Du Cul Englué Dans Le Pathos (Camacam 1)

Je suis un vieux con obscène et infirme

Moi : Tu cherches quoi ici ?
Elle : Ce que tu veux
Moi : Que pourrais-je vouloir ?
Elle : Tu te touches ?
Moi : Je me touche de temps à autre

Elle se plote sans conviction

Moi : mmmmmmmmmmmmrnmmmmmmm

J’adore les « mmmmm », évocateur, rapide et reposant pour mes petits doigts d’infirme. Un placement rentable…

Elle : Touche-toi
Elle : Montre-moi

Je sors ma queue avec ma main spastique, elle continu à se ploter

Moi : Ça donne envie
Elle : Et je me montrerais
Moi : Oui
Elle : Oooh
Moi : A toi

Elle sort la graisse flasque de ses nichons

Moi : Trop beau
Elle : Je te la sucerais bien…

Il me restait plus qu'à éjaculer mon désespoir

Ce soir, j'étais perdu. Quelque part dans ce petit recoin obscur et absurde de la toile. camacam.fr. Vague site de rencontre vidéo au concept innocemment perverti. Le peuple y défile. Posé devant son écran. Face à sa web cam. Et toi, tu décides si tu lui cause, tu l’insulte ou tu l’envoie paître. Et puis, tu acceptes qu’il fasse la même chose de toi. Tu n’es que ce pantin informe n’allant nulle part.

En vrai, seul y traîne quelques verges désespérées et désespérantes. Quelques bites inaccomplies. Elles se ballades tellement ici que je me demande si elles sont amarrées au reste des corps. Tout ça n’est qu’un flot de vagues partousards indécis. Dragueurs incompétents. Durs de la verge mais flasques de la tronche. Ces univers personnels pathologiques défilaient devant moi. J’étais ce rapace recherchant une petite chatte plus ou moins innocente égarée dans ce monde sauvage. Je n'étais qu’un obscène personnage parmi les obscènes personnages. Porcs fait pour être balancer. Caricature de dépravé houellebecquien. Fan de cet endroit insalubre. Il est ce qu'il y a de plus pur. De plus vrai dans la médiocrité humaine.

Il est là pour exprimer la part de nous que l'on a refoulé de manière inhumaine. Ce qu’il y a de plus glauque dans la galaxie infinie des existences écrasées.





Et puis, au fond de ce néant, il y eut elle. Paire d'ovaires perdue au fond de nulle part. grotte à fantasmes moribonds. Juste là pour me faire comprendre que j'avais toujours une bite. Une bite pathétique mais pas une bite honteuse. Une bite qui se montre. Une bite qui explose devant elle comme un bébé hurle devant sa maman pour lui crier « J'existe ! » Ma queue exista même si j’étais un vieux con obscène et infirme et qui emmerde tout le monde. Même si je l’affirmais et je le mettais en présentation. Elle fut juste cette petite perle d’égo au fond d’une cervelle assassinée…

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