Mon Mari Est Mon Amant

J’ai découvert il y a quelques semaines votre site, sur lequel je viens lire tous les jours. Je sais bien que l’imaginaire y tient une grande place. Je suis toutefois étonnée que les histoires d’échangisme, de cocufiage et autres variations sur le couple tiennent une part aussi vaste dans le contenu des textes. Mon modeste exemple témoigne pourtant qu’on peut vivre une sexualité épanouie, voire débridée, dans le contexte le plus classique de la vie à deux. Je m’appelle Marie-Christine, j’ai 49 ans, je suis mariée depuis vingt-cinq ans, j’ai une fille de 22 ans, je travaille et d’un certain point de vue, j’ai une vie tout à fait ordinaire. Et pourtant, avec mon mari, nous vivons le sexe comme peu de gens qui restent confinés dans leur train-train.

À dire vrai, notre sexualité n’a vraiment décollé qu’il y a quatre ou cinq ans, quand notre fille a quitté le foyer familial pour poursuivre ses études dans une autre ville. Nous nous sommes retrouvés face à face et nous avons compris que nous risquions de tomber dans la routine et dans la paresse sexuelle, laquelle annonce le vieillissement. Nous avons alors décidé qu’il était temps de vivre pleinement notre vie de couple avant que les effets de l’âge ne nous atteignent.

Tout a commencé un samedi soir quand mon mari m’a proposé de regarder une vidéo porno qu’il avait louée. Je ne suis pas bégueule, mais sa démarche m’a surprise : c’était pour moi le signe d’une libido en berne et j’étais assez réticente.

— On regarde le début et si ça te déplaît, on arrête tout, me dit-il.

J’ai toujours aimé faire l’amour mais la vision de ces copulations sportives, presque féroces, fut pour moi une révélation. Ce festival de fellations, de sodomies, de partouzes, me remua tellement les entrailles que je ne pus m’empêcher de mettre la main entre les jambes de mon mari. La suite, vous la devinez : nous nous sommes mis entièrement nus et nous avons copulé comme de jeunes fous sur le canapé du salon en jetant parfois un œil sur la télé restée allumée.

J’étais surexcitée et mon mari eut toutes les peines du monde à ne pas éjaculer précocement. Nous nous sommes couchés crevés, mais heureux.

Le lendemain matin, nous décidâmes de renouveler l’expérience et la séance vidéo du samedi devint la règle, suivie de la même partie de jambes en l’air. Parfois, les films étaient franchement décevants et nous les abrégions pour passer à l’acte.

Pris d’une frénésie de bricolage, mon mari décida d’équiper notre maison de plusieurs miroirs : trois dans la chambre dont un au plafond, un dans le salon près de la TV. Nous étions devenus nos propres voyeurs. Je jouissais de voir ses petites fesses en mouvement pendant qu’il me besognait et lui s’excitait de voir mes seins ballottés par ses coups de boutoir ou de découvrir mon visage marqué par le plaisir quand il me possédait par derrière. Nous étions comme deux jeunes gens qui découvrent l’amour. Nous décidâmes de perdre du poids, quoique je tîns à conserver mes rondeurs de femme mûre. Il s’inscrivit dans une salle de gym pour retrouver sa tonicité musculaire, si bien qu’il devint de plus en plus sec, de plus en plus dur, de plus en plus endurant. Je devins folle de son corps.

Je pris goût à des jeux qui, jusqu’alors, relevaient de l’exception. Je raffolais de la fellation et après quelques réserves, décidais d’avaler le sperme quand parfois mon mari ne pouvait se retenir. J’apprécie désormais sa chaude saveur salée. Je découvrais aussi la sodomie, après l’avoir longtemps repoussée. J’en suis même devenue une prosélyte auprès de certaines collègues de travail suffisamment intimes pour que nous nous racontions nos ébats amoureux. Elles sont d’ailleurs étonnées de constater à quel point je verbalise facilement le sexe, moi qui étais alors discrète sur le sujet. Pour les plus jeunes, je suis devenue un exemple à suivre et un réconfort pour l’avenir.

