Essayage

Elle poussa la porte des GALERIES LAFAYETTE en ce lundi soir et soupira devant la foule qui s'y pressait.
Les courses de Noêl étaient pour elle une réelle corvée car ce qui auparavant avait un sens prenait désormais la tournure d'une vaste opération commerciale.
Elle prit le temps cependant d'acheter aux filles ce qu'elles avaient choisi et se dirigea ensuite vers le rayon mode femme.
Elle devait participer prochainement à une soirée à thème, que sa meilleure amie, qui s'était mis en tête de lui présenter un soi disant soupirant, organisait. Elle avait bien tentée de refuser l'invitation mais devant l'insistance de son amie elle avait fini par accepter.
Le thème de la soirée, basé sur le CINÉMA des années 30 à nos jours, invitait chacun à revêtir la tenue la plus connue de stars du grand écran.
Elle n'avait pour l'instant aucune idée de ce qu'elle allait choisir, car elle pensait que les Marylin ou Marlène s'y trouveraient en plusieurs exemplaires...
En traversant les allées elle choisit de s'arrêter un moment au rayon bas et lingerie qu'elle adorait. Le choix des matières et des coloris la faisait souvent craquer, elle pourrait aussi s'offrir un joli petit ensemble en dentelle à glisser sous le sapin.
Son choix se porta sur un ensemble noir un peu coquin tout en restant très classe. Elle détestait la vulgarité et préférait la suggestion. Le voile fin laisserait sous entendre discrètement la pointe des seins dans le balconnet. le bas très échancré s'accompagnait d'un serre taille sur laquelle se fixaient des jarretières permettant la fantaisie du port de bas, qu'elle adorait en certaines occasions.
Elle se décida à essayer le tout mais se rendit auparavant dans le rayon de bas et attrappa une paire de résille qui feraient l'affaire.
Alors qu'elle choisissait la taille elle fut interpellée : "Cet ensemble vous ira à ravir j'en suis certain !"
Elle releva la tête en s'apprêtant à répliquer de façon abrupte mais les mots ne franchirent pas sa bouche.

Elle pensait avoir affaire à un excité pervers trainant dans les rayons de lingerie. Mais l'homme qui lui faisait face en était l'opposé. Grand et mince dans son costume de bonne facture, il la regardait avec un sourire qui en disait long, quelque peu taquin et guettant sa réaction. Piquée aux vifs elle se sentit rougir violemment et ne pu réprimer le trouble qui l'envahissait. Elle se retrouva donc à bredouiller une réponse qui le fit partir dans un éclat de rire.
Mais il ne s'attendit pas à sa réponse et elle pu voir qu'elle avait fait mouche devant son manque de réaction : "Vous n'avez qu'à venir voir ce qu'il en est en cabine, je vais l'essayer".
Pensant bien entendu qu'il ne la suivrait pas, elle tourna les talons.c'est elle qui fut prise à son propre piège quand, arrivée devant l'accueil des cabines la vendeuse lui dit avec un regard entendu : "bjr mme, bjr mr, allez y je vous en prie". Elle se retourna et n'osa répliquer car assurément cette jeune personne les avait pris pour un couple.
Tandis qu'ils avançaient vers les cabines, elle remarqua qu'ils étaient seuls. Il était presque 19h30 et les clients se focalisaient plutôt sur leurs achats de Noel.
Elle voulut lui faire part de son mécontentement mais elle s'aperçu que la situation l'excitait terriblement. Elle entra dans une cabine ssez large et le laissa prendre place sur le fauteuil disposé à l'extérieur de celle-ci.
Elle enfila les dessous choisis, ainsi que les bas, remit ses escarpins et fit face au mirroir. Il lui allait à merveille et à travers le rideau elle le taquina. "Vous aviez raison, il me va très bien". Pour toute réponse il atterru dans la cabine et avant qu'elle n'ait eu le temps de parler, elle se retrouva plaquée contre la glace. Leurs regards se croisèrent et elle pu lire le désir qui courait dans le sien. ses lèvres prirent possession de sa bouche et inconsciemment elle se cambra. Son corps brulait et il fallu peu de temps pour que la lingerie ne tombe à terre, ainsi que le pantalon de son partenaire.Puis doucement, elle descendit la tête et prit dans sa bouche le sexe tendu qui s'offrait à elle telle une gormandise...il se laissa faire un instant puis la tira doucement par les cheveux pour la relever. Il la retourna, laissant courir ses mains en elle pour la préparer. Elle se cambra à nouveau un peu plus et se laissa pénétrer dans un gémissement. Plus rien n'existait autour d'eux...

Stéphanie