans ses yeux, linquiétude, une pointe de déception.
Je vais vers la porte, je louvre.
Armand est là, souriant, bouillant, prêt à laction.
Il me suit et je me déplace pour quelle le voie.
Létonnement qui fige son visage est un mélange de stupeur et de confusion.
La surprise le dispute à la précédente déception
Mais la surprise semble lui plaire. Ce quelle avait envisagé était bien contrarié, mais ce que je lui réservais navait pas lair du tout de lui déplaire. Cétait même tout le contraire. Elle était soulagée quelque part.
Ce sentiment de réconfort que je lisais sur sa figure, me harponna la poitrine. Je connaissais la suite et javais un peu limpression de la trahir. Je choisis cependant de ne rien dévoiler et de laisser dérouler le cours de la situation.
Armand savança tout sourire dehors.
« Bonjour Sylvia. Vous allez bien ? »
Le rouge au front elle clignât des yeux
«
Oui
merci
»
- Chérie, je te présente Armand. Il va soccuper de toi et toi de lui. »
Elle leva les yeux vers moi, rouge de confusion.
Elle était « presque » nue en parure, porte-jarretelles et les mains menottées dans le dos devant un inconnu à qui jallais loffrir.
Elle dont la pudeur était telle quelle éprouvait toujours la plus grande difficulté avec sa propre nudité, allait devoir faire face à une situation totalement inédite, effrayante, excitante
«
Bonjour
Armand »
Il sapprocha delle. Il lui fit la bise au coin des lèvres. Sylvia rougit encore.
« Bonjour Sylvia. Ne soyez pas inquiète, Yann et moi avons beaucoup, beaucoup parlé de vous et de cette journée. Sachez que le mot « CHANDERNAGOR » arrêtera tout
si vous le désirez bien sûr. »
Il posa ses mains sur son visage, en fit le tour et déposa de petits baisers sur son front, ses cheveux, ses joues roses. Passant sa main dans les cheveux de la belle qui rougissait toujours et se trouvait dans une position qui lincitait plus à se laisser faire quà résister vraiment.
Il se pencha pour lui embrasser le cou. Elle me regarda, incertaine, intriguée, minterrogeant du regard.
Impassible, je la regardai en la filmant, zoomant sur ses yeux, ses frissons, son air un peu affolé.
Elle saisissait que je ninterviendrais pas, ou peu et quelle était aux mains dArmand.
Ses mains qui touchaient son cou, ses épaules, ségaraient sur le haut de sa gorge en même temps quil embrassait tout ce quil touchait.
Il lui caressait les bras, remontait, embrassait ses joues puis, dérapant légèrement, vint poser ses lèvres sur celles de Sylvia.
Elle me chercha du regard en un appel silencieux, angoissé.
Je fis un petit signe de tête qui semblait dire :
« Laisse-le faire, donne-toi. Cest lui qui décide ma tendre. »
Elle se laissa embrasser la bouche, dabord sans desserrer les dents, puis voyant quaucune aide ne viendrait la sortir de là, elle ouvrit enfin la bouche et ils échangèrent leurs langues.
Les mains encouragées par ce premier renoncement, glissèrent sur les flancs de la belle qui soufflait entre les dents dArmand. Elles passèrent sous les seins avant de venir en taquiner les pointes gonflées dun surprenant désir qui commençait à prendre naissance au creux de son ventre. Une chaleur familière senroulait dans le creux de ses reins, montait en flèche vers sa poitrine qui se soulevait de plus en plus vite.
Le grain de la peau sirisait dune chair de poule envahissante qui suivait le trajet des mains et celui des lèvres.
Le baiser fut très long. Pour la première fois de sa vie, elle embrassait des lèvres noires et charnues. Très émue par cette envie qui remontait si loin dans ses fantasmes
Elle avait toujours voulu essayer et elle vivait ce moment avec une grande émotion, une grande intensité.
Glissement des doigts sur le ventre, nouveaux frissons
Toujours cette langue virevoltante dans sa bouche, son esprit perdait pied.
Les doigts curieux, passèrent à la lisière du shorty, passant sous lélastique, ils touchèrent brièvement les premiers poils.
Elle ouvre les yeux, me cherche et ne me trouve pas.
Elle me sait là, en train de filmer, mais elle ne me voit pas et panique légèrement.
« Laisse-toi aller Sylvia. Laisse-toi faire. Ferme les yeux et laisse-toi guider. »
Elle fit ce quArmand lui demandait, ferma les yeux et laissa les doigts descendre encore, caresser cette touffe un peu folle, effleurant la douce forêt puis
Le premier contact sexuel
la peur de la suite
Un doigt, plus audacieux que ses frères, sen vient toucher les lèvres, les frotte, les écarte.
Elles souvrent, déjà suintantes et frémissantes.
Le doigt sarrête, récolte un peu du miel, repart, descend plus bas, occupé à chercher sans se presser.
Il est là, près de lentrée de cette chatte qui souvre comme une fleur prête à se laisser prendre, remonte en suivant un trajet clandestin et déniche le bouton damour perché en haut de cet ovale fébrile, déjà tremblant.
Sylvia sursauta à ce contact. Elle gémit doucement les lèvres toujours collées aux lèvres dArmand.
Soupirs surpris, petite grimace, sourcils qui se froncent, se relèvent et retombent.
Armand quitte la bouche de la belle qui exhale un autre soupir lorsque le doigt agile, remuant et fouineur, tourne autour du clito gorgé de sang, le caresse, le fait rouler, cherchant à faire ainsi monter le plaisir, toujours plus haut, toujours plus fort.