Après le tournant cité plus haut, mon mari a eu envie de m’entraîner dans des expériences diverses, constatant mes bonnes dispositions.
Notre jeu favori consiste à faire l’amour dans des endroits un peu incongrus plutôt que de nous accoupler systématiquement dans le lit conjugal. Parfois, quand nous allons au restaurant, à la fin du repas, nous nous donnons rendez-vous dans les toilettes pour dames. Nous nous sommes déjà bien préparés en nous masturbant mutuellement sous la table. Notre excitation est telle qu’il n’y a pas besoin de préliminaires. Je pose culotte et mon mari-amant me prend en levrette pour une pénétration brève mais fougueuse et intense, Orgasme garanti. Le plus difficile est de ne pas crier trop fort…

Un autre de nos plaisirs est de faire l’amour en pleine nature. On gare la voiture, on emporte un drap dans un sac et nous nous suçons, nous nous léchons et nous nous mangeons sous les arbres avant de nous délivrer de nos désirs par une pénétration très attendue par l’un et l’autre. Ces ébats bucoliques nous ont fait un bien fou. Mon mari est davantage capable de maîtriser son sperme. Quant à moi, j’ai d’abondantes sécrétions et je n’hésite plus à m’exprimer de manière très crue pendant que mon mari me fouille inlassablement.

Un jour d’été, nus sur une plage de l’Atlantique, nous avons observé un couple en train de faire l’amour sans la moindre gêne, et l’envie nous est venue aussitôt de les imiter. Nous sommes montés sur une dune à l’abri des regards, du moins le croyions-nous. Car à peine avions-nous entrepris notre 69 favori qu’un voyeur est apparu. Je le vis la première, étant sur mon mari, mais je poursuivis ma succion comme si je n’avais rien vu. C’est alors que je remarquai que le voyeur avait sorti un téléphone portable. Je l’interpellai avec vigueur :

— Regarde si tu veux mais pas de photo !

Mon mari s’étant levé, l’autre détala sans demander son reste. N’empêche que je venais de faire une autre découverte : j’avais aimé être regardée en train de faire l’amour…

Pour nous, l’ingrédient principal de nos rapports est la surprise.
Un après-midi que je ne travaillais pas, alors que je me promenai en ville, je sortis mon téléphone portable et tint ce langage à mon époux :

— Chéri, je fais les boutiques, je suis toute nue sous ma robe, j’ai envie de toi maintenant, tout de suite, dans ton bureau ; si tu veux j’arrive et tu as intérêt à être à la hauteur.

Cinq minutes après, je passai devant les secrétaires et entrai dans son bureau qu’il ferma à clé après avoir donné les consignes : « Don’t disturb ! ». Nous fumes nus en dix secondes et après un rapide 69 sur la moquette, il me posséda avec vigueur sur le fauteuil réservé aux visiteurs, un coup à l’envers, un coup à l’endroit. Je retins mes cris le plus longtemps possible mais à la fin, ce fut plus fort que moi, je laissai échapper un miaulement parfaitement explicite. Quand je sortis du bureau, les secrétaires me regardèrent par dessus leurs lunettes et je passai devant elles avec la fierté de la femelle magnifiquement honorée par son mâle. Je l’avoue, je n’étais pas mécontente de leur avoir montré que je restais la destinataire prioritaire de la virilité de mon mari.

Ce goût retrouvé du sexe nous a parfois mis dans des situations délicates. Un jour, alors que je faisais la cuisine pour le déjeuner, mon mari passa derrière moi pour m’embrasser dans le cou, empaumer mes seins, titiller leurs pointes et me faire sentir son pénis raidi sur mes fesses que j’ai charnues.

— J’ai envie de te baiser ici, sur la table, tout de suite, me dit-il.

Je n’étais pas prête du tout à ça, occupée que j’étais à touiller dans une marmite, mais quand mon mari mit son doigt dans ma fente et mon anus, je craquai complètement. Je fis passer ma robe par-dessus ma tête, me débarrassai de mon slip et de mon soutien-gorge, et m’étalai sur la table, cuisses grandes ouvertes, offerte, cependant qu’assis sur une chaise, nu lui aussi, il plongeait son mufle dans mon bas-ventre déjà trempé. Quand il me pénétra, je jubilai tellement que je me mis à crier « oh oui ! Oh oui ! » pour célébrer sa puissance.
C’est alors qu’avec stupéfaction, je vis derrière lui notre voisine sur le seuil de notre cuisine, avec un panier rempli des pommes de terre de son potager qu’elle était venue nous offrir. Elle avait confondu « oh oui ! » avec « oh oui, entrez ! ». Mon mari n’avait rien vu et continua à me pilonner en m’écartant les cuisses pendant que la voisine, cramoisie, battait en retraite en s’excusant. Mon orgasme fut particulièrement violent ce jour-là, à la grande joie de mon mari qui n’apprit que plus tard l’incident. Dans l’après-midi, je rendis visite à la voisine, une dame charmante qui comprit la nature du malentendu… et m’avoua avoir envié ma situation, si bien qu’une vraie complicité est désormais établie entre nous.

