L'Odyssée De La Belle Hélène (Épisode 5) -

L'Odyssée de La Belle Hélène : Vers Olympie, chez Priape –

Hélène chevauchait à nouveau la jument dérobée dans les écuries du palais de Ménélas, à Sparte. Elle avait passé une corde comme un licol autour du cou de Clytia et lui avait lié les poignets, la menant ainsi captive au bout d'une corde, quelques pas en arrière de sa monture. La jeune esclave suivait en trébuchant parfois le rythme imposé par sa Maîtresse qui ne tenait aucun compte de ses difficultés à se déplacer ainsi que cela lui était imposé avec ses pieds nus et le nuage de mouches qui par cette forte chaleur environnait la jeune femme au crâne rasée, incapable de les éloigner à cause des liens qui lui interdisaient tout mouvement autre que la marche. Par chance, cette portion de route était correctement damée et presque exempte de ces cailloux qui lui blessaient parfois si cruellement les pieds. Certes le trot de la jument soulevait une fine poussière qui formait un nuage environnant l'esclave dont le corps se couvrait peu à peu d'une fine couche de terre venant se coller à la peau. Mais au moins la marche, plutôt la course en ce qui concernait la démarche imposée à Clytia, était-elle moins douloureuse. Hélène tira soudain sur les rênes, forçant sa monture à stopper. Elle descendit de cheval et s'approche de son esclave qui tentait de reprendre son souffle. Hélène lui caressa le front, descendit sur le cou et les épaules, puis s'attarda un moment sur la belle poitrine, appréciant la fermeté des seins attribuée généralement à la jeunesse. Clytia savourait ces caresses, malgré la soif qui la tenaillait, malgré la fatigue qui tendait douloureusement ses muscles. Les doigts de sa Maîtresse suivaient avec tendresse la forme de ses lèvres, glissaient lentement à l'intérieur de sa bouche assoiffée où peu de salive blanche, signe de grande soif, n’arrivait à humidifier une bouche asséchée...

- Que c'est sec ! Tu as donc si soif !? fit semblant de s'étonner Hélène d'un ton moqueur
- Oui Divine Maîtresse, haleta Clytia

En la regardant fixement, Hélène alla décrocher une outre de la selle de sa jument et revint vers l'esclave qui était à la fois pathétique et impudique dans cette position, debout, attachée, rendue si pâle par la poussière qui recouvrait tout son corps nu et parfaitement lisse.

Hélène s'arrêta face à elle, à un mètre de distance et la contempla. Elle avait encore en mémoire la jeune aristocrate spartiate, favorite du roi Ménélas, richement vêtue et arborant une abondante chevelure... Mais cette créature nue, sans cheveux, poussiéreuse et haletante dégageait pourtant encore une réelle beauté, beauté souillée, beauté avilie, beauté servile... L'esprit d'Hélène était fixé sur ces pensées, son regard sur la nudité de son esclave... Elle but une longue rasade d'eau. Il faisait chaud, une chaleur lourde et écrasante, le soleil dardant ses rayons sur leurs corps que rien ne protégeait, ni arbres sur le bord de la route, ni colline étendant son ombre bénéfique. La route était sèche et poussiéreuse, écrasée sous un soleil au zénith...

Hélène ne portait qu'une courte tunique qui cachait l'essentiel mais laissait deviner les courbes idéales de son corps... Frêle malgré ses jolies formes, Clytia attendait humblement, se demandant quelles pensées habitaient sa Maîtresse qui buvait lentement quand elle, simple esclave, avait tellement soif. Et ce n’est qu’au bout d’un long moment, que Hélène se décida de s’approcher de l'esclave et posa un doigt sous son menton, la contraignant sans effort à redresser sa jolie tête lisse... Elle lui sourit et approcha son merveilleux visage, ses lèvres encore fraîches de l'eau qu'elle venait de boire s'unissant à celles, desséchées et craquelées de l'esclave. Ce fut comme un souffle de fraîcheur qui franchit les lèvres de Clytia durant ce long et langoureux baiser. Puis Hélène recula d'un pas et brandit au bout son bras la gourde qui contenait l'eau tant espérée. La Maîtresse approcha le goulot de l’outre vers les lèvres de l'esclave, en posa le bord sur la lèvre inférieure de Clytia qui déjà frémissait d'espoir... puis la Divine Maîtresse s'éloigna. Hélène renversa alors lentement la gourde et laissa un fin filet d'eau s'écouler vers le sol où se forma une petite flaque que la terre tant durcie par le sec ne pouvait absorber trop vite.


