Embauche Et Débauche - 3

Cela fait maintenant trois semaines depuis la triste soirée où tout a dérapé. Dans mon malheur, Stéphane ne s'est douté de rien. Il m'a quand même dit quelques jours plus tard qu'il avait cru entendre du bruit dans l'appartement, notamment venant de notre chambre.
Sur le coup, j'ai cru me sentir mal quand il m'a dit cela, mais j'ai réussi à retourner la situation à mon avantage en lui rappelant que dans quel état il se trouvait. Je lui avais répondu qu'il aurait même pu apercevoir la reine Elizabeth prendre le thé dans le salon tellement il était ivre. Il fut tellement gêné de ma réponse qu'il s'excusa une énième fois pour son comportement.

Cela me fait quand même mal au cœur de le voir culpabiliser ainsi, car c'est en fait moi qui ai honte de ce qui s'est passé, mais je ne peux malheureusement pas en parler à Stéphane. Je suis persuadée qu'il ne me pardonnerait pas cet écart de conduite, d'autant plus qu'il a eu lieu avec son patron.
D'ailleurs en parlant de lui, je n'ai heureusement pas de nouvelles de sa part. Il faut dire qu'il a eu ce qu'il voulait : non content de m'avoir possédée sous le nez de Stéphane, il avait voulu me prendre dans le lit conjugal où j'avais dû une fois de plus subir ses assauts.
Pourtant, sur le coup, j'ai pris énormément de plaisir. Je ne m'explique toujours pas à ce jour comment j'ai pu me laisser aller ainsi. Peut-être était-ce à cause de l'alcool, ou alors à cause de mon expérience exhibitionniste avec le routier sur l'aire de repos. Bref, tout ça reste un mystère pour moi.

Stéphane me reparle souvent de ce moment. Il n'arrête pas de me dire qu'il était excité comme un fou de voir un autre homme me désirer. Il a même fini par me dire qu'il aimerait beaucoup recommencer.
De mon côté j’hésite encore, car en fait j'étais moi aussi incroyablement excitée, beaucoup plus que ce que je ne le laisse paraître à Stéphane. Je me revois en train de masturber le sexe du routier.

Il était si près de ma bouche… J’avais une envie folle d'y goûter, de poser mes lèvres dessus et de le sentir vivre dans ma bouche.

J'ai en fait peur de découvrir une nouvelle facette de ma personnalité, avec une sexualité beaucoup plus débridée. Bref, je laisse mon pauvre Stéphane dans l’expectative. J'aimerais vraiment lui faire plaisir pour me faire pardonner mon adultère, mais je ne me sens pas capable de franchir le pas ; j'ai peur d'ouvrir la boîte de Pandore.
Pourtant un événement va bientôt me faire changer d'avis. Stéphane rentre du travail jeudi soir, il a la tête des mauvais jours :

— Bon, ma chérie, j'ai un déplacement professionnel de prévu.
— C'est pour ça que tu tires une tête d'enterrement ?
— Oui, car je pars trois semaines an Allemagne.
— Trois semaines... et en Allemagne en plus !
— Oui ; je te rassure : ça ne m'enchante pas plus que ça...
— Mais tu vas faire quoi en Allemagne pendant trois semaines ?
— Notre plus gros client a racheté une société là-bas et il veut que nous y fassions un audit.
— Je suppose que tu n'as pas pu refuser.
— Non, effectivement. Mais bon, je ne suis pas tout seul à partir : j'y vais avec Christophe. Tu te souviens de lui ? Tu as dû l'apercevoir au pot de la société.
— Oui, peut-être... Et tu pars quand ?
— J'ai un avion lundi à 10 h 15.
— Tu veux dire lundi prochain ?
— Oui, lundi prochain.

J'étais incroyablement vexée : il allait me laisser seule pendant trois semaines ; c'était la première fois que nous allions être séparés aussi longtemps. Mais mon pauvre Stéphane était complètement dépité. Le soir même je tentai une approche pour faire l'amour, mais il n'eut même pas envie. Cela me faisait mal au cœur de le voir comme ça.
Aussi le vendredi soir alors que nous étions au lit, le nez plongé dans des revues, je lui dis :

— Tu sais mon chéri, ta proposition pour recommencer l’expérience de l'autre jour.
..
— Quelle expérience ?
— Tu sais bien... Sur l'aire de repos.
— Oui. Eh bien ?
— Eh bien, j'ai pensé qu'on aurait pu recommencer ce week-end avant que tu ne partes en Allemagne.
— Tu es sérieuse ?
— Oui, puisque je te le dis.
— C'est super, ma chérie !

