La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 361)
Suite de l'épisode précédent N°360 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans
La soumise en devenir redresse la tête, un peu surprise davoir été ainsi interpellée par une voix quelle ne connait pas. Elle aperçoit le Châtelain aux côtés du Comte de Bégon. Tenant toujours dans chaque main, une bougie allumée quelle était en train de faire fondre sur les fesses exposées de lesclave N°4 du cheptel, mise à la disposition du Comte pour la soirée, néra sapproche. Mais peu habituée au fait de toutes les conventions du milieu D/s, et encore plus des coutumes à adopter en présence du Marquis Edouard dEvans, elle se tient bien droite, la tête et le regard très légèrement baissé car elle a croisé le regard très dur et réprobateur du Maître des Lieux qui limpressionne un peu plus que celui du Vieux Comte avec lequel elle vit depuis deux mois, ayant été mise en relation par un amant de passage qui se trouvait être un intime de la famille des « De Bégon » et qui avait trouvé que cette jeune femme sans attaches familiales pourrait tout à fait correspondre à ce que son ami veuf depuis de trop longs mois cherchait désespérément pour meubler sa solitude et ses vieux jours, tout en conservant par la même occasion ses penchants D/s et ses pulsions Dominatrices
Le Marquis dEvans att la chevelure de néra et la force à se courber davantage. IL souffle sur les deux bougies encore allumées pour éviter que quelquun se brûle et oblige ensuite la soumise en devenir à sagenouiller juste devant le Comte de Bégon, tout en maintenant une pression suffisante sur le crâne pour lui montrer quelle doit également courber encore plus la tête devant les deux Dominants qui la toisent de leurs regards directifs.
- Comment tappelles-tu, femelle ? (interpelle le Châtelain)
néra hésite à répondre car jamais elle na été appelée ainsi. Elle se sent femme et pas femelle, mais elle pense quil vaut mieux quelle ne commence pas par réagir.
- Je
Je mappelle, néra.
- Sais-tu qui je suis ?
- Oui, Vous êtes le Châtelain qui nous a invités pour la soirée.
- QUOI !?
.. Je vais devoir rectifier tes deux réponses et tapprendre un peu les bonnes manières. Premièrement, sache que Mon Invité, et très cher Ami de longue date, est Monsieur le Comte de Bégon. Je ne pense pas quune « néra » quelconque figurait sur la liste de MES Invités
. En revanche, comme il sagit dune soirée anniversaire D/s entre Dominants, chaque Maître et chaque Maîtresse, pouvaient comme cest lusage dans Ma demeure, lors de Mes soirées privées, venir accompagnés de son ou ses animaux de compagnie, esclaves et/ou soumis(es). Il y a une différence de taille qui fait que tu nes tolérée ici entre ces Nobles murs légendaires que parce que tu es la soumise en devenir de Monsieur le Comte de Bégon et quil a daigné temmener avec lui dans sa très grande bonté. En conclusion, tu nas jamais été invitée. Tu as bien compris la nuance ?
- Je
Oui Monsieur, je suis désolée, je nai pas lhabitude encore, je nai surtout pas voulu être désagréable.
- Autre chose, lorsquun Noble de pure souche sadresse à toi, tu ne dois pas seulement lui dire « Monsieur » ou « Madame » comme tu devrais le faire si lun des Dominants ou Dominas ici présents daignaient tadresser la parole, mais tu dois préciser « Oui, Monsieur le Marquis dEvans ». As-tu entendu ce que je viens de te dire ?
- Oui Monsieur, jai bien compris,
Le Châtelain coupe immédiatement la parole en giflant fortement dans un bel aller-retour la soumise en devenir qui comprend beaucoup trop tard quelle avait bien entendu les paroles du Châtelain mais quelle en avait fait bien peu cas dans sa réponse, tellement elle se sentait intimidée. Elle essaye donc de se rattr craintivement en sempressant dajouter :
- Oui, Monsieur le Marquis dEvans.
