Entre Fantasme Et Réalité Chapitre 4
Je sors de me rêverie car je suis certaine que quelque chose nest pas normal, il fait encore nuit, mon réveil affiche 3h34. Mais ce nest pas ni un téléphone, ni un bruit de sonnette. Non cette fois, cest différent, une impression durgence métreint la poitrine, et me fait aussitôt ouvrir les yeux. Je suis un peu rassurée en constatant que je suis bien chez moi mais rapidement je me rends compte que je suis complètement nue sous les draps, et en une seconde les heures précédentes refont surface. Je tente de méclaircir les idées, je me souviens que nous nous étions allongés lun contre lautre, et que quoi ? Jai fermé les yeux
Mais là : trou noir. De toute évidence il na pas souhaité me faire lhonneur de sa présence, et sest évaporé. Néanmoins je préfère en avoir le cur net, aussi jenroule le drap autour de moi et parcourt mon appartement. Tout est silencieux, la salle de bain est vide et intacte depuis mon rangement express. En dehors de mes affaires qui jonchent le sol, plus aucune trace ne trahit son passage. Si je nétais pas courbaturée par nos ébats je douterai quil se soit passé quelque chose
Je ne peux mempêcher de ressentir une pointe de colère et aussi de regret. Il est parti sans rien dire, sans même laisser un mot. Je ne lai pourtant pas chassé, il aurait pu passer la nuit ici. De mauvaise humeur je passe un shorty et un débardeur, et me rends à la cuisine me préparer un cappuccino. Inutile de penser me recoucher de suite, pour me tourner dans tous les sens en cherchant le sommeil en pensant indubitablement à son départ. Lappartement est trop calme. Jai besoin de rompre ce silence, je décide de mettre un peu de musique. Voyons voir mon téléphone
Et sil mavait envoyé un texto ? Tout à coup ma bonne humeur reprend le dessus et je cours dans tous les sens à la recherche de mon portable. Il est introuvable. Calmement je tente de mettre de lordre dans mes souvenirs, voyons la dernière fois que je lai utilisé cest dans la salle de bain, après son coup de fil.
Mal lunée, frustrée et bien quayant passé un moment que je qualifie de mémorable, je suis déçue que cela se soit achevé de cette manière, cest déprimant. Je me triture les méninges en pensant à tout à lheure, quand je vais le croiser. Consternée je finis par reposer ma tasse vide sur le comptoir de la cuisine et reste attablée la tête entre les mains. Jai limpression que je me suis mise toute seule dans une situation compliquée. Tout sest enchaîné si vite, en moins de 24h mes fantasmes ont pris une réalité dont jétais bien loin dimaginer les conséquences. De nouvelles responsabilités, un plan cul avec lapollon du boulôt et
? Jai limpression doublier quelque chose dans ce tableau. Ah oui ! Un patron au comportement étrange. Je ne range pas ça dans la catégorie « fantasme », je ny avais même jamais songé. En parlant de patron, la réunion de demain mest complètement sortie de la tête, pour ma défense, jai été distraite dans le feu de laction hier soir, jai oublié de lui préciser que sa présence est requise, inutile de lui en dire davantage, ce nest que pour me rassurer. Je nai aucune envie de me ridiculiser ou que cette histoire sébruite. Après tout je ne le côtoie à distance que depuis quelques mois mais jignore encore tout de lui.
« On est attendu demain pour une présentation à 10h. » jocculte le chapitre « excuse moi je ny pensais plus », ou « ça mest sorti de la tête
» . Message envoyé.
Autant mettre le temps quil me reste à profit pour faire bonne impression et revoir un peu notre plan stratégique. Je passe par la salle de bain récupérer mon peignoir histoire de me consoler dans la douceur du tissu, et récupère dans lentrée mon ordinateur et mes notes. Installée dans mon canapé je passe donc les 3 heures qui suivent à prioriser les objectifs, établir la gouvernance, définir les activités, et à développer les capacités. Nous avions quasiment achevé les deux premières parties je mattèle donc à la tâche sans me poser de questions.