Sa bouche fureteuse, se pose sur un sein, en mordille le bout, laisse traîner la langue et revient cueillir un baiser sur les lèvres ouvertes de la belle qui sent quelle ne retiendra plus très longtemps ce plaisir lové au creux des reins et qui va, sous peu, frapper comme un éclair, brouillant sa vue et son esprit.
Il la doigte maintenant, ne lui laissant aucun répit. Le doigt nest plus tout seul, rattrapé par deux autres qui fouillent désormais la fleur vraiment ouverte. Elle coule et se déverse sur cette main fichée, profondément ancrée dans cette fourche ouverte.
Sylvia ondule et doucement, vacille.
De façon spasmodique, ses mains liées se crispent, exprimant ce bonheur qui franchit rapidement la limite du supportable.
Elle miaule maintenant comme une chatte en rut et tente même de mordre les lèvres qui lembrassent.
Armand, pour éviter dêtre mordu au sang, att les cheveux de cette femme qui jouit en essayant de conserver un équilibre précaire sur des jambes qui se dérobent, faseyent et se relâchent.
Au travers de lobjectif, moi, je nai rien perdu.
Attentif à tous les mouvements, jai saisi la jouissance dans les moindres détails.
Le regard victorieux dArmand, heureux de son succès. Les doigts toujours planté dans lintimité de Sylvia qui tente de resserrer ses jambes qui la trahissent.
La panique dans les yeux de ma belle amoureuse dont cet éclair jouissif démasque la complaisance et la lubricité.
Douce délectation qui traduit labandon à linévitable luxure qui sempare delle, signifiant à Armand son contentement et dans une moindre mesure une part de son contentement.
Soudain, des coups sont frappés à la porte. Sylvia sortant des limbes, sursaute brusquement.
On peut lire dans ses yeux un trouble évident qui se mue en panique lorsque je me dirige doucement vers la porte. Elle entend que je louvre et que je fais entrer quelquun quelle ne voit pas mais dont le timbre masculin fige dans son esprit une épouvantable incertitude.
Elle commençait à peine à accepter lidée que je la livre, lidée que je la filme et pensait que nous allions finir la journée en faisant un trio
elle, Armand et moi.
Les plans venaient de changer et cétait linconnu qui souvrait sous ses pieds éprouvant une foule de scénario possibles. Un trio différent ? Un quatuor torride ? Quelles autres idées avait donc son amant, son amoureux, son maître ?
Armand se pencha à loreille de Sylvia et lui dit simplement :
« Haaaa, voilà la surprise !!!»
Elle qui pensait jusque là, que la surprise était dêtre « livrée » à Armand
Voilà quon lui annonçait une autre embuscade qui venait augmenter considérablement la stupéfiante confusion dans laquelle elle se débattait déjà.
« Il sappelle Hakim. Cest un ami à moi. »
Hakim vint à ma suite. Grand, costaud, large et ample un sourire carnassier dessiné sur des lèvres charnues et noires comme celles dArmand.
Les fragrances flottant entre les murs ne laissaient aucun doute sur la nature lubrique de cette matinée.
Toujours prisonnière des menottes, les cheveux en bataille, la mine fatiguée et le souffle encore court, Sylvia, en pleine angoisse, roulait des billes rondes. Elle rougissait encore dêtre ainsi exposée dans cet ensemble rouge et noir quelle avait au départ choisi juste pour moi
Ne pouvant se soustraire, elle se sentit fragile mais aucun son ne vint
Pas même «CHANDERNAGOR »
Je mapprochai de ma douce et tendre et lui glissai à loreille :
« Je te laisse avec eux, sois sage, obéissante, je vais filmer votre trio. Laisse-toi aller. Je ne quitte pas des yeux les plaisirs que tu vas prendre, les jouissances que tu vas éprouver. »
« Non, sil te plaît, mon amour, ne me laisse pas avec eux. Je ferai ce que tu veux, mais pas ça, je ten prie.
-
Tout ce que je veux ?
- Oui
tout.
- Ça tombe bien mon ange : je VEUX te laisser avec Hakim et Armand.
- Quest-ce que tu leur as dit ?
- Tu verras mon amour cest ta surprise.
- Mon cur
- Hakim, Armand, voici Sylvia. Je vous laisse avec elle comme convenu. »
Sylvia soupira lourdement, résignée, sans doute un brin déçue.
Sa tête tomba sur sa poitrine et elle ferma les yeux dans lattente de la suite.
Armand releva son visage en la prenant par le menton :
« Ne tinquiète pas, précieuse Sylvia, tout va très bien se passer. Tu vas passer une journée inédite et pleine démotions. Laisse-toi aller doucement. »
Il posa ses lèvres sur celles de cette femme prisonnière des désirs de son amoureux ainsi que des menottes.
Elle mit un moment avant de céder et de lui rendre son baiser
Pendant quHakim passait derrière elle, lui caressant les bras, embrassant la peau douce de son cou.
Je filmais, tournant autour de ce trio naissant capturant les expressions, les souffles, les soupirs qui allaient monter crescendo vers un feu dartifice de jouissance et de cris à venir
En même temps, que la vidéo tournait, jen venais à minterroger sur les réactions futures de cette femme que jaime.
Allait-elle considérer cette aventure comme une vulgaire trahison ?
Allait-elle se laisser aller pour profiter de cette journée ?
Navais-je pas été trop loin dans la réalisation de nos fantasmes communs ?
Vous le saurez si vous désirez suivre le dénouement de cette journée dhiver.
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