Se Découvrir (5)
Je lui ai demandé de se concentrer et mes yeux sont redescendus sur le plan. Au passage, jai constaté quil avait un début dérection. Cest le problème de luniforme pour les hommes : tout se voit.
Notre matinée de travail sachevait, nous devions avoir bouclé le dossier en fin de journée et je savais que nous naurions pas trop de la pause déjeuner pour travailler. Il devait avoir fait le même constat lorsquil me proposa de se contenter dun sandwich pour continuer à préparer le dossier.
Nous sommes partis à la boulangerie la plus proche, avons pris nos sandwichs et nos boissons et nous sommes remis au travail. Au bout dune heure, ma canette de thé glacé avait fait son effet et je lui ai dit que je devais me rendre aux toilettes.
Seule, jai repensé à cette érection devinée un peu plus tôt et jai commencé à sentir mon sexe shumidifier, et ce nétait pas de lurine. Quest-ce qui marrivait ? Lorsque jétais à létranger, les journées se suivaient à un rythme soutenu et il est vrai que je navais pas trop le temps de penser à autre chose que les missions. Une fois ou deux dans le mois, je comblais le vide laissé par mon époux mais sans plus. Là, jai regardé lentrejambe dun homme !!
Je suis retournée au bureau, bien décidée à terminer notre dossier. Mon jeune collaborateur avait les mains dans les poches et visiblement, il se touchait le sexe à travers le tissu. Il a immédiatement arrêté lorsque je suis entrée dans la pièce.
Cela ma troublée, au-delà du raisonnable. Il devait repartir le soir même dans son régiment et jai eu envie, non pas de lui, mais dun sexe dhomme.
Jai approché ma main de son pantalon, il bandait indéniablement. Jai frotté son sexe à travers son pantalon, ai baissé celui-ci avec son caleçon et sa queue a paru me jaillir au visage tant elle était raide. Je contemple un instant, d'un regard admiratif, la bite dressée et si tendue qu'elle en vibre, je la trouve incroyablement dure.
Mes lèvres se referment sur le gland qu'elles lèchent et sucent longuement. Elles l'avalent lentement. Je retire la queue jusqu'au gland, le gardant en bouche, le léchant par en dessous, puis javale toute la hampe. Sous les assauts de ma langue et à cause de l'onctuosité de ma bouche et de ma gorge accueillante, la bite paraît grossir. Mon jeune homme contemple émerveillé ma tête aller et venir, joues alternativement gonflées et creusées par la succion, le long de sa queue toute luisante de salive.
Cela ne dure pas autant que je laurais voulu, il jouit sans bruit dans ma bouche et javale tout. Cest la première fois que javale du sperme qui nest pas celui de mon mari. Je suis à la limite de lorgasme et si je le lavait pas fait jouir, une simple pénétration maurait fait crier.
Je ne me reconnais pas et lui demande cette jouissance que jattends. Il soulève ma jupe, écarte ma culotte, introduit deux puis trois doigts dans mon sexe et les fait coulisser à une allure folle. Je jouis en quelques minutes, comme lui auparavant. Nous avons tous deux libérés la tension qui nous a fait bosser à fond en 72 heures.
Je laisse lépais dossier sur le bureau de la secrétaire avec un post-il « à déposer au colonel » et rentre chez moi. Je suis désespérée : jai mélangé sexe et travail, de surcroît avec un gamin que je croiserais à nouveau dans sa carrière et la mienne. Il va me coller limage de la cougar folle de sexe, dont je lui ai donné limpression, et je vais passer pour une « salope ».
Le pire est que jai aimé sa queue dans ma bouche, le sentir éjaculer fort dans ma gorge et jai aussi aimé ses doigts venir me barater la chatte jusquà la jouissance. Mais je ne peux pas porter ça, je dois lappeler.
Je retourne au ministère, chercher son numéro dans mon le dossier. Dring
« bonsoir, je voulais vous parler de cette journée. Jai apprécié vos compétences pour caler lorganigramme des forces Outre-Mer. Je tenais aussi à vous dire que je ne sais pas ce qui ma pris en fin de journée.
Voilà, tout est sorti dun trait. Un instant de silence et il enchaine « Ecoutez, nous avons connu un bref moment dégarement, je suis fiancé et ne tiens pas du tout à renier mon engagement. Jaime profondément celle qui devrait être ma femme. Pas question de donner une publicité à ce moment et de tout ruiner. Merci de votre compréhension. »
Et voilà, un accord tacite nous lie à présent, je rentre dans mon appartement. A nouveau épuisée, je vais me coucher. Visiblement, je supporte plus facilement la fatigue physique que psychologique. En tout cas, je mendors comme une masse et mon téléphone me réveille le lendemain.
Jogging rapide, douche, bureau je retrouve un équilibre qui me manquait. Coup de fil amusé à 11 heures, des camarades mattendent au mess pour déjeuner.
Carrières différentes, certaines plus opérationnelles, dautres plus tournées vers lEtat-major, mais un réel plaisir de se retrouver autour dune table, même au mess. Cest trop nul. On prend rendez-vous pour le lendemain soir dans un bistrot du coin pour diner.
Et bien sûr, lidée bistrot sest transformée en restau, pas du tout diététique. Cuisine du sud-ouest où même une salade est pantagruélique. Bon, pas la peine de râler, ce sont mes camarades, cétaient aussi ceux de mon époux, nous sommes passés par Coët et poursuivons nos carrières ensemble. Et puis certains mont aidé à tenir le coup il y a 10 ans.
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