La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 344)
Suite de l'épisode précédent N°343 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans -
Le Châtelain regarde avec sympathie ce couple si uni dans la vie, qui lui est arrivé de croiser dans des repas mondains sur Lyon, qui se livre sans retenue et avec un plaisir manifeste à leur passion commune de la Domination/soumission en y ajoutant cette petite particularité médiévale qui en fait tout son charme.
- Cher ami, je vous remercie
Mon chien-esclave vous donne-t-il toute satisfaction, cher Bedwyr, puisque vous semblez tenir à ce que je vous appelle juste ainsi.
- Tout à fait, cher Marquis, jai pu lui faire goûter juste avant Votre arrivée au plaisir du pilori, qui était très usité au moyen-âge et qui relevait du droit de Haute justice seigneuriale, ne devant pas impliquer une mise à mort, plus honteuse pour le condamné que ce qui relevait de lamende honorable mais pour des peines moins graves que celles qui entrainaient le fouet, les mutilations, le bannissement, les galères. Il était avant tout utilisé comme exposition publique pour des durées plus ou moins longues de quelques heures à quelques jours, peine qui était assortie parfois dautre châtiments venant sy ajouter telles que divers coups de verges ou de fouet, sans parler des quolibets et autre fruits pourris lancés par la foule excitée qui pouvait se déchainer sur le condamné. Le pilori ne fut officiellement aboli quen 1832, ce qui quelque part nen fait pas un objet aussi ancien et aussi médiéval que ce que lon pourrait imaginer et qui na pas été utilisé que dans des temps anciens pour punir les serfs, dont le Seigneur prenait par ailleurs grand soin car ils étaient avant toute chose sa propriété et ceux qui travaillaient sa terre et lui permettaient de se nourrir et de senrichir. Seuls les serfs qui manquaient à leur devoir ou se rendaient coupables de délits étaient sévèrement châtiés sans retenue.
- Cher ami, vous semblez vraiment passionné par cette époque où le côté romantiquement chevaleresque à la mode actuellement a parfois un peu déformé la réalité et la condition difficile des classes sociales inférieures.
- Oui, Monsieur le Marquis dEvans, Vous avez raison, il y a à prendre et à laisser dans tout ce que lon raconte et surtout dans toute la « médievale fantasy » qui a fleuri depuis quelques décennies dans limagerie populaire. Dans tous les cas, et fort heureusement, les temps ont changés, nous ne sommes plus ces anciens barbares prêts à envahir la Gaule avant dy instaurer un système féodal très hiérarchisé qui a permis de mettre fin aux guerres et aux pillages, bien que parfois je me demande si notre société est vraiment si civilisée quelle veut bien le laisser croire. Notre communauté D/s est souvent encore mise aux bancs de la société peu tolérante, alors que cest oublier avant tout que les saines relations D/s sont faites seulement entre des adultes consentants qui sont avant tout là pour un plaisir partagé et un bien-être commun, même si daucuns ne comprennent pas comment cela peut se faire en passant par des pratiques D/s particulières, des échanges de pouvoirs charnels, sensuels, sexuels, intellectuels et aussi des relations Dominants/dominés structurées où chacun à sa place bien définie. Bien sûr, cela ne concerne dans mon esprit que ceux qui peuvent se prévaloir dun vrai titre de Maître (esse) avant un grand M et dune ou des vrais (es) soumis (es) dévoué (es) désirant évoluer et grandir, même si tant lun que lautre peuvent être novices mais voulant apprendre et se parfaire. Pour ma part, ce sont souvent en dehors de cette communauté BDSM, enfin de ceux qui y évoluent sainement sans abus, dans le respect de lA/autre, et en veillant à une sécurité maximum, que je trouve, et les journaux en sont pleins, un comportement inacceptable, des s inqualifiables et bien loin de ce que devrait être la dignité humaine, des agressions sans noms laissant des séquelles physiques et psychiques, des hommes ou des femmes battus de manière sauvage et intolérable, de la violence gratuite sous lemprise de lalcool, de la drogue ou de la perversion déviante, des viols dans un excès manifeste de tyrannie sexuelle, et jen passe
Tandis quil continue de parler, le Seigneur Bedwyr sapproche du pilori quil entrouvre, laissant alors lesclave 15 pouvoir se redresser pour sextraire de lengin et immédiatement, comme il a si bien appris à le faire lors de son dressage, sagenouiller au pied du Seigneur pour lui baiser la main en signe de remerciements et de profond respect.
