Désobéissante Chap 5 À 7
5. Ne parle pas à des inconnus.
- Tu as bien pris ton cahier de liaison dans ton cartable ?
- Oui m'man.
- Très bien. Tu montres le mot à la maîtresse, j'ai écrit que tu pouvais rentrer seule ce soir.
- D'accord.
- Et n'oublie pas: tu rentres directement, et tu ne parles pas à des inconnus.
- Oui m'man.
- Même s'ils te proposent des bonbons, c'est bien compris ?
- Oui m'man.
***
Après le chocolat chaud très onctueux, il m'a emmenée chez lui. Je savais pourquoi.
Il n'a pas perdu de temps: Il a ouvert son pantalon et m'a proposé... sa friandise...
Je ne connais même pas son prénom...
Je ne sais même pas ce qu'il aime, comment il rit, quel parfum il met... s'il a une copine...
Je laisse ma robe tomber au sol, je ne porte rien dessous. Et je suis épilée intégralement là où il regarde.
- Jolie.
Je souris timidement en m'approchant.
Son sexe est dur entre mes mains, long et ferme. Ainsi je lui plais tant que ça ? C'est... rassurant.
Je me plie en deux et le prends dans ma bouche sans me mettre à genoux - je sais que les garçons préfèrent, mais je ne veux pas m'installer dans une longue fellation.
Un sas de sûreté au cas où l'expérience ne me convienne pas...
Je le goûte, hésitante, je l'entends rire silencieusement, ses abdos tressautent, je m'enhardis, le gland est doux, suave, parfumé, je l'avale plus profondément, il se tend dans ma bouche, dans ma gorge, je sens les veines marquées comme autant de sillons de plaisir contre ma langue...
Il se contracte, me retient la tête, sa queue bat soudain, il ne va pas venir déjà ???
- Oushhh... doucement...
Les battements de désir presque assouvis cessent. Je n'ose plus continuer, j'ai envie de lui ailleurs qu'entre mes lèvres...
Je le titille quelques instants du bout de la langue, il rit encore, j'aime la joie qui émane de lui.
Je ne le connais pas mais je suis sûre qu'il me plairait si d'aventure nous nous revoyions...
Il n'a pas l'air de vouloir bouger alors j'embrasse le gland soyeux une dernière fois et me redresse.
Il me tend ses lèvres, le baiser est langoureux, il est habillé, je suis nue à l'exception de mes chaussures à talons, j'aime le contraste...
Je me tourne et lui présente mes fesses, petites, galbées, délicieuses, deux gouttes parfaites.
Il glisse son sexe dans ma minette sans prendre la peine d'ouvrir son pantalon - le soulagement est immédiat, je respire plus vite, il s'accroche à mes seins et me lutine sans rechigner, aussi loin qu'il le peut...
Il est...
...attentif... il m'écoute, il bouge avec moi, il n'essaye pas de me forcer au plaisir ultime, il cherche le chemin, la voie, la manière dont je vais à la jouissance...
...il entre, sort, enfonce profondément, puis plus loin encore, son pantalon me rentre dans la peau, sa ceinture me vrille les fesses, mais je grimpe, je monte en puissance, je vais où il me mène, je le mène où je veux aller...
- Oh...
Il me plaque au mur, je ris, je gémis, toujours plus profond en moi, je m'ouvre comme une fleur d'été, il me butine passionnément, je viens enfin, en vagues intenses, je m'appuie sur une table basse, pantelante, chancelante, des étoiles dans les yeux, le corps en coton et en feu...
Son pouce joue entre mes fesses, pénètre le doux antre tabou, je m'ouvre à son passage et la happe, sans équivoque pour lui dire mon envie...
- Ooh...
Il retire son sexe de ma minette repue, puis son pouce... qu'il remplace par le membre encore humide de cyprine...
Je rejette la tête en arrière, des étoiles au corps.
- Doucement... Doucement...
Il glisse lentement, je m'ouvre sans honte, accepte les plaisirs interdits, je le sens mieux, je le veux, je l'aspire...