Je referme enfin mon ordinateur, mes yeux me tiraillent légèrement, je remballe mes affaires, et pars me préparer. Une douche express, et il est déjà 7h15. Inutile de préciser que je perds un temps fou à enfiler une tenue. Aujourdhui mes sous vêtements sont de couleur chair mais je joue encore la transparence. Jaccommode une jupe noir en velours taille droite au dessus du genou avec un petit top manche trois quart bleu, des bas et des bottes complètent ma tenue. Pas le temps pour un petit déjeuner, de toute façon plus les minutes passent et plus jai une boule au ventre. Entre ma réunion qui implique une présentation à loral ce que je déteste et le fait de le retrouver, je suis ultra stressée.
Une fois sur place, la lenteur de lascenseur met mes nerfs à rude épreuve. Je nai aucune raison de paniquer, il nest que 8h, et pas âme qui vive. Je retiens cependant un hoquet de surprise en tombant nez à nez avec la femme de ménage à louverture des portes. Je me secoue mentalement et me dirige vers mon bureau. Jignore si je suis soulagée ou irritée de ne pas le trouver entrain de bosser pour la présentation. Je chasse ces pensées et pénètre à lintérieur de mon bureau et ne peux retenir un sourire. Jignore combien de temps cela me fera cet effet mais cest loin dêtre grisant ! Je nai reçu aucun texto de sa part depuis cette nuit, et cela ma laissé le temps dy réfléchir. Ma précédente relation ma laissé des traces et il est hors de question que je reproduise le passé. Plus vous attendez de lautre et plus vous êtes déçu. Les engagements font fuir les mecs, et le dernier est parti en courant. Fin du chapitre. Aujourdhui je décide de prendre ce que lon me donne point final, je nai pas envie de mattacher juste profiter de linstant. Et sils peuvent être nombreux tant mieux, sinon jaurai dautres opportunités. Même si entre les bonnes résolutions et mes hormones, ça bataille encore dur.
Petit à petit la fourmilière reprend ses droits au sein de la société. Je nai pas encore mis le nez dehors mais mon ventre crie famine, ça mapprendra à partir sans emporter un truc à grignoter. La solution est de faire un détour par le distributeur histoire déviter de faire une crise dhypoglycémie en pleine présentation. Jai une appréhension infernale avant de prendre la parole en public. Je craque pour un sachet de M&Ms et un café noir. Heureusement, le maquillage sauve les femmes, nous avons ce petit avantage de pouvoir donner le change de quelques heures de sommeil. Concentrée sur mon petit déjeuner improvisé je ne remarque pas larrivée de mon déserteur nocturne, il est lui aussi entrain de se servir un café. Ce nest quaprès avoir entendu glousser quelques collègues que je relève le nez de mon sachet et le découvre entrain de siroter son breuvage.
« Salut »
« Salut, la nuit a été dur ? » Comme quoi il ne faut jamais réfléchir avant de trouver la répartie adéquat.
« On peut dire ça
» Une étincelle sest allumée dans son regard et ses yeux ne quittent plus les miens.
« Jai eu ton message, jai fais plusieurs ajustements, tu as un peu de temps avant la présentation ? »
« Euh, bien sur, on peut voir ça tout de suite si tu veux ? » Il acquiesce et je le suis jusquà son bureau, il sarrête devant la porte, me laisse entrer et referme derrière lui. Jattends sagement quil prenne place à son bureau et me poste à ses côtés. Il a retravaillé toute la partie que nous avons évoquée hier, et je suis agréablement surprise de voir quil sest aussi investi que moi dans cette mission. Captivée par ma lecture, je ressens néanmoins une brûlure aux endroits où son regard sattarde. Cest à la fois déstabilisant et grisant.