Le Comte de Bégon fulmine de honte devant la bévue de son apprentie soumise qui de la manière la plus effrontée qui soit, na pas écouté avec suffisamment dattention ce que Le Maître des Lieux en personne avait pris le temps très calmement de lui expliquer personnellement, acceptant de ne pas soffusquer dans un premier temps de son ignorance.
- néra, cest trop tard ! Il ne fallait pas te tromper dès la première fois. Je ne peux tolérer laffront que tu mimposes en présence de Notre Hôte, le fameux et si prestigieux Monsieur le Marquis dEvans. Tu me fais terriblement honte. Il est évident que tu dois être punie et je donne à mon très cher Ami que jestime profondément toute la latitude quil convient pour décider de ce quIL va timposer, car tu as été irrespectueuse en ne faisant pas cas des remarques qui tavaient été faites à bon escient.
Dune voix lourde et pesante, très calmement et très durement, le Marquis Edouard dEvans prend la parole.
- Il est effectivement intolérable que dans Ma propre demeure, une soumise me manque à ce point de respect en ne prenant pas la peine découter ce que je dis et dagir en conséquence de toutes mes remarques et exigences. Si tu faisais partie de Mon cheptel desclaves, je saurais tout à fait lattitude à adopter pour que ma punition soit dure et exemplaire et quelle te serve de leçon pour quà lavenir tu ne te trompes plus jamais. Mais tu ne mappartiens pas, jai donc besoin pour te punir de lautorisation de Monsieur le Comte de Bégon, ce quil vient de me consentir. De plus, il est impératif que jobtienne également la tienne car tu nes pas lune de Mes esclaves-soumises sur lesquelles jai tous les droits, et tu nes même pas encore vraiment soumise en titre si jai bien compris. Es-tu daccord avec ce principe ?
- Monsieur le Marquis dEvans, je nai pas voulu être offensante. Monsieur le Comte de Bégon est le seul Noble que jai rencontré dans ma vie jusquici. Il a essayé de mexpliquer comment je devais madresser à lui, mais je nen sais pas plus, car dans ma famille, on ne fréquentait pas des personnes de Votre qualité et de Votre rang, aussi bien éduquées. Jai beaucoup à apprendre, je le sais. Jaurai du faire attention à ce que Vous me disiez, mais Vous mimpressionnez beaucoup, tout comme toutes ces personnes ici, et aussi tout ce quelles font et se permettent de faire, cest tellement nouveau pour moi et cela me fait plutôt peur
Je sais que jai fait une bêtise, mais est-ce quil faut vraiment que je sois punie pour une petite maladresse de débutante ?
- A ton avis ? (réplique dune voix grave et lente le Châtelain)
-
Oui, je le crois bien, malheureusement pour moi
.
- Et donc !!! Cela te fait quoi de voir un esclave puni parce quil doit être châtié suite à une faute quil a commise ?
- Monsieur le Marquis dEvans, cest gênant de Vous répondre, cela me trouble profondément. Je me sens à la fois
excitée
oui cest ça excitée et à la fois apeurée.
- Mets-toi debout que je vérifie !
néra se lève aussi sec, bien contente de ne plus être à genoux, car elle na pas encore trop lhabitude de rester longtemps dans cette position. Dun geste de la cravache quIL a prise en mains, le Marquis dEvans écarte les jambes de la soumise en devenir, dont les joues sempourprent aussi sec de se sentir ainsi examinée dans toute son intimité. Le Châtelain passe Sa main dans lentrecuisse de celle qui est visiblement déjà bien en chaleur, allant jusquà simmiscer dans la fente humide et dégoulinante de néra qui se laisse faire sans rien dire, laissant quand même de minuscules ronronnements en sourdine accompagner sa respiration qui sest accélérée. Le Marquis retire la main poisseuse du bas-ventre de néra, et la tendant vers les lèvres de cette dernière, IL ajoute :
- Lèche ta mouille onctueuse de femelle qui a souillé ma main. Il est normal que ta soumission te procure de la satisfaction et de lexcitation. En revanche, une punition est avant tout une sanction qui ne doit apporter ni plaisir, ni excitation, pour être efficace et servir de leçon. Tu dois au contraire ressentir toute la honte quil y a davoir fauté et davoir déplu au Maître qui est courroucé par tes manquements ou ta défaillance.
