Un Réveil Endiablé

La lumière dans mes yeux est vive, mais ce n’est pas ce qui m’a réveillé. Non, c’est une douleur plus intime qui m’a tiré du sommeil. Comme un frottement désagréable entre mes fesses. Oui, décidément, quelque intrus entreprend de se frayer un chemin en moi ! La douleur est toutefois intense, comme si mes parois étaient irritées par je ne sais quoi. Oh, mais le voilà qui ressort maintenant ! Mais pas pour longtemps, il revient, et plus profondément cette fois, et avec encore plus de douleur, ce qui me fait pousser un petit cri plus aigu que je ne l’aurais voulu ! Mais qu’est-ce qui se passe ? Et où suis-je donc ? Ah oui, je me souviens, le Saint-Antoine, cet homme plus âgé qui m’a rejoint aux chiottes puis m’a fait monter dans sa voiture, cet homme que j’ai… Oh mon Dieu, oui, c’est vrai, je l’ai sucé, je l’ai même avalé… Puis il m’a fessé dans ce stationnement, il m’a amené chez lui et je l’ai sucé à nouveau, oui, j’ai fait tout ce qu’il me disait, je l’ai même supplié de me sodomiser, que dis-je, de m’enculer, comme cette jeune femme sur la télé qui gémissait « Harder ! Harder ! Fuck me ! Fuck me in the ass ! Oh yeeeaaahhh… » Et justement, ce truc qui s’agite en moi, c’est encore cet homme qui m’encule ! Non, non, son sexe est énorme, ce que je sens n’est pas assez gros… Heureusement, c’est déjà suffisamment douloureux ! Ah, oui, voilà, ce sont des doigts. Deux ou trois doigts enduits de salive qui fouillent mon intimité sans se presser, comme en visite dans un endroit où l’on envisage de s’établir durablement.

Mais alors, n’en a-t-il a pas eu assez hier soir ? Visiblement non… Et moi non plus, puisque la douleur fait peu à peu place à un certain plaisir, plaisir physique, certes, mais aussi celui, psychologique, de le sentir investir mon cul sans me demander mon avis, comme s’il lui appartenait, comme si je lui appartenais. Et dire que je ne connais même pas encore son nom !

Les yeux encore à demi clos, je savoure ce doigtage matinal de plus en plus agréable.

Ses gros doigts tantôt chatouillent ma prostate, tantôt entrent et sortent rapidement de mon cul dans un clapotis obscène qui semble provenir davantage d’une chatte que d’un anus. C’est encore un peu douloureux, mais rien d’important par rapport à ce que j’ai ressenti lorsqu’il est entré en moi pour la première fois hier, et surtout rien à côté du plaisir que je ressens !

Ce n’est toutefois pas moi qui dirige les opérations. Le propriétaire des doigts qui me fouillaient si copieusement décide en effet de se retirer brusquement de moi, m’arrachant ainsi un soupir de surprise et de dépit. Intrigué, je me retourne vers lui dans l’espoir de découvrir ce qui me vaut le déplaisir de ne plus sentir sa main dans mes entrailles. Je me sens étrangement vide. C’est au contraire avec quelque chose dans les fesses que je devrais me sentir trop plein, mais en si peu de temps, je me suis vraiment habitué à être rempli, que ce soit par des doigts, un plug ou mieux encore par un sexe viril… Ma normalité, maintenant, il semble que ce soit de me faire enculer. Si mon cul est libre, j’ai l’impression qu’il y a un problème à régler, un vide à combler le plus rapidement possible...

Le spectacle que je découvre en me retournant est magnifique. Je n’avais pas réalisé hier à quel point cet homme est beau, même s’il a plus du double de mon âge. Il est couché sur le dos, le haut du corps relevé, appuyé sur quelques oreillers, sa queue déjà raide pointant majestueusement le plafond, les mains croisées derrière sa tête comme s’il profitait du soleil. Dans cette position, il trône littéralement sur le lit, exposant sa virilité indiscutable à ma vue, mettant en valeur son torse découpé, juste assez musclé pour que je puisse en un coup d’œil faire l’inventaire de chaque muscle.

