Qui L'Eut Cru Partie Iii Concrétisation

Jeudi 6 novembre 2014 :

Françoise guette depuis sa fenêtre, la voiture de Stéphane qui ne devrait pas tarder.
Cette invitation l’a toute chamboulée.
Elle a pourtant longuement hésité.
Accepter, lui a d’abord paru incongru, une sortie avec ce collègue, pour aller voir du hockey sur glace, un sport auquel elle ne s’est jamais intéressée d’ailleurs!
Puis, elle n’a pas manqué de s’interroger sur les véritables intentions de Stéphane, inviter une collègue de presque trente ans son ainé, est-ce une simple invitation amicale ? Il n'aurait quand même pas une autre idée derrière la tête ? Avec les hommes on ne sait jamais !
Françoise n’osant y croire s’est efe aussitôt de chasser de son esprit cette dernière éventualité, se trouvant même ridicule d’avoir eu une telle idée.
Après tout, Stéphane n’a fait que lui rendre service et s’est montré d’une correction irréprochable, elle se trouve même injuste avec lui.
Néanmoins, la pauvre Françoise à sa grande surprise, a du rapidement se rendre à l’évidence, que la simple évocation d’une hypothétique histoire avec cet homme, a suffi à déclencher en elle une émotion troublante, une sorte de nœud qui s’est installé au creux de son ventre et qui maintenant revient chaque fois qu'elle pense à lui.
Et la voici, que ce matin, elle s’est surprise à inspecter machinalement son corps lorsqu’elle était nue dans la salle de bain.

Malgré sa culotte de cheval et un petit vendre dont elle ne parvient plus à se débarrasser, elle se trouve plutôt bien pour son âge.
Ses seins d’un blanc laiteux sans être trop gros, conservent une taille respectable avec des petits tétons, ils s’affaissent légèrement et contrastent avec le haut de sa poitrine beaucoup plus mat et parcouru de tâches brunes, tout comme ses bras, conséquences de longues expositions au soleil, lorsqu’avec Jean Pierre, ils passaient toutes leurs vacances à Saint Raphaël.

Elle, qui était sincèrement convaincue qu’après Jean-Pierre, il ne pourrait y avoir quelqu’un d’autre, et que son seul souvenir, et l’affection de ses s rempliraient désormais sa vie, prend conscience qu’elle est ni plus ni moins, en train de penser à un autre, qui plus est un jeune d’à peine trente ans.


Elle finit par se demander d’ailleurs, si ce n’est pas justement le fait d’imaginer qu’un homme aussi jeune, puisse s’intéresser à elle qui la trouble autant, elle qui avait même fini par oublier ces derniers temps, qu’elle était toujours femme.
Cela lui fait tout drôle, il faut dire qu’elle n’a connu que Jean Pierre, ils se sont rencontrés, elle venait tout juste d’avoir seize ans et il a été le seul, l’amour de sa vie.
Comme toute femme, Il lui est bien arrivé de regarder d’autres hommes, mais plutôt pour leur esthétisme, s’interdisant la moindre arrière-pensée.
Il faut dire qu’avec Jean Pierre, ils formaient un couple très uni, leurs parents et amis les citaient d’ailleurs toujours en exemple, il y avait entre eux un amour profond, beaucoup de tendresse, de complicité aussi, ils s’adoraient et ça se voyait.
C’est bien la première fois qu’elle se trouve ainsi déstabilisée, la pauvre ne sait plus trop que penser.

Elle s’est d’abord promis d’invoquer une excuse bidon pour décliner cette soirée, mais Stéphane était de repos aujourd’hui, elle a bien pensé à l’appeler sur son portable, il lui était facile de trouver ses coordonnées sur sa fiche d’embauche, elle a même failli se décider à le faire à deux reprises, se ravisant chaque fois, en se persuadant qu’il s’agit en fait d’une simple invitation amicale, tout en espérant sans oser se l’avouer, peut-être autre chose.

