La Pension De Mary 03
Chapitre 3: Cest pour la maison
Jentre dans la chambre silencieusement.
Il est presque deux heures du matin.
Javance lentement. Je suis nue dans le clair de lune qui éclaire faiblement la pièce.
Je massieds au bord du lit. Je tire le drap le plus légèrement possible.
Elle est mignonne, dans son T-shirt en coton. Mes mains se posent doucement sur ses seins. La sensation est belle, ferme, vivante. Ça mémoustille.
Je pose un baiser sur ses lèvres.
Un second.
Elle se réveille.
- Mmm ?
Je lembrasse encore.
Elle passe ses bras autour de moi, mattire à elle, la nuit désinhibe, elle nétait pas aussi prête tout à lheure.
Je mallonge entre ses cuisses écartées et me perds dans le baiser.
***
Elle est arrivée ce matin, avec ses parents, une adolescente rebelle, à peine plus petite que moi, un petit haut noir, des cheveux bruns épais qui lui descendaient sur les épaules, des yeux bruns soulignés de noir, une jolie bouche.
De belles fesses rebondies dans un jean serré. Et la promesse de seins bien pleins et libres dans le décolleté lâche.
Le père, court sur pattes, trapu. La mère, les yeux dans les étoiles, le regard perdu, ravie dêtre à la mer pour le week-end. Une romantique aveugle.
Je connais ce genre de familles, de celles qui traînent leur ado partout, sans que celui-ci, ou celle-ci en loccurrence, nait son mot à dire sur la question. Pourquoi venir se perdre au milieu de rien quand on peut rester à la ville avec les copains et copines ?
Je les ai accueillis, sourire charmeur, lhomme ma détaillée, jai demandé leurs cartes didentité je ne le fais pas toujours mais javais mes raisons et fus ravie de constater que lado ne létait pas tant que ça
Jai toujours aimé les brunes.
- Si vous préférez, je peux vous mettre dans deux chambres séparées, comme ça la demoiselle aura un peu dintimité ?
Le père a froncé les sourcils.
- Combien ça nous coûterait en plus ?
Direct. Honnête. Limite malpoli.
- Rien du tout. Cest pour la maison. Nous avons une chambre de bonne précisément pour ce genre de cas.
Le visage de la grande ado sest éclairé. Celui des époux aussi. Ils pourraient fricoter si leur fille ne passait pas la nuit avec eux. Le père nest pas chaud. La mère, si.
Laffaire était conclue.
Jai montré aux parents le chemin de leur chambre puis ai accompagné la jeunette jusquà la sienne. Enfin
jeunette
elle nétait pas beaucoup plus jeune que moi.
- Voilà. Voudrez-vous un massage ?
Elle a souri.
- Un massage ? Il faut que je demande à mes parents, ce sont eux qui payent.
Jai posé ma main sur son bras, et lai laissée un peu plus que nécessaire pour un geste qui se voulait seulement rassurant.
- Inutile de les inquiéter davantage, cest pour la maison.
Elle a hoché la tête avec enthousiasme.
- Oh bah merci beaucoup, je veux bien alors.
Jai retiré ma main, caressante. Elle la remarqué.
- Très bien. Disons
17h30 ?
Elle a accepté, lair pensif.
- Ici ?
- Ici même, ce sera très bien, nous serons au calme.
Elle a froncé les sourcils.
- Nous parlons bien dun massage ?
Jai souri et répondu dun ton léger.
- Bien sûr, quoi dautre ?
Jai ouvert les rideaux en grand et entrouvert la fenêtre avant de sortir.
En refermant la porte, je lai imaginée sasseoir sur son lit, des questions plein la tête.
***
Je suis arrivée quelques minutes en avance. Jai frappé à la porte, avec une envie folle de ne pas attendre la réponse et dentrer, de la surprendre, de la déstabiliser. Mais non, bien sûr, il fallait procéder lentement.
- Entrez.
Jai arrangé mes boucles blondes et ai ouvert la porte, un sourire affable aux lèvres. Affable et coquin.
Elle lisait sur le lit, elle avait passé une robe légère qui dévoilait ses cuisses épilées.
Mon sourire sest accentué. Mignonne, décidément. Jai fermé la porte à clé derrière-moi.
- Cest lheure du massage, jeune demoiselle !