- Boit ! ordonna-t-Elle en montrant la flaque à l'esclave.

Clytia se mit promptement à quatre pattes et lécha l'eau qui commençait à peine à être absorbé dans le sol terreux provoquant un petit espace boueux. Un peu d'eau et surtout de la boue sur les lèvres et dans la bouche de l’esclave, Clytia buvait quand même, Hélène s'amusant à laisser couler de-ci de-là un peu d'eau pour voir l'esclave se déplacer à quatre pattes, comme une chienne reniflant le sol le museau à terre et s'abreuver si pauvrement à ces flaques éphémères.

- Suffit ! dit-Elle enfin en refermant la gourde et en la rangeant dans ses fontes.

Elle se tourna vers Clytia qui demeurait à quatre pattes...

- Tu pourras boire plus aisément plus tard, quand nous aurons trouvé un abri pour et où camper ce soir dit-Elle

Puis se saisissant à nouveau de la corde qui lui servait de longe et remontant en selle, donnant un coup sec à la corde pour forcer l'esclave à relever et à la suivre.... Il fallut encore plus de deux heures pour qu'enfin les deux femmes, La Maîtresse et l'esclave, trouvent cet abri. Dans un champ où quelques esclaves agricoles travaillaient encore. Ils indiquèrent aux voyageuses la direction à prendre pour atteindre la demeure du Maître pour le service duquel ils travaillaient de jour en jour. Tandis qu'elles s'éloignaient, les esclaves paysans laissèrent vagabonder un instant leurs regards vers la croupe nue et ondulante de Clytia. La nudité de la jeune femme fit naître chez ces êtres frustes rarement autorisés à soulager leurs pénis, une forte excitation. Les yeux rivés sur ce cul nu et offert, ils ne résistèrent pas au désir de se branler, profitant de l'absence de contremaître pour les rappeler à l'ordre. Et puis, pensèrent-ils de concert, un si beau cul méritait bien quelques coups de fouet ! La maison du Maître n'avait rien de reluisant. Cette maison, de belle taille, s'élevait sur une petite éminence que la jument d'Hélène n'eut aucune difficulté à gravir.
Derrière, les dernières heures de marche avaient eu raison de Clytia qui se trainait lamentablement, courbée et pressée par la longe tendue qui ne lui laissait aucun répit. Lorsque la jument stoppa, devant l'entrée de la maisonnée, l'esclave s'effondra sur le sol pierreux. Hélène sauta à terre, tandis qu'un serviteur empressé venait à sa rencontre.

- Bonjour Noble Dame... Mon Maître va vous recevoir, puis-je m'occuper de votre monture ?
- Certes, esclave, de ma monture et de celle-ci également, répondit Hélène en désignant Clytia affalée sur le sol. Pour elle, seulement une grande gamelle d'eau pour le moment. Veille à ce qu’elle la boive à 4 pattes, elle peut boire à volonté mais dans cette position de chienne uniquement… et ensuite tu l'attacheras à l'ombre d'un arbre
- Bien Noble Dame, répondit l'esclave

Puis Hélène pénétra dans la fraîcheur suave de la demeure qui se résumait à une vaste salle sans étage attenante à plusieurs autres pièces de chaque côté, salle où une large porte figurait au centre du fond en une vaste ouverture sur l'arrière, donnant sur un jardin planté de fleurs et d'oliviers. Un homme était installé dans ce jardin, allongé sur un siège bas et long, à l'ombre d'un arbre. Il avait les cuisses écartées et un esclave mâle, nu, était agenouillé lui prodiguant avec application une longue caresse buccale. Hélène s'avança jusqu'à moins d'un mètre de la scène. Nullement gêné par la scène et par sa forte érection, le Maître des lieux se tourna vers elle

