À L'Ambassade

Martin Charbonnier travaille à l'Ambassade de France en Allemagne. À 35 ans, il est associé à l'enseignement du français dans les écoles allemandes. Autant dire que Martin a beaucoup, beaucoup de temps devant lui. Il le passe souvent à arpenter les couloirs passant de la cafétéria au balcon, ou d'une salle de réunion à un grand hall. Il ne le fait pas ment sans raison. Partout, à chaque recoin, il y a des gardes. Parfois d'anciens militaires, parfois des agents de sécurité provenant du privé... Autant dire que ce ne sont pas des gringalets qui protègent les fonctionnaires travaillant à l'étranger. Et ça, ça plaît à Martin. Il aime bien les hommes costauds, forts, durs. Il avait déjà passé en revue tout le staff et fait ses notes. Il connaît maintenant les habitudes et le planning de ceux qu'il préfère, lui permettant de faire des détours par tel ou tel couloir quand ça lui convient.

Martin est plutôt à l'aise. Assez beau garçon, un peu sportif, très sociable, il est apprécié de tous à l'Ambassade.

Un soir, il sort de son bureau assez tard. Dans l'allée déserte menant au grand escalier, il dit bonsoir au garde protégeant le couloir. Il s'arrête un moment, profitant du fait qu'ils soient seuls. L'homme face à lui devait mesurer 1,90 et était bien serré dans son costume noir. Il état blond, les yeux très bleus, les cheveux courts, mais plaqués un minimum avec du gel.

C'est calme, ce soir, non ?
Oui, mais il est assez tard, c'est normal.
Oui, je n'ai pas fait attention à l'heure... Et vous, pourquoi êtes-vous encore là ? Vous ne voulez pas boire des verres avec vos amis ?
Vous savez que nous n'avons pas des horaires très faciles et qui nous empêchent parfois d'avoir des vies sociales «classiques».
Oh, je vois, ça doit être compliqué de trouver une petite amie, alors, non ?, lui demande-t-il avec un faux sourire triste.
En effet, répondit-il avec un peu de gêne.
Vous avez quel âge, si ce n'est pas indiscret ?
28 ans.

Votre prénom ?
Marc.
Vous êtes si jeune, Marc, quel dommage de gâcher vos soirées ici !
J'aime mon travail, monsieur, si je voulais une autre vie, j'aurais choisi une autre profession.
Vous avez raison, et puis ça vous permet de rester... en forme.
Pardon ?
Et bien ça vous permet de faire beaucoup de sport pour pouvoir nous protéger. Vous avez l'air si costaud dans votre costume... Vous feriez peur à n'importe quel terroriste.
Je... Je vous remercie, oui, nous nous entraînons fréquemment. Comme les pompiers, nous devons pouvoir réagir à n'importe quel incident.
Comme les pompiers, je vois. Mais vous on vous voit pas dans les calendriers, c'est bien dommage.
Vous me flattez, monsieur, dit-il en rougissant.
Je ne dois quand même pas être le premier à vous le dire, si ? Vous devez avoir eu des hordes de femmes à vos pieds, non ?
Oui, mais depuis que je suis ici, ça fait longtemps que...
Ça fait longtemps que quoi ?
Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de copine.
Oh ? Vous m'en voyez surpris. Vous êtes tellement beau et musclé...
Merci encore, monsieur, dit-il en ricanant.
Cela doit vous manquer, non ?
Oui, beaucoup.
Que diriez-vous de venir prendre un verre dans mon bureau, là ?
Je suis encore de service, monsieur, je ne peux pas.
Mais si, vous pouvez, il n'y a plus personne. Si vous voulez, je vais voir votre manager et je lui ordonne de vous libérer pour ce soir. Vous y avez bien droit, non ?

Il presse son oreillette et demande à son chef s'il peut être excusé sur ordre de Martin Charbonnier.

C'est bon me dit-il en me regardant.
Excellent, Marc, suivez-moi !

Ils font demi-tour et entre dans son bureau. Martin prend bien soin de fermer derrière lui.

Installez-vous donc dans le canapé ! Qu'est-ce qu'il vous faut ? J'ai de la bière, du rhum, du calva que mon père m'a envoyé, du cognac, du whiskey...
Whiskey s'il vous plaît.
Oh, monsieur a bon goût.

Martin sert deux verres, en tend un à Marc et s'assoit à son tour à ses côtés.

Mettez-vous à l'aise, Marc, vous avez l'air d' dans votre beau costume, dit Martin en tapant doucement la grande cuisse de Marc.