Elle a souri, ravie.
- Merci. Dois-je me déshabiller ?
Mon cur a manqué un battement. Elle me livrait sa nudité sur un plateau dargent, je navais même pas à insister pour la voir se dénuder.
- Oui, sil-vous-plaît. Je ne voudrais pas verser des gouttes dhuiles essentielles sur vos vêtements.
Elle a déboutonné sa robe. Elle ne portait pas de soutien-gorge dessous. Ses seins étaient petits et rondelets, ils pointaient vers moi, arrogants.
- Jolie.
Jai parlé tout haut. Le rouge mest monté aux joues immédiatement. Elle na pas semblé sen rendre compte.
- Merci. Je garde la culotte ?
Jai hésité, la bouche sèche.
- Comme vous préférez.
Elle a haussé les épaules.
- Ce serait idiot de la tacher.
La culotte a glissé au sol.
Jai sorti mes huiles en contemplant son corps gracile, sa peau mate, le galbe de ses fesses, la finesse de sa taille.
Elle sest allongée sur le ventre. Jai commencé à la masser.
Lorsque je lui ai posé les premiers baisers sur le haut du dos, elle a souri.
***
Elle gémit faiblement lorsque mes doigts trouvent sa touffe noire. Nous nous embrassons toujours dans la nuit, sa langue est vorace, féroce, elle clame toute son énergie, toute sa vigueur, toute sa jeunesse. Mes doigts trouvent le bouton doux, le creux humide, elle empoigne mes seins nus, me presse daller plus avant, lobscurité nous protège, elle sait quelle peut tout attendre de moi, tout me demander.
Jhumecte mon majeur dans la fente avide puis lappuie sans honte sur le bourgeon épais. Elle ouvre les cuisses, happée par le plaisir, sa langue contre la mienne se fait pressante, elle était encore si timorée cet après-midi
Ses mains sur mes mamelons font des merveilles, je lutte pour ne pas perdre pied, pour contrôler la situation mais il est si tard que je ne peux mempêcher de partir un peu dans le coton voluptueux qui nous étreint toutes les deux.
Son T-shirt est relevé, son corps sous moi est ferme, musclé, réactif. Cest ce que jai aimé en la massant, le plaisir sauvage de son dos sous mes doigts, la manière dont ses fesses rebondissaient à mes passages répétés, ses tétons noirs qui dardaient sous mes paumes et ce baiser unique mais profond avec la promesse de nous revoir cette nuit.
Elle se tend, rejette la tête en arrière, jembrasse son cou, mes lèvres descendent le long de son corps, elle ondule le bassin pour me faire comprendre quelle aime, que cest là quelle me veut, je marrête un instant sur ses seins dressés qui emplissent vite ma bouche, jaspire ses tétons épais, les fais rouler sous ma langue, elle se cabre, mes doigts glissent en elle, je souris, elle est douce, je continue ma descente lascive, je goûte ce qui se présente à ma langue, la fissure de son nombril, la forêt de ses poils noirs et drus, son bouton gonflé, son vagin parfumé.
- Oh
Le gémissement unique me ravit, je plonge le visage entier dans sa moiteur féminine, le nez, la bouche, la langue, le menton, je la câline et la caresse, mes mains remontées sur ses seins fermes, elle se cabre, souvre pour me demander daller plus loin, elle ondule le bassin pour que jaille plus vite, plus profond, son souffle devient plus erratique, plus cadencé, je sens son ventre palpiter, sa chair darder sous mes lèvres gourmandes, je serre les cuisses pour répondre au plaisir qui appelle, polisson.
Soudain, ladolescente saisit ma tête et se tend, tremblante, en couinant silencieusement, je cherche le plus profond delle avec ma langue et accueille les vagues salées avec délectation.
- Ah
a
.a
Elle vibre contre mon visage, cambrée à lextrême, je presse ses mamelons sans ménagement, elle gémit son abandon des sanglots dans la voix.
Elle se détend enfin, encore toute frémissante, je remonte lentement, elle membrasse longtemps en me regardant dans la pénombre, les yeux brillants.
Je quitte bientôt la pièce.
***
Jentre dans la chambre des parents, sans bruit.
Ils dorment tous les deux, elle sur le côté, lui, sur le dos.
Je souris. Je suis nue, déjà.
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