Et la voici carrément impatiente, qui attend son arrivée.

Stéphane, volontairement prend tout son temps, il roule lentement, il préfère être légèrement en retard.
Il n’est pas sûr de son affaire, mais il lui fallait bien tenter quelque chose.
Les semaines s’enchainent et il croupit toujours dans ce meublé qui lui devient franchement insupportable.
Il s’était promis d’être patient pour parvenir à ses fins, sachant que sa proie ne serait pas facile à amadouer.
Mais depuis trois semaines, il n’a plus du tout de copine, il en a assez de ces filles d’un ou quelques soirs, de toujours recommencer le même baratin.

Puis, toute son attention est maintenant focalisée sur Françoise Duval.
Il a sorti le grand jeu, mettant en œuvre, tout ce que Serge Leborgne, escroc et manipulateur de haut vol, aux multiples talents et compagnon de cellule, lui a patiemment enseigné durant trois années.
Il est allé jusqu’à faire intervenir son copain Kévin, pour simuler un car jacking et faciliter ainsi les premiers contacts.
Pour donner le change, il a ensuite fait état de toute la culture peaufinée au cours de ces années d’oisiveté e, toujours avec l’aide précieuse de son vieux copain de cellule.
Il s’est bien rendu compte que quelque part, Françoise n’a pas été tout à fait insensible à ses efforts.

Lorsqu’il s’est retrouvé hier dans ce magnifique pavillon, seul avec elle, il s’est pourtant mis à douter.
Il a hésité, partagé entre l’idée de tout abandonner, se jugeant incapable sur le long terme d’être l’amant d’une femme aussi âgée, puis la tentation de tenter le tout pour le tout immédiatement, pour accéder au plus tôt à tout ce confort qui lui sautait aux yeux.
Puis, il a su saisir cette opportunité, lorsqu’elle lui a proposé de le rémunérer.
Il était allé voir un match de hockey la semaine précédente avec des copains, d’où l’idée de cette invitation improvisée. Heureusement qu'un match était programmé.
Il n’y a pas de quoi en être fier, il a été mieux inspiré à d’autres occasions, mais c’est tout ce qu’il a trouvé.
Il se demande si elle sera là à l’attendre, il lui a la main, mais est-ce que ce sera suffisant ? Il a du mal à estimer ses chances de réussite, en tout cas elle ne l’a pas appelé.
Si tel est le cas comme il le souhaite, cela signifie que son plan entre désormais dans une autre phase, celle où il lui faudra désormais provoquer les choses, ne plus laisser de répit à sa proie.
Il sourit, il vient de se rendre compte, que l’imminence du passage à l’action avec toute l’incertitude que cela comporte, suffit à l’exciter : il bande !


- je ne connaissais pas ce sport, je dois reconnaître que c’est un vrai spectacle, il faudrait que j’y amène ma fille et mon gendre, je suis sûre que ça leur plairait.

En tout cas, je vous remercie Stéphane.

Stéphane vient de stationner devant chez Françoise, il est presque minuit, elle est assise à ses côtés et s’apprête à descendre.
A vrai dire, Il ne pensait pas réellement qu’elle serait venue.
Et pourtant, elle l’attendait bien, avec son col roulé noir, un jean foncé qui souligne ses fesses trop rondes.
Durant le match, il a multiplié les explications, répondant volontiers à toutes ses questions sur ce sport qu’elle découvrait.
A la fin de la rencontre, il a insisté pour aller au restaurant.
Volontairement, il a été peu bavard cette fois ci, se contentant de la dévorer des yeux.
Françoise s’est rarement sentie autant gênée, percevant la chaleur de son visage qui s’empourprait et une autre forme de chaleur aussi, qu’elle ne pouvait contrôler et qui lui faisait terriblement honte…entre ses cuisses celle-ci.