Puis il balance son magazine et se jette sur moi. Je le repousse affectueusement :

— Garde tes forces pour demain, mon chéri : je sens que j'aurai de grosses envies après notre petite escapade.

Tout en me caressant l’intérieur de la cuisse avec un doigt, il me dit d'une voix suave :

— Tu comptes vraiment m'épuiser demain soir ?
— Si je te le dis.
— Très bien, je te laisse tranquille pour ce soir ; mais gare à tes fesses demain !

Nous éteignons la lumière et nous endormons blottis l'un contre l'autre.

Stéphane dort comme un bébé ; moi, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Des pensées obscènes envahissent mon esprit. Je me revois en train de masturber le routier ou encore en train de prendre en bouche le sexe du patron de Stéphane. Mes paupières finissent par se fermer et je sombre dans les ténèbres.

Je suis assise sur le canapé dans le salon. Je suis entourée du routier et d’Hervé, le chef de mon mari. Ce dernier est assis dans un fauteuil face à nous trois. D'un seul coup, sans que je ne puisse me l'expliquer, je me retrouve nue ; je ne porte qu'une paire de bas noirs. Je suis en train de masturber les deux hommes qui m'entourent. Je sens leur colonne de chair vibrer entre mes mains. Ils ne me touchent pas et se contentent de se laisser caresser. Stéphane me regarde fixement alors que je branle deux autres hommes. Je vois une bosse poindre sous l'étoffe de son pantalon.

Les deux hommes commencent à me toucher ; ils ont chacun posé une main sur ma cuisse. Ils insistent sur l’intérieur de mes jambes, m'obligeant ainsi à les écarter petit à petit. Ils se rapprochent inexorablement de ma fente qui commence à ruisseler.
De mon côté, je les branle plus fort, mes doigts serrent leur colonne de chair.

J'ai maintenant les jambes bien écartées. Stéphane a extrait son sexe de son pantalon et se caresse tout en continuant à me fixer. Les doigts d'Hervé se sont emparés de ma fente, l'autre homme s'amuse avec mes seins. J'ai chaud, je commence à me trémousser sur le canapé.
Sans comprendre comment, je me retrouve accroupie devant le routier ; mes lèvres entourent son sexe et ma langue s'agite autour de son gland. Hervé est derrière moi, je sens son membre forcer le chemin étroit qui mène à la porte de derrière. Il s'insinue doucement en moi. À ce moment-là j'entends Stéphane crier :

— Nonnnnnnnn !

Je me réveille en sursaut, je suis en sueur. Stéphane dort sagement à côté de moi. Je descends dans la cuisine boire un verre d'eau bien fraîche. Je retourne ensuite me coucher et finis par retrouver le sommeil.

Le lendemain matin, je passe rapidement chez mon esthéticienne afin qu'elle rafraîchisse mon ticket de métro. L'après-midi, je vais seule faire les magasins. Je cible principalement ceux de lingerie : j'ai envie de rendre fou mon Stéphane. Je trouve une guêpière noire de chez Aubade avec la culotte assortie. L’ensemble est transparent par endroits, ainsi mon ventre est visible. De même, la culotte ne cache aucun détail de ma fine toison pubienne.

Dans une autre boutique, j'ai trouvé une paire de bas noirs à coutures ; je suis persuadée que Stéphane va adorer. Pour finir, j'ai déniché une jolie robe noire avec un décolleté rond assez ample. Elle tombe au-dessus du genou et est fendue d'un côté.

Ce soir, j'ai envie d’être sexy en diable. Je pense avoir mis tous les atouts de mon côté et ai vraiment hâte que les hostilités commencent. Stéphane aussi est excité comme une puce :

— Alors ma chérie, tu es prête pour ce soir ?
— Oui, j'ai fait quelques achats ; je pense que tu ne vas pas être déçu.
— J'ai hâte de voir ça !
— Patience.
..