Il pousse, je l'accompagne, féroce, sauvage, je geins et gémis, entre jouissance et douleur, il râle et tremble, avant d'exploser en moi, dans les tréfonds de mon intimité, de longues saccades savoureuses, qui me remplissent et me comblent, achèvent mon plaisir, accentuent mon extase.
Il s'affale sur moi, nous tombons à genoux sur la table basse, il continue de me lutiner jusqu'à ce que sa friandise, satisfaite, sorte toute seul de ma fleur éclatée...
Nous restons longtemps ainsi... le bonbon de cet inconnu durcit à nouveau entre mes fesses souillées. La soirée n'est pas terminée.
6. Qu'est-ce qu'on dit ?
- Dis bonjour à la dame.
- ...
- Manon, dis bonjour. Ce n'est pas poli.
- Ce n'est rien, laissez-la, elle est petite encore.
- ...
- Bon, on reparlera de ça. Je prendrai deux baguettes, s'il-vous-plaît.
- Voici, ça nous fait 1 euro 80. Tiens, petite demoiselle, une chouquette pour toi.
- ...
- Manon, qu'est-ce qu'on dit ?
***
Elle a la trentaine. Les cheveux longs, blonds. Les lèvres rouges. Naturelles.
- Bonjour jeune fille.
- ...
Elle me fait la bise.
- Manon, c'est ça ?
Je hoche la tête, paralysée. Incapable d'émettre un son. Je lui ai dit mon prénom hier, dans un bar à filles du Marais, où nous avons décidé de ce rendez-vous... j'avais bu...
Elle sourit en me menant vers sa chambre. La lumière est tamisée, des bougies donnent à la pièce un côté mystique... Un diffuseur d'huiles essentielles émet une lueur bleutée, des fragrances d'agrumes mêlées de lavande.
Elle m'embrasse sur les lèvres.
Déboutonne mon chemisier.
Palpe mes seins.
- On s'arrête où tu veux. On va où tu veux. Entendu ?
J'acquiesce.
- Tu es si jeune... c'est ta première fois ?
Je l'embrasse à mon tour en opinant encore.
Oui.
C'est la première fois.
Avec une femme.
Elle s'attarde longuement sur ma poitrine, la dessine, la flatte.
- Tu as de beaux seins. Fermes. Lourds. J'adore.
Je souris, l'air incertain.
Mes mains montent le long de ses hanches. Elle a la taille fine. Passent sous son T-shirt serré. Sur ses seins mous mais amples.
- Mmm.
Elle est sensible. Les aréoles se hérissent sous mes paumes, ses tétons durcissent.
- Pince-les.
Elle chuchote. Sa voix est comme le miel. Épaisse. Dorée. Sucrée. La promesse de douceur.
J'obéis. Les mamelons roulent sous mes doigts, elle m'imite, elle me presse les tétons avec fermeté. Je les lui pince avec ardeur.
- Mmm...!
Elle sourit à mes gémissements discrets, ses baisers se font plus profonds, plus langoureux.
Mes mains restent sur sa poitrine, sous le T-shirt blanc moulant presque relevé maintenant.
Les siennes...
Les siennes déboutonnent mon jean. J'ai le vertige.
Elle fait glisser ma culotte sans cesser de m'embrasser. Je ne me suis jamais sentie aussi nue.
Ses mains parcourent mes fesses, les pressent sans hâte, en expérimentent la texture bombée et ferme.
Puis elles passent... devant... les doigts sont joueurs sur la peau épilée de ma minette. Elle glisse le majeur entre les lèvres et sourit en constatant l'abondante humidité.
Elle rompt le baiser - lorsqu'il a commencé, j'avais un peu l'impression d'embrasser une éponge mouillée, ça manquait de... fermeté... mais à mesure qu'il se prolongeait... la douceur exquise... la... délicatesse... ont gommé ce sentiment.
- Viens, assieds-toi.
Elle me pousse sur le lit, j'ai le cur qui s'emballe.
- Allonge-toi.
J'obéis encore, la respiration haute.
Elle s'agenouille entre mes cuisses, les écarte avec précaution et goûte mon intime excitation.