Marc pose son verre sur la table basse et entreprend de déboutonner sa veste. Il laisse apparaître sa chemise blanche moulante et sa cravate noire. Il remonte ses manches et l'on put distinguer des poils longs et châtain, contrastant avec la blondeur de sa tête. Aussi pouvait-on voir les puissantes veines à la surface de la peau de ses avant-bras. Martin observe le spectacle.

Votre bureau est magnifique, je ne suis jamais entré.
Ou, il est très ancien. En arrivant, j'ai fait en sorte de toucher le moins possible à la décoration. Au moins avec vous on a frais, c'est très agréable, surtout pour les yeux.
Merci, monsieur.
Mais pas de quoi, il faut savoir dire quand une chose est belle. J'espère ne pas vous mettre mal à l'aise avec mes compliments.
Non, enfin, ça me gêne un peu, je n'ai juste pas l'habitude.
En même temps, je n'y peux rien, vous être trop séduisant. Pardon, je m'emporte.

Marc a déjà fini son verre.

Je vous resserre ?
Oui, s'il vous plaît.
Très bien mais attention à ne pas en r ! Sinon je devrai en faire de même avec vous !
On verra bien !
Vous m'avez l'air moins tendu que tout à l'heure, ça fait plaisir !
Vous êtes très gentil, c'est tout.
Tout le monde s'imagine que parce qu'on travaille dans une ambassade, il faut être froid et désagréable. Non : je pense qu'on peut montrer qu'on peut au contraire être très chaleureux.
C'est pareil pour nous : on n'a pas beaucoup de raisons de sourire. On nous prend parfois pour des machines à . C'est pas reluisant.
Mais non, je sais que vous avez un cœur, sous tous ces muscles, dit Martin en passant sa main sous sa cravate et sur les pectoraux de Marc. Il la laisse traîner un peu et attend sa réaction. Wow, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi durs !
Des heures de sport quand j'étais à l'armée et beaucoup de musculation depuis que je suis agent de sécurité.
Impressionnant... Vous permettez que... je touche ?
Attendez. Je retire ma cravate.

Marc en profite pour ouvrir sa chemise jusqu'au milieu de son abdomen. Martin entrevoit sa poitrine extrêmement velue. Ses poils sont presque noirs. Il glisse maintenant sa main dans l'ouverture et entre en contact avec le corps quelque peu chauffé par l'alcool de Marc. Il progresse vers son téton mais prend soin de l'éviter. Il tâte d'abord grossièrement comme pour l'ausculter, puis le geste devient de plus en plus sensuel, érotique. Sous ses phalanges, il sent son cœur battre de plus en plus fort.

C'est fascinant, c'est à la fois solide et doux, fort et souple.
Mettez votre au main de l'autre côté de ma poitrine, vous allez voir.
D'accord. Ah ! Vous les faites bouger en alternance, très drôle !
C'est totalement inutile, mais ça a son effet.

Un effet que Martin allait avoir de plus en plus de mal à dissimuler : il bandait comme un âne dans son bas de costume.

C'est moi qui suis gêné maintenant. Je vous tripote depuis tout à l'heure, comme si vous n'étiez qu'un vulgaire jouet. Ne croyez pas que j'essaye de profiter de vous.
Je ne me laisserais pas faire si je n'avais pas envie qu'on me touche. Et puis comme je vous disais, je n'ai pas eu de contact depuis un certain temps.
Je peux... continuer alors ?
Si ça peut vous faire plaisir.

Marc s'enfonce dans le canapé en écartant les jambes et en fixant Martin, comme s'il le défiait. Sans hésiter, Martin descend sa main vers ses abdominaux. En réponse, Marc défait sa ceinture. La main de Martin passe alors sur son pubis humide et aussi velu que sa poitrine. Il progresse encore et va chercher ses testicules chauds et bien lourds. Sans attendre, le sexe de Marc répond à cet appel et commence à prendre de la masse. Martin le masturbe lentement dans son pantalon en regardant Marc, la tête renversée, les yeux fermés, se caressant la poitrine tout seul. Il libère son sexe de son piège de tissus afin de pouvoir le sucer avec attention et talent. Son sexe est gros, près de 20cm et bien large.

Marc soupire et se tord à chaque coup de langue. Jamais n'avait-il été pompé de la sorte. Il n'était venu que prendre un verre et le voilà presque nu sur le canapé d'un employé d'Ambassade, la bite dans sa bouche. Il prend la tête de Martin et donne le rythme qu'il voudrait pour sa fellation. Tantôt rapidement, tantôt tendrement. Martin lui, prend son pied à sucer ce colosse blond aux poils sombres : il ne lui aura pas fallu longtemps pour le faire succomber.

