Bénédicte (Chapitre 3)
BENEDICTE CHAPITRE 3
Le lendemain Gontran est parti sans un mot, moi à la fac où les garçons et certaines filles me regardaient différemment. Pierre Edouard, toujours très prévenant est venu me dire:
- Bénédicte grâce à toi j'ai passé une merveilleuse nuit !
- Moi aussi Pierre Edouard mais je suis une femme mariée et j'ai eu un moment d'égarement cela ne se reproduira plus !
Disant ces paroles ma seule envie était que les moments passés avec Pierre Edouard se reproduisent dès que possible.
Les semaines ont passé, Pierre Edouard a trouvé une fille sûrement beaucoup plus expérimentée que moi. Cependant à la bibliothèque je remarquais que des garçons me regardaient avec plus d'attention. J'étais persuadée que Pierre Edouard et Valérie n'y étaient pas étrangers. Grâce à eux ou à cause d'eux j'ai rencontré Frédéric. 1 m 90 de finesse physique et intellectuelle, des yeux bleu océan dans lesquels il était agréable de se perdre.
Nous avons organisé des 5 à 7, des 2 à 4, des 10 à 12, en fonction de nos emplois du temps, dans un hôtel près de la faculté.
Grâce à lui j'ai découvert les merveilles du cunnilingus, de la lente fellation qui conduisait sa bite à se vider dans ma bouche et dont je faisais glisser cette semence ou goût si particulier, dans mon palais en m'en gargarisant. Les caresses sur ma vulve quand ses doigts venaient inspecter ma fente à la recherche d'un clitoris plein d'attentes. Bref le bonheur à l'état pur !!!
Ces petites récréations ont durées plusieurs années avec lui et d'autres, toujours sous l'il bienveillant de Valérie mère maquerelle de l'organisation des rencontres, car je suis incapable de me souvenir combien d'autres ont visité mon entre cuisses ainsi que le goût de tous les spermes dont je me suis délectée.
Gontran continuait à me faire l'amour sans fantaisie tandis que je regardais le plafond en attendant que le temps passe.
Cet idiot ne pensait pas une seconde que je pouvais prendre la pilule, désapprouvée par l'Eglise.
Les années ont passé, j'ai terminé mes études brillamment et je suis rentrée dans un grand cabinet d'avocat. L'un de mes collègues Danois me plaisait beaucoup et nous sommes devenus très vite amants.
Avec lui j'ai découvert de nouveaux plaisirs celui du 69 en particulier lui dessous ou vice versa.
Sentir des mains écarter délicatement les lèvres de mon sexe, la langue les parcourir pour arriver à mon clitoris que je sentais durcir, ma respiration s'accélérer en proportion du plaisir que je sentais monter en même temps que ma mouille devenait plus abondante et inondait la bouche d'Olaf qui l'aspirait avec délectation. Dans le même temps j'engloutissais sa verge aussi profond que possible, enrouler ma langue autour de son gland, en passer le bout dans son méat, bref le savourer au fur et à mesure que son membre grossissait, savoir que grâce à mes caresses il allait emplir ma bouche de son jus délectable dont je me régalerai du goût salé avant de l'avaler comme une friandise rare. Tous ces plaisirs que je découvrais et qui me laisserait pantelante au bord de l'évanouissement. J'avais de plus en plus de mal à renter au domicile conjugal, dans cet hôtel particulier, où je retrouverai ces visages austères enfermés dans leurs bondieuseries.
Les choses ont éclaté avec ma belle-famille lors d'un déjeuner dominical.
Je suis arrivée et me suis assise directement avant même que ma belle-mère ne prononce le traditionnel bénédicité !
- Mon , me dit-elle, je vois que vous ne respectez plus aucune valeur de notre rang, par conséquent je vous dispense et même vous ordonne de ne plus paraître à ces déjeuners où nous louons le Seigneur de nous réunir.
- Je vous en remercie Mère, ces mascarades me sont devenues insupportables.
Elle était devenue blafarde sous la poudre blanche dont elle se tartinait les joues et les bajoues car pour elle un teint hâlé était synonyme de vulgarité.
Mon beau-père à l'autre bout de la table riait sous cape, lui dont je savais qu'il fréquentait régulièrement les meilleurs bordels et qu'à son grand regret Marthe Richard était passée par-là pour mettre de l'ordre ou tenter d'en mettre.
Le soir même Gontran me fît part de son désir de faire lit à part; ce dont je me félicitais car ainsi je pourrai me masturber tout à loisir en pensant aux merveilleuses caresses qu'Olaf savait me prodiguer.