- Tu as envie... (elle sourit)... les hommes ne savent pas s'occuper du minou d'une femme. Ils ne pensent... (elle me donne un long coup de langue, je frissonne)... qu'à pénétrer, fouiller, le plus loin, le plus profond... le plus vite... idiots... (elle applique ses lèvres sur les miennes, j'écarte les cuisses un peu plus, j'aime) ...nous aimons la lenteur, la douceur, l'anticipation... ne pas savoir quand les doigts... (son pouce glisse en moi, j'arrête de respirer, j'ai la tête qui tourne).
Elle se tait, son visage plonge en moi, j'essaye de la regarder, mais je suis vite prise par son appétit, par sa maîtrise, je pars, incapable de différencier les sensations, nez, doigts, langue...
Ses cheveux blonds au creux de mes cuisses reflètent le scintillement évanescent des bougies et me font l'effet d'une fontaine d'or qui m'inonde, qui me baigne de frissons magiques.
- Mmh...
L'orgasme m'emporte, pur, puissant, une colonne de lumière, je ne sais plus respirer, je coule dans la bouche de ma partenaire, je tremble, je fonds sous les assauts de ses doigts...
Elle me laisse au bord de l'oubli, incapable d'ouvrir les yeux, elle se relève et monte sur le lit. Elle m'enjambe le visage sans attendre et plonge sa rose parfumée sur mon nez, sur ma bouche, elle se frotte, ondule le bassin, je lui saisis les hanches et déguste le jus inconnu, salé, qui rappelle les embruns, l'océan... si différent du sexe de l'homme, tout n'est que douceur, volupté, une grâce humide, fuyante, secrète...
Les ondulations s'amplifient, ma langue se fait plus curieuse, je la lèche du cul au con, du con au cul, sans retenue, elle s'ouvre, gémit bruyamment, demande, encore, encore...
Elle se tend bientôt et se fige, écrase mon visage, m'inonde de ses heureux liquides, mes doigts sont plantés au fond de moi, je ne sais quand je les y ai mis...
Elle frissonne longuement, je la bois en longue gorgées salées, salive et cyprine, une fontaine de délice coule dans ma gorge, les vertiges ne veulent pas cesser, il semble que je ne pourrai plus jamais me passer du goût d'une femme.
- Ouh... ça... c'était bon...
J'acquiesce alors qu'elle s'allonge à mes côtés, nue, je ne sais comment.
Une phrase résonne dans ma tête.
("Qu'est-ce qu'on dit ?")
Je souris et chuchote:
- Merci... madame...
Elle rit et m'embrasse, une main sur mes seins.
- Merci à toi... tu te débrouilles très bien.
Je glisse ma main sur son minou, aux poils épars, doux et dorés comme le duvet d'un poussin.
Elle s'ouvre et aspire mes doigts.
Elle me sourit, l'envie dans les yeux.
- Autre avantage de notre partage féminin... je ne suis jamais rassasiée...
Je l'embrasse en chuchotant:
- Moi non plus...
7. Apprends à dire non.
- J'ai faim maman.
- Tu n'as pas mangé ton goûter avant l'étude ?
- Jérémy et Natanaëlle voulaient un bout de mon gâteau. J'ai partagé.
- C'est bien de partager avec ses camarades, mais si je te mets un goûter dans ton cartable, ce n'est pas pour que les autres le mangent !
- Mais ils m'ont demandé !
- Je sais, ma chérie, mais parfois il faut savoir dire "non". Tu comprends ?
- Oui, m'man.
***
Il me regarde de façon insistante.
Marion aussi.
- Quoi ?
- Montre-moi tes seins.
J'écarquille les yeux.
Devant elle ???
Il rêve !
- Non !
Il se tourne vers elle.
- Et toi Marion ?
Elle sourit, ôte son t-shirt moulant et soulève son soutien-gorge. Elle a des dents comme des perles.
- Profite !
Je suis soufflée ! Je ne savais pas qu'il... qu'elle... que tous les deux... il le fait avec elle ???
Il admire les petits seins pointus et bruns sans les toucher.
Elle se penche au-dessus de la table et l'embrasse avec une vigueur qui me fait bouillir les entrailles de jalousie. Est-ce qu'elle l'a allumé parce qu'elle savait pour lui et moi ?
La garce !
Il se tourne vers moi.
