La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 365)
Suite de l'épisode N°362 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans
Monsieur le Marquis Edouard dEvans, continuant de faire le tour de la salle de réception transformée en donjon D/s pour la nuitée orgiaque de son anniversaire, vient de saluer son cher ami Master Tarvo, dont il avait fait la connaissance, il y a six mois dans une soirée privée gay D/s, organisée par ledit Dominant à laquelle il sétait rendu avec David, son compagnon de longue date, mais également plusieurs esclaves-mâles sélectionnés parmi ceux du cheptel du Château qui avaient servi à animer largement la soirée BDSM. Depuis, les deux Dominants navaient pas eu loccasion de se revoir mais les deux Hommes avaient continué à échanger de nombreux mails évoquant leurs passions communes et partageant leur savoir-faire, même si Master Tarvo avait reconnu quil avait beaucoup plus à apprendre de Monsieur le Marquis dEvans, Maître très expérimenté, que ce quil ne pouvait lui rendre en retour. Mais une amitié et un grand respect sétaient instaurés entre les deux hommes.
Master Tarvo attiré maintenant exclusivement par les hommes, bien quayant été marié à une femme dans ses jeunes années, vivait dorénavant pacsé avec un jeune homosexuel qui était de tempérament masochiste et qui lui avait fait découvrir cette facette particulière dune relation SM presquintergénérationnelle puisquil y avait 20 ans décart entre les deux hommes. Cela avait redonné un élan de libido et de sexualité à ce jeune quinqua qui avait fini par prendre goût à ces pratiques soft, et parfois hard, qui lavaient fait fantasmé plus jeune, mais que son éducation sclérosée et rigide lui avait fait mettre de côté, tout autant que son homosexualité quil avait refoulé par conventions sociales au début, voulant séviter des soucis dans la société souvent peu tolérante et se conformer à la masse au lieu de suivre les pulsions internes quil ressentait depuis son adolescence.
Le jeune homme qui partageait sa vie depuis maintenant cinq ans était un vrai play-boy, qui en aurait fait retourner plus dune dans la rue en le voyant passer.
Soumis par pulsion, il avait besoin de se sentir dominé et maitrisé, mais également humilié et rabaissé. Il aimait sentir ses parties génitales malmenées et presque torturées, son corps flagellé portant la marque des coups de fouet ou de cravache. Il en retirait un vrai plaisir masochiste qui lui faisait oublier tout le reste et le portait dans un état de transe dont il jouissait bien souvent plus intellectuellement que physiquement. Il avait rencontré six ans plus tôt dans une discothèque Master Tarvo qui à lépoque nétait pas encore Maître, mais seulement un Monsieur X quelconque attablé au comptoir en train de siroter un cocktail, en solitaire et lair un peu éperdu, de ceux qui regardent mais sans les voir les femmes déchainées qui se déhanchaient sur la piste de danse aux sons endiablés de la sono. Il sétait approché et avait engagé la conversation sans dévoiler dans un premier temps sa vraie nature, parlant avant tout de la pluie et du beau temps, et plus à proprement parlé déconomie, de stress et du bruit très fort, presque insoutenable, que faisait le DJ qui avait mis les platines à fond et dont les basses faisaient vibrer même ceux qui se trouvaient en fond de salle.
Monsieur X avait fini par céder autant par attirance à son penchant que par affection également aux désirs de son jeune compagnon qui « dictait » une à une les envies et les expériences maso auxquelles il voulait être livré. Il sétait mis à apprendre le maniement des instruments cinglants, sentrainant pour manier la cravache et le fouet avec dextérité pour amener au plaisir physique son ami, dans la violence mais sans le blesser sérieusement, car il devait toujours veiller à freiner les désirs masochistes de celui qui pris par une ondée de plaisirs née dans la douleur en redemandait encore et encore.