Cependant une chose commençait à me travailler : le désir d', mais un d'Olaf et non de Gontran ne souhaitant pas avoir devant moi un double de lui-même. Que le Diable m'en protège et m'épargne un tel calvaire !
J'ai parlé à Olaf de ce désir et il m'a avoué que c'était également son souhait le plus cher mais qu'il ne m'en parlait pas de peur de ma réaction ! Etant tous les deux d'accord j'ai cessé de prendre la pilule; mon mari ne me touchant plus il n'y avait aucun risque, si je tombais enceinte, que l' soit de lui et non d'Olaf.
Je ne rentrais plus au domicile conjugal que très tard le soir ou aux premières heures du nouveau jour, m'étant arrachée, avec regrets des bras d'Olaf. J'avais pris l'habitude d'être nue quand j'étais dans l'appartement d'Olaf et lui aussi. Cela nous permettait de nous frôler, de nous caresser, lorsqu'il était à son bureau et que je venais près de lui immédiatement sa bouche venait honorer mon abricot, sa main peigner ma toison bien taillée aux lèvres bien dégagées. Pour ma part j'aimais me pencher pour décalotter son gland et le caresser du pouce tandis que mes autres doigts serraient cette hampe tellement aimée !
Bien évidemment ces mignardises se terminaient sur le lit ou la moquette où j'aimais tant sentir son sexe pénétrer et en moi tandis que mes muscles vaginaux, que je savais très bien contrôler, lui prodiguaient un massage qui augmentait la puissance du jet de son éjaculation.
Cette frénésie sexuelle, que je n'avais jamais connu précédemment, prenait une tournure encore plus intense depuis que j'avais arrêté la pilule. Nous faisions l'amour à tout propos, n'importe où t surtout je faisais tout pour que le moins de sperme s'échappe de ma fente; allant jusqu'à me coucher sur le dos les pieds posés sur le mur, presque dans la position du poirier, pour que le maximum de spermatozoïdes puissent migrer, en paix, vers un ovule.
Tous ces jeux sexuels, je les avais connus avec ma multitude d'amants mais ils prenaient une saveur particulière avec Olaf car je l'aimais, de cet amour où l'on se sent se fondre dans l'autre et réciproquement.
Dès le premier mois je fus enceinte, rayonnante de bonheur ainsi qu'Olaf mais comment allait-on gérer le fait que je sois toujours mariée avec un Gontran, ses prières, cantiques et adorations diverses, excepté moi bien évidemment puisque j'étais le symbole du PECHER; d'Eve ayant privé Adam du paradis terrestre.
Je laissais venir en faisant l'autruche. Tout s'est dénoué quand ma grossesse fût patente.
Gontran et pour cause savait que l' que je portais n'était pas de lui.
Il m'a donc fait part de ses décisions :
· Désormais nous ferions chambre à part. (Quelle veine).
· Il reconnaîtrait l' car c'était son devoir de chrétien et de mari. J'ai rétorqué qu'il n'en serait pas question. J'attendais cette , qui n'avait pas été conçu par le Saint Esprit, à mon grand regret pour lui, et que comme il avait un géniteur ce serait lui qui reconnaîtrait l'. Qu'en plus je l'aimais car il m'apportait toutes les satisfactions sexuelles qui me rendaient heureuse. Gontran préférant se boucher les oreilles que d'entendre une telle abomination.
· Que je ne paraisse que le moins possible devant ses yeux, il me donnait même l'absolution pour que je quitte le domicile conjugal pour aller vivre avec mon "Viking barbare et immoral". Qui m'avait détourné de mes devoirs d'épouse et du droit chemin prôné par l'Eglise, ce dont je me foutais du tiers comme du quart.
Il a rédigé une lettre, très claire, dans ce sens. Etant avocate je savais tenir là un document apportant. La preuve de notre séparation de corps qu'il le veuille ou non serait transformée en divorce tôt ou tard.
Je suis donc partie vivre mon amour avec Olaf en toute sérénité. Avant même la naissance de notre fils en 1984 nous nous sommes mariés au Danemark où le délai de viduité n'existait pas comme en France.
Nous étions un couple comblé et mes nombreux amants me paraissaient bien loin. Valérie, mon initiatrice en "perversion" était restée une amie, marraine de notre fils, elle n'en revenait pas de me voir aussi transformer. En 1987 nous avons eu une fille. Deux s adorables et adorés. Nous avions tous les deux un excellent job qui nous passionnait.
C'est dans cet esprit que je me réjouissais d'aller à l'autre bout du monde découvrir un pays nouveau. J'étais loin de me douter que je ferai d'autres découvertes aux quelles je ne m'attendais pas du tout. Je vous raconterai ce voyage dans un rochain chapitre.
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