Nous dînons rapidement. Une ambiance bizarre régnait pendant le repas ; nous n'avons pas ou peu parlé. L'atmosphère était torride ; je ne pensais qu'à ce qui allait se passer ce soir, imaginant toutes les possibilités. Je pense que Stéphane faisait la même chose de son côté.

Je me prépare seule dans la chambre ; Stéphane a pris ses affaires et s'habille de son côté dans la salle de bain. J’enfile religieusement ma guêpière, prenant soin de bien l'ajuster. J'arrive à la fermer sans l'aide de Stéphane ; je n'ai pas envie qu'il voit ma tenue : j'ai envie de le surprendre ce soir.

Je me contemple dans la glace de l'armoire au fur et à mesure de mon habillage. Je me trouve désirable dans ma guêpière, elle met parfaitement en valeur ma poitrine. De plus, la couleur est complètement raccord avec la fine bande de poils qui trône au-dessus de mon pubis.
Je sors ensuite les bas de leur emballage, j'en prends un que je trousse et commence à le dérouler lentement le long de ma jambe. Je me tourne ensuite pour voir dans la glace si la couture est bien alignée. Je l'ajuste un peu et le fixe aux jarretelles. Je recommence l'opération avec le deuxième bas et mets ensuite ma culotte.

Je me contemple longuement dans le miroir, m'inspectant minutieusement sous toutes les coutures. Mes mains ne peuvent s'empêcher de caresser mes seins et mon sexe par-dessus mes sous-vêtements ; je sens une douce chaleur m'envahir et prendre possession de mon bas-ventre.
Stéphane me rappelle à la réalité :

— Chérie, tu es prête ?

Je bafouille rapidement :

— Bientôt mon amour, bientôt...

J'enfile ma robe et chausse mes escarpins. Je sors mon tube de rouge à lèvres et mon mascara de mon sac à main et me maquille rapidement devant le miroir. J'effectue un dernier contrôle : tout semble parfait.
Je sors de la chambre et descends les escaliers. Ma jupe est tellement fendue sur le côté que l'on distingue très nettement la lisière de mon bas. En temps normal, jamais je n'oserais sortir dans pareille tenue ; mais ce soir, j'aie envie d'être désirable pour mon mari.
Stéphane me regarde descendre les escaliers ; j'ai l'impression que sa mâchoire va se décrocher et tomber à ses pieds.

— Ma chérie, tu es tellement...

Je ne le laisse pas finir sa phrase et viens lui déposer un baiser sur les lèvres.

— Merci, mon chéri. C’est pour toi que je me suis faite belle.

Stéphane m'attire contre lui et me prend les lèvres pour un baiser passionné. En tout cas, je lui plais beaucoup : je sens déjà sa virilité contre mon bas-ventre.

— En tout cas, ça a l'air de te plaire, lui dis-je en passant rapidement la main sur la bosse qui déforme son pantalon.

Nous montons ensuite en voiture. Stéphane emprunte la rocade, et une fois dessus il me donne le signal :

— Vas-y, ma chérie.

Tout en me disant cela, il pose une main sur mon genou et remonte doucement un pan de ma robe jusqu'à ce qu’apparaissent les jarretelles de ma guêpière. Puis il me caresse l’intérieur de la cuisse ; je fonds littéralement dans le fauteuil de la voiture. Le contact de ses doigts sur mes bas me rend folle.
Stéphane me dit ensuite :

— Je vais doubler un camion ; tu lui montres tes dessous, ma chérie ?

Une fois arrivés à la hauteur du camion, Stéphane ralentit pour rester à son niveau. Je remonte alors ma robe autour de ma taille et pose ma jambe droite sur le tableau de bord. Grisée par l'excitation, je caresse mon sexe par dessous ma culotte. Le routier a une vue imprenable sur mon corps ; il nous klaxonne pour nous faire savoir qu'il apprécie le spectacle

— Je pense que tu lui plais, ma chérie...
— Oui, on dirait qu'il apprécie !
— Il y a une aire de repos bientôt : tu veux que je m'arrête pour voir s'il nous suit ?

Le sang vient cogner contre mes tempes ; je suis prise d'une bouffée de chaleur, à la fois incroyablement émoustillée mais aussi follement fébrile. Je sais très bien ce qu'il risque de se passer si j'accepte. Les images de ma main sur le sexe du routier me reviennent à l'esprit. Je ne sais plus où j'en suis.