Les deux amis avaient évolué dans leur relation personnelle vanille, finissant par faire vie commune dans lappartement du jeune homme, mais ils avaient aussi progressé dans la relation sexuelle, sensuelle et BDSM qui les unissait. Cest le jour précis de lanniversaire du jeune homme que son compagnon lui avait fait une surprise inattendue, lui annonçant que désormais il avait décidé de prendre les choses en mains totalement, quil se sentait prêt à devenir un Maître D/s à part entière et quil en avait marre de se faire manipuler suivant les désirs de celui qui ne devait en théorie être quà ses ordres et prêt à le servir en lui laissant mener à sa convenance de Dominant la relation, alors quil restait persuadé que le jeune éphèbe jusqualors navait cherché quà trouver quelquun capable de lui faire prendre son pied comme il le souhaitait par des sévices appropriés à transformer sa douleur physique en plaisirs masochistes.
Le nouveau Maître D/s, pour marquer le changement quil initiait, avait pris soin dacheter un collier, fait dun large cerclage de métal qui se cadenassait par une fermeture invisible interne quil montra à son partenaire. Il demanda au jeune homme encore très surpris de ses propos, de sagenouiller et de baisser la tête, linformant quil pouvait, soit accepter de rester vivre à ses pieds mais en tant que véritable esclave-soumis, soit linformer quil ne souhaitait plus poursuivre leur relation à la fois personnelle, sexuelle et D/s. Dans ce dernier cas, il quitterait sur le champ lappartement commun et reprendrait sa liberté, retournant vivre dans son ancien appartement quil avait toujours conservé et il simposerait de ne plus jamais chercher à revoir celui qui avait partagé sa vie pendant plusieurs mois et attendait que la réciproque soit vraie. Il avait ajouté non sans une pointe de plaisanterie plutôt sarcastique que « maso pour maso », lesclave-soumis allait maintenant comprendre mais dune autre manière ce que voulait dire dêtre à la merci dun Dominant, à Ses ordres et sous Son Joug.
Le ton inhabituel très ferme avec lequel le jeune homme avait été interpellé lavait carrément interloqué. Sur un ton presque de colère, le play-boy gonflant sa poitrine virilement dans un vrai signe de rébellion, lui répondit :
- Ah, cest cela, je te vois enfin venir, tu as envie de continuer à prendre ton pied en menculant et en me défonçant, et pendant ce temps-là, tu me refuseras tout ce qui peut me donner du plaisir parce que monsieur na plus envie de se fatiguer à manier le fouet et la cravache. Et bien, casses-toi si cela te chante !
. Je tai assez vu, moi qui avait confiance en toi, je me trompais, tu es un égoïste comme tous les autres qui veut se la jouer grand maître...
- Adieu !
Ce fut la seule réponse de Master Tarvo !... Réponse dite sèchement par cet unique mot, on ne peut plus laconique ! Le quinqua avait rétorqué froidement, sans un seul mot de plus, tout en tournant les talons juste après avoir déposé au sol le collier de métal encore ouvert. Le jeune homme était resté médusé, se disant quil devait sagir tout au plus dune première à leur niveau, mais qui ne pouvait que ressembler à une de ces disputes de couples comme cela est si fréquent dans les couples hétérosexuels ou non, mariés ou vivant ensemble de longue date, dans lesquels les non-dits ont fini par lemporter sur le respect et la complicité, mais il prenait conscience que son ami, auquel il tenait intensément était bel et bien en train denfiler sa redingote et de partir sans se retourner, sans chercher à converser et encore moins avec lenvie de trouver un terrain dentente dans lequel chacun aurait pu faire quelques concessions pour retrouver lharmonie et lapaisement. Une seconde à peine de réflexion suffit pour que le jeune homme éperdu se précipite vers la porte dentrée de lappartement, se jetant carrément à genoux en glissade pour atterrir aux pieds de son compagnon dont il cherchait à lui barrer le passage vers la sortie, en lui tendant le collier quil venait de ramasser. Il ne dit pas un mot et attendit de voir la réaction de son ami, en ayant pris soin de baisser la tête pour montrer quil venait dabdiquer. Master Tarvo compris à ce moment-là quil avait enfin mérité le nouveau nom quil venait de se choisir.
- Désormais, dès que nous ne serons pas dans un lieu public où nous ne pouvons être entendu ou reconnu par des personnes de notre entourage et à fortiori lorsque nous serons dans lintimité, tu mappelleras « Master Tarvo ». Tu ne pourras plus jamais me tutoyer même devant nos anciens amis. Le bénéfice de lâge servira à faire passer cette nouvelle forme de communication que jexige de toi, même avec ceux plus intimes qui nous ont connus avant et savent que nous vivons ensemble. Aucun manquement à la règle ne sera toléré, et les punitions qui en découleraient ne seront jamais des parties de plaisir maso, fais-moi confiance sur ce point !