Il n’a pas besoin de dire quoi que ce soit, je sais ce que j’ai à faire. L’empressement avec lequel je saisis sa queue n’a n’égal que mon désir pour elle, que je sens palpiter sous mes doigts comme si elle était douée d’une vie propre.
Il ne fait plus de doute, maintenant, que je suis prêt à tout pour plaire au détenteur de cet organe divin. D’ailleurs, sans attendre ni me questionner, j’enfourne ce gland presque aussi large que ma bouche et me dévoue complètement à ma tâche qui est bien sûr de procurer du plaisir à cet homme par le biais de ma langue, de mes lèvres. Je ne saurais même pas dire si je bande ou non; tout mon organisme tend vers ce sexe érigé entre mes lèvres et que je cajole avec amour durant de longues minutes.

Soudain, une sonnerie de téléphone retentit. L’homme att alors rapidement l’appareil qui se trouve sur la table de nuit et le met en mode haut-parleur :

– Allô ?

– Bon matin, mon amour, dit une voix de femme.

– Bonjour ma chérie, ça va bien ?

– Oui, oui, les s sont en train de lire dans leur chambre, c’est la première fois depuis qu’on est partis de la maison qu’ils sont à la fois réveillés et calmes….

Quel culot il a ! Sans doute prend-t-il un certain plaisir de tromper son épouse alors même qu’il converse le plus banalement possible avec elle qui ne sait rien ni de ses penchants ni du fait qu’en ce moment même son sexe se fait lécher, aspirer, pomper par un jeunot qu’il a dégotté la veille dans un bar et qui depuis est accro à sa queue. Du moins, c’est ce que je croyais jusqu’à ce qu’après quelques minutes de babillage j’entende sa femme lui demander :

– Belles photos que tu m’as envoyées. Tu as donc trouvé quelqu’un hier soir, finalement ? Il a eu l’air de déguster !

À ce moment, stupéfait, je cesse tout mouvement, pétrifié par la surprise. Mais l’homme ne l’entend pas de cette oreille et appuie fermement sur ma tête pour que je reprenne mon ouvrage.

– Oui, un beau petit gars, début vingtaine, mince, presque imberbe, yeux bleus clairs, un petit cul de rêve. Souple et serré. C’était sa première fois, mais il apprend vite.

– Pour vrai, un petit puceau ? En plein comme tu les aimes, tu devais être content ! Et son fameux petit cul, j’imagine que tu le lui as bien défoncé, hein ?

– Crois-moi, il va s’en souvenir toute sa vie.
Il a eu un peu mal au début, mais il a fini par s’habi.

– Oui, j’imagine ! Tu peux être un peu brusque parfois… Et avec la grosseur de ta queue, en plus…

– En général, ça n’a pas l’air de te déplaire !

– C’est vrai, c’est vrai. Et comme je te connais, ça n’a pas dû tellement lui déplaire non plus. Il encore là ?

– Oui, il est en train de me sucer. Tu sais comment j’aime les gâteries au réveil…

– Sacré pervers, va ! Montre-le-moi, veux-tu ?

L’homme tourne alors son téléphone intelligent vers moi qui, malgré ma surprise d’entendre ce dialogue surréel, n’ai pas cessé de m’occuper de son sexe dur comme du bois. Je jette toutefois un coup d’œil à l’écran de l’appareil pour constater que sa femme est un peu plus jeune que lui : elle ne doit pas avoir plus de quarante-ans, des cheveux bruns ou brun-roux ramenés derrière la tête, des pommettes saillantes de chaque côté d’un petit nez retroussé; elle est assez jolie, très jolie même pour une femme de son âge.

Au lieu de me paralyser comme cela aurait eût été normal, de me savoir ainsi observé par l’épouse de l’homme que je suis en train de pomper décuple mon excitation et me motive à me donner plus à fond.

– Comment tu le trouves ?

– C’est vrai qu’il est pas mal, ce que j’en vois en tout cas, dit-elle à son mari. Moi aussi, il m’aurait sans doute tapé dans l’œil avec ses traits fins. Presque féminins, hein ? Ouh là, de le voir te sucer, ça me fait mouiller, tu n’as pas idée ! J’ai hâte à ce soir pour voir s’il te reste de l’énergie ! Et toi, ajoute-t-elle en s’adressant à moi d’un ton soudain plus dur dont je peine à croire qu’il provient de cette femme au visage si délicat, mets-y plus de salive pour que ça coulisse mieux. Tu ne fais que le branler en lui suçotant le gland comme un puceau, tu penses qu’il aime ça ? Ce n’est pas comme ça qu’on suce une bite Enlève tes mains de là et plante-toi sa queue dans la gorge. Je veux que tu t’étouffes sur sa bite.
Montre-moi et montre-lui à quel point tu es une bonne petite salope soumise.
Interloqué, je regarde l’homme qui, d’un signe de tête, me fait comprendre de faire ce que sa femme m’ordonne.