- Bienvenue, bienvenue visiteuse ! lança-t-il d'une voix de fausset, pardonnez cette situation quelque peu incongrue, mais j'aime à rêvasser ainsi en mi-journée. C'est mon instant de détente après un bon repas et cela me facilité la digestion. Rien de telle que la bonne bouche de ce chien pour se délasser…
- Grand bien vous fasse, répondit Hélène amusée par ce personnage grassouillet dont le corps large et flasque contrastait de façon presque comique avec cette petite voix criarde qu'il venait d'émettre… Puis-je espérer que vous m'accordiez l'hébergement pour cette nuit ?
- Mais naturellement ! OOooohhh !!! je.
.. mmhhh OOoohh" bredouillait-il tandis que son corps lourd se cambrait et que sa verge tendue à son paroxysme se vidait d'un trait dans la gorge de l'esclave agenouillé qui prenait garde à tout avaler. L'esclave s'appliqua à garder la verge qui ramollissait en bouche afin de bien la nettoyer. Puis il se recula et fut congédié d'un geste négligent. Le Maître enfin se leva péniblement de son siège

- Pardonnez cette familiarité, mais je ne pouvais interrompre un si délicieux moment. Mon nom est Priape (NDLA : Ne pas confondre avec le personnage nommé Priapus faisant une apparition dans un épisode des Douze servitudes d’Hélène) et je suis heureux de vous accueillir en ma demeure, s'excusa l'homme à l'aspect ridicule mais aux manières polies et si distinguées.
- Rien n'est plus naturel, votre esclave semblait fort à son affaire
- Il est ma bouche préférée ! s'exclama avec fierté le Maître, un vrai bijou de délicatesse. Je ne puis m'en passer, chaque jour, il est ma petite escapade digestive. Hummmm… C'est si délicieux ! Il est encore réticent lorsqu'il s'agit de m'offrir son charmant petit cul, alors je suis bien obligé de le corriger, mais je ne le possède pas encore par cet étroit orifice, et comme sa bouche est le plus doux, le plus docile des écrins, je m’en contente… !
- Il vous refuse son cul ? Quelle insolence ! s'offusqua Hélène, si fort surprise qu'un esclave put, ne fut-ce qu'émettre un doute sur l'absolue justesse des volontés de son Maître
- C'est ma petite faiblesse, je l'avoue, minauda son hôte, et sa bouche me soulage avec tant de talent que je lui pardonne bien volontiers cette petite révolte même après l’avoir battu de quelques coups de bâtons pour l’offense... Mais il finira par s'y plier et je suis sûr que sa petite grotte sera le plus délicieux réceptacle pour mon épais serpent (il se mit à rire à gorge déployée) ... Mais je manque à tous mes devoirs d'hôte ! Vous voici toute couverte de la poussière d'un long périple ! Allons ! (il tapait dans ses mains) Allons ! (trois esclaves mâles apparurent) préparez de l'eau et des longes propres pour mon invitée. Etes-vous donc seule par les chemins ? s'enquit le gros homme se voulant des plus accueillant avec un sens de l’hospitalité fort développé
- Un valet s'est déjà chargé de ma monture, mais mon esclave, qui a du déjà bien se désaltérer, est entravée au pied d'un arbre, si l'on pouvait l'aller chercher
- Un esclave ! OOoh ! Hummm! s'enthousiasmait déjà l'hôte
- Une esclave, rectifia Hélène en souriant devant l'air quelque peu défait de ce nouvel ami... mais peut-être apprécierez-vous tout de même ses talents de femelle asservie
- Nous verrons cela, chère … ? … Mais au fait, comment dois-je vous appeler, chère amie ?
- Dame Hélène ! Je suis la Belle Hélène, je suppose que vous avez entendu parler de moi…
-Hélène ? La fameuse Hélène ? Celle qui a fait rêver toute la Grèce ?... Je… Je suis très honoré que vous daignez fouler mon humble demeure… Oui c’est un véritable honneur de vous offrir ma bien modeste hospitalité, vous êtes la bienvenue, considérez-vous ici comme chez vous Dame Hélène, ce n’est pas tous les jours que je reçois la plus Belle Femme du monde…, dit-il avec une Admiration et un Respect sans borne