Master Tarvo marqua un long temps darrêt avant de poursuivre, toisant son soumis agenouillé et presque prosterné qui était en train de prendre conscience de sa nouvelle réelle condition.
- Quant à toi, je tappellerai comme bon me semble, « esclave » avant tout. Mais je daigne te donner malgré tout un nom que jai choisi spécialement pour toi. Tu tappelleras désormais « thyr » ce qui en nordique veut dire serve (féminin de serf) ou esclave. « thyr » était lépouse soumise de Thrall dans une certaine légende, cest à bon escient que je tai choisi un nom féminisé et en relation avec ta nouvelle condition servile, parce que jen ai assez de te voir jouer au jeune cadre dynamique, play-boy et Don Juan de service qui remballe toutes les donzelles qui te collent au cul comme des mouches, même si moi je sais que les femmes ne sont pas du tout ta tasse de thé. Le prénom ne sera utilisé par moi que si tu as mérité ma considération et si je peux être fier de celui que tu vas devenir maintenant que je vais vraiment te prendre en mains et moccuper de te dresser convenablement.
Le jeune thyr était en train de vivre un moment quil noublierait pas de sitôt. Il se sentait enfin vivre, avec une excitation et un frisson qui lui parcourait léchine et faisait gonfler sa queue comme jamais de sa vie. Il avait cherché pendant des années lextase dans la morsure des coups de fouet et là le plaisir quil ressentait était dune autre portée, moins intense en sensations corporelles douloureuses, mais tellement plus fort en ressenti cérébral et avec un effet quasi-instantané sur sa virilité, son état dexcitation et le plaisir charnel quil commençait à ressentir dans tout son corps. Il était là à genoux, la tête baissée aux pieds de Master Tarvo, nayant quune envie, cest que cet instant séternise à jamais tant il se sentait bien et à la place qui lui conviendrait dorénavant, car il se sentait enfin maîtrisé et non plus « maître du jeu » SM ou du jeu relationnel tout court tant que cétait lui qui imposait ses limites, ses désirs et ses tourments. Il espérait que le collier se refermerait sur son cou pour y rester de manière permanente, même sil se demandait bien comment il pourrait enfiler ses chemises et ses cravates par-dessus, tant les cols en étaient ajustés à sa taille, mais à cet instant, sa tenue vestimentaire était le plus cadet de ses soucis.
Master Tarvo laissa le temps sécouler lentement sachant quà cet instant précis, il prenait la situation en mains et quil liait encore plus que par le passé Son esclave-soumis sous Sa seule dépendance. La relation SM des deux amants sétait transformée peu à peu en une vraie relation D/s suivant les désirs de Master Tarvo qui ne manquait pas cependant de dispenser quelques plaisirs toujours aussi cinglants à son esclave-soumis dans la relation D/s, mais aussi compagnon et amant dans la vie. Mais le Maître voulait obtenir de la part de son nouveau chien-mâle plus dabnégation consentie et de réelle soumission, voulant peu à peu amener son soumis à trouver encore plus de plaisirs à lâcher-prise et à sabandonner entre ses mains en abdiquant tous pouvoirs à son profit dans le cadre de la relation partagée et en particulier en séances D/s, puisque dans la vie, ils se comportaient avant tout comme deux amis très proches, et face à des relations que leur homosexualité ne risquait pas de mener à une stérile polémique, il saffichaient en véritables amants amoureux. Le seul petit détail que quelquun de très attentionné aurait pu remarquer était la profonde déférence avec laquelle thyr sadressait à Master Tarvo en tout temps et tout lieu, même lorsquils nétaient que deux « Messieurs » parmi tant dautres pour les quidams autour. Mais les non-initiés aux pratiques D/s pouvaient ne voir là quune marque de respect, rene par la différence dâge qui faisait presque de lUn le Mentor de lautre.