« Bien
Envoie-moi cette partie, elle est beaucoup plus détaillée que ce que javais lintention de présenter, cest beaucoup mieux ». Mes yeux hésitent à se tourner dans sa direction, mais lattraction est trop forte. Je remarque sa posture, il est debout, ses mains sont appuyées sur son bureau, mais son corps est tourné vers le mien, et quel corps ! Lattraction quil exerce sur moi nest pas rationnelle, ses yeux balaient les miens et ma bouche, et en moins dune seconde je sens ses lèvres avides et son corps se presser contre le mien, il est dur, son membre se presse contre mon entre-jambe. Un gémissement séchappe de ma gorge, je goutte sa langue, ses lèvres, mais jen veux tellement plus
Il sactive à remonter ma jupe su mes hanches et moins dune seconde plus tard il descend lune de ses mains et écarte mon boxer pour tendre les doigts vers ma moiteur. Je les sens sinfiltrer en moi et pousser
il a rompu notre baiser et son front posé contre le mien, il observe chacune de mes réactions à son toucher. Cest plus fort que moi, quand je le sens me combler avec ses doigts un long gémissement séchappe de ma gorge, quil brise en soudant ses lèvres à nouveau aux miennes. Une fois au plus profond il fait une lente descente pour enchainer sur une vive poussée qui me fait perdre pied. Jagrippe ses épaules et me laisse porter par livresse de ses caresses. Mon corps tout entier y répond et bientôt je ressens les prémices de lorgasme se manifester. Haletante, la tête reposant sur son épaule, il accélère sa cadence infernale, conscient quil maitrise tout. Il a le contrôle une fois de plus. Je lentends murmurer à mon oreille.
« Tu aimes quand je te prends comme ça ? » il ponctue sa remarque dune brutale poussée qui me pousse à gémir davantage.
« Après cette réunion je vais te baiser comme jamais et tu te laisseras faire comme une bonne petite salope. »
Lexcitation est totale, il ma murmuré ces paroles tout en ralentissant le rythme de ses poussées, je suis concentrée sur les sensations quil me procure et complètement grisée par ses mots.
« Oui
Prends-moi
Prends-moi je ten prie
»
« Jaime quand tu me supplies
» Son allure saccentue et à nouveau lorgasme menace de memporter. Je ne parviens plus à lutter contre les sensations qui parcourent mon corps et bientôt des tremblements me parcourent et une brusque chaleur fuse en moi.
Ses doigts viennent caresser mon clitoris gonfler par le plaisir et terriblement sensible à ses effleurements. Il retire sa main, au moment ou je lui saisis le poignet pour lapprocher de mon visage. Il reste interdit un instant, et prend conscience rapidement de mes intentions. Son regard sillumine pendant quil mobserve introduire chacun de ses doigts encore humide de mon intimité entre mes lèvres les caressant avec ma langue. Mon comportement est on ne peut plus aguicheur, je veux le voir se perdre dans le désir.
« Il faut quon en termine avec cette présentation, jai besoin que tu me pompes
. »
Un sourire sétire sur mon visage, avec mes caresses il à beau vouloir garder le contrôle, cest un homme, et je nen connais aucun capable de refuser une fellation.
La réalité nous ratt, il me reste juste assez de temps pour intégrer mes dernières modifications et installer le matériel en salle de conférence.
Jignore comment il sy prend pour afficher un masque aussi parfait de détachement après ce quil vient de se passer quelques minutes plus tôt. Je suis sure quon peut deviner à mon air que je viens de prendre mon pied
Je finis de minspecter discrètement dans le reflet dune fenêtre quand jentends la voix du boss dans le couloir, il franchit la porte, son téléphone rivé à loreille il est a fortiori de mauvaise humeur si lon en juge le ton quil emploie.
Génial, je ne suis pas assez stressée
Il met fin à la communication, prend place en face de moi et plante son regard sur moi.
« Cest à vous Sarah ! »
Je nose pas le regarder dans les yeux. Pudeur, gêne, timidité ? Je nen ai pas la moindre idée. Sa présence me rend nerveuse, auparavant il mimposait un détachement total, mais à linstant précis, jai limpression de me faire scanner aux rayons X.
Après un début que je qualifie dhésitant, je finis néanmoins par prendre un peu dassurance. Je viens dachever le plan stratégique quand il décide de prendre la parole.