— Ma chérie, je fais quoi ? On s'arrête ?
— Oui, arrête-toi.

Les mots sont sortis de ma bouche sans que j’aie voulu les prononcer. Stéphane a enclenché le clignotant. Je regarde fiévreusement dans le rétroviseur passager ce que fait le camion derrière nous. Soudain un voyant orange apparaît dans la pénombre. Il tourne. Il nous suit.
Mes jambes commencent à trembler ; j'ai froid. Peut-être ai-je eu tort ?
Stéphane ma caresse langoureusement la cuisse.

— Je t'aime, ma chérie. Si tu ne veux pas ou que tu veuilles arrêter, fais-moi signe.

Je me contente de hocher la tête en signe d'approbation.
Stéphane arrive sur l'aire de repos ; il est pratiquement désert, il n'y a qu'un seul camion de garé. Les rideaux de la cabine sont tirés, le chauffeur doit dormir. Mon mari gare la voiture au fond de l'aire de repos, près d'un petit bosquet.
Il me dit :

— Tu n'as qu'à aller derrière, tu seras plus à l'aise.

Je me faufile entre les sièges et m'installe sur la banquette arrière en prenant soin de remettre un peu d’ordre dans ma tenue. Je suis sagement installée, les jambes croisées. La lisière de mes bas est quand même visible grâce à la fente sur le côté de ma robe.

Je vois le camion qui nous suivait se garer sur la parking. Le chauffeur descend. Il est encore loin mais paraît assez fin et élancé. Il est blond, les cheveux très courts, un peu coiffé comme un militaire.
Il approche de la voiture. Ça y est : il est là, tout près de moi ; il se penche un peu pour me voir. Il commence à masser son sexe par-dessus son pantalon. Je commence à avoir chaud. Je fais glisser mon postérieur le long de la banquette afin de me rapprocher de lui.

D'une main, il caresse la vitre comme s'il voulait me toucher. Stéphane est là ; il ne dit rien et regarde religieusement ce qui se passe. Mon corps est en ébullition… D'une main, je commence à caresser ma poitrine par-dessus ma robe. Mon entrejambe réclame des caresses. Je remonte un peu mes jupes et écarte mon compas. Je pose mon pied droit sur le dossier du fauteuil passager.

Le routier fait mine de me caresser le mollet ; il est si près... Pour lui faire plaisir et l'exciter, je caresse mes jambes soyeuses. L'homme sort son sexe et commence à se masturber à quelques centimètres de moi. Il a l'air d'être déjà en totale érection.
Son sexe est beau, longiligne, assez long sans être énorme et d'un diamètre tout à fait convenable. Il me fait saliver, j'ai une subite envie de poser mes lèvres dessus.

Sans que je m'en rende vraiment compte, une de mes mains est venue se poser sur ma culotte. Je me caresse doucement par-dessus la fine dentelle. Le tissu est déjà mouillé, je ruisselle complètement. Cet homme m'excite, je ne raisonne plus avec mon cerveau mais avec mon sexe.

Il tape son sexe contre la vitre comme s'il voulait que je le prenne en main. J'en ai trop envie, je vais lui faire ce plaisir. Ma main abandonne temporairement ma fente pour actionner l'interrupteur de la vitre électrique. Je regarde Stéphane, mais je ne lui demande pas son approbation. Je me dis en moi-même : « Tu as voulu ouvrir la boîte de Pandore ? Tu vas en payer le prix, maintenant ! »

Mais il ne dit rien ; il me regarde, les yeux pétillants. Lui aussi est excité, il se touche par-dessus son pantalon. La vitre s’abaisse doucement. Aussitôt la main de l'homme entre dans l'habitacle. Cela me fait sursauter, mais sa main se pose délicatement sur mon mollet et il se met à effleurer le tissu de mes bas avec son majeur.
Il est doux. Sa main descend de plus en plus bas. Il atteint la lisière de mes bas et touche ma peau nue. Ce contact me rend folle. J'ai baissé le décolleté de ma robe et ai extirpé mes seins de leur écrin. Je joue avec mes tétons et palpe ma poitrine avec fébrilité.

