Hétéro Curieux
Une histoire qui mest arrivée hier soir. Comme tous les lundis, javais passé la soirée à la piscine. Celle de Pech David, sur les hauteurs de Toulouse, ferme à 21h ce soir là. Il est environ 20h50 lorsque je quitte les vestiaires. Je sors du bâtiment et descend lallée qui rejoint la route et sert de parking. A cette heure ci il ny a plus de bus sur cette ligne, mais en descendant un chemin piétonnier qui coupe à flanc de colline, je me retrouverai sur une rue desservie par les bus jusquà 21h15. Alors que japproche de la grille jentends quon minterpelle. Un mec dont je ne distingue pas grand-chose mappelle depuis sa voiture garée là. Il me demande son chemin, il doit retrouver un copain à la piscine et veut savoir sil est bien arrivé, il ne connait pas le quartier et il paraît que cest mal fréquenté. Je lui dis quil est bien arrivé mais que la piscine va fermer. Il a lair très embêté, son copain lui avait dit de passer là mais il narrive pas à le joindre et en plus il paraît que ce coin est un peu spécial. Je souris, en effet le quartier est spécial, Pech David est une colline dont limmense majorité est un jardin public, boisé, avec de nombreuses installations sportives dont la piscine. Et un peu plus haut que ladite piscine, il y a un belvédère depuis lequel la vue sur la ville est magnifique et dont le parking est un lieu de RDV bien connu. Jai dailleurs plusieurs fois goûté aux plaisirs de rencontres impromptues dans les bosquets qui entourent ce parking
mais là nest pas le sujet de cette histoire. Je le rassure en lui disant que les alentours de la piscine ne sont pas mal fréquentés, que cest plus loin et que donc il ne risque pas grand-chose. Il reprend en disant quil ne craint pas vraiment lendroit mais on la informé que cest un lieu de drague homo, et que lui est hétéro, et quil est arrivé récemment dans la région, et que sil avait su là où son pote lui avait donné RDV
. Je le trouve de plus en plus ambigu mais bon, il me pose des questions sur les piscines de la ville, comment elles sont organisées
etc.
Je réponds à ses interrogations et lui explique que je dois y aller (il fait froid) parce que jai du chemin à faire si je ne veux pas rater le dernier bus. Tes à pied ? Tu veux que je te ramène ? Je lui réponds non, amusé de voir que pour un hétéro il est de plus en plus ambigu, parce que je ne veux pas le déranger. Il me répond quil ny a pas de problème, que cest sympa de rencontrer des gens sympas qui acceptent daider les gens etc. Bref il insiste sans en avoir lair mexpliquant quil nest pas un garçon dangereux même sil comprend que lon se méfie dun inconnu rencontré la nuit dans ce quartier si spécial. Franchement amusé et vaguement excité par la situation et par lidée dun bon moment que je pense possible avec lui, jaccepte et lui explique que les homos ne se rencontrent pas sur ce parking mais sur un autre, plus haut sur la colline et que quand bien même il ne risque quune proposition à laquelle il aura tout loisir de dire non, je sais de quoi je parle je fréquente moi-même ce fameux parking »si spécial ». Ah bon tes homo ? Lui ça lui fait rien (trop aimable) il est surtout content de rencontrer des gens sympas. Bon il me ramène ? Ok ! Je monte dans sa voiture et nous voilà partis, en descente. Pendant le trajet qui me rapproche dune station de bus, il embraye sur ce pote qui lui a donné RDV dans un drôle dendroit, quil le soupçonne dêtre homo depuis un moment, et est ce que ce nétait pas un moyen de lui faire un plan drague ? Bon il est hétéro mais après tout dans la vie chacun trouve son plaisir où il veut, et puis ce pote est sympa, il ne sait pas sil lui dirait non, il sen fout que ce pote soit pd. Il sexcuse pour son langage, il na rien contre les homos, pd ce nétait pas pour insulter
je lui dis que ça va, en fait je suis de plus en plus amusé par son manège que je devine à des kilomètres. Et alors ce parking ? Ca craint pas trop au niveau de flics ? Et cest fréquenté comment ? Que des mecs ? Il y a une façon spéciale de shabiller ? Je finis par lui proposer de lui montrer sil veut.