« Bon ça ira, Sarah, je veux vous voir dans mon bureau. »
Interloquée par sa remarque je reste interdite une minute et me tourne vers mon soutien pour tenter de comprendre. Il semble tout aussi dubitatif que moi. Déjà mon responsable ramasse les quelques notes quil a griffonné à la hâte pendant mon exposé. Une foule de questions me paralysent, me suis-je plantée ? Est-ce quil va me virer ? Cest ridicule, je nai même pas fini ! Je savais que cétait trop de responsabilités ! Adieu ma promotion
Je ne me rends même pas compte que je rumine ces tergiversations à demi-mots. Je tourne et retourne mes notes pour tenter de comprendre où jai bien pu pécher
« Je suis aussi perdu que toi, cétait très bien, je ne comprends pas pourquoi il a avorté lexposé
» Et moi donc
Je nai pas assez bossé, et je crains de payer très cher mon manque de professionnalisme. Aussi cest dun ton un peu sec que je lui réponds :
« Il faut croire que ce nétait pas à la hauteur pourtant. » Les mots ont à peine franchis mes lèvres que je les regrette aussitôt. Cest un peu facile de ma part de critiquer, je suis autant responsable que lui, cest un travail en commun
Je me tourne aussitôt vers lui guettant sa réaction mais il reste muet, son regard en revanche parle pour deux, cest la première fois que je ressens de la colère et cela me touche bien plus que ce que jaurai pu imaginer. Pourtant cest presque machinalement quil quitte la pièce. Je suis une idiote, jignore ce à quoi je mattendais. Jai envie de le retenir, de mexcuser, deffacer ce regard, au lieu de quoi je reste plantée les bras ballants. Cest une journée qui sécoule lentement mais qui se répercute sur moi comme un ressac, tout tourne de travers, et cela nest pas prêt de sarrêter, jirai bien nimporte appart dans le bureau de mon boss. Là tout de suite je perds déjà pied, je nai pas besoin dune réplique.
Allez Sarah, cela ne peut pas être pire, affronte le une bonne fois pour toute ! Oui facile dans les faits, sauf que jai limpression de marcher sur du coton, moi qui me voyait enfin récompenser pour mon travail jai tout fichu en lair
Je fais halte aux toilettes, il faut absolument que je me recompose un semblant de dignité. Aucun miracle à lhorizon, je souffle une dernière fois et mengage dans le long couloir. Inutile de jeter un il dans les bureaux que je croise il règne un bourdonnement dont jimagine allégrement lorigine. Autant en finir le plus vite possible, la porte est entre-ouverte, je nai pas le temps de tergiverser.
« Entrez Sarah et fermez la porte derrière vous. »
Je mexécute et remarque cette vipère de Paul à lautre bout du couloir, il a un sourire jusquaux oreilles et me lance un regard victorieux alors que je le surprends avec quelques collègues. Cela me rend furieuse ! Et je claque plus la porte que je ne la referme. Je fais enfin face à mon bourreau.
Celui-ci me dévisage et ce qui franchit ses lèvres me désarçonne.
« Est-ce que tout va bien Sarah ? »
Eh bien ma nuit ? Oui je ne vais pas men plaindre, même si jaurai préféré me réveiller dans dautres circonstances. Et si on réfléchit bien cest à partir de là que tout est parti en vrille. Reveil atroce, retrouvaille bizarre, moment dextase, suivi dune présentation avortée, dun coup de gueule et
? Ah oui noublions pas le coup de grâce, mais en dehors de ça, oui tout va très bien
Les montagnes russes en résumé.
« Je suis juste un peu fatiguée
» Simple, court, direct, et surtout cest une demi-vérité, et ça mévitera de mexpliquer sur mon état.
« Asseyez-vous ». Lui aussi est assez concis dans son genre.
« Je ne vais pas y aller par quatre chemins, votre présentation a manqué dun peu de rigueur mais vous savez aller à lessentiel, vous avez de nombreux atouts et japprécie votre réactivité dans la gestion de cette crise, cest pourquoi jai proposé votre candidature au poste de chargé de mission pour le département. Je ne vous cache pas que vous nêtes pas la seule en lice mais vous avez mon soutien.
Vous participerez à un colloque la semaine prochaine à Londres avec lensemble du réseau Français et Anglais. Je compte sur vous pour vous démarquer et jespère que vous saisirez votre chance. »
Jai bien fait de massoir car jétais à mille lieu dimaginer un tel dénouement
Dailleurs est ce que jai bien saisi la bombe quil vient de me lancer ? Une piqure dadrénaline naurait pas eu la même puissance, et pendant que jassimile laborieusement son annonce, un sourire fleuri sur mes lèvres.
« Je
cest
Je suis ravie (est ce que je viens vraiment de dire ravie ?) que vous ayez pensé à moi, je veux dire oui ce poste mintéresse et je ferai tout mon possible pour lobtenir, vous pouvez compter sur moi.