- Alors Manon ?
Je devrais dire non. Mais il est à MOI !
- O
ok.
Je dégrafe ma robe à pois et la fais glisser sur ma poitrine nue.
Mes seins sont bien plus gros que ceux de cette
gamine ! Ils sont plus appétissants. Plus ronds. Plus fermes. Mais
ceux de Marion lui donnent plus envie, je peux le lire dans ses yeux.
- Parfait. Enlève ta robe, maintenant.
Ça va un peu loin... si nous étions seuls, ça ne poserait pas de problème, mais avec elle ici...
Avant que je puisse répondre, Marion se lève, s'allonge dans le canapé - ses seins restent pointés vers le ciel, miraculeusement - et enlève son short. Elle porte une culotte en coton rose avec une tache sombre et humide à l'entrecuisse. Le message est clair.
Elle est si... avide et gourmande...
comme moi, au début
je reconnais la lueur dans ses yeux
elle le veut !
Sa voix se fait coquine.
- Je peux retirer la culotte aussi...
Ses doigts tournent lentement sous le tissu trempé. Je ne reconnais pas ma timide Marion !
Il me regarde, l'air amusé.
- Manon ?
Je devrais me rhabiller.
Refuser.
Sortir et les laisser baiser.
Mais est-ce bien important, qu'elle soit là ? Ce n'est pas la première fois que je fais un plan à trois... c'est juste que c'est lui. Et elle. S'il s'attend à ce que je la bécote, ou plus, il se fourre le doigt dans l'il. Il y a des limites, même pour moi.
Je hoche la tête et fais glisser la robe le long de mon corps, jusqu'au sol.
Je rejoins Marion sur le canapé, en marchant lentement devant lui. Je sens ses yeux sur le string blanc en dentelle. Un point pour moi.
Je m'assieds, cuisses écartées, je laisse un majeur coquin courir le long de ma fente. Je sens la chaleur humide sous mon doigt. Je me demande ce quil pense. Apparemment, il ne pense pas beaucoup, à cet instant. Sa queue pense pour lui.
Ses yeux brillent de gourmandise.
Je souris, ironique.
Il ne la perçoit pas.
Il se lève et vient se tenir debout devant moi.
- Sers-toi.
« Sers-toi » ??? Il se la joue macho ???
Marion gémit à ses propres caresses. Elle a les yeux ouverts, elle m'observe.
Encore une fois, je devrais dire non.
Refuser leur petit jeu.
Mais...
Ça m'excite.
J'ai envie.
Bordel.
J'ai toujours envie, avec lui !
Faut dire que jai uvré pour quil accepte mes
attentions
je ne peux pas laisser passer une seule occasion de lavoir contre moi. Même si je dois supporter la petite harpie.
Très bien.
Je me redresse et déboutonne son pantalon. Le pénis est là, sa vigueur déforme le boxer. J'en ai l'eau à la bouche.
Je le libère, il se dresse juste devant mes lèvres. Marion gémit faussement, comme une blonde de téléréalité. Ou de film porno. Elle veut jouer à la garce. Très bien.
J'empoigne fermement la longue queue dans ma main et la pointe vers la brunette.
- À toi l'honneur, ma puce.
Elle hésite.
Je souris, triomphante.
Pas facile de passer à lacte devant une autre, hein ?
Il vient à son secours.
- Marion veut juste regarder.
Quoi ?
Juste regarder ?
Je secoue la tête.
- Si elle reste, elle joue avec nous. Elle ne fait rien, je ne fais rien.
- Allons, Manon
Marion pince les lèvres.
- Cool.
Elle sourit en coin, se redresse et se place devant le sexe que je tiens toujours entre mes doigts. Ce qu'elle peut m'énerver, parfois !
Elle prend une pose faussement pensive.
- Tu crois que je peux lavaler entier, ma chérie ?
Sans attendre la réponse, elle prend dans sa bouche d'un coup.
Il proteste.
- Marion...!
Elle le goûte en souriant, mutine. Je le maintiens d'une main ferme lorsqu'il essaye de reculer.
Pourquoi se montre-t-il aussi... raisonnable... tout-à-coup ?
