Le Voyage Initiatique De Rania. 2eme Partie : La Séance D'Essayage
Je me réveillais le lendemain matin dassez bonne heure. Après être resté dans mon lit à me remémorer les évènements de la veille, je décidai de me lever et daller préparer le petit-déjeuner. Je descendis dans le salon et passai devant le canapé, et me demandais combien de parties de plaisirs avait-il pu bien accueillir. Les filles nétaient pas encore réveillées (certainement le besoin de récupérer de leurs prouesses de la veille) et voyant quelles manquaient de pain, je décidais daller en acheter à la boulangerie que javais repéré la veille sur le trajet entre la gare et la maison.
La boulangerie nétait pas très loin et après avoir acheté du pain et des viennoiseries, je sortis de la boulangerie et rentrai à la maison lorsque jentendis quelquun sexclamer derrière moi :
- Wesh ma sur, tes du-per ou quoi ? Keske tu fous en Bretagne ?
Je me retournai pour faire face un jeune dorigine africaine, caricature typique du « mec de cité » : casquette, survet baskets, et lunettes de soleil, tout ça de marques italiennes célèbres qui avaient remplacées les survêtements à la virgule, ceux aux 3 bandes et aux crocodiles. Il était assez grand et ses muscles saillaient sous son t-shirt moulant et arborait un grand sourire.
- Je suis en vacances chez de la famille, lui répondis-je.
- Vu comment tes sapée, ils vont te prendre pour la branche Al-Qaïda Cote dArmor !
- Et toi, tu fais quoi ici ? Tas confondu le neuf-deux et le vingt-deux et tu tes perdu ici ? lui dis-je dun ton froid
- Mouhahaha cest bon déstresse soeurette cétait pour la blague !
- Excuses-moi mais je dois y aller
- Bon bah vas-y tarplu ce bled il est tellement ptit que jsuis sûr quon va se recapter ! Bon salam tchuss !
Sans même lui dire au revoir je rebroussais chemin et rentrais à la maison, mais jétais loin de me douter que je le reverrai très vite. De retour à la maison, joubliais ce type et me lançais dans la confection du petit déjeuner quand jentendis derrière moi :
- Ouah ça sent bon !
Zohra venait de faire son entrée dans la cuisine, vêtue dun short assez court et dun débardeur, les cheveux en bataille et les traits tirés.
- Cest vrai que ça sent bon ! Ça change de ta cousine ! Elle et la cuisine, ça fait quatre !
Gaelle venait à son tour darriver, seulement vêtue dun t-shirt descendant assez bas, et prit place à table en face de sa cousine.
- Parce toi, tes MaÏté daprès toi ? lui répondit Zohra
- Non, mais je cuisine mieux que toi !
- Bah il y a pas de quoi être fière ! Cest pas très compliqué !
- Ouais javoue cest pas faux
Bon cest prêt ou quoi ?
- Oui oui voilà ! lui répondis-je en disposant les plats sur la table et en minstallant avec elles.
Durant tout le repas, je gardais mes yeux baissés sur mon assiette, pour éviter le regard de mes compagnes, de peur quelles y décèlent une trace de culpabilité. Je gardais le silence et les écoutait se chamailler, nosant pas intervenir dans leur conversation. De temps à autre je les observais à la dérobée, en minterrogeant sur la nature de leurs relations. Etaient-elles juste amies, ou amantes ? Etait-ce une expression de leur amour à laquelle jai pu assister la veille ou bien lont-elles fait juste par plaisir, juste pour samuser ? Jessayais de mimaginer leur réaction si elles mavaient surprise en train de les espionner. Auraient-elles ressenti de la colère ? Ou peut-etre mauraient elles inviter à partager leurs jeux interdits
- Rania tu dors ou quoi ?!? Cest ok pour toi ?
- Ah ! Euh
quoi ?
- Oula tes à louest toi ! me dit Zohra. On voulait savoir si ça te dis daller à la plage cet aprèm, on y rejoindra des potes ! Ça marche ?
- Euh
Oui pourquoi pas !
- Par contre Mère Térésa, ty vas pas habillée comme ça ! Pas envie quon saffiche !
- Tinquiètes, je moccupe de ta cousine ! Suis-moi Rania jvais te prêter des sapes ! me dit Gaelle. Toi, Zohra, prépares des chips et dla boisson pour emporter ça ! Au moins, ça tu peux pas le rater !
- Je temmerde, poufiasse !
- Moi aussi jtaime, connasse ! lui répondit Gaelle avec un clin dil.
Gaelle memmena donc dans la salle de bain, afin de me faire essayer des tenues pour trouver celle qui me plairait.
- Vas-y déshabilles toi on va voir ce quon peut te trouver !
Cela métait déjà arrivé de me déshabiller devant dautres filles, mais cette fois, cétait différent. Jéprouvais une certaine gêne à me retrouver dévêtue devant Gaelle, sachant quelle avait un penchant pour les femmes. Je mexécutais quand même, et me retrouvais juste en sous-vêtements sous le regard de mon éphémère relookeuse. Elle me donna donc plusieurs tenues à essayer, mais je les refusais une à une, sous prétexte que je les trouvais trop légères. Je me décidai enfin pour un chemisier assez léger aux manches longues et un pantalon, trop moulant à mon gout, mais qui avait lavantage dêtre assez long. Après avoir arrêté mon choix, je regardais le résultat dans le miroir et Gaelle se mit à tourner autour de moi, afin de rendre un jugement sur ma tenue. Elle passa dans mon dos puis, soudainement, menlaça par la taille.