« Bien, je nen attendais pas moins de vous. En sortant, allez voir ma secrétaire cest elle qui soccupe de votre acheminement et de votre hébergement sur place.
En attendant jaimerai que le contenu de cet entretien reste entre nous, vous ne serez pas la seule à participer à ce voyage, et cela pour dautres raisons, aussi je compte sur votre discrétion. Une annonce présentant le poste sera faite pendant le séminaire vous aurez alors le loisir den parler si vous le souhaitez.
A cet instant je me sens remontée à bloc et aussi un peu déconnectée car complètement accaparée dans mes songes.
Je fais enfin face à mon responsable, et pour la première fois je crois déceler une certaine fierté dans son regard, et cela me touche profondément. Jétais loin dimaginer quil suivait de prés mon travail et quil lappréciait au point de sengager en appuyant ma candidature. Je commence à le découvrir sous dautre facette et je me rends compte quil nest probablement pas lhomme hautain et austère dont je me suis fais limage.
« Sarah, rendez moi un service, prenez votre après midi, vous avez lair davoir vraiment besoin de sommeil. ».
Sa remarque me fait aussitôt monter le feu aux joues. Est-ce quil est entrain de me sourire ?
Il baisse aussitôt les yeux et reprend son travail, le signal pour moi de prendre congés.
Une fois sortie, je me compose un air serein et tente denrayer mon feu de joues. Je repense à la nuit passée, et suis parcourue par des réminiscences
« Alors quest ce quil avait de si intéressant à te dire le grand patron ? » La vipère est tenace.
« Rien dimportant tu devrais retourner à ton travail. » Hors de question que je me laisse influencer par ce connard. Je rejoins mon bureau pour contacter la secrétaire par téléphone, je préfère prendre des précautions et être la plus discrète possible.
Son parfum musqué se porte aussitôt à mes narines lorsque je pénètre dans la pièce, et une chaleur familière se diffuse dans mon corps pour terminer sa course au cur de mon entrejambe. La porte close de son bureau ma découragée. Après notre échange glacial je ne mattendais pas à le trouver ici
« Tu devrais verrouiller
» Son ton est grave, sauvage, le sang pulse dans mes veines, ce mec est hors du commun. Négligemment avachi sur le petit canapé qui fait langle de la pièce. Lune de ses jambes est remontée sur lassise tandis que lautre est étendue.
Il a pris linitiative de baisser les stores, aussi après avoir poussé le loquet de la porte, je décide laller à sa rencontre. Son expression est aussi sauvage que tout à lheure, comme si je ne lai pas quitté, la moiteur sintensifie entre mes jambes. Il est peut être bipolaire. Son tempérament passe inexorablement du mec distant et un poil susceptible au mec mystérieux et charmeur, qui transpire le sexe
En attendant je nai aucun doute sur la personnalité que jai en face de moi, je mapproche et stoppe devant lui. Je soulève légèrement ma jupe pour pouvoir me libérer suffisamment despace pour le chevaucher. A aucun moment ses yeux ne quittent les miens. Pourtant je ne cesse de perdre le fil en étant tantôt absorbé par sa bouche entrouverte, tantôt accaparée par la puissance de son regard. Ses mains saisissent mes fesses et me pressent davantage contre lui, mon entrejambe prenant conscience de la caresse de son érection tendu contre le tissu de son pantalon. Un doux gémissement méchappe et je laccompagne en pressant ma poitrine contre son torse. Ma tête se niche dans son cou et je perds pied avec la réalité et lenvironnement dans lequel je suis. Rien na plus dimportance que ce moment de plaisir intense.