- Jadore vraiment, Cher Marquis, le fruit de Votre dressage ! Je dois vous dire que je savoure toujours cet instant où un esclave qui vient malgré tout dêtre un peu malmené et de subir sans rien dire la Domination dun Maître se trouve obligé, non pas au sens de contraint mais au sens de redevable, de ce qui lui a été donné de vivre et exprime cette reconnaissance avec beaucoup de gratitude et de respect. Cest là que je me sens vraiment Dominant dans lâme, non pas imbu de tout pouvoir, mais heureux davoir pu apporter à un soumis ou une soumise ce quil ou elle cherchait et avait besoin de vivre sous la dépendance servile acceptée en toute liberté envers Celui ou Celle reconnu comme Maître ou Maîtresse. Vous savez, cher Marquis, je trouve beaucoup de plaisir à voir quelquun entravé dans une planche munie de trois trous pour le cou et les poignets, position de laquelle il ne peut séchapper et reste à la merci du Dominant qui a seul le pouvoir douvrir le panneau supérieur de la planche qui sest refermé sur ses bras et ses épaules. Je sais que Vos esclaves nont pas besoin dêtre attaché ou lié de quelque manière que ce soit pour obéir aux moindres de Vos ordres et pour subir le fouet ou les coups de cravache sans broncher, mais cela reste un plaisir dont je ne me lasse pas de savoir que jai à la fois le pouvoir de le maintenir dans cette position souvent inconfortable, aussi longtemps quil me plaira, mais aussi le devoir de veiller à ne pas r de la situation sous prétexte de jeux D/s qui doivent rester sains et sécurisés, même pour les plus résistants et surtout pour les plus masochistes qui peuvent avoir envie daller au-delà de leurs capacités physiques réelles, sans veiller à songer à se sauvegarder avant tout.
Le Seigneur Bedwyr se penche vers sa captive qui était restée à genoux à ses pieds, mais légèrement assise sur le côté, attendant la tête baissée que son Seigneur lui ordonne de bouger ou de répondre à une de ses exigences. Le Seigneur att la chaine qui pend du cou de son esclave et lui lie à la fois les mains et les pieds et tire dessus pour lobliger à se lever. Lesclave baisse la tête, regardant le sol, dautant plus impressionnée et excitée quelle sait que son Seigneur est en présence du Maître des lieux. Totalement soumise et librement assujettie, elle se laisse faire quand son Seigneur lui att fermement les deux seins, les malaxant sans retenue, pinçant les tétons quil étire fortement, sachant très bien quil est en train dexciter Sa femelle, qui rougit de se savoir ainsi nue et exposée sous le regard avisé du Châtelain qui vient également de prendre en main lécriteau en bois qui pend à son cou pour en lire linscription, nhésitant pas pour montrer son pouvoir de Grand Maître et Maître des Lieux à tirer sur lanneau du collier de métal vers le haut appuyant fortement sous le menton, obligeant lesclave à relever la tête tout en gardant les yeux baissés avec une attitude humble et servile.
- Votre esclave « captive » est vraiment très belle. Je pense, cher ami, quelle doit vous donner beaucoup de plaisirs et de satisfactions, dautant plus quelle a lair parfaitement docile et soumise.
- Cher Marquis, je reconnais que jai beaucoup de chance davoir pour moi tout seul comme épouse et comme esclave ma belle « captive » qui mest si fidèle et si dévouée. Et puis cest un vrai régal pour nous deux, car elle adore partager nos jeux et tous mes désirs même les plus pervers.
- Cher ami, je suis heureux davoir pu parler quelques instants avec vous en cette soirée, je vais devoir vous laisser poursuivre sans moi, car je dois également saluer les autres Dominas et Maîtres qui mont fait lhonneur dêtre présents pour mon anniversaire. Je vous laisse tout à vos plaisirs partagés et votre prise de possession qui ne pourra que contenter une si belle femelle avide de sensations, car elle respire, par tous les pores de sa peau, la sensualité et la réceptivité qui lhabitent
(A suivre
.)
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