Lendemain Difficile
J'ai eu du mal à fermer l'il, j'ai passé ma nuit à cogiter. Mes sentiments allaient de la colère en passant par la trahison tout en me surprenant quelques fois à une sorte de compassion. C'est vrai que Lindsay avait vraiment paru sincère quand elle m'avait dit combien elle souffrait à chaque fois qu'elle succombait à ses envies coupables. Cela paraîtra peut-être incroyable à certains mais j'étais toujours très amoureux et je n'arrivais pas à y renoncer. Je n'arrivais pas accepter de ne plus aimer cette femme. Je crois que remettre en cause notre relation et donc une bonne partie de ma vie me paraissait plus difficile que de pardonner à Lindsay ses écarts, d'autant plus si elle en souffrait aussi et qu'elle était prête à se faire aider pour arriver à soigner cette sorte d'addiction.
Après avoir retourner le problème dans tous les sens, et probablement aussi un peu par lâcheté même si je ne veux pas me l'avouer, je décidai de donner une dernière chance à Lindsay.
Il était 8h, Lindsay dormait toujours dans le salon. Elle était en repos et visiblement notre discussion avait moins perturbé son sommeil que le bien. Cela me contrariait un peu car j'avais besoin de reprendre notre explication maintenant que j'avais les idées un peu plus claires. Je m'installai au salon sur le fauteuil face au canapé. Je ne pu m'empêcher d'être attendri par le visage paisible de ma belle endormie.
Il était un peu moins de 9 heures quand Lindsay se réveilla enfin. Elle ouvra les yeux et me vite. Elle ne disait rien. Mon cur se mit à battre fort.
"Lindsay... J'ai bien réfléchi hier soir et une bonne partie de la nuit. J'ai toujours des sentiments pour toi et même si je fais peut-être une bêtise, j'ai envie de croire à ta souffrance et à ta volonté de te soigner de ces pulsions sexuelles."
Le visage de Lindsay se décontractait en entendant mes paroles.
"En revanche, la confiance que j'avais en toi est maintenant très affectée.
Lindsay semblait à la fois soulagée et un peut inquiète.
"Oui chéri, je... je... quelles sont ces conditions ?"
"Je veux que tu me dises tout ce que je dois savoir, ce que je suis en droit de savoir. Et je veux que tu te fasses soigner pour ces pulsions par un théute. "
"Je... J'imagine que tu ne me laisses pas le choix ?"
"Non et je pense que peu de personne t'aurais tout simplement offert ce choix. C'est à prendre ou à laisser. "
"Bon... très bien... Je veux nous donner toutes les chances de surmonter cela et je veux vraiment tout faire pour sauver notre relation."
"Commence par me dire si tu as eu d'autres écarts que ceux que j'ai découvert dans ton journal ??"
"Euh... Tu sais je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de..."
"T'occupes pas de savoir si c'est une bonne idée, ces conditions sont non négociables ! si tu n'es pas contente tu peux prendre tes affaires et te trouver un endroit où dormir pour ce soir !"
"Bon ok j'ai compris. Il y a eu quelque chose que tu n'as pas lu dans mon journal intime car cela s'est passé juste avant que je le commence. C'est d'ailleurs après cela que j'ai commencé à me rendre compte que j'avais vraiment un problème. J'ai commencé à être en souffrance et..."
"C'est bon arrête de tourner autour du pot, j'ai entendu toutes tes excuses mais ce que je veux savoir c'est ce que tu as fait !"
"Ben après l'histoire avec Djo, je pensais que j'allais reprendre comme avant et que cet accident de parcours serait vite derrière nous. Mais peu de temps après j'ai succombé à nouveau."
"Avec qui ? Hein qui ?"
"Arrête de me couper s'il te plait, c'est assez difficile comme ça. Notre cabinet s'est occupé pendant 4 semaines de Dylan, le neveu de Marie. "
"Marie, notre voisine ??? Mais il a peine 20 ans son neveu ??"
"Arrête de me couper, oui Marie notre voisine.
J'étais sidéré.
"Donc comme il s'était cassé les deux poignets suite à sa chute en VTT, j'y passais tous les matins pour la toilette et l'aider à s'habiller. Un matin, j'ai remarqué qu'il fixait mon décolleté avec délectation. Et je ne sais pas pourquoi mais cela a à nouveau déclenché en moi un état d'excitation incontrôlable. Le lendemain matin, j'ai mis un haut avec un décolleté bien ample et j'ai retiré mon soutien gorges avant d'entrer chez lui. Comme tous les matins, il était seul à la maison. Quand je lui ai retiré son caleçon, j'étais bien penchée face à lui et du coin du regard j'ai vu qu'il ne perdait pas un miette de mon haut qui laissait voir mes quasiment entièrement. J'ai pris le gant pour lui faire sa petite toilette et j'ai constaté avec une certaine satisfaction qu'il avait tout le mal du monde à contenir un début d'érection. Je voyais qu'il essayait de parler de tout et de rien pour penser à autre chose et calmer son pénis qui avait une furieuse envie de se gonfler.