– C’est mieux, beaucoup mieux. Là, tu pompes comme une bonne salope. Tu vois, avec plus de salive, tu arrives à en prendre davantage, presque autant que moi, même. Dis-moi, comment tu la trouves la queue de mon mari ? me demande-t-elle ensuite, la bouche entrouverte, sa langue courant sur ses lèvres, signe qu’elle est peut-être en train de se caresser.

– Je l’adore, Madame, jamais je n’en avais vu une aussi grosse…

– Dis plutôt que tu n’en avais jamais d’autre que la tienne auparavant ! Enfin, continue à le sucer et avale bien tout son jus, je ne veux pas encore avoir à frotter les draps parce qu’ils sont tous tachés…

Puis, elle dit à son mari :

– Excuse-moi, je lui ai dis de te boire, mais si tu as envie de lui éclater le cul à nouveau, ne te gêne pas, bien sûr.

– Ne t’inquiète pas, j’avais compris. Mais je n’ai pas encore décidé. Pour l’instant, j’aime bien le voir se démener pour en prendre le plus possible en lui. Tu l’as bien motivé !

– J’espère bien ! Je veux que mon chéri reçoive le meilleur traitement possible. Bon, je vais devoir te laisser, les s font du bruit dans leur chambre, je vais aller voir s’ils n’ont rien brisé. Tu m’enverras d’autres photos de ta nouvelle salope, dis ?

– Tout ce que tu veux, chérie. Vous serez à la maison vers quelle heure, les s et toi ?

– Probablement vers 18h, ça te va ?

– C’est parfait, je préparerai le souper. À ce soir. Je t’aime.

– Je t’aime aussi, fourre-le bien de ma part, mais essaie de ne pas trop l’abîmer tout de même.

– Je n’y manquerai pas, tu peux en être sûre.

– C’était ma femme, Claire, me dit l’homme en raccrochant. Comme tu dois l’avoir compris, je t’ai menti hier soir. Mon épouse est parfaitement au courant de mes envies et cela ne la dérange en rien. Au contraire, ça l’excite, même. Cependant, excepté elle, et quelques gars dans ton genre, c’est vrai que personne n’est au courant. Alors, la discrétion est tout de même de mise.

– C’était assez bizarre comme situation, Monsieur, je ne m’attendais pas à ça…

– Suce ma queue. Ça ne me dérange pas qu’on parle, mais je ne veux pas avoir à te dire de me sucer à chaque fois que tu as fini ta phrase. Il faut que ça soit un automatisme. Des gars et des filles comme toi, je peux en trouver partout. Je sors ma queue, et ils accourent. Si tu veux que je te garde, tu dois me prouver qu’au fond de toi tu es complètement dévoué à mon plaisir, tu dois te démarquer.
Quant à la relation que j’ai avec ma femme, elle n’a rien de bizarre. Je peux coucher avec qui je veux en autant qu’elle le sache, elle peut coucher avec qui elle veut en autant que je le sache. Nous nous faisons confiance et nous nous disons tout. Vraiment tout, et en détail.

– Eh ben… Et… vous couchez souvent avec des hommes ?

– Des hommes ? Jamais. Des gars comme toi qui se croyaient hétéros ou qui veulent essayer autre chose, oui, ça arrive. Des filles assez jeunes qui ont besoin de se faire prendre en main, oui, aussi. Dans tous les cas, je leur montre ce que c’est de servir un vrai homme, je les rends tous et toutes accros à ma bite. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que tu commences à être, accro ?