Est-ce qu'il voulait juste me tester ? Montrer à Marion que je lui appartiens ? Que je suis prête à tout pour lui ? Que je ne sais pas dire non ?
Je me demande si c'est la première fois qu'elle le touche...
Est-ce qu'ils n'ont fait que fantasmer sur mon humiliation devant elle ?
C'est raté.
Elle l'aspire, moins loin que moi, mais avec toute sa jeune énergie, en caressant ses petits seins pointus. Il ne quitte pas des yeux les lèvres fines qui dessinent si bien la forme presque ronde de sa queue, il ne manque pas une miette du spectacle de la langue pointue et rouge si rouge ! - qui vient affoler le gland gonflé... je prends le relais, enfonce le sexe jusque dans ma gorge, je sens que Marion enlève sa culotte et s'étend, à côté de moi, cuisses écartées.
Il semble fasciné par la vue qu'elle lui offre. Je dois bien avouer, à contrecur, que je le suis aussi, même si je sens encore cette vague de jalousie. Je suis bien décidée à aller au bout de cette farce.
Je le suce plus vite, il se pâme sur ma langue, enfle encore, je sais comme il aime, je sais comment le faire réagir, je l'ai pris dans ma bouche plus que de raison, même quand il ne voulait pas, même quand il ne pouvait plus... je le , l'avale et le recrache, je l'aspire et le mordille, je le masturbe devant mon nez et le gobe loin dans ma gorge, jusqu'à presque le faire venir, puis je brise l'étreinte, me relève et le guide entre les cuisses de ma rivale.
Il hésite, pantelant, essoufflé.
Il résiste.
Mollement.
Il ne veut peut-être pas se taper une autre que moi... devant moi ? Ou alors... c'est parce que c'est elle ? Comme si ça faisait une différence. Marion et moi sommes si proches. Suffisamment proches pour survivre à... ça ?
Je l'embrasse sur la bouche, langoureuse, il me pince les seins affectueusement, cherche mon minou des doigts, teste mon envie, la douce chaleur de ma mouille grasse, mais je me fais violence, je romps le baiser, et le force à contempler Marion, qui attend, un majeur coquin plongé au fond d'elle.
Je pousse sur ses épaules pour qu'il s'agenouille. Il m'a entraînée là-dedans. Il va payer. Glorieusement.
Marion a la peau si blanche... sa chatte n'est qu'une petite fente rose, qui cache à peine un bourgeon délicat de la taille d'une goutte de pluie.
- Viens.
Il pose une main sur chaque cuisse de la petite brune qui ne le quitte pas des yeux, la bouche légèrement entrouverte, les mains sur les seins, elle se fait provocante, comme pour le défier de refuser.
Je guide le pénis entre les chairs fragiles et l'humecte abondamment au bord des petites lèvres roses.
Elle inspire brusquement, saisie par la force des sensations. Le gland est gonflé, violacé, affamé.
Il est en mon pouvoir, il ne peut plus reculer, plus rien décider, sa queue vibre dans ma main, lorsque je lui fais effleurer le bourgeon minuscule, lorsque je le pousse au creux des replis fragiles, lorsque je lui fais ressentir le baiser humide de la rose peut-être encore vierge en tout cas peu expérimentée, certainement, bien que nous n'en ayons pas vraiment parlé.
- Ooush...
Marion bascule le bassin, relève les genoux, elle ne hâte pas les choses mais son corps tendu me réclame le coup de grâce, le soulagement, le pal, enfin.
Je me place derrière lui, sans lâcher le vit rageur, à genoux moi aussi, je plaque mes seins - durcis par le désir - contre son dos, et je le mène à la découverte des plis tendres de la petite Marion, en le poussant d'un coup sec dans la chatte étroite. Le pruneau disparaît dans un bruit humide, puis réapparaît un instant avant de plonger plus profondément; en trois à-coups, il est planté jusqu'à la garde.
- Woooow...
Elle reste silencieuse, figée, tandis qu'il explore méticuleusement le con dégoulinant, tellement serré que le petit bouton rose est au grand jour, révélé par les lèvres écartelées.
J'y appuie mon pouce et le fais tourner au rythme du troussage lent qui se joue devant moi.