J'étais très contente de mon petit stratagème qui commençait à fonctionner et ce matin là j'ai fait... enfin on va dire que je lui ai fait une toilette un peu plus appuyée. On va dire que j'ai bien pris le temps de passer le gant plusieurs fois sur ses testicule et que je l'ai bien décalotté. Je sentais qu'il était tout gêné car il disait vraiment des choses sans queue ni tête au fur et à mesure que son érection devenait incontrôlable. Cela me faisait sourire intérieurement. Bref, je lui ai remis un caleçon propre et l'ai aidé à s'habiller complètement."
"Bon et bien écoute Lindsay, c'est un moindre mal, tu as prouvé que tu pouvais résisté quand tu le veux vraiment..."
Lindsay m'interrompit.
"Attends, ce n'est pas terminé. Le lendemain matin quand j'y suis retourné j'ai recommencé mon petit manège avec mon décolleté. Ce jour là je lui donnai une douche au lieu de la toilette au gant.
Et le "piège" s'est retourné contre moi. Dylan est sportif et a eu très belle carrure.
J'étais tellement frustrée et je sentais qu'il était très intimidé mais qu'il avait autant envie que moi que ça dé.
Je l'ai finalement rincé et séché. Tout aurait pu se terminer comme la veille mais... Enfin voilà tu vois quoi, je vais t'épargner la suite, ça n'a pas d'intérêt..."
"Lindsay, tu ne dois plus rien me cacher ! tu dois tout me dire ! j'ai le droit de savoir ce que tu as fait !"
"Très bien, c'est bon, OK. Donc quand je me suis agenouillée devant lui pour lui enfiler son caleçon, j'avais son sexe juste dans mon champ de vision et j'ai vu qu'il avait... comment dire... bon euh une demi molle mais de moins en moins molle et j'ai été assaillie de plus belle par un pulsion... Je me suis donc baissé pour lui aider à enfiler son caleçon et j'en ai profité pour coller le haut de mon crâne longuement contre sa queue, en bougeant légèrement. En quelques secondes, il s'est mis à bander complètement. J'ai laché son caleçon qui est retombé au sol et j'ai commencé à le sucer. il s'est appuyé contre le meuble de la salle de bain. J'étais hors de contrôle, je lui ai léché la queue depuis ses testicules jusqu'à son gland en le fixant, j'ai retiré mon haut pour le branler avec mes seins, puis je reprenais à le sucer bien profondément.
Il n'a pas mis longtemps à se tortiller et j'ai rapidement senti ses petits jets de sperme tapisser le fond de ma bouche. J'ai aspiré jusqu'à la dernière goutte.
Après je l'ai rhabillé et nous n'avons presque plus parlé."
Je restais sans voix, je devais accepter une nouvelle fois un tel affront. Encore un autre. Il était bien loin l'accident avec son stagiaire. En fait, je crois que ce n'était pas un accident mais le déclencheur de l'addiction à ses pulsions.
Lindsay reprit.
"Dylan était beaucoup moins gêné les fois suivantes et maudissait les jours où j'étais en repos. Pendant les 2 semaines qui ont suivi, à chaque fois que je suis passée, cela a recommencé. Il avait beaucoup plus pris confiance et il prenait cela comme un dû. Bien sûr il en voulait pus et il voulait me prendre mais j'ai refusé. Je lui ai dit que j'étais mariée et que seul mon mari avait ce droit. Il n'a pas trop insisté. Il m'a simplement demandé si je voulais bien accepter de lui faire ses soins entièrement nue. Le dernier jour, il m'a redemandé mais j'ai à nouveau refusé. Il m'a alors demandé si en échangé il pouvait éjaculer sur mes seins cette fois-ci. ".
J'étais autant décontenancé qu'en colère par ces nouvelles facéties.
"Et tu veux me faire croire qu'il ne t'a pas sautée ?? Tu te fous de moi ! "
"Non mon amours, je te le jure. Tu dois me croire, je n'ai aucun intérêt à te cacher cela. J'en souffre tellement."
"Ok et y a autre chose que je devrais savoir ?"
Lindsay marqua un long silence qui n'annonçait rien de bon.
"Oui..."
Elle commença à sangloter alors que jusque là elle avait laissé paraître très peu d'émotion.
"En ce moment, je suis dans une situation un peu... complexe on va dire..."
"Comment ça "complexe" ? Tu veux juste dire que tu te fais sautée par un autre ? Lindsay mais c'est pas possible ! Comment veux-tu qu'on puisse continuer ensemble !"
J'étais excédé.
Lindsay retenait ses larmes. Je désespérais, j'avais l'impression d'être un cauchemar sans fin...
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