Graffitis 3
17H. Je nen peux plus, sans aucune explication pour mes collègues et confrères, je quitte le bureau. Je sens que ma culotte est poisseuse et collante. Je suis surprise de tant de sécrétions intimes. Cela me procure en marchant une sensation confuse. Jai le sentiment que toutes les personnes alentour voient ma chatte humide. Jai honte, je suis excitée.
A peine arrivée, je me précipite sous la douche. Je la prends froide dans lespoir déteindre ce désir de jouissance. Dans lespoir de reprendre la main sur mon destin. Car je suis en perdition, incapable de jugement, dinitiative salvatrice. On dit des gens qui se droguent quils sont dans une démarche suicidaire. Cest exactement ma situation. Plus rien ne compte que cette chaleur au bas du ventre qui conduit mes décisions et annihile toute trace de discernement. Ni mon mari ni ma famille ne pourraient me détourner daller ce soir dans cette gare aux toilettes nauséabondes où les odeurs violentes de pipi se mêlent à celles de la sueur et du sexe.
Je reste en tenue de jogging, nue dessous. Je prépare, fiévreuse, le dîner, envisageant toutes les possibilités qui minterdiraient de sortir. A chaque hypothèse, une réponse. Puis mon époux arrive vers 19H. Il se met à laise et je lui apprends que je dois sortir. Je sens que ma voix tremble. Jai peur quil devine. Il me regarde surpris mais ne réagit pas. Il me confirme quil regardera la télé pendant mon absence. Nous dînons.
Je quitte la table pour aller me changer. Cest lété encore et il fait chaud. Un simple chemisier blanc boutonné sur le devant et qui laisse mes épaules nues, et cette jupe jaune canari, assez longue mais très évasée qui souvre entièrement sur le devant. Des chaussures à lacets avec des semelles assez épaisses. Je décide de mettre seulement une culotte que jai la ferme intention dôter une fois hors de chez moi. Je laisse mes seins nus.
Quand je quitte la maison mon époux est devant la télé à attendre le journal de 2OH.
Jarrive un peu en avance à la gare. Je fais le tour du bâtiment avant de me garer sur le parking presque vide à cette heure. Mon cur bat à 200 pulsations. Jai mal au ventre. La nuit est noire, pas de lune. Seule léclairage urbain diffuse une clarté impressionnante, pleine de mystère et dangoisse. Les toilettes sont au bout du quai, dans une zone mal éclairée. Discrètement jenlève ma culotte que je place dans la boite à gants
Un train arrive et des voyageurs descendent pour finir par sévanouir dans la nuit. Il est 20H. Je sors de lauto. Mes jambes ont du mal à me soutenir, elles tremblent. Mais je suis déterminée. Mes semelles de caoutchouc étouffent le bruit de mes pas. Les toilettes sont à quelques mètres devant moi. Jai peur, je crois que je vais mévanouir. Cela fait déjà bien longtemps que je déroule le film de ce moment dans ma tête, que je men suis faite jouir plusieurs fois avant darriver ici, le temple de ma perversité. Cest trop fort, je titube, je mappuie sur le mur sale. Je pénètre, des odeurs me surprennent. Personne dans les toilettes à peine éclairées. Devant moi maintenant la porte de NOTRE cabine est ouverte. Elle est libre ! Dans un sursaut de survie, je my précipite. A peine entrée, je ferme brutalement la porte et engage le loquet de fermeture. Je maperçois que je suis dans le noir complet.
Alors soudain, je crois mourir quand je sens un bras me saisir à la taille et une main se plaquer sur ma bouche. Il est là ! Collé derrière, contre moi.
- Chut la belle ! Ferme la, et tout ira bien ! Compris ?
Je ne sais pas où je trouve la force de donner mon accord dun simple signe de tête. Je sens un corps pressé contre mon dos, une bouche dans mon cou qui souffle une haleine chaude. Jai envie de vomir mais jai trop peur. Je crois en cet instant quil va me . Et comme certains animaux qui se laissent mourir quand la mort arrive, à mon tour je me sens décidée à mourir.
- Dis donc la belle, tu pisses ? Tu as peur ? Rassure toi, jen veux quà ton cul ! Pas à ta vie. Elle nous est précieuse.
Je suis toute surprise par cette voix et ces mots dont je ne saisi pas tout le sens. Lhomme derrière moi na rien de ce rustre qui sest branlé devant moi lautre jour.
- Ne bouge surtout pas, la féline, laisse moi te découvrir
Voilà
Cest bien, détend toi, tu vas aimer.