En train d’enfoncer moi-même son sexe hors normes dans ma bouche, des larmes sur les joues, je me voyais mal répondre par la négative. Entre deux plongées, j’ai donc dit la vérité, en esquissant un sourire mi-gêné mi-coquin :

– Je pense que oui, Monsieur…

– C’est bien, c’est bien. Tu me fais un peu penser à ma secrétaire, Sophie. À peine plus vieille que toi. Au début, elle était toute timide et prude avec ses chandails de laine informes et ses lunettes en fond de bouteille. Mais ça n’a pas pris grand-chose pour qu’elle devienne ensuite une bonne soumise toujours en manque de foutre qui adore s’exhiber en lingerie, faire des gorges profondes et se faire prendre brutalement. Elle a ça au fond d’elle. Comme toi, j’espère. Elle fait tout ce que je dis sans aucune exception et elle ne le regrette jamais. Au contraire.

– Je n’en doute pas un instant, Monsieur.

– Certaines personnes ont besoin d’être dominées, d’être dressées pour vraiment s’épanouir, dit-il en guidant désormais ma tête sur sa queue, pour que j’en prenne encore davantage. Comme un chien n’est rien sans son maître; il n’est qu’une nuisance, un parasite. Tu sais ce que j’aime chez un chien ? Si tu t’occupes bien de lui, si tu le nourris et le caresses tout en étant toujours ferme avec lui, en retour jamais il ne te décevra; il fera littéralement tout pour toi. C’est ça que j’aime chez un chien : le dévouement. Tu comprends ?

J’étais absolument incapable de répondre; il me bloquait la tête de ses deux mains et donnait de rapides coups de bassin pour enfoncer son sexe raide en moi. Je ne pouvais qu’éructer d’épais filets de salive.

– Sinon, pour en revenir à ta question, la dernière fois avec un gars, ça remonte à presque six mois. Un petit blond rencontré sur internet. Il disait qu’il avait envie d’une bonne queue dans son cul de minet, qu’il en avait marre de ses jouets de silicone. Je lui ai dit que j’allais lui montrer ce qu’une vraie bite est capable de faire. Mais quand il est arrivé, j’ai compris qu’il s’était foutu de ma gueule. Il faisait au moins dix ans de plus tôt que sur sa photo et il était un peu bedonnant.

– Qu’est-ce que vous avez fait, alors ?

– Je lui ai permis de me sucer dans le garage – pas question qu’il entre dans ma maison – et j’ai défoncé sa gueule de menteur avant de juter partout sur son visage. Le pire, c’est qu’il a presque eu l’air d’aimer ça sur le coup. Puis, je lui ai dit de foutre le camp. Il est reparti tout triste comme un con, la face toute croûtée.

– Je n’aurais pas vraiment voulu être à sa place…

– Et ça ne t’arrivera pas si tu continues à faire ce que je te dis. Lui, il avait mérité son sort. Tout ça pour dire que ça a un peu refroidi mes désirs. Et que maintenant je me méfie d’internet ! Tourne-toi maintenant, ajoute-t-il en me repoussant sans délicatesse. Couche-toi sur le ventre au milieu du lit, un oreiller sous les fesses.

– Oui, Monsieur, ronronné-je en obéissant prestement.

Lui se lève et ouvre le rideau à moitié transparent de la fenêtre donnant sur l’immense cour arrière où un jardin soigneusement entretenu borde une jolie piscine. Au fond du terrain débute la forêt qui s’étend sans doute sur plusieurs kilomètres.

Pendant que je contemple cette vue qui contraste fortement avec celle que j’ai de mon appartement d’étudiant dans un coin relativement miteux du centre-ville, je ne réalise pas que l’homme est revenu derrière moi. J’ai à peine le temps de sentir le matelas s’enfoncer sous son poids que son gland pointe contre ma rondelle.

– Je t’avertis, tu vas avoir un peu mal au début.

Aussitôt dit, il me perce le cul d’un coup, comme on embrocherait un poulet. Je ne peux que pousser un cri de surprise et surtout de douleur et essayer de défaire de son emprise, mais il me maintient fermement contre le lit. Mon cul se serre frénétiquement autour de l’énorme colonne de chair plantée en moi et qui me brûle atrocement. J’ai l’impression qu’on vient de m’enfoncer une borne d’incendie dans les fesses tellement je me sens écarté, brisé…

– Je sais que ton cul est encore sensible d’hier, mais je n’a pas le choix de te prendre comme ça. Il faut qu’il se souvienne de moi. Je ne t’ai pas seulement dépucelé hier, ce n’était pas qu’une baise d’un soir. À partir de maintenant, je veux que tout ton corps – ton cul autant que ton esprit – sache que je te possède, que tu es à moi. Calme-toi, détends tout ton corps, montre-moi que tu peux faire un bon soumis. Relâche ton cul toi-même sinon je vais être obligé de te le casser et ce sera encore plus douloureux. Allez, calme-toi… Une bonne salope accepte que son maître la prenne comme il le souhaite. Et n’est-ce pas ce que tu veux être pour moi, une bonne salope ?