De son autre main, l'homme continue de se caresser. Mes yeux ne peuvent se détacher de son sexe : je le veux, j'en ai envie, j'ai besoin d'y goûter ! Mon corps réclame cette queue sui se dresse à quelques centimètres de moi.

Je baisse complètement la vitre de la portière ; l'homme arrête de me toucher et se recule un peu. Je tends ma main vers son sexe. Il se rapproche alors et me donne accès à son totem. Il me laisse le caresser. Je sens son membre vibrer sous mes doigts. J'adore.

Son sexe suinte de plaisir ; je profite de cette lubrification naturelle pour masser son gland avec mon pouce. J'arrache des soupirs de plaisir à l'homme. J’ai envie de le sucer. Je regarde Stéphane, je passe ma langue le long de ma lèvre inférieure ; il a compris ma requête et me fais un petit signe de la tête. J'ai son feu vert. Je jubile ; mon sexe est littéralement en feu. Je m'approche un peu de l'homme et le regarde dans les yeux en souriant, puis je pose ma langue sur son gland. Je le goûte doucement, puis une fois la mise en bouche effectuée, je le déguste littéralement. Je referme mes lèvres sur sa tige et ma langue entre en action.

La respiration de l'homme se fait plus intense, plus bruyante. Il marmonne des mots, mais je ne comprends pas : il n'est pas français, cela ressemble à du russe, du polonais, enfin je ne sais pas trop, et à vrai dire je m'en moque éperdument.
Ma main va et vient sur sa tige alors que ma bouche se concentre sur le sommet de son sexe. De mon autre main, je me caresse. Mon sexe a faim, il réclame son dû. Mon bassin s'agite nerveusement, rendu fou par l'excitation.
J'interromps ma fellation et jette ma tête en arrière contre le dossier de la banquette. Ma main se crispe sur ma culotte ; je ne peux m’empêcher de parler tout haut :

— Mmmm, j'ai trop envie... Je n'en peux plus...

Stéphane me dit fébrilement :

— Tu veux qu'il te prenne ?

La réponse sort toute seule de ma bouche :

— Oui, j'ai envie qu'il me prenne, je n'en peux plus.

Stéphane me tend un préservatif. Je me dis alors qu'il avait déjà envisagé cette possibilité. Cela accroît encore mon excitation : mon mari veut voir un autre homme me prendre sous ses yeux… Très bien. Si c'est ce qu'il veut, il va être servi ! Et moi aussi, par la même occasion.

Je prends l’étui argenté que me tend mon mari, j'ouvre la portière et la referme derrière moi. Je m'appuie le dos contre la voiture. L'homme s'approche de moi ; il pose sa main sur mon genou et la remonte lentement vers l’intérieur de ma cuisse. Il pose ses doigts sur ma culotte qui est déjà complètement détrempée.

De mon côté, je me saisis de son sexe et me remets à le caresser doucement. Les caresses de l'homme deviennent plus insistantes, il m'excite follement. J'ai envie de le goûter encore une fois. Je me dégage de son étreinte et m'accroupis. Je contemple son sexe avant de le reprendre en bouche : il est couvert de mon rouge à lèvres. Je m'imagine alors à la place de Stéphane en train de m'observer faire une fellation à cet homme, voir mes lèvres écarlates glisser le long de sa tige.

Après quelques secondes de rêverie, ma langue vient se poser sur son gland et le déguster. Je le suce avec fougue et passion. Je me fais peur… Je semble avoir perdu le contrôle ; ce n'est plus mon cerveau qui commande, mais mon corps.
Stéphane vient à côté de nous ; je le fixe droit dans les yeux tout en ayant la queue d'un autre homme entre mes lèvres. Je n'ai pas honte ; au contraire, cela décuple mon plaisir. Stéphane aussi a l'air d'aimer. Il a sorti son sexe et se masturbe en me regardant faire une fellation à un total inconnu.
Je tends une de mes mains vers lui ; il s'approche et je le suce à son tour tout en continuant à caresser le routier. Jamais je ne me serais imaginée dans une telle situation. Je semble avoir perdu le contrôle, je me reconnais plus et me fais même peur. Je commence à me dire que je n'ai plus de limites. Quelle sera la prochaine étape ?