Une que notre épanouissement sexuel a surprise, c’est notre fille. Elle m’a souvent demandé pourquoi je me mettais à porter des vêtements beaucoup plus « sexués » que par le passé, notamment des décolletés profonds mettant mes seins en valeur ainsi que des sous-vêtements coquins.

— Tu n’aurais pas un amant, par hasard ? me demanda-t-elle un jour.
— Oui, et tu le connais bien : c’est ton père, lui répondis-je.

Elle comprit quelques jours plus tard ce que je voulais dire. Venue dormir à la maison avec son petit ami, elle occupait une chambre contiguë à la nôtre. Rentré tard, le jeune couple ne put s’empêcher de faire l’amour et ma fille se laissa aller à un orgasme particulièrement sonore, ce qui nous réveilla, mon mari et moi. Au matin, nous décidâmes de donner une petite leçon aux tourtereaux qui dormaient profondément. Je réveillai mon mari en douceur par une fellation qui le mit rapidement à une longueur plus que satisfaisante et je me mis à le chevaucher en faisant bien craquer le lit par d’amples ondulations de mon bassin et en commentant mon plaisir autant que sa performance. Stimulé, il m’informa clairement qu’il allait me sodomiser (en fait, il exprima un terme beaucoup plus cru) et je me mis à bramer de plaisir sans retenue. Plus tard, au petit-déjeuner, ma fille me prit en aparté :

— Bon, j’ai compris la leçon, ce n’était pas la peine d’en rajouter, vieux cochons que vous êtes.

Mais depuis ce jour, notre futur gendre voue à son beau-père putatif un respect certain, et à sa belle-mère une considération amusée…

Comme tout un chacun, nous nous livrons peu à nos jeux pendant une semaine consacrée au travail et qui nous laisse le soir dans un état peu favorable à l’expression de la sexualité. Nous nous rattrapons le week-end et surtout pendant les vacances. Sur la route de notre villégiature, au lieu d’aller au restaurant ou au self-service, nous nous échappons pour pique-niquer dans un coin tranquille. Après le déjeuner, nous nous offrons une petite sieste crapuleuse qui nous permet d’attaquer la suite du parcours parfaitement détendus. De même, durant nos randonnées, nous nous accordons une halte pour assouvir nos désirs sous le soleil. C’est un moment d’intense volupté.

Chaque année, nous passons une petite semaine sur un bateau (un petit quillard avec un habitacle et une couchette) prêté par des amis en Méditerranée. Ce sont des jours d’un érotisme intense, pour peu que le soleil soit de la partie et que la mer soit calme. Nous vivons nus à bord. Mon plaisir est d’être prise par derrière, les yeux face au grand large pendant que mon homme me rend hommage. En rentrant au port, nous avons été abordés par un couple qui nous avait observés à notre insu avec des jumelles. Il voulait nous inviter chez eux pour une partie à quatre mais nous avons refusé. Mon mari était même assez en colère du procédé.

Un jour, mon mari me demanda si je ne serais pas tentée par une expérience échangiste. J’avais moi-même été sollicitée par une collègue particulièrement délurée, à laquelle j’avais eu l’imprudence d’avouer le plaisir que je prenais au lit avec mon époux. Je lui avais alors répondu :

— Pourquoi veux-tu que j’aille vers des hommes dont je ne suis même pas sûre qu’ils seront assez raides à mon goût ? Pourquoi veux-tu que j’aille vers des queues gainées de latex alors que j’en ai une bien chaude, bien nature et bien consistante à ma disposition 24 heures sur 24 ?

J’ai fait la même réponse à mon mari. Je ne dis pas qu’un jour, peut-être… Mais en attendant, vive le duo légitime !

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