Il semble hésiter un instant. A mon tour de ruser. Je peux faire ça puisquil me ramène si gentiment, que dhabitude, je remercie mes chauffeurs occasionnels, par quelques douceurs mais je sais bien que ça ne lintéresse pas alors autant lui faire visiter puisque quand même ce lieu lintrigue. Il me dit que cest gentil et que bon, si ça me dérange pas, quitte à être venu ici, autant voir ça. Je lui indique le chemin et nous voilà faisant demi-tour pour remonter la colline. Arrivé sur la parking, je lui propose de se garer pour observer le manège des voitures qui vont et viennent, se garent un instant ou plus longtemps, des hommes qui en sortent pour senfoncer sous les bosquets
il me propose une cigarette. Me dit quil aimerait bien rouler un joint mais il na plus de feuilles. Je suis pas spécialement attiré par le hash donc cest pas grave, mais jaccepte la cigarette. On discute un peu en fumant puis il me dit quil doit aller pisser. Jen ai envie également et je lui propose den profiter pour aller faire un tour sous les sous bois voir sil y a du monde. Il accepte. Nous sortons, nous soulageons contre une barrière et faisons un tour rapide dans les bosquets alentours, il ny a pas grand monde, lheure tardive et le froid calment les ardeurs
. Bref on fait notre tour tout en continuant à discuter. Il me pose alors LA question : et toi avec les mecs tu fais quoi ... ? je veux dire ... tes plutôt passif ? actif ... ? cest bien comme ça quon dit
? Je lui explique alors que personnellement je suis plutôt passif même si je ne suis pas contre une inversion des rôles de tps en tps. Et que bon si jamais il veut essayer
je le trouve sympa et on est à lendroit idéal pour ça. Il me dit quil ne sait pas, il a envie dessayer mais peut être pas ce soir
cest spécial pour lui, il en a envie mais il arrive pas à passer à lacte, il nassume pas ces envies en lui. Je le rassure, lui dit que je comprends bien sûr. On rallume une cigarette et on retourne à la voiture.
On discute un moment, il me parle de sa copine, de sa vie
et je comprends quil se sent surtout seul, il veut se faire des copains et il est pris de cette envie de goûter aux plaisirs entres garçons et en même temps narrive pas oser, il a peur
jai moi-même connu ce dilemme à une époque et bien que je sente un bon plan séloigner, je le trouve gentil et je me dis que je vais sûrement le revoir, sexe ou pas. Il me propose alors de me ramener à mon bus, il commence à se faire tard
mais il hésite, il na pas envi quon se sépare encore, on échange nos numéros et alors quil att les clés dans sa poche il me dit que depuis quon est allé pisser, il a toujours la braguette ouverte et soulève son bassin du siège pour pouvoir mieux se reboutonner. Je lui réponds en riant que cest un signe. Il pousse alors un profond soupir puis au lieu de se reboutonner défait sa ceinture en me lançant un regard hésitant. Je pose ma main sur sa cuisse alors quil fait glisser son jean et son slip bleu à grosses rayures sur ses genoux. Son sexe à moitié bandé se révèle sous mes yeux dans la quasi obscurité de ce parking et il lempoigne pour se caresser un peu, je pose ma main sur la sienne, il se retire me laissant le contrôle. Je le branle doucement puis me penche et lenfourne dans ma bouche. Il tente une dernière protestation, de pure forme, comme quoi je ne suis pas obligé
je nen tiens pas compte et commence à le sucer, ma langue repousse son prépuce pour le décalotter, il a un sexe légèrement odorant mais rien décoeurant. Il soupire et très vite sa respiration saccélère. Son sexe grandit et durcit sous mes caresses. Il bande tout à fait désormais et il cambre son bassin pour soffrir encore plus à ma bouche. Il me demande si jai une capote car il a envie dessayer de me prendre si je suis daccord. Je réponds par laffirmative aux deux questions et reprend ma pipe. Je le gobe en entier et alterne les caresses lentes de mes lèvres et des succions plus appuyées sur son gland et le haut de sa hampe.
Il gémit de bien aise maintenant et je sens son bas ventre sanimer de sursauts qui trahissent la montée du plaisir en lui, je caresse alors ses couilles, elles sont légèrement velues sans plus. Les spasmes dans son pubis se rapprochent, encore quelques instants et il va venir
il doit en avoir conscience lui aussi car soudain, alors que jaccentue mes efforts pour son bonheur, il me demande darrêter et repousse ma bouche. Je me retire et me redresse, il me lance un regard navré : « je peux pas ! » il se confond en excuses, il nest pas prêt pour ça, cétait bon, trop dailleurs, il peux pas faire ça avec un garçon
. Pas encore. Bien quun peu frustré quon sarrête là, je comprends pour avoir moi aussi, il y a longtemps, repoussé des hommes à qui javais pourtant ouvert ma braguette afin de permettre à leurs mains de batifoler dans mon caleçon après avoir accepter leurs baisers. Nous fumons une dernière cigarette et il démarre. Alors que nous roulons vers le bas de la colline, au détour dune des banalités que nous échangeons, il me dit à nouveau combien il a aimé ce que je lui ai fait et quil voudrait quon réessaye bientôt, quil pense quile est prêt, quil ne sait pas pourquoi il a eu peur tout dun coup, cest idiot... mais en fait cétait sa première fois avec un mec. Je le rassure encore et acquiesce, flatté, bien sûr quon va se revoir ! Jai pu apprécier comme il est bien monté et le goût suave de son gland, jai bien lintention dy regoûter et de déguster son nectar la prochaine fois.
admin
Jan. 31, 2023
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