Master Tarvo avait lors de cette fameuse soirée privée où il avait fait la connaissance de Monsieur le Marquis dEvans était subjugué par labnégation totale des esclaves du cheptel, tous si dévoués au Maître, ne désirant que le servir et lui faire honneur, quel que soit ce que lon put exiger deux lors de la soirée, quil sagisse de sévices, de frustrations, de services, de pénétrations, de pratiques D/s, se laissant malmenés et utilisés par les Dominants présents qui ne se gênaient pas pour user et r de tous leurs orifices anal et buccal, comme de deux simples trous à remplir, mais aussi pour les tourmenter, les exciter et les titiller de mille et une manières et ceci dautant plus plaisamment quil était évident quétant tous encagés pour la soirée aucun des chiens-esclaves ne pourraient avoir la capacité de bander et de prendre du plaisir jouissif. Malgré toutes ses contraintes et autres désagréments auxquels ils étaient soumis, aucun esclave de Monsieur le Marquis dEvans, tous très bien dressés et si désireux de le satisfaire, navait émis le moindre signe déplacé, fut-il infime, de refus ou même dhésitation, obéissant au doigt et à lil à tous les ordres qui leur étaient assignés et se pliant aux lubies les plus perverses de tous les Maîtres Invités à la soirée.
Maître Tarvo avait eu lidée à lissue de cette soirée de demander à Monsieur le Marquis dEvans sil acceptait de prendre en charge léducation à parfaire de son jeune esclave-soumis thyr qui avait encore bien du mal à ne pas confondre une relation de plaisirs purement sadomasochistes et un véritable engagement de soumission. Cest donc ainsi que le soumis thyr en formation avait fait son apparition un jour dans le chenil du Château pour y apprendre comment on se comporte lorsquon désire pouvoir devenir un chien-mâle-esclave dévoué aux pieds du Maître dont il est la propriété exclusive. Maître Tarvo avait laissé carte blanche au Châtelain, car sa renommée était si grande dans le milieu BDSM quil ne pouvait que lui faire confiance et par ailleurs, il aurait trouvé particulièrement discourtois, et même inconvenant, de commencer à poser des conditions et des restrictions pour le dressage de celui qui restait son bien-aimé dans la vie, alors même quil ne pouvait quexprimer de la reconnaissance pour le Noble qui allait personnellement ou indirectement prendre de son temps pour former son protégé, même si Master Tarvo devenait de plus en plus ferme et exigeant sur celui qui était devenu un vrai soumis au fil des semaines. Le Dominant espérait bien que son petit animal de compagnie favori trouverait pendant son séjour au Château de quoi conforter le plaisir quil prenait maintenant dans une vraie soumission assouvie, ayant de moins en moins besoin de plaisirs physiques maso, mais de plus en plus besoin de ressentir la présence, lemprise et le pouvoir que Master Tarvo avait pris sur lui
Le séjour de quatre semaines au Château, qui sétait déroulé pendant les congés dété du jeune cadre qui navait pas pu se libérer avant de ses obligations professionnelles, avait été très constructif dans lévolution du chien-mâle qui était revenu chez Master Tarvo encore plus soumis quavant, peu bronzé à linverse des autres années où ils avaient lhabitude de partir à deux en vacances en Corse, mais si heureux de pouvoir retrouver à la rentrée le Maître auquel il appartenait maintenant corps et âme profondément. Master Tarvo en avait depuis voué une reconnaissance très grande envers Monsieur le Marquis dEvans car la relation personnelle et D/s quil partageait avec son ami, avec lequel il sétait pacsé, avait pris un tournant quil navait même pas espéré aussi radical, car thyr était devenu vis-à-vis de son Dominant, très dévoué, très aimant, très attentionné, très à lécoute, très humble et reconnaissant, prêt à donner sa vie et son âme pour celui quil chérissait, Aimait et Vénérait intensément. Et Master Tarvo le lui rendait bien, car ils formaient un couple heureux dans leur quotidien et un tandem D/s qui expérimentait de nombreuses pratiques sous la conduite du Maître, ce qui laissait toujours à thyr le plaisir de pouvoir bénéficier de la surprise de ce qui serait exigé de lui et de lexcitation quil ressentait de se savoir vulnérable, disponible et à la merci totale de celui en qui il avait placé toute sa confiance et son Amour
(A suivre
)
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