- bonne soirée et merci
- attendez !
- oui ?
- Je voulais vous dire…que… que je suis bien avec vous….
- Eh….c’est gentil …
- vous me plaisez beaucoup Françoise, j’aimerais qu’il y ait beaucoup d’autres soirées comme celle-ci, dit-il en serrant sa main…je crois que j’ai des sentiments pour vous.
- mais…mais Stéphane, vous ne vous rendez pas compte… c’est insensé… dit-elle le cœur battant en retirant sa main.
- pourquoi…à cause de ce que les autres penseront…je m’en fous moi, je suis bien avec toi, c’est tout ce qui m’importe…
- c’est pas si simple…
- mais si c’est simple…
- Stéphane, il faut voir les choses en face, je vais avoir 59 ans, vous en avez 32, je crois, ce n’est pas sérieux.
- Et alors… la question n’est pas là, ce qui compte vraiment c’est si on a envie d’être ensemble …et tu aimes quand je suis avec toi…ne dis pas le contraire, je le sens bien.
- Eh … oui bien sûr… mais….
- chut…alors ne dit rien, dit-il en approchant son visage pour l’embrasser.

Leurs lèvres sont collées, Stéphane essaie de faire glisser sa langue dans la bouche de Françoise, qui résiste plutôt mollement.

-Hum…non…Stéphane, c’est…il ne faut pas…s’il …s’il vous plaît…
- Laisse-toi faire…, c’est tellement fort ce que je ressens pour toi…
- Oh Stéphane, tu es fou…
- embrasses moi…
- non !…non !…on peut nous voir…
- allons chez toi, alors !
- euh…Oh Stéphane…je ne sais pas si…
- si tu sais…
- Oh Stéphane qu'est ce qu'on est en train de faire ?

Stéphane jubile, il va dormir dans le lit de Françoise Duval !


Vendredi 7 novembre 2014 :

Le radio réveil indique 6 heures 22, Françoise, allongée sur le dos dans le lit de la chambre d’amis, celle du rez-de-chaussée, n’a pas fermé l’œil de la nuit.
Si elle n’entendait pas la respiration régulière de Stéphane, qui à ses côtés dort profondément, elle pourrait penser que tout ce qui vient de lui arriver n’est qu’un rêve.
Pour la énième fois, elle se demande encore comment cela a pu se passer, puis l’image de Jean-Pierre lui vient à l’esprit, il a cet air qu’elle lui connaissait si bien lorsqu’il était en colère après elle, elle était pourtant persuadée qu’après lui, il ne pouvait y avoir personne, et la voici qu’elle vient de coucher avec un autre homme, un jeune.

Elle passe nerveusement sa main sur son visage, elle ne peut s’empêcher de penser à ce qui s’est passé, il s’est montré très doux, délicat même, notamment lorsqu’elle lui a demandé d’éteindre la lumière lorsqu’elle a commencé à se déshabiller.
Ils ont fait l’amour simplement, un peu comme s’ils se connaissaient depuis longtemps.
Paradoxalement, cela ne fait qu’accroître son malaise, elle a encore plus l’impression de trahir Jean-Pierre.
En même temps, elle ne peut s’empêcher de penser à ce corps athlétique, qu’elle a aimé serrer dans ses bras, à ce sexe dur, qu’elle a aimé accueillir dans son intimité, à ce liquide chaud qu’elle a senti couler…
Elle porte sa main entre ses cuisses, son sexe est poisseux, bêtement elle essaie de se souvenir si elle avait remis le protège matelas, puis elle réalise qu’ils n’ont pris aucune précaution, elle pense au SIDA, elle se trouve ridicule, elle qui faisait toujours la leçon à sa fille.
Sa fille ! Elle se sent à nouveau envahi par la honte, que penserait-elle si elle la savait ici, au lit avec cet homme. Elle va venir ce soir pour le week-end avec son mari et son petit garçon, ils vont même dormir dans cette chambre, il lui faut cesser tout cela !