Je suce alternativement les deux sexes qui sont à ma disposition. Parfois je m’interromps pour les masturber doucement et les regarder un par un dans les yeux. Mais très vite j'ai envie de plus ; le dragon qui réchauffe ma caverne a besoin d'un chevalier servant pour éteindre l'incendie qui me consume.
Je délaisse momentanément ces deux sexes et saisis le préservatif que j'avais laissé à mes pieds. Je déchire l'étui et en sors la fine membrane de latex. Je pose le capuchon sur le gland du routier, et avec ma bouche je déroule lentement la protection aussi loin que je peux.

Sans réellement le vouloir, voilà que je fais à cet inconnu une gorge profonde, chose que je n'ai jamais faite à mon mari. Ce dernier a pris un peu de distance et se tient à un mètre de moi, sans doute pour mieux contempler la scène.
Je continue de dérouler lentement le préservatif sur le sexe de l'inconnu. Un flash m'éblouit : Stéphane vient de me prendre une photo avec son smartphone. J'ai failli lui crier dessus pour lui dire d’arrêter, mais finalement cela me plaît ; je le laisse prendre d'autres clichés.

Une fois la capote en place, je me retourne et place mes deux mains sur la portière en me cambrant un peu. Le routier vient se placer derrière moi ; il relève ma jupe jusqu'à ma taille. Il baisse ma culotte jusqu'à mes pieds et s'en empare. Il la porte à son nez pour humer mon odeur. Il marmonne quelques mots et lance mon sous-vêtement à mon mari, qui à son tour se délecte des effluves qui en émanent.

Je sens bientôt le sexe du routier se frayer un chemin entre mes lèvres humides ; il pousse un peu et s'enfonce sans difficulté dans mon intimité. Une fois bien installé, il se met à aller à venir en me cramponnant par la taille.
Stéphane est là à côté, une main sur son sexe et l'autre tenant son smartphone en train d'immortaliser la scène. Le fait qu'il filme m'excite encore plus ; pourtant, nous n'avions jamais mis en scène nos ébats, mais ce soir nous brisons une multitude de tabous.

Tout en continuant à me besogner, le routier s'est emparé de mes seins et les a sortis de ma guêpière. Il est brutal, il me baise comme un rustre et me pince les tétons. Le pire, c'est que je semble aimer ça vu la façon dont mon corps réagit.
Il fait cogner bruyamment son bassin contre mon fessier. Mes talons décollent du sol à chacun de ses coups de boutoir. Je vais bientôt jouir, je n'ai jamais pris autant de plaisir. Ce qui est à la fois excitant et culpabilisant, c'est que c'est un autre homme que mon mari qui me procure ces sensations.

Stéphane, tout en continuant à filmer avec son smartphone, se rapproche de moi ; son souffle s’accélère. Il tend son sexe vers le haut de ma jambe et se répand en plusieurs jets sur ma guêpière et mes jarretelles. Une partie de sa semence dégouline et est stoppée par la lisière de mes bas.

Le routier, sans doute excité par cela, pose une main sur mon bas-ventre et la descend pour atteindre mon bouton. Il met peu de temps pour le trouver et commence à le titiller. Il m'arrache un orgasme foudroyant. Tous les muscles de mon corps se crispent, mes jambes flageolent. Seul le membre qui est en moi m’empêche de m'effondrer.

L'inconnu abandonne mon clitoris et se déchaîne de plus belle en m'assenant de grands coups de reins. Je subis ses assauts sans réagir : l’orgasme m'a terrassée, je suis lasse et apathique. Le routier sort de moi, enlève son préservatif et se vide sur ma fesse droite. Je sens son liquide chaud dégouliner sur ma peau.

L'homme vient ensuite frotter son sexe contre le haut de mon bas pour essuyer les restes de sa semence. Il nous dit quelques mots en hochant la tête en signe de remerciement et repart dans son camion.
Je reste appuyée, les mains contre la portière, et fixe Stéphane. Aucun d'entre nous ne parle. Ces quelques secondes durent une éternité. Stéphane finit par me dire :

— Rentrons, ma chérie, la soirée n'est pas finie...
— Donne-moi ma culotte, s'il te plaît.
— Non, tu n'en as pas besoin pour l'instant ; je la garde.

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