Arrêtez, c'est trop bon...
Je sais.
Retirez votre ceinture. Allez.
Oui, oui, de suite, dit Martin avec joie.

D'un coup sec, Marc baisse le pantalon de Martin et le tourne. Il le pousse sur le canapé et se met à genoux derrière lui.
Écartez vos fesses, demande-t-il avec impatience.
Oh oui.

Marc, aveuglé par son désir de baiser ne porte même pas attention à l'anus parfaitement épilé de Martin. Il plonge la tête dedans et commence à le lui lécher. Le trou de Martin, qui a reçu de très nombreuses visites, est souple, détendu, ouvert, Marc n'a aucun problème pour jouer avec les plis qui l'entourent avec sa langue. Quand il la fait pénétrer de plusieurs centimètres, Martin se contorsionne dans son coin de canapé, enveloppé dans une vague d'humidité et de désir. Il se lève et crache sur sa grande bite. Sans demander d'avis, il se présente devant son orifice et entre d'un coup. Martin pousse un grand cri et a le sourire aux lèvres. Le colosse se démène dans ses fesses, le pistonnant de grands coups de queue. Gonflé d'autorité, il plaque sa main sur le crâne de Martin et l'enfonce dans les coussins. Il pousse toujours plus loin avec son bassin et ses grosses couilles viennent maintenant frapper contre les siennes. Au bout de dix minutes de saillie, Marc décharge sa semence dans le fondement de Martin, aux anges.

Wow, c'était extra ! Quelle puissance, je ne sais pas si je vais m'en remettre.
Qui a dit que c'était fini ?
Quoi ?

Marc trimballe le corps de Martin comme si c'était une plume et le dépose sur le dos. Comme par réflexe, il écarte grand les cuisses et Marc s’intercale entre elles. Toujours bien bandé, il pénètre à nouveau sans difficulté le trou du cul du fonctionnaire. Surpris par cette vigueur, Martin en profite pour caresser de plus belle le torse gracieusement velu de son amant. Il transpire à grandes gouttes et ses mains humides balayent sa toison noire avec délectation. Il s'attarde quelques instants sur ses tétons devenus durs. Le regard de Marc est transformé. Ses yeux bleus sont agressifs, assoiffés de luxure. Dans cette position, Martin sent bien ce gourdin lui ramoner les entrailles, bien profond.

Tu me baises comme un dieu, continue.
Et vous êtes ouvert comme une huître.
C'est parce que tu m'excites beaucoup, vas-y fort, défonce-moi.

Martin referme ses jambes autour des hanches de Marc comme pour l'empêcher de s'en aller. Cinq minutes plus tard, il lui flanque sa deuxième salve de foutre dans le ventre. Cette fois, Marc ne peut pas remettre le couvert. Il reste encore dans le cul de Martin quelques instants, pour reprendre son souffle et ses esprits. Pendant ce temps, Martin en profite pour se masturber en prenant bien soin de profiter de son corps une dernière fois. Il explose sur le canapé, complètement souillé par tout ce sperme. Ils se nettoient rapidement tous les deux et se rhabillent.

Eh bien, j'espère que ça t'aura fait un peu de bien.
Oui, merci, j'en avais bien besoin. Vous vous êtes offert, j'en ai un peu profité aussi.
Avec un homme, ça ne te dérange pas ?
J'ai fait l'armée. Il m'est arrivé d'être en manque là-bas aussi.
Oh... Je vois. Souvent ?
Disons que l'un de mes supérieurs m'appréciait particulièrement. Il m'emmenait souvent dans son bureau pour me sucer. Parfois il voulait que je l'encule. Il trouvait que je m'en sortais bien et c'est vite devenu une habitude et j'y prenais beaucoup de plaisir. Tous les jours, parfois deux fois par jour, il voulait que je la lui mette. Vous me faites un peu penser à lui, d'ailleurs.
Tu me flattes ! Tu penses qu'on pourrait avoir ce genre de... relation ?
Si vous savez être discret, oui.
Moi ? Tu n'es pas là depuis longtemps, mais ne t'imagines pas que tu es le premier agent à passer une fin de soirée dans mon cul !
Je comprends. Dans ce cas, pourquoi pas.

Les deux hommes se serrent la main et Marc passe la porte avec un grand sourire aux lèvres. La promesse a été tenue. Tous les jours ou presque, Marc se débrouillait pour avoir à aller dans le bureau de Martin. Mais dans les couloirs, ils faisaient comme s'ils ne se connaissaient pas. Une pipe rapide aux toilettes, une branlette dans le recoin de la cafétéria, une baise violente sur le bureau du collègue... Il y avait toujours un moyen de passer un bon moment à l'Ambassade.