Tandis que les esclaves mâles s'affairaient autour d'Hélène, l'hôte s'était installé dans un coin de la vaste pièce et un esclave mâle également, égrainait pour lui des raisins dont il présentait ensuite chaque grain à son Maître du bout des doigts. Hélène admirait les esclaves qui s'appliquaient à nettoyer son corps. Ils avaient manifestement été sélectionnés pour plaire à leur Maître, tous parfaitement sculptés, le corps parfaitement lisse, mais les cheveux bouclés. Ces six mains qui s'occupaient de son corps nu ne laissaient transparaître aucune attitude douteuse. Ils étaient tous trois très dévoués, mais le plus beau des corps féminins du monde connu ne semblait guère les émouvoir. Ils frottaient son corps d'éponges humides, coiffaient son abondante chevelure blonde, massaient ses muscles engourdis... Puis ils la séchèrent avant de se consacrer à enduire son corps de crèmes douces et parfumées soulevant les gloussements ravis du Maître dont la courte tunique laissait apparaître une érection de belle taille, au spectacle s’offrant devant ses yeux ! Hélène ne ressentait aucune gêne dans la présence de son hôte bien qu'il demeurât là, à la contempler. Mais il n'y avait dans son regard qu'une réelle et simple admiration, nulle concupiscence. Tandis que l'on finissait de la coiffer, Priape avait attiré son esclave tout contre lui et celui-ci le branlait doucement... Priape s'abandonnait à cette caresse avec volupté, son sexe prenant d'impressionnantes proportions. Il éjacula une nouvelle fois au moment même où un esclave s'en revenait de la pièce voisine, ramenant pour Hélène une fine tunique faite de voiles aux tons pastels, délicieusement parfumée. Ils se mirent encore à trois afin d'ajuster la tenue aux courbes parfaites d'Hélène. Confus, l'un des esclaves, apparemment le plus ancien, murmura :

- Quel bonheur de vêtir une si merveilleuse et si belle personne, Noble Dame. Même ces voiles coupés pour notre vénéré Maître qui aime parfois à se vêtit ainsi s'ajustent en Vous à la perfection... Quelle Divine Beauté que Vous êtes, s'émerveillait-il
- Parfait ! éructa Priape. Cette tunique vous sied à merveille ! Bien mieux qu'à moi d'ailleurs ! Au fait, votre esclave a été menée au jardin, souhaitez-vous qu'on la nettoie de la poussière elle aussi ?
- Peut-être pourrions-nous profiter ainsi d'un agréable spectacle, proposa Hélène, quelques'uns de vos si beaux esclaves pourraient se charger de sa toilette pendant que nous savourons quelques douceurs ? Et qu'ils prennent donc leurs aises avec son corps, la voir saillie par vos beaux mâles me donnerait beaucoup de plaisirs...

Priape s'amusa fort de la proposition, tapant une fois encore des mains :

- Oui, oui ouiii ! Bonne idée, qu'on installe nos sièges et que l'on amène l'esclave de Dame Hélène et trois de mes esclaves, mais que ceux-ci soient mes meilleurs étalons préférés !

Ainsi fut fait. Trois esclaves mâles aux corps parfaits, leur peau bronzée faisant encore plus saillir leurs musculatures fines, furent menés sur l'herbe rase du jardin en compagnie de Clytia toujours souillée de poussière, mais délivrée de ses liens. Priape claqua des doigts ! Les trois mâles entourèrent la jeune femme au crâne rasé, se collant à elle, la caressant avec douceur, l'un s'agenouillant afin de lécher son entrejambe, tandis que les deux autres nettoyaient aussi le moindre espace de peau de leurs langues. Avec douceur, ils poussèrent Clytia à s'allonger sur le sol, eux trois venant sur elle, l'un lui léchant la fente, un autre l'embrassant, le troisième pelotant sa poitrine frémissante. Clytia savait que sa Divine Maîtresse l'observait. Se remettant un peu des fatigues du voyage en ayant bu à son aise, elle commença à s'impliquer plus, saisissant le sexe de l'un des esclaves, attirant l'autre vers sa bouche afin de le sucer... C'était une scène magnifique que ces quatre corps formant une masse ondulante de chairs, les uns sur les autres, les uns dans les autres, enchevêtrés, mêlés, imbriqués...Priape était ravi

- Que c'est beau ! Et quelle bonne idée d'avoir ainsi tondu votre esclave ! On en oublierait presque ses formes si féminines pour saisir ses hanches et la fourrer jusqu'au fond de son si beau petit cul !
- Mais si cela vous chante, qu'il en soit donc ainsi, lui dit amicalement Hélène
- Je retiens votre offre, s'amusa Priape, car pour le moment, oui j’avoue bien franchement que j’ai une préférence pour mon attirance pour les esclaves mâles… Mmmhh … alors laissons-les donc encore nous divertir... Et je sens que ma queue se dresse à nouveau !...

Il claqua dans ses mains, immédiatement, un autre esclave mâle apparut et vint s'agenouiller entre les cuisses grasses du Maître pour le sucer...

(A suivre…)

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