Elle se tourne machinalement, s’apprête à quitter le lit, une main ferme se pose sur sa hanche pour la retenir, Stéphane réveillé se blottit contre son dos, ils sont nus, elle sent son sexe à nouveau raide tout contre ses fesses, déjà elle ne peut s’empêcher de recommence à mouiller.

Bonjour ma chérie, dit-il en lui déposant un baiser dans le cou.
Bonjour, répond-elle un peu mal à l’aise.

Stéphane l’a entendu qui bougeait cette nuit, il sait qu’elle n’a pas beaucoup dormi, il se doute qu’elle se pose beaucoup de questions, qu’elle a sûrement des remords, il ne veut lui laisser aucun répit, puis ça tombe bien, il a encore envie de baiser.
Sa main se dirige entre ses jambes, sa fente est poisseuse, son index se promène entre les lèvres, il l’embrasse de nouveau dans le cou, il joue avec son clito qui réagit immédiatement.
Elle tente de se dégager.

Il faut se lever, on va être en retard.
Chut.

Lui qui craignait de ne pas y arriver, a pris du plaisir à lui faire l’amour cette nuit, il a essayé d’y aller doucement, pour ne pas trop la brusquer pour la première fois, il n’a rien dit quand elle s’est dégagée pour éteindre la lumière et se déshabiller.
Il a été surpris quand il l’a découverte si réactive, sous ses doigts habiles, qui ont parcouru longuement la fente humide au milieu de la toison qu’il devinait bien fournie, avant de titiller le clito.
Pour une première, il a voulu rester très classique, ne pas aller trop loin, il s’est contenté de lui sucer les tétons sans abandonner ses attouchements puis, il s’est positionné sur elle, qui a écarté les cuisses comme pour lui signifier son consentement, et il l’a doucement pénétré en missionnaire.
Elle l’a accueilli par un petit gémissement, il a trouvé sa chatte agréable, un peu étroite comme il aime, puis il s’est lentement activé.
Le coït n’a pas été très long, rapidement il a compris, quand elle l’a serré entre ses bras que sa partenaire arrivait au plaisir, il s’est contenté d’amplifier ses coups de reins pour lui arracher quelques petits cris, alors qu’elle arcboutait son bassin vers lui pour mieux se donner.
Alors qu’elle se relâchait, il l’a éperonnée d’un dernier coup de rein pour se répandre en elle.
Il est resté immobile quelques minutes sur elle, avant de se retirer une fois son sexe à moitié ramolli.
Il est resté éveillé une bonne demi heure, à sa respiration il savait qu’elle ne trouvait pas le sommeil, ils sont restés sans échanger un mot.

Toujours dans le noir, il frotte sa pine entre les fesses moelleuses de ce cul qui le trouble toujours autant.
Il est presque sûr qu’elle n’a jamais essayé la sodomie, il se promet de lui forcer l’anus à la première occasion, mais là, c’est beaucoup trop tôt, il doit d’abord la rendre accro, accro à lui, accro à sa bite, il sent que tout ça est plutôt bien parti, après il pourra faire tout ce qu’il veut avec elle.

Françoise perçoit le mandrin qui coulisse entre ses fesses, elle a pleinement conscience de la vulgarité de la situation, elle voudrait se lever, lui échapper, mais en même temps une force irrésistible lui commande de rester, la même force qui l’amène instinctivement à se positionner en chien de fusil, pour qu’encore une fois cette verge qui lui a fait tant de bien glisse dans son vagin.
Stéphane enfonce son dard dans le conduit chaud et humide.

Hum !
Leurs deux corps sont comme emboités.
Sa main caresse un sein, joue avec le téton qui durcit, il l’embrasse toujours dans le cou et il continue à donner des coups de reins.
Il y a très longtemps que Françoise n’avait pas été prise comme ça, cela lui rappelle quand elle était enceinte, chaque coup de boutoir déclenche en elle de petites ondes de plaisir, sa respiration est forte, elle ne pense plus à rien, elle voudrait seulement que cela ne s’arrête plus.

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