- Mm.
Elle réagit, elle s'ouvre davantage, se détend, des dépôts blanchâtres s'accumulent à la base de la queue fouisseuse, elle avait envie, la garce ! Je récupère un peu de cyprine et en badigeonne le bourgeon minuscule qui darde à chaque pression de mes doigts coquins.
Je le regarde la pistonner sans relâche avec toute la délicatesse dont il est capable, je sens comme il savoure, je me serre plus fort contre lui en me demandant s'il m'a oubliée, mais il tourne la tête et m'embrasse amoureusement, les yeux clos.
Je fonds contre lui, j'ai toujours voulu son plaisir, je peux lui pardonner de me faire subir ce doux tourment, je peux le partager avec Marion pour de bon, sans rancune, sans rancoeur.
- Ohhhh... ouihhh...
Il souffle contre ma bouche, j'ouvre un il, Marion s'est redressée sur ses coudes pour onduler le bassin, prendre le contrôle des sensations, chercher son premier orgasme, peut-être, ses petits seins sont ramassés sur eux-mêmes sous la pointe durcie, ils sont fermes, ne bougent pas d'un poil malgré les mouvements du corps de plus en plus erratiques. Elle couine, j'amplifie les rotations de ma main et pince la goutte rose entre mes doigts. Marion crie sans honte, secouée de tremblements incontrôlables.
- Ah...ah !
- Mmmmpppf...
Il n'est pas loin de venir.
Je m'écarte alors qu'elle l'entoure soudain de ses cuisses fines et l'attire au plus profond d'elle-même, il s'arrête, collé à la chatte écartelée, et souffle comme un damné, je sais ce qu'il fait, il se contrôle alors qu'elle jouit en saccades, comme un homme, je les admire, fascinée, il faut que je me soulage...
Je m'allonge sur le carrelage frais, écarte mon string et fourre les doigts dans ma fente qui coule de désirs inassouvis. Le soulagement est tel ! Je fonds sous mes caresses assassines !
Il s'affale contre elle, l'embrasse sur la bouche alors qu'elle le remercie en riant, puis il se retire et se tourne vers moi, la verge lustrée de mouille fraîche et collante. Il me sourit.
- Tourne-toi.
J'ai trop envie.
Je me mets à quatre pattes, il baisse le string blanc et le laisse tendu entre mes cuisses.
Il trempe sa queue dans mes petites lèvres et pousse d'un coup, tout au fond, il m'empale sans prévenir, le plaisir me prends les reins, le ventre, il me pilonne avec autant d'ardeur et de brutalité qu'il a eu de délicatesse pour Marion, la tempête fait rage dans mon corps, elle me ravage des orteils aux cheveux, il m'emmène sur son nuage, chevauche le vent, les orages, je jouis en criant, Marion est oubliée, balayée, je suis seule au monde, transpercée de part-en-part par un éclair sauvage et électrisant.
Son pouce pénètre entre mes fesses, fouille et fouisse, cherche à augmenter mon plaisir, si c'est encore possible - et ça l'est - Marion s'agenouille devant moi et m'embrasse, je n'ai pas la force de la repousser - je sais que je devrais - et c'est à peine que je sens qu'il se retire soudain, sur le point de venir.
Je me tourne vers lui d'instinct, j'ouvre la bouche, Marion plaque sa joue contre la mienne, nous l'implorons du regard, il se masturbe et explose, nous aspergeant de sperme, tour-à-tour, il me vrille le nez, les yeux, le menton, j'en ai sur la langue, sur les lèvres... Marion le prend en bouche pour le finir, mais je la repousse et prend sa place, les derniers spasmes sont pour moi, les dernières gouttes, les dernières gorgées, elle sourit, le visage dégoulinant, les cils collés, je glousse silencieusement en aspirant la queue aimée.
Il me caresse les cheveux d'une main, Marion l'embrasse sur les lèvres, j'avale la semence en grimaçant, et je remonte partager le baiser.
Il nous relève, et nous guide vers la chambre, nues.
Je sais qu'il va vouloir encore.
Et que je vais accepter.
Il faut vraiment que j'apprenne à dire non.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!