– Oui… oui, Monsieur mais… parviens-je à dire en pleurnichant mais en m’efforçant tout de même de me détendre pour espérer que la douleur s’estompe.

– Pas de « mais » avec moi. À chaque fois que je vais t’enculer, dit-il en commençant maintenant à aller et à venir en moi, tu vas souffrir un peu le temps de t’habi à ma bite. C’est le prix à payer quand on veut être ma salope. Quand tu ne souffriras plus du tout, ça voudra dire que ton cul est devenu trop large et que tu ne me conviendras plus. Tu as bien compris ?

– Oui, Monsieur…

– Ton tour maintenant. Parle-moi de toi, ça va te faire oublier la douleur.

– Qu’est-ce que vous voulez, ouf, savoir, Monsieur ?

– Tu as une copine ? La fille avec qui tu parlais au bar ?

– Mylène ? Non, non… Ouh… Enfin, pas pour l’instant en tout cas… Je, je suis un peu timide avec les filles…

– Pas qu’avec les filles ! C’est justement pour ça que je t’ai choisi. Tu aurais dû voir ton visage quand je t’ai mis la main aux fesses dans les toilettes du bar, je croyais que tu allais t’évanouir !

– Ce n’est pas passé loin, en effet…

– Alors, cette Mylène, tu vas la revoir ?

– Je ne sais pas… Je suis parti vite hier soir et puis… Ahhhh ! Je ne sais plus trop, après cette nuit…

Au-dessus de moi, son corps est presque parallèle au mien, ses bras puissants sont bien tendus de chaque côté de mon corps frêle, seul son bassin oscille avec le rythme d’un métronome. Son large sexe entre et sort de moi de plus en plus rapidement tout en s’assurant de me pénétrer toujours aussi profondément que possible. À chaque plongée en moi, ses couilles finissent par venir s’écraser contre mes fesses, s’attardant un instant comme pour s’assurer que je sens bien qu’il prend définitivement possession de moi, ce qui me fait pousser sans que je le veuille de petits gémissements d’extase. Oui, désormais, c’est bel et bien de l’extase que je ressens. De le sentir ainsi complètement en moi me remplit de bonheur, de fierté, je voudrais que ce moment dure encore des heures, pour qu’il me pilonne encore et encore dans la lumière blanche du matin.

Je repense alors aux quelques filles avec qui j’ai couché ou presque, à ma gêne lorsque venait le temps de poser le premier geste, à ma maladresse tandis qu’elles semblaient espérer que mes gestes soient sûrs, et je comprends alors que ma vraie place est plutôt ici, dans ce lit, soumis à cet homme qui, lui, ne me laisse pas le loisir d’être gêné ou maladroit, qui me dirige et me prend selon son propre désir, ce mâle alpha qui m’a révélé à moi-même ce que je suis au fond de moi, mais que j’ignorais ou refoulais jusqu’à hier, jusqu’à ce matin : un soumis. Mon rôle, je le sens à chaque fois que ses grosses couilles claquent maintenant violemment contre mes petites fesses blanches et que sa bite d’étalon écarte mon cul qui devient de plus en plus une chatte, c’est d’obéir et de satisfaire, c’est d’encaisser de puissants coups de boutoir avec un plaisir non-dissimulé dans le seul espoir d’être ensuite récompensé par la jouissance de mon mâle. Oui, voilà maintenant ce que je suis et ce que je dois faire.

– Moi, je sais. Tu ne la reverras plus.

– Mais, je…

– Pas de « mais », c’est la dernière fois que je le dis, dit-il d’un ton soudain sec en s’enfonçant complètement en moi et en m’écrasant de tout son poids contre le matelas. Tu la sens bien ma queue dans ton cul ?

– Oui, oui, Monsieur, je la sens, ouf, vraiment bien…

– Eh bien, si tu veux la sentir une autre fois après aujourd’hui, tu dois te réserver pour elle, tu dois te réserver pour moi. Ma salope, je la veux toujours disponible, toujours excitée, tu comprends ?