Je lâchai un petit cri de surprise, alors que Gaelle resserrait son étreinte, ses mains se promenant sur mon corps. Jétais paralysé par la surprise et nesquissait aucun mouvement pour résister. Lune de ses mains glissa sous le chemisier, puis commença à masser ma poitrine, tandis que son autre main essayait de se frayer un passage vers mon entrejambe. Dans le reflet du miroir, je pus voir lexpression du visage de ma compagne, qui exprimait un profond désir. Puis sa bouche se posa sur mon cou et elle se mit à me lécher doucement. Je me mis à trembler de plaisir et ma compagne, consciente de mon abandon, me retourna vers elle, déboutonna complètement mon chemisier et se mit à lécher ma poitrine avec convoitise. Jétais totalement sous son contrôle et jétais prête à mabandonner à elle. Sa main descendit vers mon vagin, de plus en plus humide et elle se mit à le caresser. De mon côté je me mis à caresser sa poitrine, mais mes gestes étaient fébriles, maladroits, comme si, inconsciemment, il restait encore des barrières qui sérigeaient contre le fait que jadonne à des jeux sexuels, qui plus est avec une femme.
Gaelle décida alors de me dévêtir complètement : elle baissa mon pantalon et ma culotte puis, dun geste brusque, me plaqua contre le mur. Elle se plaqua contre moi et je sentis sa lourde poitrine sécraser contre mon dos. Elle écarta mes jambes et je sentis sa main se balader entre mon vagin et mon anus, sans pour autant me pénétrer, tout en me murmurant à loreille « Tu as bien savouré le spectacle hier soir maintenant à ton tour dy participer. » Ainsi donc, Gaelle mavait surprise la nuit dernière ! Cepandant, je neus pas le temps de mattarder sur cette information, ma partenaire ayant entrepris de me caresser le clitoris avec frénésie. Sous leffet de ces folles caresses, je me cambrai et commençai à pousser de petits cris de plaisirs. Pendant ce temps, Gaelle frottai sa chatte contre mes fesses et je décidai de saisir sa taille et de lattirer vers moi. Mon désir était à son comble, nos corps serrés lune contre lautre et je ne voyais pas le temps passer. Jétais plongé dans un océan de plaisir quand soudain
- TÜUUUUUUUUUUUUUUUT TÜUUUUUUUUUUUUUUUT ! MAIS QUEST-CE QUE VOUS FOUTEZ ?!? CA FAIT DIX MINUTES QUE JVOUS ATTENDS !!!
Ce coup de klaxon avait eu leffet dun seau deau glacée et mavait soudain sorti de ma transe. Jémergeai dun rêve éveillé et me rendis soudain compte à quel point javais été loin sur les sentiers de la perversion. Jobservai Gaelle, ses seins lourds à lair et je voyais dans le reflet du miroir une jeune brune, totalement nue, le pantalon sur les chevilles, humide de mes éjaculations, et qui était toute échevelée. Et cette femme, cétait moi. Moi, la femme musulmane dans toute sa splendeur métait abaissée à ce genre de pratique. Jen étais horrifiée.
- Merde ! Javais oublié ta cousine ! me dit Gaelle en remettant son haut ! Rhabilles toi vite faut quon y go ! On arrive ma Zozo ! Ta cousine a mis dix piges avant de trouver une tenue ! dit-elle à ma cousine par la fenetre de la salle de bain qui donnait sur lentrée.
- Gaelle, jures moi que ça restera entre nous ! Je ne veux pas que ma cousine le sache ! lui demandai-je dun ton suppliant
- Tinquiètes pas ma belle, je sais tenir ma langue ! Dailleurs, en parlant de langue
Soudain, elle membrassa de manière passionnée durant quelques secondes, puis elle quitta la salle de bain. Je me rhabillai en vitesse puis la rejoignit en bas et nous montâmes en pour rejoindre la plage.
Sur le trajet, je repensais à ce qui cétait passé entre Gaelle et moi. Le plaisir ressenti sur le coup était divin mais une vague de culpabilité massaillait à présent. Il me restait deux semaines à passer en Bretagne et je nétais pas sûre dêtre assez forte pour résister si jamais Gaelle revenait à la charge. Et Zohra ? Comment réagirait-elle si elle apprenait cela ? Le prendrait-elle mal ? Et si ma cousine avait les mêmes intentions que Gaelle a mon encontre ? Je commençais alors à imaginer que cétait Zohra et non Gaelle qui se mettait à me caresser, ses lèvres pulpeuses me léchant la poitrine. Je chassai soudain cette pensée, en ayant honte de moi et de ma facilité à être tombé dans le péché, ma foi ayant été balayée en moins de 24h par deux femmes fatales. Après 20 minutes de route, nous arrivâmes à la plage et cest seulement à ce moment-là que Zohra jugea utile de me préciser :
- Bon Rania, joues pas ta coincée ni ta sainte-Nitouche (si elle savait) mais bon y aura que des mecs donc commences pas à chipoter !
- Ça va ça ira ns pas y a aussi des mecs à la fac ou au quartier tranquille je leur parle pas de galères !
- Ouais bon je précise on sait jamais ! Ah bah mates ils sont déjà là cest eux !
Japerçus un groupe de 5 hommes et quelle ne fut pas ma surprise de voir parmi eux, le jeune que javais aperçu ce matin près de la boulangerie !
Ma découverte des plaisirs interdits se poursuit et cet après-midi sur la plage sera riches en surprises et révélations.
A suivre
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