- Oui, Monsieur le Marquis dEvans, je Vous comprends tout à fait.
- Bon, cest déjà bien, tu nas pas récidivé, ce qui aurait été un comble ! Alors, je vais choisir une punition qui doit être marquante et suffisamment désagréable pour que tu noublies jamais plus ce qui vient de se passer, mais qui pour autant restera proportionnelle à ta faute intolérable que je ne peux laisser passer car mes propos étaient clairs et explicites, mais je tiendrais compte bien évidemment de ton inexpérience et de ton ignorance. Si donc tu es daccord avec ce principe, il faut que cela soit toi qui reconnaisses ta faute, la justification de la sanction qui en découle et qui réclame toi-même cette punition salvatrice, si je veux bien daigner consentir à te la donner ou tout autant te la faire donner par lun quelconque de mes sbires.
néra est particulièrement gênée et troublée de la situation dans laquelle elle se trouve, les jambes écartées, le sexe exposé qui doit être scintillant de la cyprine quelle sent couler entre ses cuisses. Elle se sent terriblement excitée dêtre ainsi devenue le centre dintérêt sur lequel se posent les regards des deux Nobles, elle qui nétait rien de plus dans sa vie davant quune petite serveuse dans un café, qui se faisait parfois sauter par un client après le service, qui avait certains penchants pour le sexe sauvage et qui avait cru au départ quelle naurait quà ouvrir un peu plus les cuisses et la bouche pour contenter le Comte de Bégon, trouvant dailleurs beaucoup plus intéressant de faire le ménage au service dun Noble vivant dans le confort et le luxe plutôt que dans un sordide troquet où les clients narrêtaient pas de lui coller la main aux fesses. Elle avait vite trouvé que la future vie qui serait la sienne dans un contexte de pratiques D/s dont elle ignorait tout au départ nétait pas ment pour lui déplaire car cela rejoignait nombre de ses fantasmes où elle simaginait souvent séquestrée et retenue contre son gré, e à tout un tas de choses les plus incongrues possibles.
Lintervention du Marquis dEvans la laissait toute perplexe car il avait lair dinsister pour obtenir son accord pour la punition quil voulait lui imposer. Elle avait été parfois malmenée par le passé par des amants plus sauvages les uns que les autres, certains étaient même ivres ne se maîtrisant pas vraiment quand il la possédait ou la frappait, aucun ne lui avait demandé son accord avant de lui coller un coup de poing sur la figure ou une baffe qui lui faisait voir trente-six chandelles pendant plusieurs minutes. Lattitude Noble et pourtant sévère du Marquis dEvans la fascinait particulièrement, car elle commençait à ressentir toute la différence qui pouvait y avoir dans les comportements exigeants mais respectueux de tous ces Maîtres et Maîtresses D/s et de fait le plaisir que leurs dominés pouvaient trouver de pouvoir vivre à leur pieds et sous leur joug, mais également sous leur protection. Monsieur le Comte de Bégon avait bien essayé de lui expliquer ces choses-là et le principe de consensus qui prônait dans toute la communauté BDSM, mais tout cela prenait un sens seulement en cette première soirée exceptionnelle qui resterait à jamais marquée dans sa mémoire encore virginale de tout ce monde D/s quelle découvrait depuis deux mois à peine.
De manière presque instinctive, néra décide de refermer ses cuisses et elle vient sagenouiller aux pieds du Marquis Edouard dEvans, reprenant lattitude quIL lui avait imposée de sa main ferme quelques minutes plus tôt, baissant la tête au maximum. Dune voix timide, elle se lance à dire
:
(A suivre
)
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