– Euh… Oui, Monsieur, je comprends.

– Alors, dit-il en reprenant son ton normal et ses amples va-et-vient par la même occasion, ça veut dire pas de sexe sans ma permission, et pas de branlettes non plus.

– Euh, d’accord, Monsieur, répondé-je, intérieurement désespéré, moi qui ai pour habitude de me masturber plus d’une fois par jour.

Comment un simple sexe planté dans mon fondement peut-il me faire accepter de telles choses ? Bien sûr, c’est plus qu’agréable de le sentir se démener en moi, mais cet homme veut littéralement contrôler ma vie et je le laisse faire sans rouspéter !

– Parfait. Je savais que je pouvais compter sur toi, me murmure-t-il à l’oreille en plaquant son corps en sueur contre le mien. Tu vas voir, avec moi, tu vas vraiment découvrir ta vraie nature.

Pendant encore une dizaine de minutes, il m’a pris ainsi, m’écrasant durement contre le matelas apparemment sans se soucier de moi, comme si je n’étais qu’un objet procurateur de plaisir. Je respirais difficilement, en partie parce qu’il appuyait sur ma tête, en partie à cause du plaisir intense qui saisissait mon corps. À chaque fois que son gland touchait le fond de mon cul, je me sentais mourir un petit peu, mais qu’est-ce que c’était agréable ! Il me malmenait brutalement, distendait mon anus probablement pour toujours, prenait possession de mon corps comme si je lui appartenais et pourtant jamais je ne m’étais senti aussi bien. Je n’avais à penser à rien d’autre qu’à nos plaisirs qui se conjuguaient si parfaitement. Je n’ai pas joui cette fois, je ne sais même pas si j’ai bandé, mais, maintenant que ma bouche est pâteuse de sa semence que je viens d’avaler, que mon cul sensible demeure béant même s’il est vide depuis plusieurs minutes, je peux dire que j’ai apprécié chaque seconde de ce réveil, même celles où j’ai souffert, car je savais que c’était pour lui plaire que je souffrais, et que tout ce qui m’importait, c’était de lui plaire. D’ailleurs, c’est avec un réel plaisir et sans le moindre dégoût que j’ai fini par emboucher la bite qui sortait de mon cul pour déguster le précieux nectar de l’homme qui était devenu mon Maître. Il a tout filmé avec son téléphone. Selon ses consignes, je l’attendais au pied du lit, à genoux, mains dans le dos et langue tirée, probablement l’air implorant. Il s’est approché de moi, son sexe massif et luisant à la main; je lui ai presque sauté dessus tellement il était beau, tellement j’avais envie de goûter une nouvelle fois sa semence, mais il m’a repoussé gentiment comme on le fait avec un chien trop excité.

– Qu’est-ce qu’on dit ?

– S’il vous plaît, Monsieur…

– Mieux que ça !

– S’il vous plaît, Monsieur, est-ce que je peux boire votre semence ?

– Pour que tu y aies droit, je dois avoir la preuve de ta soumission. Regarde le téléphone et répète après moi : Je suis la petite salope personnelle de Maître Marc, que je dois en toute circonstance appeler « Monsieur », et je dois répondre à chacune de ses demandes. Désormais, ma bouche et ma chatte lui appartiennent.

J’ai hésité un seul instant, juste assez longtemps pour contempler le magnifique sexe que l’homme branlait devant moi et me convaincre de la chance que j’avais. Alors, j’ai regardé l’œil du téléphone :

– Je suis la petite salope personnelle de Maître Marc, que je dois en toute circonstance appeler « Monsieur », et je dois répondre à chacune de ses demandes. Désormais, ma bouche et ma chatte lui appartiennent.

– Ça alors, tu es vraiment prêt à n’importe quoi pour avoir ta ration de jus. Allez, approche ta bouche maintenant.

Il s’est déversé entre mes lèvres en cinq grosses giclées, maintenant fermement ma tête en place pour que je n’échappe aucune goutte. Une fois vidé, il a filmé en gros plan ma bouche remplie à ras bord de sperme et m’a dit d’un ton que j’ai senti affectueux :

– Bois.

Ce que j’ai fait, avec grand plaisir. En à peine douze heures, j’avais découvert qui j’étais vraiment. Désormais, je vivrais pour de tels moments.

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