Cest vrai que ces paroles me rassurent et lentement je me détends. Mes bras glissent le long de mon corps. Jai envie quil me touche. Je mabandonne, soumise à ses désirs. La main sur ma bouche, desserre lentement son étreinte. Il sait que je suis à sa merci. Elle me prend le cou quelle serre doucement mais fermement comme pour m. Je manque dair mais cela me procure en même temps un immense orgasme que je nai pas du tout senti arriver. Je reprends difficilement mon souffle. Je sens ses lèvres chaudes sur la peau de mon cou, sa langue qui me lèche.
Son bras descend sur mon ventre. Sa main se rend compte que la jupe a une ouverture, elle se glisse, atteint ma peau, les poils de mon pubis.
- Tu nas pas mis de culotte ! Tu es une bonne chienne.
En disant ces mots, ses doigts se glissent dans mon vagin encore tout humide et de ma mouille et de ma pisse. Ses autres doigts me fouillent la bouche. Il me presse contre lui, contre mes fesses, je sens sa bite dure, droite, grosse. Jai envie quil me prenne, je suis prête à le supplier de me baiser.
Soudain, un bruit dehors, dans les toilettes. On vient de fermer la salle. Je suis enfermée avec cet homme. Des bruits de pas derrière la porte de la cabine. On vient, une autre personne.
- Ouvre la porte, tu le sais, un ami veut voir ton cul et en jouir.
Comme un automate, javance la main et jouvre la porte de la cabine. Cest lui, je le sais. Je ne distingue pas bien car il est à contre jour. Mais je reconnais sa stature. Surtout je vois lombre de sa main qui agite sa queue. Ma respiration saccélère, cest lui que je veux, cest cette bête devant moi qui se branle en matant mes cuisses, qui mexcite. Cest pour lui que je suis revenue ici. Ce rustre qui jouit simplement à me montrer sa queue !
Lhomme derrière moi a dégagé mes seins, remonté ma robe à la taille. Je suis nue. Puis la lueur dune lampe électrique parcours mon corps nu, le détaille, éclairant chaque partie. Le faisceau éclaire ensuite la bite devant moi.
- Regarde salope comme tu le fais bander. Il va te juter dessus comme lautre fois.
Et je vois la main secouer la bite de plus en plus vite. Lhomme derrière moi me tourne vers lui et me demande de montrer mes fesses au branleur. Jai à peine le temps de me retourner que des jets de sperme chaud me maculent les fesses et le dos. Plusieurs jets qui accompagnent des rugissements de plaisir. Je jouis à mon tour gémissant sans retenue. Mon orgasme est aussi violent que le premier, il est pour le branleur.
Puis, le calme revenu, je sens une main rugueuse se poser sur mes fesses et lentement, consciencieusement étaler le foutre sur ma peau. Je sens un doigt qui recueille la liqueur puis vient me pénétrer la chatte pour mintroduire son foutre dedans mon ventre et puis dans mon petit trou.
Jai tellement envie quon me prenne que je mentends madresser à lhomme qui me tient dans ses bras.
- Baisez-moi, sil vous plait, jen ai envie.
Sans attendre, il me retourne, écarte mes fesses, et promène son gland le long de ma vallée fessière. Je la sens grosse, énorme. Devant, sans un mot, le rustre présente sa bite devenue molle entre mes lèvres et me force à lintroduire dans ma bouche pour la sucer.
Rassasiés, les deux hommes se rajustent. Je reprends difficilement mes esprits.
- Tu as aimé ça, hein ? Tu vas y revenir, je suis sûr.
Cest alors que je réalise combien jai été imprudente et inconséquente de mêtre exposée à être prise sans protection ! Sur ces mots, ils sortent et mabandonnent dans le noir des toilettes, couverte et salie de foutre.
Je nai aucun mal à me rajuster, tout cela a duré à peine une demi heure. Je regagne ma voiture, je prends la précaution de messuyer avant de remettre ma culotte car le sperme sécoule encore lentement le long de mes jambes.
Un sentiment étrange alors me saisit. Cette frénésie de sexe, qui mavait rendue folle, ces dernières heures, avait disparu. Je me sentais libre à nouveau. Je réalisais alors que ce nétait quune simple envie, curiosité qui, une fois assouvie, navait plus raison dêtre. Je compris que je ne reviendrais plus dans ces toilettes nauséabondes, me laisser souiller par des inconnus pervers.
Jétais sevrée.
Effrontée
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!