« Jai envie de te sucer
» tout en lui susurrant ses mots à loreille, je savoure son grognement en retour. Mes seins sont durs et mon corps nest plus que sensation. Je capture ses lèvres et nous partageons notre agressivité, notre désir
A bout de souffle je me laisse glisser entre ses jambes et déboutonne son pantalon, et le fais glisser sur le sol aussitôt rejoins par la dernière barrière de tissu qui me sépare de sa verge. Dune main jécarte ses jambes et my glisse. Je prends tout le temps nécessaire pour le contempler, pour « la » contempler. Mes réflexes prennent le dessus et mes lèvres sont meurtries par la pression de mes dents. La tentation est grande de le prendre tout entier dans ma bouche et de savourer sa longueur. Je le surprends à mobserver, pensant peut être que je suis en train de faire machine arrière. Lextrémité de ma langue effleure lune de ses boules, son sexe se tend en réaction. Encouragée par ce reflexe, je prends tout mon temps pour savourer chacune de ses boules avec ma bouche, ma langue et lune de mes mains. Elles sont si douces et si chaudes, et jaime le contrôle que jexerce sur son corps. Ses mains agrippent le tissu du canapé, et plusieurs crispations témoignent de son plaisir. Je décide de river mon regard au sien tout en saisissant son érection et en le pressant contre mon visage. Frôlant son gland avec mon nez, mes oreilles et mes cheveux. Jai un désir fou de le sucer mais je savoure cet instant ou jai le contrôle sur lui.
« Suce-moi Salope
» La chair de poule envahit mon corps, mon excitation est à son paroxysme, les mots quil vient de prononcer mélectrisent. Je ne me sens ni choquée ni furieuse, tout ce que je ressens cest lenvie de le prendre.
Un gémissement lui échappe tandis que mes lèvres humides glissent sur sa longueur, ma langue le savourant centimètre par centimètre. Je ne peux me lasser de le gouter, il est comme une drogue. Mes vas et viens débutent lentement, avec discipline et rigueur, et je le sens gonfler encore plus.
« Attends » Je suis brusquement interrompue, un peu à bout de souffle.
« Jai envie dessayer quelque chose
» Il prend appui pour se relever et me demande de me tenir à genou devant lui, une fois de plus je le laisse reprendre le pouvoir, non sans une certaine déception personnelle. Déception rapidement balayée, lorsquil mexplique ce que jentends ce quil attend de moi. « Jai envie de te baiser la bouche Sarah ». Ma moiteur saccentue davantage et chaque effleurement sur mes seins décuple encore mon excitation.
Je lobserve debout devant moi, son sexe tendu, luisant de ma salive et de sa propre excitation. Il passe une main dans mes cheveux et agrippe ma tête lamenant pile face à son érection. Je le laisse me guider, et lintroduire délicatement à lintérieur de ma bouche. Il est accaparé par son contrôle et je le laisse me dominer de sa hauteur, je naurai pas pu imaginer à quel point cela me rendrait aussi docile et surtout à quel pointe japprécierai cela.
Il profite de sa position pour lintroduire le plus possible, et cela me fait complètement chavirer, je nai jamais sucé un homme de cette façon. Je sens son gland buter au fond de ma gorge. Légèrement désarçonnée, il me laisse le temps de my faire et reproduit lentement son délicieux manège. Après plusieurs mouvements je sens sa main se raidir sur ma nuque et cest le signal qui précède la vague de désir qui lhabite sabattre sur moi mengloutissant dans sa lignée. Je ne réaliserai que plus tard à quel point il tient à sa maîtrise, tout en me laissant le temps dappréhender ses caresses, ou de my dérober. A présent, il ne se retient plus et ce sont ses coups de rein qui finissent sa course. Lexcitation me fait lui agripper les fesses je ne veux pas perdre ce contact délicieux quil a créé entre nous. Je suis partagée entre le désir, lenvie et les reflexes de déglutition qui tente de se frayer un chemin. Hors de question que mon corps prennent le dessus, je me concentre sur chacun de ses gestes, et savoure les dernières secondes qui précédent la giclée de sperme qui sabat au fond de ma gorge. Au lieu de sarrêter il diminue juste un peu son rythme et lappui de ses poussées, et me laisse lavaler petit à petit, produisant plusieurs lignées autour de mes lèvres. Nous sommes tous les deux à bout de souffle. Et je peine à rester stable sur mes genoux. Il dégage sa main de ma tête et passe son pouce sur une goutte de sperme qui perle sur mon menton. Remontant en sens inverse jusquà ma bouche. Ma langue lape le liquide et son doigt.
« Sarah tu es une sacrée salope
. ». Je ne peux mempêcher de lui sourire dune manière outrageusement aguicheuse.
« Et encore, tu nes pas au bout de tes surprises
»
A vos claviers pour des commentaires!
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